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Nynsith


   
   

Identité


Prénom :Nynsith
Surnom : La Dragonne de la Faim
Date de ponte : 3 mai de l’an 1 du quatrième âge
Date d’éclosion : 25 octobre de l’an 1 du quatrième âge
Age : 10 ans
Lieu de naissance : Le continent sauvage
Lieu de vie : Nomade

   

Caractéristiques


   
Force physique : très bon
Agilité : faible
Furtivité : faible
Réflexes : faible
Endurance : moyen
Résistance : maître
Vol : maître

Force mentale : moyen
Perception : très bon
Intelligence : moyen
Prestance/charisme : faible

Griffes et crocs : bon
Craché de feu : médiocre
Combat en vol : bon
Combat au sol : bon

   

   
   

   

Description physique


   

Nynsith est une dragonne assez grande et très imposante. Elle l’a toujours été dès sa naissance d’ailleurs. Elle a un corps extrêmement massif et une musculature très développée. Ses pattes sont puissantes et de taille moyenne ce qui lui permet de se mouvoir malgré sa carrure imposante. Au bout de ces dernières, sortent de grosses griffes assez longues et recourbées d’un gris clair. Sa queue a une longueur environ égale à celle de son corps et elle est aussi très épaisse ce qui lui octroie une meilleure stabilité. Immobile, elle paraît forte et inébranlable. Ses ailes sont légèrement plus grandes pour pouvoir supporter son poids et leur fine membrane est d’un gris assez clair.

La dragonne est une véritable forteresse, ses écailles quoique petites sont d’une épaisseur et d’une résistance impressionnantes. Elles s'emboîtent de manière imperméable ce qui fait de sa peau une curasse presque impénétrable. Ses écailles sont d’un bleu marine assez sombre qui rappelle un peu celui de la pleine mer. Çà et là, certaines ont pris une teinte plus blanche ou plus bleue, son corps tout entier est donc strié de rayures plus claires allant vers le cyan ou le gris.

Nynsith a un cou de taille moyenne mais très épais. Son museau est assez court ce qui n’empêche pas sa mâchoire d’être extrêmement puissante. La dragonne a des crocs blanc-gris de taille moyenne assez pointus et recourbés vers l’intérieur de sa gueule ce qui explique pourquoi il est très dur de lui faire lâcher quelque chose qu’elle aurait attrapé. Sa langue est un bleu un peu plus clair et vif que ses écailles. Elle possède sur son crâne une grande collerette osseuse blindée et excurvée recouverte d’une fine couche d’écailles qui lui protège le haut du cou. Enfin, Nynsith a de très petits yeux argentés qui ressemblent à deux minuscules perles perdues dans l’océan de ses écailles.

À cause de sa carrure forte et imposante, la dragonne a généralement une démarche très assurée et un pas très lourd. Elle manque d’agilité, de réflexes et de souplesse dans ses mouvements qui sont souvent assez brutaux. Elle a l’habitude de regarder les autres races avec une supériorité non masquée. Nynsith est une dragonne très à l’aise dans l’eau, la contrainte de son poids est atténuée dans cet environnement et ses muscles puissants sont un atout pour nager. Elle emporte constamment avec elle l’odeur de l’océan.

   

   

Description mentale


   

IDÉOLOGIE
L’idéologie de Nynsith est celle de la chaine alimentaire et de la prédation. Pour elle, la loi qui domine est celle du plus fort et l’importance d’une race est définie par la place de celle-ci dans la chaine alimentaire et de son rapport de domination avec les autres. Les dragons se situant au sommet de la piramide des prédateurs par leur force et leur savoir, elle considère son espèce comme l’ultime et le plus puissant des prédateurs.  
Pour Nynsith, toute chose en ce monde se situe en dessous d’eux et ne trouve le fondement de son existence que dans la sustentation de la faim, de la soif et du divertissement de l’ultime prédateur. Les autres créatures ne sont seulement là que pour servir de nourriture et de décor nécessaires à l’épanouissement et à la prospérité des dragons. C’est une sorte de droit naturel écrit dans le tissu même de la réalité.

Nynsith a fait le choix d’être régi par cette idéologie de la prédation pour deux raisons.
Tout d’abord, ayant un organisme imposant et très musclé donc très consommateur en énergie, elle a constamment besoin de répondre à des besoins nutritionnels hors normes. Elle dispose donc d’un appétit vorace et d’une gourmandise exacerbée qui lui ont valu le surnom parmi les siens de dragonne de la faim. Elle mange tout ce qui semble comestible et qui est à disposition mais préfère largement les bananes, les fruits de mer et le blé lorsqu'elle peut choisir. Ce sont ses mets préférés et elle serait capable de tout pour s’en empiffrer.

Et deuxièmement, parce que la chasse est, non pas son divertissement, mais son sport préféré. Elle prend un certain plaisir à sentir la peur de sa proie lorsque celle-ci se rend compte qu’elle est acculée. La chasse prend chez elle deux formes distinctes : tout d’abord la recherche impérieuse de nouveauté à se mettre sous les crocs qui vient expliquer son côté aventureux et risquetout. Elle a une curiosité pour les proies qui sortent de l’ordinaire et ne lâchera pas ces dernières de vue tant qu’elle n’aura pas contenté son appétit.
Et ensuite la traque d’une proie. Une traque qui se veut implacable expliquant sa détermination naturelle, qui relèverait presque de l’obstination, d’aller au bout des choses. D’abord elle prend le temps d’étudier calmement sa proie et après avoir choisi une manière d’opérer adaptée, elle se jette dans la traque et la capture de celle-ci. Elle n’abandonnera jamais sa chasse à moins d'avoir une très bonne raison.


RELATIONS
Nynsith ayant une très haute estime de sa race qu’elle considère comme le prédateur ultime et d’elle-même, les individus des autres races ne possèdent pas de réelle valeur à ses yeux. Elle les regarde toujours avec supériorité et ne s’intéresse pas spécialement à eux a part lorsqu’il est question de se nourrir. Même si elle voit les autres créatures comme inférieures, elle admet un certain talent culinaire aux bipèdes qui sont vraiment très créatifs dans ce domaine malgré leur infériorité. Elle aura l’habitude de ne pas spécialement faire attention et respecter la vie qui l’entoure hormis ceux de son espèce mais les autres creatures auront toujours le don de l’intriguer dans leur globalité. Elle essaiera toujours d’en savoir le maximum à leur propos, surtout en ce qui concerne leurs habitudes de vie et leur alimentation mais elle se fiche de leur psychologie illogique. En général, elle ne s’investira jamais dans une relation avec les bipèdes.

Considérant les dragons comme d’autres ultimes prédateurs, elle voue un grand respect inébranlable à sa race et plus particulièrement aux dragons libres. Ce qui explique qu’elle ne soit pas tombée dans le cannibalisme. Ce respect pour sa race explique aussi son sens aigu pour la famille et il s’accompagne d’une grande loyauté envers les siens. Elle fera toujours tout ce qui est en son pouvoir pour aider au mieux sa race. Enfin, Nynsith voue un respect à la force physique, magique et spirituelle, elle se montrera donc beaucoup plus respectueuse et agréable face à une créature qu’elle considère comme son supérieur. Elle parle toujours d’égal à égal aux autres dragons mais ça ne l’empêche pas de vouloir se confronter amicalement à eux pour se jauger.

Nynsith n’a pas beaucoup d’amis mais elle tente d’entretenir de bonnes relations avec la plupart des dragons. Elle a l’habitude de toujours chercher une confrontation amicale avant de s’investir dans une relation avec quelqu'un d’autre. Elle sera assez insensible aux malheurs d’autrui mais ça ne l’empêchera pas d’être gentille comme elle le peut face aux personnes qu’elle considère comme des proches. Sa famille a une place très importante pour elle et s’en prendre aux siens, c’est s’attaquer à sa personne. Enfin, Nynsith est une dragonne, elle considère donc qu’elle n’a aucun ordre à recevoir de personne, et encore moins des bipèdes mais elle peut se plier aux demandes de ses confrères surtout si c’est pour le bien des siens.


CARACTÈRE
Nynsith est une dragonne très sûre d’elle et de ses capacités. Elle ne doute jamais d’elle-même et de ses actes, et n’a donc pas l’habitude de se remettre en question. Elle se croira toujours dans son bon droit de faire ce qu’elle désire et pense ne pas avoir de leçons à recevoir de la part de personnes inférieures à elle. Elle a une grande estime d’elle-même qui, c’est vrai, se rapproche de l’arrogance, mais elle est un dragon, il y a de quoi être fier. Elle a une grande confiance en elle et blesser son égo surdimensionné n’est vraiment pas une bonne idée.

La dragonne cherchera pourtant toujours à s’améliorer face à quelque chose de plus forte qu’elle. Elle est très perfectionniste quant à sa manière de chasser et cherche constamment à s’élever par rapport aux autres et à sa propre place dans ce domaine. Dans ce cadre, Nynsith aime se battre avec ses congénères afin de mesurer ses capacités à celle des siens dans l’optique de toujours améliorer son style de prédation. Elle est sans cesse à la recherche de défi pour s’endurcir ce qui l’amène certaines fois à prendre des risques inutiles. Cette volonté de devenir plus forte tourne parfois à l’obsession.

Étant une éternelle insatisfaite, elle sera toujours à la recherche de nouveautés ce qui fait qu’elle est une dragonne assez aventureuse et qui aime découvrir le monde. Sa grande curiosité l’amène à beaucoup voyager pour découvrir de nouvelles choses.
Lorsque la dragonne a quelque chose en tête, il est très compliqué, voire impossible de la faire changer d’avis. Sa détermination s’apparente beaucoup plus à de l’entêtement. Elle n’aime pas se refuser et se voir refuser ce qu’elle veut et fera toujours tout pour l’obtenir.

Surtout que Nynsith est féroce et bagarreuse. Elle aime le combat et ne s’en cache pas. Déjà toute petite, elle aimait se battre avec les autres dragons aussi grands pouvaient-ils être. Elle a un certain penchant pour la violence et ne sait pas adapter sa force à son adversaire. Elle préfère faire connaissance avec un autre dragon à coup de crocs et de griffes plutôt qu’en discutant. Bien sûr, son but n’est généralement pas de tuer ceux avec qui elle se bat mais de se défier amicalement. Elle se bat toujours avec hargne et sérieux même s'il ne s’agit que d’un jeu et aime que son adversaire en fasse autant. Elle a aussi une certaine aptitude pour la destruction, que ce soit involontaire ou par irrespect. Elle est très gauche et un peu maladroite du fait de sa grande carrure.

La dragonne a pour habitude de toujours se fier à ses instincts et ses ressentis lorsqu’elle n’est pas sûre de prendre la bonne décision. Elle pense toujours avant d’agir mais lorsqu'il faut rentrer dans l’action, elle ne réfléchit plus et laisse libre cours à ses instincts de prédateur.

Hormis sa passion pour la chasse et la nourriture, Nynsith est une dragonne qui aime l’eau. Elle préfère les environnements frais et humides aux lieux chauds et secs et apprécie pouvoir se baigner et nager, ce qu’elle sait d’ailleurs très bien faire. Immergée dans l’eau, elle est très difficile à repérer à cause de la couleur de ses écailles. Elle s'en sert d’ailleurs pour traquer les bateaux de pêche et s’emparer de leurs ressources en poissons et fruits de mer.

   Alignement :  Nynsith n'est pas une gentille dragonne hormis pour ses paires. Les créatures des autres races n'ont aucune valeur pour elle et elle pourrait en tuer par simple plaisir sans qu'il n'y ait eu d'offense avant.

   

   

   
   

Histoire


   

La première chose a pris forme inconsciemment d'abord en moi fut une image, celle d'une grande étendue d'eau. D'un bleu si clair à sa surface qui s'assombrissait à mesure que l'on se perdait dans ses profondeurs jusqu'à devenir presque noir. C'était l'océan. Il ressemblait à un monstre. Lent presque immobile comme si pour lui le temps ne se déroulait pas à la même vitesse. Fort, tenant à l'écart les terres et envahissant la planète de sa forte carrure, il écrasait tout ce qui tentait de s'opposer. Inébranlable, le vent ne faisait que frôler sa carapace imprenable sans jamais pouvoir l'ébrécher. C'était une forteresse grande, puissante et d'une résistance sans failles. Son cri était muet pourtant il couvrait tous les autres. Cette image est restée gravée au plus profond de moi jusqu'à même en teinter mes écailles et me conférer sa force. J'étais née. Enfermée dans une cage argentée aux reflets de nacre. C'était ma prison imprenable, je me sentais bien à l'intérieur.

Mai de l'an 1 du quatrième âge – Novembre de l'an 1 du quatrième âge


Oeuf

La première chose qui fut ressentie par mon esprit enfin formé fut un son. Un tambourinement d'abord régulier et calme, presque inaudible. C'était le battement du coeur de la proie prise en chasse. Puis un pas se fit entendre non loin. Le martellement devint plus rapide, se fit plus fort et irrégulier. Il résonnait en moi. Et d'un coup il y eut un craquement et plus rien. Le silence complet. Comme un flash, une image apparut rapidement. Une créature immense aux ailes majestueuses et à l'aspect reptilien tenait entre ses dents une créature marron aux bois pareils à des branchages sur sa tête. Ce prédateur sanguinaire n'était autre qu'un dragon, je le savais. Et moi j'étais l'un de ces puissants tueurs. J'étais un dragon.

Si mes premiers ressentis étaient auditifs, ceux qui suivirent furent gustatifs et olfactifs. Tout au long de ma croissance dans mon oeuf, je sentais des saveurs et des odeurs d'une grande variété, toutes plus différentes et atypiques les unes des autres. J'appris à reconnaître, définir et nommer chacun d'entre eux. Le goût de la chaire et de la viande d'espèces différentes, autant bipèdes que quadrupèdes ou aquatiques. Je découvrais l'odeur du sang. L'odeur des créatures marines différente de celle des êtres terrestres qui permettaient de les pister, de les identifier. Le goût de végétaux aussi comme celui de fruits et de légumes, mais aussi les saveurs de mélanges d'une grande complexité comme celles de plats créés par les bipèdes... Je trouvais leur manière d'adapter et de cuisiner leurs aliments fascinants. Chaque met qu'ils créent avait une odeur et un gout different malgré le fait qu'il utilisaient les mêmes ingrédients. Je créais mon premier contact avec ce monde par mon sens gustatif très développé et j'apprenais à le connaître par ses odeurs. Et toutes ces sensations faisaient grandir en moi une faim incontrôlable et mon appétit devenait de plus en plus dévorant.

Le sens que je ressentis ensuite  fut le toucher et je pris peu à peu conscience de mon propre corps. Mon corps et mes muscles se développaient à une allure folle et gagnaient toujours plus en envergure, en force et en résistance. Peut-être était-ce cette volonté de ressembler au prédateur impitoyable de mon premier souvenir qui me faisait devenir si puissante. Je sentais des réflexes et des instincts prédateurs se mettre en place peu à peu dans mon esprit et dans mon corps, des gestes de chasse et des attitudes de combat s'imprimer dans ma nature. Je découvrais des techniques de chasse plus différentes les unes des autres, autant sur terre, que dans les airs et dans l'eau.
Les souvenirs qui étaient liés à la vue furent les dernières à m'être accessible. Ma connaissance du monde extérieur et de son passé était par contre assez limitée et très primitive.

Peu à peu, alors que ma conscience se formait et que j'en apprenais de plus en plus sur le monde qui m'entourait, je commençais à sentir une présence. Elle était douce et chaleureuse tout en étant forte et cette force me rassurait. Durant tout ce temps passé dans cette coquille qui me semblait de plus en plus petite, elle était là, près de moi. Ma mère. Keetech.

Un jour, elle se dit qu'il était temps. Elle se disait qu'il fallait que je sorte maintenant. Je pensais la même chose d'ailleurs, surtout poussée par mon appétit qui n'attendait que de s'exprimer. Ce petit cocon me semblait maintenant trop étouffant pour moi, sa coquille qui m'avait paru au début si solide face à moi n'était rien à présent en comparaison à ma propre résistance. Tout se passa très vite. Je n'eus qu'à étendre mes membres et mon corps pour que ma prison nacrée se fissure de toute part. J'étais forte. Je n'avais plus besoin de me cacher dans cet oeuf.


Décembre de l'an 1 du quatrième âge – Décembre de l'an 2 du quatrième âge



Dragonnet - Jeune dragon

Mon enfance fut d'une banalité des plus simples. Je vivais dans l'innocence et l'insouciance de l'âge comme on pouvait le dire. À mon âge de dragonnet, je devais rester à ses côtés, nous ne nous éloignions jamais beaucoup de notre nid familial. Je découvrais les alentours ainsi que quelques congénères de mon âge avec qui j'avais la fâcheuse habitude de toujours me bagarrer, qu'ils soient d'accord ou non d'ailleurs. Keetech devait sans cesse me rapporter de quoi manger. Je n'avais pas encore la carrure requise pour chasser et je mangeais sans arrête. J'avais l'impression que rien ne pouvait tarir ma faim dévorante.

Maman me parlait tout le temps d'un grand dragon rouge comme le sang. Un combattant hors paires. Elle me racontait mille anecdotes sur lui. Le dragon qui était censé être mon père. Je ne l'avais jamais rencontré, il était parti juste avant ma naissance et n'était donc qu'un inconnu pour moi mais les récits qu'on m'en faisait à longueur de journée me donnaient l'impression de le connaître mieux que personne. Chaque fois que mère me racontait une histoire à son sujet, des étoiles naissaient dans mes yeux. J'étais fière d'être sa fille, et je voulais qu'il soit fier en retour de m'avoir pour fille. J'avais hâte qu'il revienne enfin pour qu'enfin nous vivions comme une vraie famille. J'entrepris de m'améliorer et de m'impliquer dans les mêmes domaines que lui comme le combat, la chasse et l'aventure que j'affectionnais déjà avant. De cette manière lorsqu'il sera de retour, nous aurons des choses que nous pourront faire ensemble, tous les deux.

C'est ainsi que lorsque j'eus 6 mois, maman m'autorisa à sortir seule et je passais mes journées à l'extérieur de notre petite caverne. Je ne m'éloignais jamais de trop des lieux que je connaissais mais j'avançais toujours de plus en plus. Je rêvais déjà de partir explorer le monde, de devenir le plus fort dragon qui n'ai jamais existé et le plus grand prédateur jamais vu sur cette planète. Je fis donc mon possible pour m'illustrer dans les domaines dans lesquels mon père excellait afin de pouvoir faciliter la construction d'une relation père fille lorsque nous serons réunis. Tout le temps que j'avais, je l'employais principalement à manger et à chasser d'abord sur terre. Je n'étais encore qu'un dragonnet ridiculement petit quoique ma taille soit supérieure à celle des autres de mon âge, alors je me contentais d'abord de poursuivre des souris, puis ensuite de traquer du petit gibier comme des lapins, des oiseaux au sol et un peu plus tard des renards. J'étais une jeune dragonne très gourmande et j'étais déjà sans cesse en quête de quelque chose à me mettre sous la dent ce qui me rendait parfois assez téméraire. Chaque créature que je croisais était pour moi seulement un plat appétissant. J'étudiais les éléments qui m'entourait toute la journée. J'observais la manière de chasser de certains animaux et j'essayais de m'en inspirer.

Quand j'en avais l'occasion, je me battais avec d'autres petits dragons. Vu ma carrure imposante, j'avais très souvent l'avantage face à ceux de mon âge et même certains un peu plus âgés mais les beaucoup plus vieux étaient là pour me remettre à ma place. Mes défaites avaient l'habitude de m'énerver et je me sentais honteuse mais je me servais de ces sentiments pour m'encourager à m'améliorer et faire en sorte que plus jamais je ne perde. Chaque fois que je rentrais le soir, mère avait l'habitude de me sermonner pendant des heures sur ma conduite irresponsable pour une jeune dragonne mais je savais qu'elle faisait ça parce qu'elle m'aimait , elle m'aimait sûrement autant que moi je l'aimais. J'étais tellement heureuse et positive à cette époque, j'espérais et j'étais persuadée que père allait revenir très bientôt.

Janvier de l'an 3 du quatrième âge – Décembre de l'an 8 du quatrième âge



Dragon adulte

Lorsque je passai l'âge adulte beaucoup de choses se passèrent. En premier lieu, j'appris à voler avec l'aide de mère, ce ne fut pas si compliqué, cette capacité était ancrée dans mes gènes pourtant je ne ressentais pas spécialement une passion pour le vol. Pour moi, c'était seulement un moyen de déplacement plus rapide que la marche. On ne me voyait que très rarement voler surtout qu'il n'y avait pas grand-chose à traquer et à manger dans le ciel à part des oiseaux.

Puis de ma propre initiative, j'entrepris d'apprendre à nager. Le prédateur ultime ne peut pas se contenter de dominer la terre et le ciel, la mer et les océans étaient dominants, il était impossible que je ne sois pas le plus grand prédateur sous l'eau aussi. Ce fut plus compliqué d'apprendre à nager et chasser sous l'eau mais j'avais un certain talent dans ce domaine, et je me sentais plus agile dans cet environnement. La contrainte de mon poids et de ma carrure ne comptait pas autant et mes muscles puissants faisaient de moi la meilleure nageuse du continent. Mes écailles étaient le camouflage parfait pour les fonds marins et océaniques. Je me sentais bien immergée dans l'eau, j'y étais très à l'aise et je m'y sentais plus forte. En fait, j'adorais l'eau, la mer et l'océan. Lorsque je pus nager sous l'eau à la perfection, j'entrepris de chasser dans cet environnement. D'abord, je poursuivais seulement des bancs de poissons, puis je m'attaquai à de plus gros adversaires comme des groupes de dauphins et finalement au bout de quatre ans de chasse aquatique,  je pus m'en prendre aux autres grands prédateurs aquatiques comme les requins. Il y avait toujours de nouvelles choses à découvrir plus on s'enfonçait dans les entrailles de ces immenses étendues d'eau, et c'était ça qui me fascinait. Bien sûre, je ne passais pas ma vie sous l'eau mais la moitié de mon temps, j'étais à proximité de l'eau ou plus souvent dedans.

L'autre partie de mon temps, je chassais sur terre. Au fil du temps, j'avais délaissé les renards pour des bêtes beaucoup plus grandes et féroces. Je pistais par exemple des cerfs, tentant de me rendre toujours plus discrète dans ma traque et plus efficace pour la mise à mort de mes gibiers, que j'engloutissais totalement par la suite. Puis je me mets à chasser des prédateurs de plus en plus gros et dangereux, un jour alors que je devais avoir 7 ans, je réussis même à tuer un ours. Peu à peu, chasser devenait l'un de mes passes temps préféré, je pouvais rester des heures tapie dans l'ombre, à observer mes proies avant choisir celle qui avait l'aire la plus appétissante et de lui sauter dessus. Il était maintenant plus difficile pour moi de me déplacer en forêt, vu que je devenais de plus en plus imposante. Parfois, il m'arrivait de chasser avec d'autres dragons mais je préférais largement m'en charger seule.


Mon appétit quand à lui n'avait cessé de grandir, en fait, il augmentait autant que ma taille voire même plus. Si je ne faisais presque que chasser, c'était parce que je n'avais qu'une seule envie, c'était de manger tout ce qui pouvait me passer sous le nez, que ce soit animal ou végétal. Cette faim était peu à peu devenue constante chez moi, c'est pour ça que j'étais toujours à me chercher à me mettre quelque chose sous la dent, et jamais rien ne comblait ce besoin pressant de nourriture. C'était sûrement de la gourmandise mais je voulais sentir le plus de saveurs différentes possibles. Lorsque j'avais quelque chose en vue, j'étais capable de tout pour m'en emparer. S'interposer entre moi et ma nourriture, c'était mettre sa vie en péril.  Quelques-uns s'y sont tentés, et je pensais qu'ils se sont souvenus de leur erreur toute leur vie. Mon appétit vorace et incontrôlable me fit finalement acquérir le surnom de dragonne de la faim parmi les miens.

J'avais une certaine tendance à la destruction, et plus je grandissais, plus je causais de dégâts sur mon passage à cause de ma grande carrure. Parfois c'était simplement involontaire, à cause de ma maladresse mais parfois c'était conscient, dû à mon manque de considération pour la vie qui m'entourait. Lorsque je mangeais des fruits, par exemple, il m'arrivait souvent de détruire l'arbre dans lequel ceux-ci poussaient ainsi que ceux aux alentours. Mais je ne m'en souciais pas tant que ça.

Dans un même temps, je me battais contre d'autres dragons de plus en plus souvent, et les affrontements étaient de plus en plus violents. Ma confiance en moi me poussait à combattre des adversaires de plus en plus féroce et je ne sortais pas tout le temps indemne et vainqueur de ces combats. J'avais très souvent l'avantage physique sur ceux de mon espèce mais certains étaient plus malins et je me faisais avoir. Je n'avais pas spécialement de stratégie lorsque je m'engageais dans un combat, mais j'adaptai toujours ma manière de combattre à mon adversaire. J'étais féroce et sans pitié mais je faisais mon possible pour ne pas blesser mon adversaire quand je le dominais. Ma mère était toujours aussi stricte avec loi et continuait toujours de me sermonner à chaque fois que je rentrais mal en point à la maison après un combat plus éprouvant que les autres. En un sens elle avait un peu raison, mais si je voulais m'améliorer et me comparer aux autres, il fallait bien en passer par là. On ne devient pas le plus grand prédateur en restant cloitré chez soi.

Verith n'était toujours pas revenu. Les premières années, j'attendais avec impatience son retour. Mais plus le temps passait, plus je commençai à perdre espoir. Et à lui en vouloir de ne pas avoir été là pour moi un peu. C'était égoïste et illégitime de penser comme ça, je le savais, mais je ne pouvais empêcher ce sentiment d'abandon de grandir en moi. Je voulais toujours renouer un lien avec lui mais je pensais ne pas pouvoir être aussi proche de lui que de ma mère. Quelque chose s'était définitivement perdu, mais j'espérais toujours pouvoir être proche de lui à défaut que lui n'ai pas pu être celui qui m'ait élevé comme un vrai père. Il n'avait pas été un père, mais nous pourrions être une famille. C'était ce dont j'étais persuadée.

Keetech était toujours aussi stricte et protectrice et parfois j'avais vraiment l'impression qu'elle avait honte de moi. Mais je l'aimais, je l'aimais plus que tout. Et elle aussi même si sa seule manière de me le montrer était d'être intransigeant envers moi. Elle avait toujours été là pour m'accueillir le soir quand je rentrais, pour me conseiller, et je lui en étais infiniment redevable. Le lien fort qui nous unissait ne faisait que s'endurcir à mesure des années qui passaient et même si j'étais moins auprès d'elle et que je partais faire ma vie de mon côté, elle était toujours ma mère adorée.  Je pouvais sentir sa tristesse quant au fait que père n'était toujours pas revenu. D'ailleurs, j'étais de moins en moins sûre d'avoir hérité du don d'orage de ma mère. Ça me faisait me poser de plus en plus de questions à mesure que les années avançaient. Je me mettais à douter que ma force soit suffisante, comme si je n'étais pas digne d'être une dragonne d'orage.

Vers mes 8 ans, je me sentais de plus en plus à l'étroit sur ce continent que je connaissais maintenant par coeur. J'avais de plus en plus envie de partir à la découverte du monde, de rencontre, de nouveaux animaux, de nouveaux adversaires, de voir ces bipèdes qui créent ces plats complexes dont j'avais le souvenir. Mais je ne voulais pas m'en aller, pas s'il y avait encore une infime possibilité que père revienne. Alors je restais en attendant son retour.

Mars de l'an 8 du quatrième âge – Février de l'an 9 du quatrième âge



Un jour, mère dit qu'il était temps de rejoindre père, elle s'inquiétait beaucoup pour lui. Deux sentiments se confrontèrent en mon être. D'un côté l'excitation et l'empressement. Et de l'autre la peur. Notre départ fut rapide, et heureusement. Alors que ma mère et les autres empruntaient la voie des aires, je préférais les suivre de l'océan, sous l'eau. Je m'y sentais beaucoup plus à l'aise et il y avait beaucoup de créatures aquatiques à chasser sur le chemin. Nous nous séparèrent pour rechercher le rouge plus efficacement.

Lorsque je débarquai sur ce continent nouveau pour moi, une sorte de malaise m'envahit. Je n'étais plus chez moi, les règles n'étaient plus les mêmes. Keetech n'était plus à mes côtés, et j'espérais que tout se passerait bien pour elle, qu'il ne lui arriverait rien. J'entrepris de voler à la découverte de ce nouvel environnement. Finalement, il n'était pas aussi différent de celui du continent sauvage.

Alors que je planais tranquillement au-dessus de la terre, en partie camouflée par la nuit, j'entendis un bruit intriguant. C'était le bruit de la guerre. En m'approchant, je pus distinguer le lieu de la mêlée. D'un côté, il y avait des êtres que je connaissais comme étant des vampires. Je n'en avais jamais rencontré mais je connaissais leur peuple et leur goût. De l'autre, des créatures monstrueuses que je n'avais auparavant jamais vues. Elles massacraient par milliers le peuple de la nuit et elles avaient tellement l'avantage que j'eus pitié de ces vampires. Et  d'un coup, inexplicablement, je sentis comme un devoir envers les miens d'anéantir ces horribles créatures. Il n'en fallut pas plus pour me décider de prendre part au combat.

Je me posai majestueusement au milieu de cette cohue sans nom. Mes pas firent trembler le sol et mon arrivée figea un moment la scène qui se déroulait sous mes yeux. Tous me dévisageaient, surpris de mon arrivée fracassante. Ce court laps de temps sembla durer une éternité pour moi. Les battements de mon coeur s'accélèrent. Mon instinct de tueuse sanguinaire prit le dessus et avant qu'ils aient pu réagir, je sautai sur ces créatures inconnues. Je les écrasai d'une facilité assez déconcertante, et ils ne faisaient qu'érafler ma peau sans jamais parvenir à percer ma protection d'écailles. Je sentais leur peur et cette sensation me réjouis. Je ne réfléchissais plus, je ne faisais que les tuer. Jusqu'au dernier. À mes côtés, les vampires avaient repris espoir et luttaient de toutes leurs forces contre leurs ennemis. Je donnais des coups de pattes et de crocs dans tous les sens, essayant au mieux de ne pas tuer trop de mes alliés involontaires. Nos adversaires étaient très nombreux. Bien trop pour que je ne me sente pas quelque fois débordée par leur nombre. Mais peu à peu, ils furent de moins en moins nombreux, la plupart prenaient la fuite devant ce revirement de situation.

Le calme revint d'un coup. Il n'y avait plus de danger. Du moins pour l'instant. Les vampires semblaient heureux et fiers d'avoir vaincu leurs ennemis. C'était des sentiments vraiment mal placés. Je ne comprenais rien, ils auraient plutôt dû avoir honte de ne pas avoir pu se défendre seuls. Sans moi, ils seraient tous morts comme la vermine qu'ils étaient. Je décidai de ne pas me soucier d'eux, ils ne méritaient pas ma considération.

Après cette bataille, nous nous retrouvèrent tous à l'est du continent, encerclés de toute part par ces créatures que l'on nommait Chimères d'après les vampires. C'est là que je retrouvai ma mère. Et que je le rencontrai enfin. Mon père. Verith. Je partis avec Keetech à la découverte de nouvelles, étant donné que mes congénères avaient décidé d'aider ces bipèdes à survivre. Après tout ce n'était pas stupide, si on tuait tous nos troupeaux de bêtes à viande, qu'est que nous aurions à nous mettre sous la dent ? Je décidai de voler plutôt que nager pour ce voyage : nous ne savions ni où nous allions, ni quand nous arriverions. Nous volèrent des mois, je plongeais souvent pour récupérer du poisson à notre troupeau et me nourrir de plus gros poissons.

Et finalement nous repèrent enfin des terres pour ces bipèdes. Arrivée sur là bas, je me separai de ma mère, je voulais me tracer ma propre voie, avoir ma propre vie, loin du cocon familial et malgré son côté surprotecteur, Keetech le comprit très bien et me laissa m'éloigner. Je partis seule à la découverte de ces nouvelles îles et des nouvelles proies succulentes qui s'y trouvaient. Bien vite, je fis plus amplementment connaissance avec des bipèdes. Nous ne nous entendions en général pas très bien vu ma tendance à dévaster leurs champs pour me nourrir de leurs végétaux et ma passion pour la traque aquatique de leurs bateaux de pêche. Je me déplaçais d'îles en îles, tapie dans les fonds marins et quand je ressortais sur un nouveau territoire, je restai généralement quelques semaines pour me goinfrer avant de replonger vers d'autres contrées que je n'avais pas encore visité et dont je n'avais pas englouti la moitié des ressources.

   
   

Liens


   

Verith : son père. Elle l'a seulement rencontré une fois mais en a beaucoup entendu parler par sa mère étant enfant. Il est un dragon qu'elle admire beaucoup même si il n'a pas été présent en tant que père lorsqu'elle était jeune. Elle veut pouvoir créer un lien avec lui malgré tout.

Keetech : sa mère. Celle qui l'a élevée seule, qui l'a guidée, qui l'a aidée à devenir plus forte. Même si les deux dragonnes ne montrent pas leur amour, un lien puissant et indestructible les unit. Nynsith l'aime profondément et lui est reconnaissante de s'être si bien occupée d'elle.
   

   
   

Derrière l'écran


   

Petite présentation : =D le smilley du bonheur !

Particularités rp ? : Hum... *cherche longuement*  je rédige à la première personne c'est un particularité ?!

Rythme RP ? (Une réponse RP dans les 7 jours est attendue) : Je gère !

Comment avez vous découvert le forum ? : La porte était ouverte, j'ai vu de la lumière, je suis entrée !

Avez vous signé le règlement ? : Oui évidemment :3
   

   

   

descriptionNynsith EmptyRe: Nynsith

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Inventaire :
titre de cercle restreint (loterie octobre 2017)
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