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descriptionUne aide libératrice [PV Aurore Lapsida] EmptyUne aide libératrice [PV Aurore Lapsida]

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Quelle idée avait bien pu me passer par la tête pour avoir fait ça ? Je secouai la tête en soupirant, exaspéré, pour une fois par ma propre personne. Je me laissai bercer quelques instants par les pas réguliers et apaisants de ma toute nouvelle monture en fermant les yeux.

Hier, dans la matinée, cet idiot de nain avait daigné me déposer avec son stupide bateau près au large de Nerethil. Avait-il accepté par bonté, non, c’était purement impossible, ou par volonté de se débarrasser de moi, je m’en fichais un peu. Il l’avait fait, c’était le plus important. J’avais depuis plusieurs jours déjà préparé tout un tas d’affaires nécessaires à ce long périple de deux jour, c’était à dire : de la nourriture, volée à bord du navire du Capitaine, quelques pièces pour acheter encore plus de nourriture, que je n’avais bien évidemment pas gagnées moi-même, mes dagues, ma grande cape, toujours à mes épaules, des habits pas très habillés et une corde pour ligoter mes pires ennemis. Bref, j’étais parée à toute éventualité.  Le monde pouvait bien s’effondrer sous les flammes du Rouge, moi je pouvais survivre. Parce que j’étais une guerrière, une exploratrice. J’allais pour la première fois de ma vie me retrouver loin de toute forme de civilisation. Mais ça ne me faisait pas peur, parce que j’étais Cendres l’aventurière. C’était ce que je me disais avant quelques heures de marche. Mon enthousiasme avait vite été remplacé par des douleurs intenses aux pieds, dans des parties que je ne pensais même pas exister. Je prenais bien la bonne direction, mais là toute étais encore longue. Je fis une pause le soir et dormi à la belle étoile. Ça aurait pu être magnifique comme les aventuriers le disent mais je me fis juste magnifiquement piquer par des moustiques.

Mais le lendemain, au réveil, ma route croisa cet étrange personnage. Un homme tout droit sorti de je ne savais quel conte bizarre avec plusieurs chevaux qui vint m’accoster dans mon périple. Pourquoi ce promenait-il en pleine forêt ? Pourquoi avait-il l’aire aussi heureux avec ses animaux à se promener, je n’en savais foutrement rien mais tant mieux parce que la raison ne pouvais être que flippante. Et de cette rencontre je sortais avec un joli destrier elfique alors même que je ne savais ni diriger, ni monter une chose comme ça. Bon, c’était vrai qu’il était joli avec ses poils gris tachetés de blanc. Mais quand même, comment j’avais accepter de prendre cet animal alors que je n’étais même pas capable de m’occuper de moi même ? Et pour quoi ? Ne pas avoir mal à force de marcher ? C’était, vrai, les douleurs à mes pieds n’était plus là. En fait elles s’étaient justes déplacées au niveau de mon divin fessier. Tenir à cheval, c’était compliqué, oui, mais tenir à cheval, à l’envers allongée sur son dos et cramponnée à son arrière train, c’était juste insoutenable. Pour quoi je me retrouvais dans cette position? Oh... peut-être parce que je n’étais jamais montée à cheval, que cet idiot voulais se faire la malle sans moi et que j’avais du me jeter sur lui alors qu’il avançait afin de ne pas le perdre. J’étais dos à la direction qu’il prenait, allongée, mon ventre contre son dos, je ne savais pas si il m’amenait bien au domaine baptistral, mais au moins on avançait. C’était même plutôt détendant si on omettait la douleur, et ce petit coin de mon crâne qui me démangeait et que je ne pouvais gratter sous peine de tomber au sol. Bonne idée le cheval Cendres... Brillante idée comme toujours... j’étais dans un sacré piétrain maintenant avec ce mastodonte. Pas qu’il soit gros non. Mais j’étais petite. Il devait bien consommer 4 fillettes comme moi entière. Du moins si il aimait les os.

Et c’est ainsi, dans cette magnifique posture que j’arrivais dans l’après midi au flanc du mont tant espéré. Comment cet animale à la tête démesurément petite comparée à son corps avait fait pour retrouver l’endroit alors même qu’il ne savais même pas où je voulais aller résidait sûrement du miracle. Quoique mon instinct me criait que c’était le seul lieu intéressant des environs et qu’il avait déjà du faire ce trajet une centaines de fois. Je m’affalais au sol, car c’était bien le terme, et après avoir réalisé que l’horrible périple de Cendres l’Aventurière était terminé, je me dressai fière de mon exploit. Je pris la longe de l’animal et la noua à ma taille. Là au moins, je ne le perdrai pas ! Je traversai avec hâte les longs escaliers qui menaient à l’intérieur de la grotte. Enfin arrivée. Mon intuition sur le fait que mon nouvel ami à quatre es sabots se confirma quand il décida que c’était maintenant à lui de nous guider. Je ne ferai pas un dessin, un cheval contre une gamine. Merde... pourquoi j’avais accroché cette corde à moi ? L’animal était carrément en train de me traîner, et le pire c’était que toute résistance ou tentative de reprise de contrôle était vaine. Je marchai donc tranquillement dans ce joli paysage, promenée par mon propre cheval...

descriptionUne aide libératrice [PV Aurore Lapsida] EmptyRe: Une aide libératrice [PV Aurore Lapsida]

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Le vent souffle et fait voler la crinière de la jument telle un voile léger derrière son immense tête. Rien n’empêche le paysage de défiler ni la terre de glisser sous les sabots de la jument. Telle une oriflamme d’or agité par le vent au sommet d’une tour, tels mes cheveux bougent, libres et aérien dans ce galop fou. Rien ne semble pouvoir, ni vouloir que cet instant d’envole cesse. Couchée sur le col de la jument, aplatie sur sa croupe, les genoux serrées, je savoure chaque instant de ce partage de liberté.

Qui aurait pu croire, ce matin encore, qu’il me viendrait pareille envie, pareille folie ? Ce matin, j’étais loin de m’imaginer, en me levant, qu’un tel évènement arriverait. Läpse n’avait pas beaucoup dormi, ou pour le moins, avait passé une nuit à pleurer. Cauchemars ? Bruit ? Faim ? Je ne sais pas. Mais chacun de ses cris me réveillait en sursaut, le cœur emprunt de terreur à l’idée qu’il puisse subir sa transformation, cet instant de douleur extrême qui le fera passer d’elfe à Immaculé, comme Seö avant lui. Cette peur viscérale qui m’habite à chacun de ses cris. La peur que la souffrance ne le tue ou ne le rende fou. L’ignorance surtout.

C’est donc épuisée que je me levée ce matin. Mais en l’entendant gazouiller gentiment dans son berceau, je n’ai pu m’empêcher de sourire. Comme d’habitude, ma moindre beauté du monde ne cesse de m’émerveiller. Bonjour toi. Alors c’est comme ça que tu me réveilles finalement ? Avec une petite chanson et des sourires ? Pourquoi tu ne ferais pas de belles et longues nuits pour finalement me réveiller comme ça tous les matins ? Ce ne serait pas drôle, c’est ça ? Ce ne serait pas drôle ? Il rigole gaiement alors que je lui chatouille doucement le ventre avant de le prendre dans les bras.

Je le change avant de le reposer le temps pour moi de m’habiller. Mes robes ne sont plus mettables actuellement, dommage collatéral d’une vie avec un enfant en bas âge. Je me rabats donc sur mes tenues de cavalières, un pantalon de toile beige et un chemisier large blanc cassé. Une tenue pratique et simple. Une fois ainsi parée de ces simples atouts, je reprends avec moi le bébé elfe que j’ai recueilli avec mon amant pour un petit déjeuner. J’aimerai le nourrir avant qu’il ne se remette à crier trop fort. Ou en tout cas être prête quand il réclamera à manger.

Arrivant dans la cuisine, je trouve plusieurs de mes amis déjà présents. Trois elfes et une humaine. Les trois elfes me sourient mais ils sont en pleines conversation et je décide de ne pas les interrompre. A la place je me dirige vers la jeune femme. Elle ne m’a pas vu. Non, ce n’est pas vrai, elle ne me regarde pas. Capucine n’est pas une baptistrelle. Il s’agit d’une fille perdue qui pendant longtemps à voulu servir un idéal, combattre pour le bien, mais c’était trompé de manière. Elle était toujours en colère et régler ses problèmes par la violence. Elle était venue ici pour apprendre à être plus calme. J’ai réussi à savoir qu’elle faisait ça pour un ami auquel elle tenait beaucoup.

Bonjour Capucine. Bonjour Aurore. Bien dormie ? Au bon sang, manifestment non. Sa voix était d’abord froide alors qu’elle répondait à mon salut. Mais la surprise s’entendait quand elle se retourna et vit mon visage. Tu as une mine affreuse, tu es plus cernée qu’une ville assiégée. J’imagine que Läpse n’a pas été très sage cette nuit. Je la regarde un peu surprise. N’exagère pas, ce n’est pas si visible que ça, si ? Aurore, si je te dis que tu as un teint affreux, c’est que tu as un teint affreux. Alors voilà ce qu’on va faire. Tu vas me laisser ton petit elfe ce matin. Non, toute la journée et tu vas aller te recoucher pour faire le plein d’énergie. Tu ne récupèreras le gamin que quand j’estimerai que tu te seras assez reposée.

Le ton de Capucine est autoritaire et froid, comme d’habitude. Cette jeune femme est toujours ainsi. Mais je rechigne à lui confier Läpse. En partie par égoïsme, mais aussi parce que… Tu te sens de taille à t’occuper d’une enfant ? Ma chère Aurore, il n’y a pas de défi qui ne me dépasse. Et de toute manière, cet endroit regorge de personnes qui seront ravies de me venir en aide. Alors pas de discussion possible, je n’ai pas l’habitude de me répéter. Confie-moi ton gamin.

C’est avec regret que je remets l’enfant à la jeune femme. Non, c’est de la réticence, mais si elle dit vrai, je ne suis même pas en état de m’en occuper proprement et je ne m’en rends pas compte. Après avoir déjeuné de quelques fruits et pu observer Capucine s’occuper de Läpser, je sors donc et part vers les bois. Je ne veux pas retourner dans ma chambre, convaincue que l’absence de Läpse m’empêchera de trouver le sommeil. Non, je vais plutôt chercher un endroit dans les arbres, où je pourrais dormir sous le chant des oiseaux et pourquoi pas, d’une rivière.

Mais, il faut croire que le repos n’est pas pour moi aujourd’hui. Je marche dans la forêt, mes pensées flottant dans les limbes de rêve en approche. Capucine a certainement raison, j’ai besoin de dormir. Mais pas tout de suite.

Au détour d’un arbre, une créature massive, gracieuse et leste s’approche de moi. Même inconsciente de je l’aurai reconnue entre toute. Il s’agit de ma jument, cadeau d’Aramis. Elle est en liberté depuis notre arrivée et parfois, nous nous rendons visite mutuellement. Aujourd’hui, elle est là, se tenant devant moi. Sa tête vient se coller à la mienne à la recherche d’une embrassade. Je l’enlace donc en lui frottant le naseau. Sa tête me pousse et le message n’est pas difficile à comprendre. Malgré la fatigue, je monte à cru mon amie. Je serre les genoux alors qu’elle se met au trot pour nous sortir des bois, puis elle galope une fois dans la brousse.

Ma fatigue s’évanouit et le vent de la liberté emplit mes poumons. Je sais que je sortirai fatiguée de cette chevauchée. Bien plus qu’à son départ. Mais c’est tellement agréable. Tellement doux et grisant. Nous parcourons ainsi les chemins durant un temps ineffable, alternant course effrénée et pas tranquille, arrêt à l’ombre, rencontre sauvage. Le renard nous rejoint et nous passons un temps à batifoler sous le regard de la jument. Un moment, allongée contre son ventre, le renard sur les jambes, je pense au nombre de fois où l’on m’a demandé le nom de ces animaux et s’ils étaient les miens. C’est étrange ce besoin de propriété. Ce sont des êtres vivants, et s’ils ont un nom, ce n’est pas à moi de le leur donner et ils sont libres de leur mouvement et de leur vie.

Nous repartons et au bout d’une courte chevauchée je reconnais une des entrées du domaine. La jument elfique y pénètre avec un fracas de sabot, mais au détour d’un virage s’arrête brutalement. Devant nous se tient une jeune femme et son cheval. Elle a l’air épuisé, mais elle continue à marcher aux côtés de son cheval et d’une façon étrange. Je descends de ma monture et m’approche. Bonjour, est-ce que vous allez bien ? Je parle d’une voix douce et chaleureuse mais je remarque tout de suite qu’elle est attachée à son cheval. Par les esprits. Laissez-moi vous aider à vous détacher. Il serait dommage que le cheval parte d’un bond et vous traine derrière lui. Vous pourriez être gravement blessée. Je m’appelle Aurore d’ailleurs. Je m’approche de la jeune femme pour l’aider.

descriptionUne aide libératrice [PV Aurore Lapsida] EmptyRe: Une aide libératrice [PV Aurore Lapsida]

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C'était bien beau de se promener. Vraiment, je n'avais aucun soucis particulier avec cette activité là. Mais quand même, là ça devenait vraiment embarrassant... J'essayai de reprendre le contrôle sur l'animal en le tirant dans le sens contraire à sa marche pour l'arrêter mais ma force ne semblait pas le dissuader d'aller où il voulait. Soit. J’étais juste nulle avec les animaux ou c'était ce cheval qui était bête comme des pieds ? Je tentai de faire le noeud que j’avais fait à ma taille, mais le bougre marchait trop vite, la corde était tendue alors je n’arrivai pas à la dénouer. Bon. Je n’arrivai ni à me détacher, ni à le contraindre à me suivre. Eh bien vu qu'il semblait savoir où il voulait aller, on allait y faire un petit tour. Et peut-être qu'après il consentirai à me suivre docilement. C'était donc abattue que je me faisais guider par mon nouveau compagnon. Es-que c'était bon le cheval ? Genre, es-que ça avait bon goût ? Je pourrais l'amener chez un boucher, il serait bien sûrement plus utile pour moi en tant que nourriture plutôt qu'en monture. Si je pouvais le contrôler, je verrai son intérêt mais là, il me promenait depuis ce matin et n’en faisait qu’à sa tête… Je préférai me faire un bon repas plutôt que dépenser de l'argent pour que lui mange bien. Surtout si il ne me servait à rien. J'étais pas une âme à ce point charitable. Tandis que je marchais à son pas, je m'imaginais toute une table de plats succulents. En plus, vu la bête, il y avait de quoi manger. C’était peut-être pas une si mauvaise idée. Il avait eu une chance, il aurait pu se montrer plus docile.
Un bruit de sabots me sorti de ma rêverie. Je scrutai les alentours et remarquais la présence d’une jeune femme derrière moi. Elle était montée sur un magnifique jument. Je la détaillai du coin de l’oeil. Sa longue chevelure blonde flottait au gré du vent et la douce lumière qui entrait dans le domaine laissait parfois apparaître quelques fils d’or sur cette dernière. Sa crinière lumineuse coulait le long de ses épaules, sur ses cotes, jusqu’à ses hanches. Je ne détaillais pas encore les traits de son visage précisément d’où j’était, ni même la couleur de ses yeux mais il me semblait que son visage était peint de sérénité. La corde à ma taille me tirai et me frottait la peau mais je ne pouvais pas m’empêcher de dévisager la femme dont la silhouette s’agrandissait au fur et à mesure qu’elle s’approchait. Elle était tellement grande et fine. Elle portait un haut des plus banals et un pantalon rien de très extravagant sur ce point. Je tentais de ralentir mon animal en tirant une fois de plus sur le lien qui nous unissait mais la seule réaction du cheval fut de tirer un petit coup sec en retour. Vraiment une ordure ce steak. Je sentis que la présence de la blonde était plus forte, alors je continuai de fixer droit devant moi. Pourquoi ça me gênais autant qu’elle puisse me voir la dévisager ? Une voix cristalline se fit entendre derrière moi :
Bonjour, est-ce que vous allez bien ?
Je me retournai sur mon interlocutrice et la regardai. Elle avait en fait les yeux bleus. On parlait souvent de la beauté des yeux de cette couleur. Moi, je trouvait qu’ils n’avaient rien de spécial. Alors qu’une réponse sarcastique me venait déjà à l’esprit, je restai muette. « Es-que j’ai l’aire d’aller bien idiote ? », ces quelques mots restèrent coincés au fond de ma gorge. Pourquoi c’était si dure de dire quelque chose face à elle ? Des gens doux et gentils, j’en avais croisés pourtant et ça ne m’avait empêché de leur dire ce que j’avais à dire sans me soucier de leur stupide petite sensibilité. La jeune femme, se rendant compte de ma situation, n’attendit plus une réponse de ma part et dit :
« Par les esprits. Laissez-moi vous aider à vous détacher. Il serait dommage que le cheval parte d’un bond et vous traine derrière lui. Vous pourriez être gravement blessée. Je m’appelle Aurore d’ailleurs. »
Tout mon esprit me criait de la repousser. « Laissez moi tranquille petite empotée, je peux très bien m’occuper de moi toute seule ! Ne posez pas vous sales pates sur ma personne » Pourtant je n’en fis rien. Je ne bougeais pas lorsqu’elle s’approcha et commença à dénouer la corde qui m’enserrait le corps.Je la regardai faire et la seule chose que je pus faire fut de répondre sur un ton neutre.
« Bonjour Aurore. Je suis Cendres. Et… »
Ce n’était pas moi qui parlais. Je ne voulais pas faire sa connaissance. Je n’avais pas besoin de son aide. Et je voulais encore moins qu’elle reste avec moi. Pourquoi je n’arrivais pas à lui dire ce que je voulais ? Je pris soudain conscience de ce que j’allais lui demander. Non. Je ne pouvais pas demander ça. Je n’en avais pas envie en fait. J’étais juste venue là pour me dire que j’avais essayé de retrouver mes souvenirs. J’étais juste venue là pour me prouver et prouver aux autres que j’avais tout fait pour me souvenir. Mais je ne voulais plus en fait. C’était stupide. Je n’avais pas besoin de souvenirs pour vivre. Je ne voulais plus qu’on m’aide en fait, alors je n’avais plus rien à lui demander. Non. J’allais rentrer chez moi ! Et ne plus jamais revenir ici. C’était une promesse. J’allais faire demi tour sans demander quoi que ce soit, parce que je n’ai besoin de ri…
« … j’ai besoin de votre aide. »

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Le nœud est particulièrement serré. C’est une chance qu’il n’a pas coulissée sinon, je ne doute pas une seconde que la jeune femme ait été étouffée par la pression et la force du cheval. Avant de faire quoi que ce soit, je me place à la tête du chaval et d’une caresse, le fait s’arrêter. Je flatte son encolure. Il est un peu inquiet, mais en voyant sa cavalière, je comprends que c’est parce que ni l’un ni l’autre n’a réussi à s’apprivoiser. L’inquiétude et la maladresse de l’une s’est transmise à l’autre. Heureusement, il n’y a pas eu d’accident. Peut-être que la jeune femme ne sait pas chevaucher.

Je caresse un instant le museau de l’animal et ma jument vient se placer à ses côtés comme pour le calmer elle aussi. Une fois le cheval arrêté, je me place devant la jeune femme. Et bien bonjour Cendres. Puis-je te demander la raison de ta venue au domaine ? Tu n’es pas obligée de me répondre. J’y suis apprentie, vois-tu. Nous pourrons finir la route ensemble et ensuite je pourrais te faire visiter le domaine si tu le désires. Attend ne bouge pas. Ma voix est douce et mon sourire ne m’a pas quitté.

Le nœud est très serré et difficile à défaire mais finalement, je parviens à le vaincre, libérant la jeune fille de son cheval. Et te voilà, de nouveau libre comme l’air. Je te déconseille de refaire ça. C’est extrêmement dangereux. Mais je ne vais pas te faire la leçon. Reprenons la route si tu le veux bien.

Alors que nous recommençons à marcher, je relance la discussion. Dis-moi Cendres, d’où viens-tu comme ça ? J’ai l’impression que tu n’as pas beaucoup d’expérience en équitation. La façon de marcher de la jeune fille était assez éloquente pour savoir qu’elle ne savait pas très bien se tenir en selle et n’avait pas l’endurance de la chevaucher. Il n’y a pas de mal à ça. Toute chose s’apprend. Si tu le désires, je pourrais t’aider. On pourra faire un tour dans la savane. Mais nous verrons plus tard, quand on aura soulagé tes courbatures. Je pourrais m’en charger une fois au domaine. Est-ce que tu viens ici pour une visite, par curiosité ou pour une raison particulière ?

Nous avançons un court moment en devisant avant d’arriver dans le Domaine à proprement parler. D’autres baptistrels s’y trouvent et nous saluent de la main. Le lieu est calme malgré le nombre de personne qui s’y trouve. Est-ce que tu as faim ? Nous pouvons passer par les cuisines si tu veux. Je dirige Cendres sans attendre sa réponse vers la cuisine.

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