Demens
Torqueo
Arme principale :
> Mortuus [Portée à la cuisse droite, étui de cuir rouge] Dague augmentée d'un glyphe funeste "Hémorragie" (unique).
Effet : Toute forme de coupure saignera abondamment (plus qu'à l'habitude) et sera accompagnée d'une douleur extrême pour une durée variant de 5 à 15 minutes selon le niveau de résistance de la cible. Effet permanent. Possibilité de ralentir le saignement, mais l'intensité demeurera. Retour à la normal après le temps écoulé.
Autres objets :
> Plumae [Porté à la cuisse droite, étui de cuir noir] Couteau de lancer augmenté d'un glyphe de soutien "Retour".
Effet : Permet à l’arme d’apparaître dans la main de son propriétaire par un simple appel mental.
> Latus [Dissimulé dans sa botte gauche] Couteau de combat standard.
> Armure de cuir standard sur l'ensemble du corps, à l'exception de la tête qui reste à découvert et de la manche gauche qui a été retirée
> Manteau utilitaire comportant plusieurs poches intérieures et extérieures, certaines contiennent des récipients vides ou pleins
> Bottes de marche de type militaire
> Sacoche de type militaire [Portée en bandoulière, contenu ci-dessous]
Le premier trait immanquable qui marque Demens, hormis une taille qui approche les deux mètres, est sa tête déformée, légèrement plus grosse et complètement chauve du côté gauche. En certains points sur la partie lisse on remarquera des stries bleutées, comme des estafilades causées par un étirement persistent du derme. Le côté droit est en contrepartie beaucoup plus commun pour un jeune homme de son âge et son crâne déverse une petite cascade de cheveux qui s’arrête au niveau du cou, offrant un contraste qui s’annonce déjà de mauvais augure. Ses yeux sont tout aussi bleus que ses balafres et fixent avec une obsession malaisante tout ce sur quoi ils tombent, qu’il s’agisse d’un être ou d’un objet.
La tare physiologique se poursuit au niveau du dos, des épaules et des bras. En effet, de son trapèze gauche jusqu’à son omoplate, sa peau est recouverte de cristaux du même bleu que les cicatrices qui marquent son crâne. Cette étrange affliction se poursuit sur l’épaule gauche et enrobe la partie supérieure du bras en s’arrêtant de manière inexacte au niveau de l’aisselle. D’autres cristaux, plus petits et plus éparses, ont commencé à faire leur apparition sur l’avant-bras. Bien que ces cristaux continuent lentement à s’étendre et à pousser, Demens les taille au niveau des articulations afin de ne pas être trop gêné, mais son bras gauche ne peut remonter plus haut que son épaule, restant parallèle au sol, position terriblement inconfortable qui peut occasionner des blessures lors d’un mouvement trop vif. On pourrait comparer la sensibilité de ce cristal parasitaire à de la corne : les couches supérieures et les longues excroissances ne transmettent aucune forme de sensation, mais la couche recouvrant directement la peau peut être percée et provoquera une vive douleur. À ce sujet, la solidité du cristal est équivalente à une armure légère, ce qui offre tout de même à l’alchimiste une pseudo-carapace naturelle, néanmoins très limitée. De même, il laisse certains cristaux pousser plus que d’autre et les aiguise afin d’en faire un usage offensif dans une situation de corps à corps, quoique l’efficacité en demeure relative.
Le reste de son corps est dépourvu de toute trace cristalline, mais çà et là une cicatrice ou une brûlure se laisse deviner, traces indélébiles renvoyant à diverses expérimentations. C’est en particulier au niveau des mains et des poignets que se concentrent les blessures, mains qui ont au demeurant perdu beaucoup de leur sensibilité, augmentant ainsi les chances de nouvelles marques accidentelles. Sa musculature n’est pas des plus impressionnantes, mais sans être un guerrier, on remarque qu’il est manifestement plus actif que le villageois moyen. Il a le gabarit de celui qui bouge beaucoup et souvent, témoignant de ses déplacements fréquents pour aller quérir de nouveaux ingrédients. La voix de l’homme est d’une étrange profondeur, sonnant parfois comme un murmure à haute voix, à la limite entre l’effrayant et l’intriguant.
Au niveau vestimentaire, il portera des tons de couleur sombres et préférera l’utilitarisme à l’esthétisme. Peu importe la nature du vêtement, la manche gauche sera préalablement retirée pour que tous et chacun puissent voir les cristaux et portera rarement quoique ce soit sur la tête, affichant au monde entier sa difformité involontaire, mais tout de même sinistre. Sur sa cuisse droite se trouvent souvent deux couteaux, de même qu’un troisième, dissimulé à l’intérieur de sa botte gauche. L’alchimiste trimbale souvent un sac de cuir qu’il porte en bandoulière et dans lequel se trouve quelques récipients vides ou pleins, une lime pour entretenir ses cristaux ainsi qu’une paire de gants de cuir usés qui offre une protection provisoire pour certaines manipulations plus délicates.
Achilles Concept Art par MartaNael (Original)
Note : l'image ne sert qu'à des fins visuelles, les vêtements portés ne sont pas représentatifs de ceux de Demens
Ce n’est pas parce qu’il veut le faire, mais simplement parce qu’il peut le faire. Pour Demens, les êtres et les choses n’ont que des utilités variées, sans plus. Il n’a aucun attachement pour qui ou quoi que ce soit, pas même pour sa propre vie, tout est dispensable à ses yeux.
Ainsi, il n’est pas possible de l’acheter, de le tenter, de le menacer ou de le défier. Cette conception singulière du monde qui l’entoure en fait un individu doté d’une force mentale particulièrement forte, mais pour des raisons totalement inattendues. Une embûche n’en est pas une, c’est simplement quelque chose qui arrive. Un échec n’en est pas un, c’est simplement une conséquence possible parmi tant d’autres.
N’ayant aucune attache, Demens est une force qui n’arrêtera pas. Il ira toujours de l’avant, simplement parce qu’il le peut. Rien n’est vraiment insurmontable pour lui, il suffit simplement d’essayer encore, et encore, et encore, jusqu’à réussir.
On pourrait croire qu’il est bêta d’agir ainsi, ou qu’il est obsédé par une soif de pouvoir. Il faut savoir que son détachement émotif lui permet d’apprendre beaucoup plus efficacement, car il décortiquera froidement toute information qu’il jugera utile. Sa quête de puissance n’en est pas une qui lui méritera la gloire, ce n’est véritablement qu’un objectif qu’il s’est fixé et il y parviendra.
Alignement : Demens est capable d’une impétuosité inouïe et d’une violence sans nom, incapable de ressentir la pitié. Il n'a aucune éthique et même sa propre vie n'a pas de valeur particulière à ses yeux, ce qui en fait un individu particulièrement dangereux. À vrai dire, seul sa quête de puissance lui donne une raison de ne pas mourir et encore, ce n’est qu’un but, pas une nécessité.
1724 - 1740
1740 – 1750
1750-1758
1758 - présent
Torqueo
Identité et caractéristiques
- Race : Humain
- Sexe : Homme
- Surnom : Intueri, Hefix (fausses identités)
- Date de naissance : 14 mars 1724
- Age réel : 38 ans
- Age en apparence : dans la vingtaine
- Lieu de naissance : grande ville en Ambarhùna
- Lieu de vie : Athgalan, Néthéril
- Rang social :Bourgeoisie
- Poste/Emploi : Alchimiste
- Force : Moyen
- Endurance : Très bon
- Coordination (agilité/réflexe) : Moyen
- Furtivité : Faible
- Perception : Faible
Caractéristiques physiques
- Force mentale : Maitre
- Education : Maître
- Charisme : Faible
- Intuition : Moyen
- Espérance/chance : Moyen
Caractéristiques mentales
- Résistance physique : Bon
- Résistance magique : Bon
Résistances
- Magie : Moyen
- Expertise :
- Arme 1 : Dague et poignard : Bon
- Arme 2 : Art du lancer : Bon
- Arme 3 : Mains nues/pugilat : Moyen
- Arme 4 : /
- Habileté : Bon
- Navigation : Médiocre
- Equitation : Médiocre
- Dressage : Médiocre
Compétences
- Bonus : Habileté (Pirates)
Bonus
Équipements
Arme principale :
> Mortuus [Portée à la cuisse droite, étui de cuir rouge] Dague augmentée d'un glyphe funeste "Hémorragie" (unique).
Effet : Toute forme de coupure saignera abondamment (plus qu'à l'habitude) et sera accompagnée d'une douleur extrême pour une durée variant de 5 à 15 minutes selon le niveau de résistance de la cible. Effet permanent. Possibilité de ralentir le saignement, mais l'intensité demeurera. Retour à la normal après le temps écoulé.
Autres objets :
> Plumae [Porté à la cuisse droite, étui de cuir noir] Couteau de lancer augmenté d'un glyphe de soutien "Retour".
Effet : Permet à l’arme d’apparaître dans la main de son propriétaire par un simple appel mental.
> Latus [Dissimulé dans sa botte gauche] Couteau de combat standard.
> Armure de cuir standard sur l'ensemble du corps, à l'exception de la tête qui reste à découvert et de la manche gauche qui a été retirée
> Manteau utilitaire comportant plusieurs poches intérieures et extérieures, certaines contiennent des récipients vides ou pleins
> Bottes de marche de type militaire
> Sacoche de type militaire [Portée en bandoulière, contenu ci-dessous]
- Gants de cuir usés
- Récipients variés, vides ou pleins
- Grimoire de note avec de quoi écrire
- Lime
- Pierre à aiguiser
- Vêtements de rechange
Description physique
Le premier trait immanquable qui marque Demens, hormis une taille qui approche les deux mètres, est sa tête déformée, légèrement plus grosse et complètement chauve du côté gauche. En certains points sur la partie lisse on remarquera des stries bleutées, comme des estafilades causées par un étirement persistent du derme. Le côté droit est en contrepartie beaucoup plus commun pour un jeune homme de son âge et son crâne déverse une petite cascade de cheveux qui s’arrête au niveau du cou, offrant un contraste qui s’annonce déjà de mauvais augure. Ses yeux sont tout aussi bleus que ses balafres et fixent avec une obsession malaisante tout ce sur quoi ils tombent, qu’il s’agisse d’un être ou d’un objet.
La tare physiologique se poursuit au niveau du dos, des épaules et des bras. En effet, de son trapèze gauche jusqu’à son omoplate, sa peau est recouverte de cristaux du même bleu que les cicatrices qui marquent son crâne. Cette étrange affliction se poursuit sur l’épaule gauche et enrobe la partie supérieure du bras en s’arrêtant de manière inexacte au niveau de l’aisselle. D’autres cristaux, plus petits et plus éparses, ont commencé à faire leur apparition sur l’avant-bras. Bien que ces cristaux continuent lentement à s’étendre et à pousser, Demens les taille au niveau des articulations afin de ne pas être trop gêné, mais son bras gauche ne peut remonter plus haut que son épaule, restant parallèle au sol, position terriblement inconfortable qui peut occasionner des blessures lors d’un mouvement trop vif. On pourrait comparer la sensibilité de ce cristal parasitaire à de la corne : les couches supérieures et les longues excroissances ne transmettent aucune forme de sensation, mais la couche recouvrant directement la peau peut être percée et provoquera une vive douleur. À ce sujet, la solidité du cristal est équivalente à une armure légère, ce qui offre tout de même à l’alchimiste une pseudo-carapace naturelle, néanmoins très limitée. De même, il laisse certains cristaux pousser plus que d’autre et les aiguise afin d’en faire un usage offensif dans une situation de corps à corps, quoique l’efficacité en demeure relative.
Le reste de son corps est dépourvu de toute trace cristalline, mais çà et là une cicatrice ou une brûlure se laisse deviner, traces indélébiles renvoyant à diverses expérimentations. C’est en particulier au niveau des mains et des poignets que se concentrent les blessures, mains qui ont au demeurant perdu beaucoup de leur sensibilité, augmentant ainsi les chances de nouvelles marques accidentelles. Sa musculature n’est pas des plus impressionnantes, mais sans être un guerrier, on remarque qu’il est manifestement plus actif que le villageois moyen. Il a le gabarit de celui qui bouge beaucoup et souvent, témoignant de ses déplacements fréquents pour aller quérir de nouveaux ingrédients. La voix de l’homme est d’une étrange profondeur, sonnant parfois comme un murmure à haute voix, à la limite entre l’effrayant et l’intriguant.
Au niveau vestimentaire, il portera des tons de couleur sombres et préférera l’utilitarisme à l’esthétisme. Peu importe la nature du vêtement, la manche gauche sera préalablement retirée pour que tous et chacun puissent voir les cristaux et portera rarement quoique ce soit sur la tête, affichant au monde entier sa difformité involontaire, mais tout de même sinistre. Sur sa cuisse droite se trouvent souvent deux couteaux, de même qu’un troisième, dissimulé à l’intérieur de sa botte gauche. L’alchimiste trimbale souvent un sac de cuir qu’il porte en bandoulière et dans lequel se trouve quelques récipients vides ou pleins, une lime pour entretenir ses cristaux ainsi qu’une paire de gants de cuir usés qui offre une protection provisoire pour certaines manipulations plus délicates.
Portrait :
Achilles Concept Art par MartaNael (Original)
Note : l'image ne sert qu'à des fins visuelles, les vêtements portés ne sont pas représentatifs de ceux de Demens
Description psychologique
Ce n’est pas parce qu’il veut le faire, mais simplement parce qu’il peut le faire. Pour Demens, les êtres et les choses n’ont que des utilités variées, sans plus. Il n’a aucun attachement pour qui ou quoi que ce soit, pas même pour sa propre vie, tout est dispensable à ses yeux.
Ainsi, il n’est pas possible de l’acheter, de le tenter, de le menacer ou de le défier. Cette conception singulière du monde qui l’entoure en fait un individu doté d’une force mentale particulièrement forte, mais pour des raisons totalement inattendues. Une embûche n’en est pas une, c’est simplement quelque chose qui arrive. Un échec n’en est pas un, c’est simplement une conséquence possible parmi tant d’autres.
N’ayant aucune attache, Demens est une force qui n’arrêtera pas. Il ira toujours de l’avant, simplement parce qu’il le peut. Rien n’est vraiment insurmontable pour lui, il suffit simplement d’essayer encore, et encore, et encore, jusqu’à réussir.
On pourrait croire qu’il est bêta d’agir ainsi, ou qu’il est obsédé par une soif de pouvoir. Il faut savoir que son détachement émotif lui permet d’apprendre beaucoup plus efficacement, car il décortiquera froidement toute information qu’il jugera utile. Sa quête de puissance n’en est pas une qui lui méritera la gloire, ce n’est véritablement qu’un objectif qu’il s’est fixé et il y parviendra.
Alignement : Demens est capable d’une impétuosité inouïe et d’une violence sans nom, incapable de ressentir la pitié. Il n'a aucune éthique et même sa propre vie n'a pas de valeur particulière à ses yeux, ce qui en fait un individu particulièrement dangereux. À vrai dire, seul sa quête de puissance lui donne une raison de ne pas mourir et encore, ce n’est qu’un but, pas une nécessité.
Histoire
1724 - 1740
Demens a vu le jour dans une grande ville de l’ancien continent. Marchand apothicaire, son père avait toujours eu le sens des affaires et c’était rapidement hissé dans la petite bourgeoisie. Ainsi, l’enfant pu avoir accès à une éducation suffisante pour lire, écrire et compter, juste ce qu’il fallait pour un jour prendre la place de son père. Il démontra très tôt une aisance à apprendre et retenir l’information, s’éduquant même bien souvent de manière autodidacte malgré son très jeune âge.
Cette aptitude à l’apprentissage faisait certes plaisir à voir pour ses parents et impressionnait bien souvent les gens proches de la famille. Cependant, elle semblait relever d’une particularité comportementale qui était quelque peu troublante : l’enfant ne semblait pas capable de manifester d’émotions. Bien sûr, il pleurait parfois lorsqu’il se blessait et souriait lorsqu’il se sentait bien, mais il n’avait aucun attachement pour les choses qui étaient siennes. Voulant bien faire, les parents tâchèrent d’aider Demens à mieux apprendre à exprimer ce qu’il ressentait. Or, ce dernier n’avait rien à exprimer, mais il comprit éventuellement ce qu’on attendait de lui et, en se basant sur les réactions qu’il avait pu observer chez d’autres enfants, il commença à « montrer ses émotions », croyant que c’était simplement la chose à faire.
À l’âge de 11 ans, son père décida qu’il était assez vieux pour devenir son apprenti et l’amena souvent au travail afin de lui apprendre tous les secrets de son métier. Dès les premiers mois, Demens démontra une grande facilité à apprendre et reproduire les recettes des différents médicaments, n’ayant parfois même plus besoin de consulter une version écrite. Bien qu’il fût rendu habitué aux prouesses d’apprentissage de son fils, le père n’en demeura pas moins impressionné. Ainsi, jusqu’au début de ses 16 ans, le jeune homme travailla aux côtés de son père, portant toujours le même masque d’émotions qu’il avait peaufiné au fil des ans.
Cette aptitude à l’apprentissage faisait certes plaisir à voir pour ses parents et impressionnait bien souvent les gens proches de la famille. Cependant, elle semblait relever d’une particularité comportementale qui était quelque peu troublante : l’enfant ne semblait pas capable de manifester d’émotions. Bien sûr, il pleurait parfois lorsqu’il se blessait et souriait lorsqu’il se sentait bien, mais il n’avait aucun attachement pour les choses qui étaient siennes. Voulant bien faire, les parents tâchèrent d’aider Demens à mieux apprendre à exprimer ce qu’il ressentait. Or, ce dernier n’avait rien à exprimer, mais il comprit éventuellement ce qu’on attendait de lui et, en se basant sur les réactions qu’il avait pu observer chez d’autres enfants, il commença à « montrer ses émotions », croyant que c’était simplement la chose à faire.
À l’âge de 11 ans, son père décida qu’il était assez vieux pour devenir son apprenti et l’amena souvent au travail afin de lui apprendre tous les secrets de son métier. Dès les premiers mois, Demens démontra une grande facilité à apprendre et reproduire les recettes des différents médicaments, n’ayant parfois même plus besoin de consulter une version écrite. Bien qu’il fût rendu habitué aux prouesses d’apprentissage de son fils, le père n’en demeura pas moins impressionné. Ainsi, jusqu’au début de ses 16 ans, le jeune homme travailla aux côtés de son père, portant toujours le même masque d’émotions qu’il avait peaufiné au fil des ans.
1740 – 1750
C’est durant sa 16e année de vie que l’amour entra da sa vie. Une charmante demoiselle de 15 ans s’était épris de lui et, conscient qu’à son âge il en était rendu à ce genre de chose, Demens « tomba en amour », suivant de nouveau ce qu’il voyait arriver autour de lui. Un an plus tard, le couple célébrait son union et ils quittèrent ensemble pour aller s’installer ailleurs, dans un petit village d’une quarantaine d’habitants situé dans une région sans personne pour assurer des soins. Puisque Demens était un excellent apothicaire, son père l’incita à aller là-bas, lui disant que c’est ce qui lui avait permis jadis de se tailler une place dans le domaine.
Quelques mois après qu’ils se soient installés, la femme de Demens tomba enceinte d’un garçon en bonne santé et aux cheveux du même noir que ceux de son géniteur. Le nouveau père était très efficace dans son nouveau travail et bien qu’il ne vécût plus dans la même richesse que celle qu’il avait connu, il n’avait tout de même pas à se plaindre, sa nouvelle famille vivant dans un confort relativement grand vu les circonstances.
Au début de l’automne 1744, un homme arriva en chariot, portant un message comme quoi son père était mourant. Il transportait des caisses contenant les livres que le paternel lui transmettait. Demens, ne sachant pas vraiment comment il devrait réagir pour avoir l’air normal, décida simplement de rester coi. On y vit là sa manière de vivre son deuil et on le laissa tranquille, ce qui lui permis de lire les ouvrages où il découvrit bien plus que la simple apothicairerie. Ce fût son premier contact avec l’alchimie et le point tournant de sa vie. Il y perçu le potentiel de devenir quelque chose d’autre, un être plus puissant, un individu amélioré. Un nouveau but se dessina alors dans son esprit, un but qui allait forger le reste de sa vie.
Il continua sur sa lancée, apothicaire de jour, mais reproduisait la nuit des expériences qui lui permettaient de créer des choses neuves, différentes. Sa femme le laissait faire, croyant simplement qu’il s’agissait de tentative d’améliorer encore plus ses médicaments. De temps en temps passait dans le village un marchand ambulant et lorsque celui-ci avait des livres portant sur l’alchimie, Demens en faisait l’achat. Poursuivant ses recherches, il tomba une nuit sur une recette qui nécessitait du sang humain. Il avait déjà utilisé de son propre sang avant, se faisant une simple coupure au doigt, mais cette fois-ci, il en fallait une plus grande quantité et il devait provenir d’un bambin. C’est ainsi que l’alchimiste en devenir tua son propre fils sans se poser la moindre question, puis il égorgea sa femme, qui dormait encore, conscient qu’elle n’aurait pas approuvé son geste. Alors il réalisa que le double meurtre qu’il venait de commettre pousserait probablement les autres à le condamner, ce qui l’amena finalement à aller de maison en maison où, aussi silencieusement que possible, il tua les résidants. Il eut plus de peine vers la fin, car les hurlements de certaines victimes en avaient réveillé d’autres, mais l’incompréhension et la surprise des gens lui permis de mener à bien sa sordide besogne.
Après cette nuit de carnage, Demens pu laisser tomber son masque d’émotions, n’ayant plus personne à convaincre de quoi que ce soit. Ayant maintenant une quarantaine de cadavres sur les bras, il décida que, puisqu’il s’agissait de viande, il pouvait aussi bien l’apprêter et la faire sécher, ce qu’il fit. Il utilisa quelques autres corps pour les découper en morceau et étudier leur structure interne, tandis que sur d’autres encore il testa de nouvelles concoctions tirées de ses livres. Il fit aussi le tour des demeures maintenant désertes pour y puiser tout ce qui pouvait lui être utile d’une manière ou d’une autre. Les voyageurs et marchands ambulants continuait à passer au village sans jamais en ressortir, devenant ou bien un autre repas, ou bien un sujet de laboratoire forcé de subir des sévices sans nom. De leur cargaison, Demens prenait tout ce qui pouvait être utile, laissant le reste à la merci des intempéries. Parmi les items récolté se trouvaient parfois des livres sur la magie qui permirent à l'alchimiste de se familiariser avec ce domaine qui lui était alors méconnu. Malheureusement, il semblait incapable de produire le moindre sort, même en s'assurant de réaliser les gestes clés décrits.
Après quelques mois de cette nouvelle vie, un petit groupe de soldats vint dans le village. Demens vint à leur rencontre et ils l’interrogèrent afin de savoir pourquoi le village était désert, mais aussi ce que lui faisait encore là. Il leur mentit, disant qu’il n’était qu’un voyageur qui s’était installé dans le village déjà abandonné et les invita à venir se reposer chez lui avant de repartir. Bien qu’ils trouvassent la situation étrange, ils acceptèrent, ne voyant en Demens qu’un vagabond opportuniste. La tisane qu’il leur servit prouva leur erreur lorsqu’ils sombrèrent dans un sommeil de plomb.
Physiquement plus résistants et endurants que tous ses sujets précédent, l’alchimiste les tortura en poussant leurs limites aussi loin que possible sans les tuer jusqu’à ce qu’ils subissent le même sort que tant d’autres avant eux. Le plus fort du groupe survécu pendant près de deux mois et avait perdu toute forme de lucidité au moment de sa mort. Manifestement, la disparition des gardes n’en fit pas venir d’autres, mais Demens ignorait que ce qui se passait ailleurs avait éclipsé leur absence. L’équipement du groupe se révéla très utile pour Demens qui mis notamment la main sur un couteau de lancer augmenté d’un glyphe de retour. Lorsqu’il n’était pas en train de créer quelque chose, il se pratiquait avec l’arme, s’améliorant de semaine en semaine, l’utilisant éventuellement pour tuer de petits animaux afin d’en recueillir la viande. L’un des soldats possédait une botte dans laquelle était dissimulé un couteau de combat, autre arme avec laquelle Demens se familiarisa.
À peu près dans la même période, il sentit une nouvelle énergie en lui et constata qu'il était à présent apte à lancer des sorts, ce qui permis à l’alchimiste de commencer à pratiquer sa magie pour la première fois. Les gestes clés n’était cependant pas toujours bien exécutés, car ils avaient été pratiqués sans effets magiques et cela occasionnait des blessures légères, mais surtout une grande fatigue, car il gaspillait son énergie. Néanmoins, l’alchimiste persista dans sa pratique et finit par pouvoir reproduire les sorts les plus communs, sorts qu’il utilisait parfois pour attraper d'autres individus de passage.
Un jour, un nouvel intrus se présenta au village, un voyageur que Demens alla rencontrer, une approche qu'il utilisait parfois. L'autre ne parut pas étonné de l’état du village et demande simplement si c’était à cause de la guerre que les gens étaient parti. L’alchimiste le questionna davantage et il apprit que depuis déjà plusieurs mois les dragons étaient de retour en Ambarhùna, ce qui expliquait pourquoi ses aptitudes magiques s'étaient manifestées du jour au lendemain. Il se souvint avoir lu beaucoup sur les propriétés du sang de dragon et y vit la prochaine étape de sa quête de puissance. Après avoir éliminé l’homme et en avoir fait de nouvelles provisions, il quitta finalement le village peu après ses 27 ans, en mars 1951, utilisant des vêtements de soldat pour se vêtir et ne conservant avec lui que son grimoire de notes et les richesses qu’il avait jadis extraites des habitations.
Quelques mois après qu’ils se soient installés, la femme de Demens tomba enceinte d’un garçon en bonne santé et aux cheveux du même noir que ceux de son géniteur. Le nouveau père était très efficace dans son nouveau travail et bien qu’il ne vécût plus dans la même richesse que celle qu’il avait connu, il n’avait tout de même pas à se plaindre, sa nouvelle famille vivant dans un confort relativement grand vu les circonstances.
Au début de l’automne 1744, un homme arriva en chariot, portant un message comme quoi son père était mourant. Il transportait des caisses contenant les livres que le paternel lui transmettait. Demens, ne sachant pas vraiment comment il devrait réagir pour avoir l’air normal, décida simplement de rester coi. On y vit là sa manière de vivre son deuil et on le laissa tranquille, ce qui lui permis de lire les ouvrages où il découvrit bien plus que la simple apothicairerie. Ce fût son premier contact avec l’alchimie et le point tournant de sa vie. Il y perçu le potentiel de devenir quelque chose d’autre, un être plus puissant, un individu amélioré. Un nouveau but se dessina alors dans son esprit, un but qui allait forger le reste de sa vie.
Il continua sur sa lancée, apothicaire de jour, mais reproduisait la nuit des expériences qui lui permettaient de créer des choses neuves, différentes. Sa femme le laissait faire, croyant simplement qu’il s’agissait de tentative d’améliorer encore plus ses médicaments. De temps en temps passait dans le village un marchand ambulant et lorsque celui-ci avait des livres portant sur l’alchimie, Demens en faisait l’achat. Poursuivant ses recherches, il tomba une nuit sur une recette qui nécessitait du sang humain. Il avait déjà utilisé de son propre sang avant, se faisant une simple coupure au doigt, mais cette fois-ci, il en fallait une plus grande quantité et il devait provenir d’un bambin. C’est ainsi que l’alchimiste en devenir tua son propre fils sans se poser la moindre question, puis il égorgea sa femme, qui dormait encore, conscient qu’elle n’aurait pas approuvé son geste. Alors il réalisa que le double meurtre qu’il venait de commettre pousserait probablement les autres à le condamner, ce qui l’amena finalement à aller de maison en maison où, aussi silencieusement que possible, il tua les résidants. Il eut plus de peine vers la fin, car les hurlements de certaines victimes en avaient réveillé d’autres, mais l’incompréhension et la surprise des gens lui permis de mener à bien sa sordide besogne.
Après cette nuit de carnage, Demens pu laisser tomber son masque d’émotions, n’ayant plus personne à convaincre de quoi que ce soit. Ayant maintenant une quarantaine de cadavres sur les bras, il décida que, puisqu’il s’agissait de viande, il pouvait aussi bien l’apprêter et la faire sécher, ce qu’il fit. Il utilisa quelques autres corps pour les découper en morceau et étudier leur structure interne, tandis que sur d’autres encore il testa de nouvelles concoctions tirées de ses livres. Il fit aussi le tour des demeures maintenant désertes pour y puiser tout ce qui pouvait lui être utile d’une manière ou d’une autre. Les voyageurs et marchands ambulants continuait à passer au village sans jamais en ressortir, devenant ou bien un autre repas, ou bien un sujet de laboratoire forcé de subir des sévices sans nom. De leur cargaison, Demens prenait tout ce qui pouvait être utile, laissant le reste à la merci des intempéries. Parmi les items récolté se trouvaient parfois des livres sur la magie qui permirent à l'alchimiste de se familiariser avec ce domaine qui lui était alors méconnu. Malheureusement, il semblait incapable de produire le moindre sort, même en s'assurant de réaliser les gestes clés décrits.
Après quelques mois de cette nouvelle vie, un petit groupe de soldats vint dans le village. Demens vint à leur rencontre et ils l’interrogèrent afin de savoir pourquoi le village était désert, mais aussi ce que lui faisait encore là. Il leur mentit, disant qu’il n’était qu’un voyageur qui s’était installé dans le village déjà abandonné et les invita à venir se reposer chez lui avant de repartir. Bien qu’ils trouvassent la situation étrange, ils acceptèrent, ne voyant en Demens qu’un vagabond opportuniste. La tisane qu’il leur servit prouva leur erreur lorsqu’ils sombrèrent dans un sommeil de plomb.
Physiquement plus résistants et endurants que tous ses sujets précédent, l’alchimiste les tortura en poussant leurs limites aussi loin que possible sans les tuer jusqu’à ce qu’ils subissent le même sort que tant d’autres avant eux. Le plus fort du groupe survécu pendant près de deux mois et avait perdu toute forme de lucidité au moment de sa mort. Manifestement, la disparition des gardes n’en fit pas venir d’autres, mais Demens ignorait que ce qui se passait ailleurs avait éclipsé leur absence. L’équipement du groupe se révéla très utile pour Demens qui mis notamment la main sur un couteau de lancer augmenté d’un glyphe de retour. Lorsqu’il n’était pas en train de créer quelque chose, il se pratiquait avec l’arme, s’améliorant de semaine en semaine, l’utilisant éventuellement pour tuer de petits animaux afin d’en recueillir la viande. L’un des soldats possédait une botte dans laquelle était dissimulé un couteau de combat, autre arme avec laquelle Demens se familiarisa.
À peu près dans la même période, il sentit une nouvelle énergie en lui et constata qu'il était à présent apte à lancer des sorts, ce qui permis à l’alchimiste de commencer à pratiquer sa magie pour la première fois. Les gestes clés n’était cependant pas toujours bien exécutés, car ils avaient été pratiqués sans effets magiques et cela occasionnait des blessures légères, mais surtout une grande fatigue, car il gaspillait son énergie. Néanmoins, l’alchimiste persista dans sa pratique et finit par pouvoir reproduire les sorts les plus communs, sorts qu’il utilisait parfois pour attraper d'autres individus de passage.
Un jour, un nouvel intrus se présenta au village, un voyageur que Demens alla rencontrer, une approche qu'il utilisait parfois. L'autre ne parut pas étonné de l’état du village et demande simplement si c’était à cause de la guerre que les gens étaient parti. L’alchimiste le questionna davantage et il apprit que depuis déjà plusieurs mois les dragons étaient de retour en Ambarhùna, ce qui expliquait pourquoi ses aptitudes magiques s'étaient manifestées du jour au lendemain. Il se souvint avoir lu beaucoup sur les propriétés du sang de dragon et y vit la prochaine étape de sa quête de puissance. Après avoir éliminé l’homme et en avoir fait de nouvelles provisions, il quitta finalement le village peu après ses 27 ans, en mars 1951, utilisant des vêtements de soldat pour se vêtir et ne conservant avec lui que son grimoire de notes et les richesses qu’il avait jadis extraites des habitations.
1750-1758
Demens trouva refuge dans une des grandes citées. Son isolement des dernières années lui avait fait oublié son masque d’émotion, mais dans le chaos de la guerre, il lui était bien inutile. Anonyme parmi les réfugiés, il utilisa d’abord la monnaie qu’il avait prise pour survivre, mais elle s’épuisa rapidement et il dû vivre comme un mendiant, n’hésitant pas à se battre. Son manque d’expérience au corps à corps était compensé par ses connaissances anatomiques et il réussit ainsi à se tailler une certaine réputation, mais aussi à développer une expérience de combat en visant des points précis du corps, soit avec le poing, soit avec la lame, d’autant plus que cette dernière se révélait bien plus efficace. Il se familiarisa aussi avec des armes contondantes de fortune que certains citoyen avaient confectionné, ces dernières étant utile pour garder une plus grande distance entre lui et son adversaire., mais le maniement en était beaucoup moins intuitif pour lui comparé à ses couteaux.
Le débarquement des Almaréens marqua un nouveau changement pour l’alchimiste. La ville où il s’était réfugié tomba rapidement devant cette force nouvelle nourrie par le Néant et il se retrouva prisonnier de guerre. Avec d’autre prisonnier, il lui fût commandé de tuer des confrères, ce qu’il fit sans aucune difficulté, incapable d’empathie. L’ennemi reconnu bien vite qu’il pouvait leur être utile et il se retrouva à œuvrer pour eux officiellement en tant qu’alchimiste. Demens vit là une opportunité d’étendre ses recherches et il demanda si on pouvait parfois lui fournir des prisonniers d’autres races. C’est ainsi qu’il put expérimenter sur les Elfes et les Vampires. Alors qu’avec les premiers il pouvait essentiellement les dépecer (et même les consommer) comme des Humains, il devait s’avérer plus prudent avec les seconds, conscient des effets de leur venin. Il préleva d’ailleurs la substance à plusieurs reprises afin d’expérimenter sur d’autres prisonniers qu’on lui apportait, mais aussi sur des plantes et des animaux lorsqu’il le pouvait. Demens avait aussi demandé qu’on lui fournisse des ouvrages savants qui parlait d’alchimie et de ces ouvrages il apprit nombre de recettes qui lui étaient alors inconnues, mais qui lui permirent de toujours conserver son laboratoire improvisé en fournissant des produits variés et utiles aux Almaréens. C’est toujours dans les rangs de l’ennemi qu’il assista aux suites destructrices de la guerre, jusqu’à ce que les adorateurs du Néant soient défait. Il quitta du jour au lendemain ce lieu qui l’avait tant fait progressé comme alchimiste pour redevenir un voyageur anonyme, conservant toujours sur lui le grimoire qui renfermait son savoir.
Mais bien vite un nouveau mal s’attaquait à Ambarhùna en la personne du Tyran Blanc. Bien qu’il ne vécût pas la guerre aux premiers rangs, il se retrouva sur le territoire où le monstre avait implanté son royaume et se rendit de nouveau utile auprès de l’ennemi. Dans un nouveau laboratoire improvisé, il confectionna maints poisons et concoctions mystérieuses pour des clients, certains de haut rang, notamment la fameuse Kälyna Vallaël. D’elle il reçut un présent qu’il possède encore à ce jour, une dague augmenté d’un glyphe funeste d’hémorragie qui facilitait beaucoup sa récolte de sang nécessaire pour certaines expérimentations. Ce fut une période très lucrative pour lui en termes d’apprentissage, car il put perfectionner ce qu’il savait déjà jusqu’à ne même plus avoir à regarder la plupart des recettes. Il lui était devenu aisé de faire pousser les plantes qu’il avait besoin et de recueillir les ingrédients d’origine animale, minérale ou parfois même humanoïde. L’alchimie n’avait plus de secret, aussi tenta-t-il de pousser ses expériences plus loin que jamais et de souvent tester sur lui-même ses créations, ce qui résultait parfois en un résultat extrêmement douloureux ou dangereux. Pourtant, Demens était particulièrement résiliant et se remettait au travail rapidement. L’une de ses tentatives fût de créer une variante de la potion de pierre, mais en la changeant pour du cristal. Il crut d’abord avoir échoué, mais remarqua éventuellement une plaque de cristal sur son épaule gauche. N’y portant pas attention, il poursuivit ses expériences jusqu’au jour où, comme cela avait été le cas avec les Almaréens, le Tyran Blanc fut défait. L’alchimiste parti alors en laissant de nouveau un lieu vicié par ses monstruosités, redevenant une énième fois un vagabond anonyme.
Le débarquement des Almaréens marqua un nouveau changement pour l’alchimiste. La ville où il s’était réfugié tomba rapidement devant cette force nouvelle nourrie par le Néant et il se retrouva prisonnier de guerre. Avec d’autre prisonnier, il lui fût commandé de tuer des confrères, ce qu’il fit sans aucune difficulté, incapable d’empathie. L’ennemi reconnu bien vite qu’il pouvait leur être utile et il se retrouva à œuvrer pour eux officiellement en tant qu’alchimiste. Demens vit là une opportunité d’étendre ses recherches et il demanda si on pouvait parfois lui fournir des prisonniers d’autres races. C’est ainsi qu’il put expérimenter sur les Elfes et les Vampires. Alors qu’avec les premiers il pouvait essentiellement les dépecer (et même les consommer) comme des Humains, il devait s’avérer plus prudent avec les seconds, conscient des effets de leur venin. Il préleva d’ailleurs la substance à plusieurs reprises afin d’expérimenter sur d’autres prisonniers qu’on lui apportait, mais aussi sur des plantes et des animaux lorsqu’il le pouvait. Demens avait aussi demandé qu’on lui fournisse des ouvrages savants qui parlait d’alchimie et de ces ouvrages il apprit nombre de recettes qui lui étaient alors inconnues, mais qui lui permirent de toujours conserver son laboratoire improvisé en fournissant des produits variés et utiles aux Almaréens. C’est toujours dans les rangs de l’ennemi qu’il assista aux suites destructrices de la guerre, jusqu’à ce que les adorateurs du Néant soient défait. Il quitta du jour au lendemain ce lieu qui l’avait tant fait progressé comme alchimiste pour redevenir un voyageur anonyme, conservant toujours sur lui le grimoire qui renfermait son savoir.
Mais bien vite un nouveau mal s’attaquait à Ambarhùna en la personne du Tyran Blanc. Bien qu’il ne vécût pas la guerre aux premiers rangs, il se retrouva sur le territoire où le monstre avait implanté son royaume et se rendit de nouveau utile auprès de l’ennemi. Dans un nouveau laboratoire improvisé, il confectionna maints poisons et concoctions mystérieuses pour des clients, certains de haut rang, notamment la fameuse Kälyna Vallaël. D’elle il reçut un présent qu’il possède encore à ce jour, une dague augmenté d’un glyphe funeste d’hémorragie qui facilitait beaucoup sa récolte de sang nécessaire pour certaines expérimentations. Ce fut une période très lucrative pour lui en termes d’apprentissage, car il put perfectionner ce qu’il savait déjà jusqu’à ne même plus avoir à regarder la plupart des recettes. Il lui était devenu aisé de faire pousser les plantes qu’il avait besoin et de recueillir les ingrédients d’origine animale, minérale ou parfois même humanoïde. L’alchimie n’avait plus de secret, aussi tenta-t-il de pousser ses expériences plus loin que jamais et de souvent tester sur lui-même ses créations, ce qui résultait parfois en un résultat extrêmement douloureux ou dangereux. Pourtant, Demens était particulièrement résiliant et se remettait au travail rapidement. L’une de ses tentatives fût de créer une variante de la potion de pierre, mais en la changeant pour du cristal. Il crut d’abord avoir échoué, mais remarqua éventuellement une plaque de cristal sur son épaule gauche. N’y portant pas attention, il poursuivit ses expériences jusqu’au jour où, comme cela avait été le cas avec les Almaréens, le Tyran Blanc fut défait. L’alchimiste parti alors en laissant de nouveau un lieu vicié par ses monstruosités, redevenant une énième fois un vagabond anonyme.
1758 - présent
S’étant déjà nourri de chair humaine, quiconque avait le malheur de croiser son chemin devenait une opportunité d’avoir plus de nourriture. Il n’avait plus d’endroit où vivre, encore moins d’endroit où créer quoi que ce soit. Pourtant, une assassine le retraça et lui demanda de lui fournir quelques poisons assez simples à faire. Sintharia Dalis devint une cliente semi régulière, le retrouvant toujours où qu’il aille. Il faut dire qu’il ne cherchait pas vraiment à se cacher non plus, d’autant plus que la plaque de cristal avait grossit pour devenir une protubérance de cristaux qu’il ne pouvait plus dissimuler, le rendant encore plus reconnaissable. Il demeurait tout de même anonyme dans la masse, car ceux qui l’avait connu étaient désormais mort pour la plupart ou sinon le croyait mort dans la guerre.
En fin d’été 1759, il entendit dire qu’une nouvelle dragonnière avait fait son apparition, une certaine Orfraie Ataliel. De ce qu’il avait pu recueillir comme information, il s’agissait d’une Vampire et apparemment même d’une personne plutôt importante. Pour Demens, il s’agissait d’une occasion en or de mettre la main sur un dragonnet et sur son précieux sang. Il engagea un groupe de mercenaires qui avaient pour mission de ramener l’animal, mais ceux-ci échouèrent lamentablement. Heureusement pour l’alchimiste, bien qu’il en fût plutôt indifférent, la cible n’obtenu aucune information lui permettant de remonter à lui. Cette tentative échouée lui fit néanmoins savoir qu’un dragon lié n’était peut-être pas la meilleure option. Il reprit son errance par la suite.
Durant des mois, il fût comme un spectre errant, ignorant complètement ce qui se tramait avec les Chimères puisqu’il ne parlait à personne. Dans sa solitude, il remarqua que les cristaux qui poussaient sur sa peau pouvaient être taillés comme on coupait de la corne. Cette apparence grotesque le déformait et poussaient les gens qui le voyait à l’éviter, mais cela n’empêchait pas l’alchimiste d’écouter ce qui se disait autour de lui et il sut ainsi que tous les habitants allaient bientôt devoir s’exiler du continent en raison d’un nouveau mal qui le gangrenait.
Vint alors le jour fatidique du départ. Demens se retrouva pour la première fois sur un navire, celui d’une dénommée Kaithiel Fitzaald, et c’est en compagnie de parfaits inconnus qu’il vit la terre qui l’avait vu naître s’éloigner peu à peu. Autour lui, il avait vu les gens pleurer et il ne comprit pas, n’ayant aucune attache. Sur le bateau se trouvait aussi des blessés que personne n’arrivait vraiment à soigner, ignorant pour la plupart tout du fonctionnement du corps. Demens se souvint de cette époque où il aidait les autres en tant qu’apothicaire et y vit un moyen de se créer une identité pour le temps de la traversée. Sans jamais faire savoir d’où il tenait ses connaissances, il soigna les blessés avec un détachement total. Son savoir fût apprécié et le mot se passa sur d’Autres bateaux, de sorte que parfois, on venait le quérir en chaloupe. Il fit ainsi la connaissance sur un bateau voisin d’une guérisseuse nommée Aurore Lapsida et si elle fût elle aussi reconnaissante de son aide, elle fût aussi mal-à-l’aise devant le comportement froid et machinal de l’alchimiste.
Au bout d’un temps remarquablement long, même pour ceux et celles qui voyageaient souvent en mer, une terre neuve apparue à l’horizon. Une terre de glace et de neige, un climat rude avec lequel Demens n’était pas familier, mais la flotte des Ambarhùnéens poursuivit plus en avant, longeant la côte jusqu’à trouver une zone au climat plus adéquat, bien que froid. En février de l’année 1761, l’alchimiste posa le pied sur cette nouvelle terre, suivant la masse de monde. Il resta surtout auprès des Humains durant la période de cohabitation difficile des peuples et suivit ses semblables lorsque les autres îles de l’Archipel furent découvertes.
Arrivé sur Calastin, la construction de nouvelles habitations fût de mise. Évidemment, la première cité à être complétée devint ni plus ni moins la nouvelle capitale des Humains. L’aide de Demens durant la traversée fût reconnue et on le récompensa en conséquence. Alors qu’on pensait en réalité lui donner la chance de vivre mieux, ce n’était pour lui qu’un retour aux sources lorsqu’il fût à nouveau dans la petite bourgeoisie et c’est dans une totale indifférence qu’il reçut ce cadeau. Pendant qu’autour d’autres villes se construisaient, des conflits éclataient çà et là, de sorte que de nouveau criminels firent leur apparition, des voleurs, mais aussi des meurtriers. La cours réquisitionnait les services d’un nouveau tortionnaire et l’alchimiste y vit un moyen de reprendre ses expériences tout en étant cette fois-ci sous la protection des autorités. Il œuvra donc sous la gouverne d’un bourreau, mais bien vite on constata des choses étranges : d’abord, certains mourraient sous la torture, alors que c’était le bourreau qui devait officiellement mettre à mort, mais le plus étrange était que certains prisonniers se retrouvaient avec des morceaux en moins. Ces méthodes non-orthodoxes remontèrent éventuellement aux oreilles de l’empereur, mais à la même période éclatèrent les conflits territoriaux sur l’ensemble de l’île et les rumeurs à propos du tortionnaire passèrent au second plan.
Demens profita une fois de plus du chaos ambiant pour partir et descendre dans le sud de l’île jusqu’à Delimar. Là, il croisa par hasard Kaithiel et lui fit savoir qu’il désirait aller sur Néthéril sans donner de raison. La navigatrice lui laissa savoir qu’elle avait justement à faire dans ce coin, ce qui permis à l’alchimiste de se rendre sans trop de soucis sur le territoire neutre. Il se dirigea jusqu’à Athgalan, étant au courant du genre d’individu qui y résidait. Il y rencontra Arakjörn Nygdmer et Irina Faust auprès desquels il se déclara ouvertement alchimiste, réclamant un lieu où travailler. Après quelques mises au point quant aux conditions pour vivre dans la ville perfide, Arakjörn lui permis de s’installer dans une forge incomplète que l’alchimiste convertit en laboratoire. C’est là qu’il œuvre désormais, fournissant potions, poisons, explosifs et autres produits du même genre à une clientèle satisfaite de ne pas avoir à justifier leurs demandes qui seraient peut-être trop louches en d’autres points de l’Archipel. La curiosité du moment pour Demens est la race des Graärhs, ces êtres à l’allure féline qui peuplent déjà les lieux. Il accepte donc les paiements en prisonniers Graärhs lorsque la situation le permet, mais doit se retenir de toucher aux esclaves tel qu'entendu avec la Capitaine des Catins.
En fin d’été 1759, il entendit dire qu’une nouvelle dragonnière avait fait son apparition, une certaine Orfraie Ataliel. De ce qu’il avait pu recueillir comme information, il s’agissait d’une Vampire et apparemment même d’une personne plutôt importante. Pour Demens, il s’agissait d’une occasion en or de mettre la main sur un dragonnet et sur son précieux sang. Il engagea un groupe de mercenaires qui avaient pour mission de ramener l’animal, mais ceux-ci échouèrent lamentablement. Heureusement pour l’alchimiste, bien qu’il en fût plutôt indifférent, la cible n’obtenu aucune information lui permettant de remonter à lui. Cette tentative échouée lui fit néanmoins savoir qu’un dragon lié n’était peut-être pas la meilleure option. Il reprit son errance par la suite.
Durant des mois, il fût comme un spectre errant, ignorant complètement ce qui se tramait avec les Chimères puisqu’il ne parlait à personne. Dans sa solitude, il remarqua que les cristaux qui poussaient sur sa peau pouvaient être taillés comme on coupait de la corne. Cette apparence grotesque le déformait et poussaient les gens qui le voyait à l’éviter, mais cela n’empêchait pas l’alchimiste d’écouter ce qui se disait autour de lui et il sut ainsi que tous les habitants allaient bientôt devoir s’exiler du continent en raison d’un nouveau mal qui le gangrenait.
Vint alors le jour fatidique du départ. Demens se retrouva pour la première fois sur un navire, celui d’une dénommée Kaithiel Fitzaald, et c’est en compagnie de parfaits inconnus qu’il vit la terre qui l’avait vu naître s’éloigner peu à peu. Autour lui, il avait vu les gens pleurer et il ne comprit pas, n’ayant aucune attache. Sur le bateau se trouvait aussi des blessés que personne n’arrivait vraiment à soigner, ignorant pour la plupart tout du fonctionnement du corps. Demens se souvint de cette époque où il aidait les autres en tant qu’apothicaire et y vit un moyen de se créer une identité pour le temps de la traversée. Sans jamais faire savoir d’où il tenait ses connaissances, il soigna les blessés avec un détachement total. Son savoir fût apprécié et le mot se passa sur d’Autres bateaux, de sorte que parfois, on venait le quérir en chaloupe. Il fit ainsi la connaissance sur un bateau voisin d’une guérisseuse nommée Aurore Lapsida et si elle fût elle aussi reconnaissante de son aide, elle fût aussi mal-à-l’aise devant le comportement froid et machinal de l’alchimiste.
Au bout d’un temps remarquablement long, même pour ceux et celles qui voyageaient souvent en mer, une terre neuve apparue à l’horizon. Une terre de glace et de neige, un climat rude avec lequel Demens n’était pas familier, mais la flotte des Ambarhùnéens poursuivit plus en avant, longeant la côte jusqu’à trouver une zone au climat plus adéquat, bien que froid. En février de l’année 1761, l’alchimiste posa le pied sur cette nouvelle terre, suivant la masse de monde. Il resta surtout auprès des Humains durant la période de cohabitation difficile des peuples et suivit ses semblables lorsque les autres îles de l’Archipel furent découvertes.
Arrivé sur Calastin, la construction de nouvelles habitations fût de mise. Évidemment, la première cité à être complétée devint ni plus ni moins la nouvelle capitale des Humains. L’aide de Demens durant la traversée fût reconnue et on le récompensa en conséquence. Alors qu’on pensait en réalité lui donner la chance de vivre mieux, ce n’était pour lui qu’un retour aux sources lorsqu’il fût à nouveau dans la petite bourgeoisie et c’est dans une totale indifférence qu’il reçut ce cadeau. Pendant qu’autour d’autres villes se construisaient, des conflits éclataient çà et là, de sorte que de nouveau criminels firent leur apparition, des voleurs, mais aussi des meurtriers. La cours réquisitionnait les services d’un nouveau tortionnaire et l’alchimiste y vit un moyen de reprendre ses expériences tout en étant cette fois-ci sous la protection des autorités. Il œuvra donc sous la gouverne d’un bourreau, mais bien vite on constata des choses étranges : d’abord, certains mourraient sous la torture, alors que c’était le bourreau qui devait officiellement mettre à mort, mais le plus étrange était que certains prisonniers se retrouvaient avec des morceaux en moins. Ces méthodes non-orthodoxes remontèrent éventuellement aux oreilles de l’empereur, mais à la même période éclatèrent les conflits territoriaux sur l’ensemble de l’île et les rumeurs à propos du tortionnaire passèrent au second plan.
Demens profita une fois de plus du chaos ambiant pour partir et descendre dans le sud de l’île jusqu’à Delimar. Là, il croisa par hasard Kaithiel et lui fit savoir qu’il désirait aller sur Néthéril sans donner de raison. La navigatrice lui laissa savoir qu’elle avait justement à faire dans ce coin, ce qui permis à l’alchimiste de se rendre sans trop de soucis sur le territoire neutre. Il se dirigea jusqu’à Athgalan, étant au courant du genre d’individu qui y résidait. Il y rencontra Arakjörn Nygdmer et Irina Faust auprès desquels il se déclara ouvertement alchimiste, réclamant un lieu où travailler. Après quelques mises au point quant aux conditions pour vivre dans la ville perfide, Arakjörn lui permis de s’installer dans une forge incomplète que l’alchimiste convertit en laboratoire. C’est là qu’il œuvre désormais, fournissant potions, poisons, explosifs et autres produits du même genre à une clientèle satisfaite de ne pas avoir à justifier leurs demandes qui seraient peut-être trop louches en d’autres points de l’Archipel. La curiosité du moment pour Demens est la race des Graärhs, ces êtres à l’allure féline qui peuplent déjà les lieux. Il accepte donc les paiements en prisonniers Graärhs lorsque la situation le permet, mais doit se retenir de toucher aux esclaves tel qu'entendu avec la Capitaine des Catins.
Liens
- Ses parents : Pour Demens, ce sont simplement ceux qui l'ont élevé plus jeune. Il sait que sont père est mort, il ignore tout concernant sa mère et ne cherchera jamais à le savoir. (officiellement morte, victime de la guerre)
- Sa femme et son fils : À l'époque où il faisait encore comme tout le monde, c'était ceux qu'il désignait comme "sa famille". Il les a tués de sa propre main.
- Arakjörn Nygdmer : Il lui a permis de s’installer à Athgalan lorsqu’il y est venu. En échange Demens lui fournis gratuitement une potion qui lui permet de booster sa magie.
- Aurore Lapsida : Elle et Demens se sont côtoyés lors de la traversée. Il a mis à profit ses connaissances sur la morphologie des races
- Irina Faust : Cliente régulière depuis qu’il s’est installé à Athgalan, il est aussi sous sa protection.
- Kaithiel Fitzaald : C’est à bord de son bateau que Demens s’est retrouvé lors de la traversée. Elle lui a aussi permis d’atteindre Néthéril sans soucis.
- Kälyna Vallaël : Durant l’avènement du Tyran Blanc, il lui fournissait des poisons en échange de sujets de test. C’est aussi d’elle qu’il a reçu Mortuus.
- Nolan Kohan : Il connaît Demens de nom, mais rien d’assez grave pour qu’on parte à sa recherche. Demens a œuvré comme tortionnaire quelques temps sur le nouveau continent sous son règne, mais ses pratiques ont attiré l’attention.
- Orfraie Ataliel : Sans qu’elle ne sache qu’il en était la cause, Demens a envoyé à ses trousses un groupe de mercenaires peu de temps après qu’elle soit devenue dragonnière afin de mettre la main sur le sang du dragonnet.
- Sintharia Dalis : Cliente occasionnelle, elle l’a trouvé avant le départ de l’ancien continent, dans sa période d’errance.
Derrière le clavier
- Petite présentation : Québécois de 25 ans, étudiant en écriture de scénario et création littéraire à l'Université de Montréal, Félix-Antoine de mon vrai nom. J'aime bien rp, que ce soit sur forum, sur table ou même en grandeur nature.
- Particularité RP ? J'aime les détails. Peut-être trop parfois... Est-ce que c'est une particularité?
- Rythme RP ? Dès que possible, j'aviserai en cas d'empêchement total ou potentiel.
- Comment as-tu découvert le forum ? Par hasard, j'me magasinais un nouveau forum, celui-ci m'a plu. Bonjour.
- As-tu signé le reglement ? Done