A l'image de son aîné, Firindal gloussa également lorsqu'il fut évoqué l'idée que des dragons puissent se nourrir d'humain bien gras. L'idée n'avait jamais traversé l'esprit de l'Intrépide, mais il devait reconnaître que si elle avait son charme, Orfraie ne le laisserait pas faire. Il savait que cela aurait bien trop d'implication et feraient des dragons des prédateurs mortels pour les bipèdes. Car, si les dragons mangeaient les humains, qu'est ce qui disait qu'ils ne feraient pas pareil avec les elfes, les vampires, ou même les Graärh? Rien. Personne n'aurait cette garantie.
Et puis, il fallait bien le dire, sa Guerrière de Feu avait bien expliquer à son petit Lié qu'il ne devait pas mordre les gens. Que cela ne se faisait pas. Elle l'avait fait un jour ou il avait mordu un serviteur à Aldaria qui avait voulut nourrir le dragon qui avait mordu la main qui tenait le morceau de viande, pensant pouvoir tout manger d'un coup. Avec le recul, le Jade ne riait désormais, mais sur le moment, le serviteur avait alors prit peur et avait, dès lors, grandement éviter de s'approcher du petit Firindal.
D'ailleurs, Pour le coup, le saurien se demanda si ce serviteur avait réussi à embarquer sur l'une des nefs humaines ou pas. Il poserait un jour la question à Orfraie, si elle le savait ou pas.
Les deux dragons parcoururent le ciel durant un certains temps avant de finalement repérer au loin un nuage de poussière blanche. Lentement, Firindal se mit à tournoyer au dessus des proies potentielles, afin de confirmer qu'il s'agissait bien de ce qu'il voulait goûter. D'un coup d'oeil, il remarqua la corne caractéristique de l'animal, ainsi que son poil encombré de neige.
Un premier tour pour reconnaître l'espèce, puis un deuxième pour essayer de trouver l'animal qu'il pourrait traquer. L'option de facilité consister à se contenter d'un vieil individu, ou alors d'un malade. Mais dans ces deux cas, le goût en pâtissait. Et puis, c'était un chasseur. Firindal avait sa fierté. Il aimait les défis. C'est ce qui faisait la beauté de cette chasse.
Rapidement, le jeune dragon repéra le mâle dominant de la troupe. Un animal massif n'ayant rien à envier à un jeune dragon de par sa taille. Et donc, de par le danger qu'il pouvait représenter. C'était donc une mauvaise idée de s'attaquer à lui. Au lieu de cela, le jeune vert ne tarde à remarquer un bel animal, à la corpulence appétissante et de taille respectable, mais pas au point de menacer deux dragons.
D'un frêle toucher de l'esprit, Firindal l'indiqua à son camarade de chasse. L'animal pourrait aisément étancher l'appétit de deux jeune dragons et ensemble, ils étaient certains de pouvoir l'isoler puis l'abattre sous leur coup de griffe. Un met de choix si L’Éclat de Jade pouvait se permettre de le dire.
Lorsqu'il eu la réponse de l'Améthiste, le Jade plongea en piquet sur le troupeau, un peu devant eu et poussa un hurlement à leur approche, poussant la troupe à se diviser et s'éparpiller. Puis il repartit dans les airs à grands coups d'ailes avant de prendre la direction de la cible. Il fallait juste que Cynoë ait commencé à harasser la proie pour que Firindal puisse le rejoindre et l'aider à l'abattre. Le jeune dragon fit toutefois un tour afin de s'assurer qu'un membre du groupe ne s'approche. Et il eu raison car déjà, cinq adultes se dirigeaient vers leur proie. Un nouveau hurlement draconnique retentit avant que Firindal ne se mette à cracher un gerbe de flammes vertes sur les créatures qui, intimidées, s'éparpillèrent, abandonnant la victime à ses chasseurs. Seul le mâle dominant revint à la charge. Et de près, même le jeune dragon devait reconnaître que l'animal était imposant. Cependant, les dragon avaient l'avantage de l'intelligence, du vol et du feu. Ce dont l'Intrépide usa abondamment, prenant son envol avant de repiquer sur le protecteur du troupeau et de lui cracher une nouvelle gerbe de flammes vertes sur son trajet.
Cette fois ci, même le dominant dût faire demi tour face au mur de flamme qui s'élevait invariablement entre lui et le membre perdu du troupeau.
Suite à cela, Firindal rejoignit son compagnon de chasse pour terminer cette chasse effrénée et pouvoir savourer le fruit de leur labeur. Une pensée bien bipède en soit, il devait le reconnaître; L'influence de la présence d'Orfraie à ses côtés? Peut être. Mais il l'aimait tellement qu'il ne pouvait le lui reprocher. Bien au contraire. elle lui apportait tellement.