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Yvraine Reqhiel'oreal


   
   

Identité de votre personnage

Race : Elfe
   Nom : Reqhiel'oreal
   Prénom : Yvraine
   Surnom : Il y a de nombreux, mais les citer tous serait une perte de temps.
   Date de naissance : Automne 1004
   Age réel : 758 ans
   Age en apparence : Entre trente et trente cinq ans A vaincu les rides
   Lieu de naissance : Domaine Reqhiel'oreal, ancien Royaume Elfique
   Lieu de vie : Keet-Tiamat
   Rang social : Noble
   Poste/emploi : Conseillère

   

Caractéristiques (Cliquez ici pour les compétences)


   
   Force physique : Médiocre
   Agilité : Très faible
   Furtivité : Médiocre
   Réflexes : Moyen
   Endurance : Médiocre
   Résistance : Moyen

   Force mentale : Bon
   Perception : Bon
   Intelligence : Très bon
   Beauté/charisme : Très bon
   Navigation : Médiocre
   Magie : Maître

   Epée : Médiocre
   Dague et poignards : Très faible
   Armes d'hast : Médiocre
   Armes contondantes : Médiocre
   Hache : Médiocre
   Fouet : Médiocre
   Art du lancer : Médiocre
   Bouclier  : Médiocre
   Armes de trait : Moyen
   Mains nues/pugilat : Médiocre
   Equitation : Très faible
   Dressage : Médiocre
   

   
   

Equipement


   Arme principale : Magie

   Autres objets : Un Arc avec un carquois standard, ornementé richement et fabriquer selon les standards elfiques, mais ne disposant d'aucune caractéristiques particulières.

Yvraine possède également une garde robe des plus impressionnantes, accumulé au fil des siècles afin de pouvoir assurer ses rôles de représentations. Ses tenues sont donc très diversifiée et toujours très richement ornée, soulignant la perfection de la silhouette de la Matriarche des Reqhiel'oreal. La noble accompagne toujours cette tenue d'une pièce choisit dans sa collection de bijoux portant des symboles elfiques, généralement ceux de sa famille, soulignant ainsi son rang.

Mais l'objet le plus remarquable de sa collection reste sans doute l’Étendard de la Vengeance. Cette bannière fut tissée et enchantée il y a maintenant plusieurs siècles de cela comme symbole de la sombre armée de sa grand-mère, Alianthra Reqhiel'oreal. Pour cette dernière, le conflit qui opposait alors les Elfes aux Vampires devait devenir absolu, elle plaida toute son existence pour une escalade et désirait venger chaque goutte de sang verser par les créatures de la nuit. Si la plupart des bannières elfiques affichent des couleurs claires, tirant sur des nuances de blanc, vert ou bleue, ce n'est pas le cas de l'étendard de la vengeance, dont la teinte rouge sombre contraste fortement avec ses équivalents. Elle présente un motif de gantelet de combat doté de griffe tenant entre ses doigts un cœur transpercer de deux flèches croisés. Brandit lors de l'ultime bataille contre les Chimères, l’Étendard de la Vengeance dispose d'un ancien glyphe forgé par Alianthra en personne. Le Glyphe de la Vengeance projette a son activation l'image d'un être cher aux adversaires qui la contemple, trompant leurs vigilances avant qu'ils ne réalisent avec terreurs que ses images n'ont fait que masquer ceux venu les châtier pour leurs crimes.
   

   
   

   

Description physique


   


Yvraine Reqhiel'oreal Tyrand13

Par bien des aspects, Yvraine est une personnalité remarquable chez les Elfes, dans le sens ou elle est très différente de la plupart de ses compatriotes. Mais si vous êtes du genre a juger par la simple apparence extérieure, vous répondrez sans doute que cela n'a strictement rien de surprenant. Si peu d'humain ont l'occasion de pouvoir contempler un Elfe dans leurs vies, quelqu'un d'aussi singulier qu'Yvraine Reqhiel'oreal ne croise que très rarement la vie d'une autre espèce. Si sa taille en elle-même n'est pas des plus exceptionnelles pour un membre de son espèce, atteignant tout de même le mètre quatre-vingt-cinq, il y a quelque chose qui frappe dès le premier regard, c'est sa couleur de peau. Si beaucoup d'Elfe affiche une teinte pâle, proche de celle des humains sans pour autant être aussi proche d'un blanc cadavérique comme le sont les Vampires, la peau d'Yvraine est elle plus sombre, d'une teinte tirant vers le mauve la rendant pratiquement unique. Difficile de dire s'il s'agit d'un héritage familial ou simplement d'un quelconque caprice de la génétique, mais ce simple aspect rend la conseillère Elfique très remarquable. Toutefois, il ne fait aucun doute que certains esprits ne la remarquerons pas seulement pour cette couleur de peau atypique, mais également pour ses courbes généreuses qui en font une femme des plus désirables, malgré un âge vénérable.

Mais avant d'en venir là, attardons nous d'abord sur son visage : les traits d'Yvraine ont su conserver une certaine jeunesse, même si l'expression de son visage est rarement des plus avenantes en dehors d'un cercle de proche en qui elle a toute confiance, et bien naturellement son mari. Mais deux particularités se détache réellement de son visage ovale. La première sont des tatouages former autour de ses deux yeux, formant comme des sortes de larmes, mais remontant également quelque peu sur le front. Leurs significations est aussi symbolique que décorative : avec une vie aussi longue et face a tant d'épreuve, la matriarche a fait face a plusieurs drames qui ont affecté ses sentiments, mais elle ne souhaitait pas pour autant prendre le risque d'altérer sa beauté par quelque chose d'inesthétique. La seconde est bien plus particulière, puisqu'il s'agit de sa couleur de cheveux, partager par ses sourcils entretenu avec grâce, qui affiche un vert aussi profond que celui des feuilles de l'ancienne forêt elfique. Tout ceux ayant fréquenter Yvraine depuis sa naissance ce souviennent de sa chevelure comme arborant cette couleur et comme la Dame se laisse pousser les cheveux tout en les nouant en une magnifique, quoi qu'assez relâchée, queue de cheval, il est difficile de ne pas y prêter attention, d'autant plus lorsqu'on l'observe de dos puisque ses cheveux descendent jusqu'au creux de ses reins.

Le reste de son visage l'altère rien a une beauté semblant presque surnaturel : si ses lèvres ne sont pas des plus pulpeuses, elles ne sont pas non plus invisible et offre une cohérence a ses traits, tandis que son nez fin et gracieux lui permet de n'afficher aucun point trop proéminent pour être ignoré, un défaut souvent bien trop présent sur les visages qui peuvent enlaidir a jamais une personne. Le terme surnaturel n'est d'ailleurs pas totalement usurpée, puisque l'Elfe s'étant investie dans les recherches sur la cosmétique et les produits de beauté, elle parvint a dissimuler les imperfections que son visage pourrait afficher derrière un maquillage des plus soignés. Ses longues oreilles ne sont d'ailleurs pas restée sans attentions, puisqu'elles sont plusieurs fois percée et qu'Yvraine n'hésite jamais a porter plusieurs boucles d'oreilles en même temps que des diadèmes sertis de nombreux bijoux, ce qui n'aide en rien a la discrétion, mais lui permet de produire un certain cliquetis lorsqu'elle se déplace qui est parfaitement a son goût. En tant que dame, elle prend soin de ne rien laisser au hasard et d'apparaître toujours sous ses meilleurs atours en toute circonstance, même si certains membres de son entourage proche trouve cette habitude dépassée ou simplement trop maniaque.

De ce fait, la féminité de la dame est incontestable et personne ne viendrait de toute façon la remettre en question en la contemplant, tant le premier coup d’œil permet de faire des conclusions sur ses habitudes : ses épaules rondes et ses bras fins sont ceux d'une femme ne pratiquant pas l'art de la guerre, d'ailleurs, elle n'a jamais d'épée sur elle et si elle sait manier l'arc, elle reste une grande novice dans cette discipline. En revanche, elle dispose d'atout qui ferait tourner les têtes a la plupart des hommes, en tout cas ceux n'étant pas simplement attiré par les individus du même sexe qu'eux : sa poitrine est opulente, ce qui la pousse a choisir souvent des robes moulantes, des corsets ou des tenues disposant de décolleté plongeant, son ventre plat prouve qu'elle maintient une alimentation saine et équilibrée, et n'affiche aucun dessins de muscles pouvant trahir une pratique sportive, tandis que son fessier rebondi et ferme semble être l'écho de sa poitrine dans son dos, lui offrant une chute de rein des plus vertigineuse et admirable. De longue jambes fuselée et souvent mise en valeur, que cela soit par le port de robe fendue, ou, lorsque les circonstances l'exige, par le choix de shorts plutôt que de pan talons, viennent compléter la description d'un corps semblant être une véritable ode a la beauté féminine dans son incarnation la plus éclatante. Certes, elle ne plaira sans doute pas a tout le monde, mais il est tout de même très difficile de nier l'évidence de ses charmes.

Comme toute femme de la haute société, Yvraine possède une très large garde robe étendue au fil de ses siècles de vies, et si certaines tenues ont été perdue a jamais, d'autre furent entretenue. Elle peut ainsi choisir plusieurs tenues pour chaque occasion de la vie, qu'il s'agisse des séances du conseil elfique, des réunions de la famille Reqhiel'oreal ou encore des moments qu'elle passe chez elle seule ou en compagnie de son mari. Elle dispose même de plusieurs tenues de voyage, car étant une magicienne toujours curieuse d'expérimenter l'inconnue, elle n'a jamais hésiter a entreprendre de long périple pour tenter de percer les secrets de la magie. Toutefois, les robes dominent cette garde robe, déclinant le plus souvent des teintes de blancs ou de bleu, très féminine, la dame appréciant les décolletés, les dos nues ou les robes fendue mettant en valeur certaines parties de son corps. Si l'on y trouve quelques pièces d'armure, Yvraine ne rechignant pas a mettre ses talents au service du Royaume lorsque cela devient nécessaire, elles sont bien plus décorative, et destinée a offrir a sa silhouette une allure plus guerrière, que destinée a sa protection réelle, incarnant parfaitement l'idée de la femme d’apparat qu'elle s'efforce d'être, car la noblesse doit être parfaite, même a la guerre.

   

   

Description mentale


   


Yvraine Reqhiel'oreal Tyrand14

Comme toute les dames de la haute société, Yvraine est doté d'un comportement qui peut susciter autant l'admiration que le dégoût. Gardant toujours la tête haute et une posture droite, elle avance, impériale, sans se soucier, du moins en apparence, des regards que l'on pourrait poser sur elle. Cela fait partie a ses yeux de ses devoirs, la posture qu'impose le statut de noble et le fait d'être une Conseillère et donc d'avoir un rôle dans la société. Pour certain, c'est une marque de grandeur et de dévotion, mais pour d'autre, ceci n'est que dédain et mépris. En réalité, l'on pourrait dire que c'est un mélange des deux, car si la conception de la Matriarche des Reqhiel'oreal de son rôle est effectivement emplie d'une forme de dévotion et de devoir, il reste qu'elle transpire également d'une attitude hautaine et méprisante a l'égard des autres espèces. Dans son esprit, cela n'est pas stigmatisant, ni même le reflet d'une arrogance malsaine, mais simplement une simple affirmation brute de la réalité. Toutefois, elle ne traite pas toutes les espèces de la même façon, considérant leurs valeurs selon leurs natures, leurs limites biologiques et magique ainsi que la nature de leurs cultures et de leurs sociétés diverses.

Dame instruite, Yvraine fait partie de ses personnes pesant chaque mot de son vocabulaire et s'exprimant pratiquement systématiquement de façon soutenue. De ce fait, ses déclarations peuvent, selon les circonstances ou simplement le point de vue, paraître aussi grandiose et admirable que bien trop alambiqué et de ce fait contre-productive. Mais il est impossible d'affirmer que les paroles de la conseillère manque de puissance ou de conviction,  car elles sont assénée toujours sur un ton approprié : lorsqu'elle parle politique, sa voix est bien souvent ferme, qu'elle tienne un discours promettant une certaine ouverture au dialogue ou au contraire une action stricte n'appelant a aucune discussion. Dans la sphère privée au contraire, la dame peut se montrer bienveillante, amicale avec les personnes ayant gagner son respect et son amitié, voire fleur bleue en compagnie de son mari et amour éternel, a tel point que certaines personnes témoins de son comportement en sa présence sont parfois incapable de croire qu'il s'agit de la même personne, capable d'être si dure et paraître si insensible lorsqu'elle s'exprime au Conseil. La vérité, c'est que derrière un comportement si singulier se dissimule tout simplement un être vivant, qui, comme tout le monde, est pétri de contradiction, mais vit également en affirmant de très forte conviction.

La matriarche est très attachée a la défense des valeurs familiales ainsi qu'au cercle de sa maison, d'autant plus après les obstacles qu'elle dû surmonter, certains membres de sa famille, de toutes les générations, ne lui ayant guère pardonner d'avoir choisit son propre frère jumeaux comme compagnon pour la vie. De manière ironique, Yvraine est presque autant victime d'accusation portée sur son conservatisme supposée que sur sa façon de briser certains codes ou de se montrer avant-gardiste. Cette différence de point de vue dépend en grande partie de l'activité de la personne la jugeant, et donc des valeurs de cette dernière. Bien que la consanguinité ne soit pas aussi mal vue chez les Elfes que chez les humains, elle reste marginalisée par une partie de sa famille pour avoir fait le choix d'épouser son frère jumeau d'un mariage d'amour. Pour les plus conservateurs, qui connaissent l'histoire de la famille, cela reste un immense gâchis, car la beauté surnaturelle d'Yvraine représentait une valeur non négligeable dans la négociation d'un mariage éventuel avec une autre lignée pour gagner de l'influence a la cours. De même, les conservateurs lui reprochent souvent ses positions sur la magie, que la Dame considère comme un art en perpétuel mouvement. Elle accumula les connaissances durant toute son existence, tentant de se perfectionner du mieux qu'elle le pouvait, et poursuit cette tâche inlassable, ne se contentant jamais des limites que proclame certains érudit avec véhémence, et a transmis cette soif de connaissance et de découverte a sa petite fille Lliadrin.

Parallèlement a cela, les plus réformateurs lui reproche généralement une approche généralement traditionnelle de la vie en société, respectant des codes de savoir vivre considérer par certain comme dépassé, ainsi que sa vision des autres espèces. Pour Yvraine, il ne fait aucun doute que les Elfes représentent le seul peuple réellement stable de ce monde et qu'ils devraient donc prendre en main la destiné de celui-ci. Les humains sont certes intéressant, mais ils sont si innombrable que la plupart en deviennent insignifiant et sont toujours très prompts a se tourner les uns contre les autres. A ses yeux, ils sont doté d'une arrogance sans borne pour une espèce ou l'individu dispose d'une espérance de vie représentant simplement un fragment de celle elfique et ne devrait donc pas avoir voix au chapitre par manque évident de sagesse. Les Graärh trouvent en réalité davantage grâce a ses yeux, espèce vivant dans son environnement naturel, certes peu avancée sur la voix culturelle et technologique, mais n'ayant pas oubliée ses origines et vivant en osmose avec son environnement. L'esclavage qu'ils ont subit les a rendu également sympathique aux yeux de la Matriarche, sans doute a cause d'une blessure familiale. Par contre, les Vampires ne sont pour elle que l'incarnation la plus pure du mal avec laquelle l'on ne devrait même pas discuter : c'est bien simple, dans son esprit, oser parler de « culture » ou de « civilisation » Vampire est une insulte a ses deux termes si essentiels dans sa doctrine.

De son point de vue, c'est autant leurs présences que l'inconstance de l'humanité qui a causer la chute de la coalition face aux Chimères. Si les seconds sont pardonnable, parce qu'ils ne sont rien de plus que des enfants un peu inconscient, mais sans mauvais fond, les seconds sont des traîtres retords qu'il convient simplement de traiter de la seule façon qu'ils comprennent : le langage de la force. Il convient toutefois de signaler que rare sont les personnes a connaître toutes les facettes de la personnalité d'Yvraine, y compris parmi ses collègues conseiller : en effet, la Dame est habile et sait se servir du langage pour dissimuler ses intentions, donner l'illusion de promettre sans réellement le faire ainsi que faire des phrases n'étant pas réellement contraignante. Il s'agit, ironiquement, souvent d'une qualité de diplomate recherchant des situations de compromis, là ou la Matriarche est en réalité une femme absolue. Toutefois, cette dernière, en habile femme politique, sais dissimuler ses véritables intentions, ainsi que les convictions les plus profondes qui ne sont pas partager par les personnes de son temps. Ce qui signifie qu'elle reste très habile dans l'art du mensonge, l'une des choses qu'elle reproche le plus aux Vampires. Mais tout reste avant tout une question de point de vue.

Reste qu'il existe des personnes avec qui la Dame est vraie et ne se dissimule pas. Son mari Dior reste d'ailleurs son plus grand confident et le centre de son univers. Elle n'a jamais pris de décision risquant de le mettre dans l'embarras et fait même tout ce qu'elle peut pour le protéger, ce qui est difficile pour une magicienne et femme politique alors que son époux est un militaire de carrière. Elle ne se sent réellement pleine et entière qu'en sa présence, qui agit comme un catalyseur l'aidant a être plus calme et réfléchit encore qu'à l'ordinaire et a moins faire étalage de sa fierté. Elle est en général animée d'une vraie tendresse pour sa famille, particulièrement ses petits enfants, tentant de rattraper ses erreurs de mères en étant une bonne grand-mère. Certaines personnes partageant ses vues ou lui semblait sympathique par certains aspects connaissent également des aspects plus méconnus d'Yvraine, comme une véritable capacité d'écoute et d'empathie, ainsi qu'une assistance toujours offerte a ceux qui, a ses yeux, le mérite. Mais l'amour qu'elle porte a son mari sera toujours la chose la plus importante de sa vie, la valeur qu'elle porte le plus fièrement et chèrement a son cœur, a tel point qu'il lui est impossible de ne pas être affectée par son absence et au contraire des plus rayonnante lorsqu'elle se trouve a sa proximité.

Et ce lien si puissant, que certain ont décrié, ou critique encore aujourd'hui, a déjà fait preuve de nombreuses fois de sa solidité, et ne disparaîtra jamais. Yvraine fait partie de ses rares personnes pour qui l'amour a toujours été sincère, honnête, passionné et éternel. Même dans son dernier souffle, sa dernière pensée ira sans doute a Dior, au bonheur qu'elle a eue de partager sa vie durant toute ses années, d'être la mère de ses enfants. Cela, personne ne pourra jamais lui retirer, et c'est l'énergie offerte par cet amour indestructible qui la pousse chaque matin a poursuivre inlassablement ses combats, dans l'espoir d'offrir a sa famille et son peuple un avenir meilleur, loin des sombres agitations de sa propre vie.

   Alignement :  Neutre strict : Yvraine n'a que deux objectifs dans sa vie : la préservation de son peuple ainsi que celui de sa lignée et elle est prête a tout pour atteindre ses deux objectifs. Cela signifie qu'elle n'est dans le fond ni bonne, ni mauvaise : seules les circonstances peuvent l'amener a briller tel un phare dans les ténèbres où au contraire justifier toutes les pires exaction au nom de l'objectif supérieur.

   

   

 
   
   

Liens


   

Dior Reqhiel'oreal :

Yvraine Reqhiel'oreal Tyrion10

Yvraine était destinée a être liée a Dior dès sa naissance, puisqu'elle est avant toute chose sa sœur jumelle, ce qui en fait déjà deux êtres remarquable au sein d'une race ou le rythme des naissances est assez faible. Mais celui-ci est également devenu son mari lorsque l'amour et la passion qu'ils nourrissaient l'un pour l'autre devinrent si fort qu'ils leurs fut impossible de le nier. Bien entendu, cela ne fut jamais du goût de tous, nombreux sont ceux qui les observent avec un mélange étrange de curiosité et de dégoût. Mais jamais cela n'a atteint la relation qu'ils entretiennent, cet amour si fort et indestructible, vrai, qui a su traverser les siècles au-delà de toutes les difficultés. Yvraine a connu l'inquiétude des femmes lorsqu'elles observent leurs maris partir a la guerre, Dior étant un fier défenseur de la nation Elfique ayant participer a de nombreux conflits. Elle l'a accompagnée en certaines occasions, parfois parce que la simple d'idée d'être séparée de lui était trop insupportable, mais aussi lorsque la situation du royaume était si critique que tous les talents venaient a être requis, y compris ceux des magiciens.

Dior est peut-être la seule personne de cette terre avec qui Yvraine est totalement vraie : elle sait qu'elle ne peut rien lui dissimuler, mais la puissance de son amour pour lui en fait quelqu'un en qui elle a une confiance aveugle. Leurs couple, au-delà de son caractère atypique, est pourtant des plus équilibrés qui soit, chacun ayant conscience des points forts et faibles de l'autre, sait lorsqu'il doit prendre les choses en mains ou au contraire se mettre en retrait au profit de l'autre. L'intelligence politique d'Yvraine en a fait toutefois la maîtresse de la maison Requhiel'oreal, mais elle laisse a son mari toutes les décisions concernant les questions le sécurité, le sachant naturellement plus qualifié dans cette tâche.

Statut : Vivant [Futur PJ]

Lliadrin Kel'Lithiene :

Yvraine Reqhiel'oreal Valeer11

Bien qu'elles ne portent pas le même nom de famille, Lliadrin Kel'Lithienne est la petite fille d'Yvraine Reqhiel'oreal. Et contrairement aux enfants de la matriarches, qui n'affichent pas tous des traits de filiation évident avec cette dernière, il existe au moins deux particularité d'Yvraine dont Lliadrin a héritée : le premier est un physique des plus avantageux, même si la blonde n'a pas héritée du teint de peau si particulier de sa grand-mère et le second est une curiosité infinie pour la magie, poussant les deux femmes a ne pas hésiter a mener des expérimentations dans le but de mieux comprendre et maîtriser cet art. N'ayant pas parvenu a être la mère idéale qu'elle aurait voulu être, et ayant perdu de vue certains de ses enfants, incluant la mère de Lliadrin, Yvraine tente d'être une meilleure grand-mère : elle s'est montrée patiente, voire protectrice avec Lliandrin, lui enseignant sans retenues ce qu'elle connaît de la magie et la laissant accéder aux tomes de magies qu'elle a entreposée durant sa longue vie, ceux qu'elle a désormais put sauver dans la fuite éperdue avec la victoire des Chimères.

Les deux femmes ne partagent toutefois pas que des points communs : très jeune selon les standards elfiques, Lliadrin est une aventurière qui n'a aucun a priori sur les autres espèces, malgré un passé déjà fort chargé de souffrance. Cette même souffrance n'a fait que conforter Yvraine dans l'idée que les humains sont inconstant et nécessite d'être guidé pour être efficace tout en étant tenu a une distance respectueuse, tandis que sa haine des Vampires n'a fait que grandir. La Grand Mère comprend mal le tempérament de sa petite fille, mais avec tant de siècle d'écart, le conflit générationnel est sans doute inévitable : elles ne sont après tout pas issue de la même éducation, ni des mêmes époques.

Statut : Vivante [Future PJ]

Thirianna Kel'Lithienne :

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Thirianna est peut-être le plus grand échec d'Yvraine : aînée de ses enfants, elle était appelée a prendre la succession de la maison des Reqhiel'oreal après sa mort. Toutefois, rien ne se déroula comme prévu. Encore jeune lors de sa naissance, Yvraine commis des erreurs et essaya de se montrer assez directive avec sa fille. Les aspirations des deux femmes divergèrent rapidement : née dans un âge sans dragon, ou la magie était très faible, Thirianna comprenais très mal l'obsession de sa mère pour cette dernière et ne souhaitait qu'une seule chose : parcourir le monde. Elle ne ressentait pas d'attache particulière pour le royaume elfique, percevait son titre comme une prison, ce qui engendra de nombreux conflits qui paraissent encore aujourd'hui stérile d'un œil extérieur, d'autant plus lorsque l'on connaît l'enfance d'Yvraine. Le conflit dégénéra tant que Thirianna fini par épouser un explorateur et renier son nom de famille, ce qui lui valut également l'inimité de son père qui n'avait aucune affection pour son époux, et fugua.

Yvraine eue l'occasion de découvrir le niveau d'irresponsabilité de sa fille, a moins qu'il ne s'agisse simplement d'un éclair de lucidité, lorsqu'elle découvrit le couffin portant sa petite fille au pied de son domaine. Thirianna ne souhaitait sans doute pas s'embarrasser d'un enfant durant ses voyages, et Lliadrin fut donc élevée par ses grands parents. Toutefois, la famille se retrouva lors des événements récents, dans une ambiance plus que glaciale. Thirianna trouva la mort dans la bataille de l'Aube Rouge, l'une des nombreuses victimes de la trahison des Vampires. Malgré des siècles de conflits, Yvraine a toujours vu dans les Vampires un ennemi bien plus menaçant et dangereux que les caprices de sa fille aînée, et sa perte dans de pareille circonstance n'ont fait que la convaincre un peu plus qu'il est impossible de leurs faire confiance et qu'il faut trouver une solution définitive au problème qu'ils représentent.

Statut : Décédée

Alastar Reqhiel'oreal :

Yvraine Reqhiel'oreal Blood_10

Second fils d'Yvraine et de Dior, Alastar Reqhiel'oreal fut quelqu'un de bien moins orgueilleux que nombre de personnalité familiale. N'étant pas destiné a l'origine a prendre la suite de la famille, l'elfe, aujourd'hui âgé d'environs 450 ans, a suivit un parcours sans grande vague. Discret, respectueux, Alastar devint toutefois rapidement attiré par le métier des armes et se rapprocha de ce fait bien davantage de son père, qui fut son modèle durant son enfance et son adolescence. Il entretint toutefois des rapports cordiaux avec sa mère, même s'ils furent plus éloignés, ne se destinant pas a une carrière proche des compétences d'Yvraine ainsi que de son cercle professionnel.

Alastar a combattu aux côtés des troupes elfiques durant tous les conflits ayant secoué les peuples libres, connu les trahisons des uns, les revers de fortunes des autres. Sa survie tient tout autant de la chance que de ses compétences réelle, car aucun soldat ne peut prétendre avoir survécu au front seulement grâce a ses seuls talents. Il s'est toutefois taillé une solide réputation d'honneur et prend bien soin de ne jamais exprimer une opinion politique, refusant jusqu'ici de prendre parti en faveur de sa mère ou de ses opposants. Pour beaucoup, il n'exprime son ressenti que lorsqu'il dégaine son épée.

Statut : Vivant [Futur PV]

Senna Reqhiel'oreal :

Yvraine Reqhiel'oreal Elf_4011

Cadette de la famille, âgée de seulement trois cent année, Senna a connu un parcours plus calme que celui de sa sœur aînée Thirianna. Ayant retenue les leçons de ses erreurs, Yvraine éleva sa famille en se montrant bien moins contraignante, dans l'espoir de ne pas voir un autre enfant la rejeter. Mais la cadette avait également ses aspirations propres, qui la poussa sur une voie que la famille Reqhiel'oreal n'avait jamais emprunter jusqu'ici : celle de la justice. Même dans une société comme celle des elfes, il arrivait parfois que l'inconcevable se produisent. Même plus jeune, elle fut fascinée par les affaires de crime et d'enquête, et se mis rapidement a montrer une curiosité sans borne pour des personnalités complexes, un talent qui aurait put lui être utile en politique, mais qui la mena sur une autre voie.

Aujourd'hui Juge, Senna traque le crime en étant assisté par les gardes de la cité, mais n'hésite pas a payer de sa personne, disposant d'une formation polyvalente, en partie magique grâce a sa mère, en partie physique grâce a son père. Et le moins que l'on puisse dire est qu'elle ne manque pas de travail depuis la grande exode : les mouvements de séditions chez les humains ayant notamment permis a la piraterie de s'installer, Senna doit faire face de plus en plus a des enquêtes sur des navires transitant entre les différentes îles de l'archipel qui ne reviennent pas, ce qui l'amène a tenter de développer de nouveaux talents dans la navigation.

Statut : Vivante [Future PV]

Orfraie Ataliel :

Yvraine Reqhiel'oreal Elf_4012

Orfraie Ataliel fut jadis membre du Conseil Elfique, mais Yvraine fit sa connaissance avant même qu'elles fussent toutes les deux membres de cette honorable assemblée. En effet, c'est la matriarche des Reqhiel'oreal qui enseigna les bases de l'Archerie a Orfraie, qui l'a depuis largement dépassée, Yvraine préférant développer ses talents dans la magie et la politique. Durant de nombreux siècles, leurs relations fut cordiales, entouré d'un certain respect mutuels malgré plusieurs désaccord sur les angles politiques a tenir pour la conduite de la nation elfique. Toutefois, les choses changèrent drastiquement, tout en écartelant Yvraine entre sentiments et conviction.

Orfraie a sauver la vie de sa petite fille qui, prise dans la tourmente d'une guerre qui n'était pas la sienne, fut la prisonnière des Vampire et subit les pires sévices. Mais elle était devenue elle-même Vampire, cet anathème qu'Yvraine hais au plus profond de son cœur. Poser son regard sur Orfraie lui procure donc deux sentiments : la tristesse face a ce qu'elle considère comme une déchéance, ainsi qu'une certaine méfiance : aucune preuve a ses yeux ne seront jamais suffisante pour qu'elle puisse lui faire de nouveau confiance un jour, le doute subsistera toujours, car a ses yeux, les Vampires sont par nature brutaux, sanguinaire, et prompt a la trahison.

Statut : Vivante [PJ]



   

   
   

Derrière l'écran


   

   Petite présentation : Je crois que pour maintenant, c'est superflu

   Particularités rp ? : Vous verrez bien !

   Rythme RP ? (Une réponse RP dans les 7 jours est attendue) : Plusieurs réponses par semaine tant que j'ai des topics !

   Comment avez vous découvert le forum ? : C'est une longue histoire

   Avez vous signé le règlement ? : Oui
   

   

   

descriptionYvraine Reqhiel'oreal EmptyRe: Yvraine Reqhiel'oreal

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Histoire


 

L'héritage du Sang [1004 – 1157]

Par bien des aspect, Yvraine Reqhiel'oreal était déjà particulière au moment de sa naissance. Particulière parce qu'elle n'est pas la seule enfant a venir au monde, étant la sœur jumelle de Dior, né quelques instants avant elle après une grossesse considérée comme dangereuse a une ère ou la fertilité elfique connaissait une chute spectaculaire. Particulière par son nom, car les Reqhiel'oreal faisait partie de la noblesse Elfique et qu'elle était donc naturellement destinée a accomplir de grande chose durant le millénaire que durerait son existence. Particulière enfin parce que la réputation de sa famille n'était pas considéré par tous comme des plus reluisant.

En ses heures de tristesse et de mélancolie, ou le peuple Elfique découvrait le prix d'une guerre sans merci contre un adversaire impitoyable, le nom de Reqhiel'oreal était intimement associé a l'image même de la guerre, des sacrifices qu'elle exigeait pour la victoire et du sang versé en son nom. La famille eue en effet l'insigne honneur d'être pourvue d'une Dragonnière durant la guerre, en la personne d'Alianthra Reqhiel'oreal. Femme de guerre, très habile l'arme a la main, elle se démarqua sur de nombreux points de ses pairs, encourageant notamment la pratique d'arme plus lourde, comme les hallebardes et les épées a deux mains, afin de pouvoir venir a bout de la constitution si particulière des Vampires. Si son génie stratégique fut louée et qu'elle fut une conseillère influente durant le conflit, sa détermination a écraser l'ennemi sur le champ de bataille devint telle qu'elle est, encore aujourd'hui, un personnage historique contesté, dont une partie des chroniques sont si étrange qu'elles semblent relever de l'invention ou de la légende. L'on raconte qu'à a la fin de la guerre, les troupes sous ses ordres portaient des armures aux lignes agressives, noire afin de pouvoir se confondre dans la nuit ou les Vampires chassaient, et même que certain portait des masques mortuaires sculpter dans les crânes de ses ennemis afin de devenir des avatars de terreurs face aux Vampires.

Pour les Reqhiel'oreal, tout ceci ne fut jamais que mensonge, propagande de lignée rivale souhaitant écarter cette famille malgré tous ses sacrifices pour des raisons de mœurs. Car il y a des faits qui sont en revanche incontestable chez les Reqhiel'oreal et le premier d'entre eux, et non des moindres, était que la famille fut décimée par la guerre : Alianthra elle-même trouva la mort lors des dernières phases du conflits et les Elfes portant le nom de la lignée étaient devenu fort rare. Alianthra elle-même avait héritée de la direction de la famille par les armes et les nécessités : elle était l'officier le plus brillant de son clan durant cette génération et son mari, mage puissant et sage, mais manquant de connaissance guerrière, s'effaça en son profit. Avant sa mort, elle commit un acte qui fut considéré par beaucoup comme une véritable trahison a la tradition : elle instaura la primauté féminine dans sa ligne, jugeant que les hommes n'étaient tout simplement pas digne de commander. Difficile de savoir ce qui la poussa a prendre une telle décision, beaucoup de ceux l'ayant côtoyée, l'impératrice en tête, affirmèrent que son lien avec le Dragon l'avait rendu plus sauvage au fur et a mesure que le conflit progressait, mais si elle ne fut pas remise en cause en temps de guerre, elle devint un vrai sujet clivant en temps de paix.

De ce fait, même si elle était née après son frère jumeaux, Yvraine devint l'héritière d'un nom disposant toujours d'une aura forte, mais contestée, suscitant toujours l'admiration des uns pour le sacrifice suprême auquel il avait consenti pendant la guerre, ainsi que les compétences martiales indéniable de l'illustre grand-mère des deux nouveaux nés, mais la réprobation des autres par les traditions divergente de la majorité de la race perçu comme une sorte de perversion ainsi qu'un esprit de sacrifice trop exacerbé. Pourtant, la nature était parfois capricieuse. Si on les comparaient a leurs grands parents, Dior et Yvraine semblaient être les parfaits opposés. Alianthra s'était éloignée de son mari après avoir été choisie par un Dragon, le considérant même comme un élément de second plan ou une simple ressource stratégique pour ses campagnes selon certain. Yvraine et Dior passèrent une enfance heureuse et fusionnelle, semblant incapable de rester séparer trop longtemps, attirer par une sorte de lien aussi magnétique qu'indestructible. Si l'un était trop loin, l'autre le rejoignait presque instantanément, ou faisait bien assez de bruit pour que l'on se refuse a le séparer trop longtemps de son jumeaux. Les deux jeunes enfants emplirent de nouveau de vie une demeure devenue trop grande pour une famille qui avait perdue une grande majorité de ses membres.

Dans leurs apprentissages, ils choisirent également des voies diamétralement opposé de leurs grands parents. Dior fut rapidement intéresser par la voie des armes et se montra bien plus habile qu'Yvraine, même si cette dernière se montra dans la moyenne de son espèce dans le maniement de l'arc. Cependant, Yvraine était fascinée par la magie et se montrait de fait bien plus studieuse dans tous les domaines s'y reliant, ce qui avait quelque chose de paradoxal a une ère ou cette dernière déclinait tant que le peuple Elfique semblait entrain de dépérir. A moins que cela ne soit au contraire tristement logique, quelque chose n'étant plus palpable et ayant parfois presque l'air d'une légende pouvant bien plus facilement fasciner l'âme d'un enfant que des choses plus terre-à-terre. De manière ironique, les difficultés inhérente a l'exercice, encore plus face a des professeurs qui éprouvaient eux-mêmes d'énorme difficulté a enseigner un art aussi délicat et, a cet époque, faible que celui-ci ne firent qu'encourager Yvraine a se montrer encore plus acharnée dans ses recherches, montrant déjà un de ses traits de caractères : l'obstination !Sa mère apprécia de manière inégal cet acharnement, qu'elle trouvait parfois productif, mais pouvant également être dangereux. Sans doute aurait-elle préférer voir sa fille s'investir davantage dans des domaines qui semblait a l'époque plus productif.

Toutefois, Yvraine appris également le sens des convenances et la conduite droite que devait avoir la noblesse. Sa mère l'emmenait souvent avec elle afin qu'elle puisse découvrir les arcanes que l'on réservait a une Matriarche et la présenter aux autres familles. Une autre particularité lui permis de sortir du lot : sa couleur de peau, ainsi que sa longue crinière verte, qui lui donnait une allure des plus particulière et un charme exotique qui n'était pas sans déplaire a certain, mais attirer d'autre. Les mariages étant souvent l'occasion de tenter d'étendre l'emprise familiale, Yvraine fut encouragée par sa mère alors qu'elle approchait son premier siècle a se rapprocher de garçon de son âge issue de la haute noblesse, en visant ceux qui n'étaient pas sur la lignée directe de succession de leurs familles, mais elle ne s'y trouva jamais a l'aise : dans ce genre de soirée, ou son frère jumeau n'était jamais conviée, elle avait tout simplement l'impression d'être amputée d'une part essentielle d'elle-même et si elle ne commit aucun impair dans les règles du savoir vivre, il était évident rien qu'en l'observant qu'elle était soudainement éteinte, comme si sa joie de vivre naturelle était tout simplement incapable de rayonner en l'absence de Dior.

Ce sentiment d'absence et de manque, ce déchirement intolérable, les deux jumeaux le ressentaient au plus profond de leurs âmes dès qu'ils étaient séparés. Ils sentaient tout deux que leurs mères désiraient plus que tout voir Yvraine se trouver un bon parti a dominer pour agrandir la réputation et la puissance des Reqhiel'oreal, mais aucun des deux ne souhaitait être séparé de l'autre. Pour Yvraine, ce fut le signe qui lui permit soudainement d'ouvrir les yeux et comprendre que son frère jumeau était a ses yeux bien plus que cela, il était son âme sœur et elle souhaitait passer le restant de ses jours en sa compagnie. Cet amour si puissant était si réciproque que rien ne fut capable de s'opposer a lui. Yvraine offrit sa virginité a son frère jumeau, une manœuvre que certain assimilèrent a une manière de fuir ses responsabilités, mais qui pour la jeune femme avait bien plus d'importance, car elle scellait son amour véritable pour l'homme de sa vie. Mais il était également vrai qu'elle contraignit sa mère a renoncer a ses projets de mariage et accepter l'union de ses deux enfants, ce qui ne l'enchanta guère. Mais cette union, bien que considérer par certain comme contre-nature en raison du lien de jumeaux que les deux époux partageaient, sembla béni par la nature lorsqu'en 1157, Yvraine donna naissance a son premier enfant, un âge relativement jeune en pleine crise des naissance. Cette fille, qui devait devenir l'héritière de la maison Reqhiel'oreal après Yvraine, fut nommée Thirianna. Mais son éducation se révélera bien plus complexe que la jeune mère ne l'espérait.

Gloire et Difficulté [1157 – 1458]

Yvraine fut victime d'une ironie des plus particulière qui serait difficile a gérer : elle devait, en même temps, poursuivre son propre apprentissage dans de nombreux domaines tout en élevant un enfant. Certes, elle ne sera pas seule dans cette tâche : sa propre mère pourrait lui porter assistance ainsi que le personnel de la demeure des Reqhiel'oreal, mais il restait qu'elle n'était pas préparée a assumer de telles fonctions. La jeune elfe qu'elle était alors en connu de nombreuses inquiétudes et fut dominée par une seule idée : celle d'essayer d'être la mère parfaite pour le nom de sa famille. Il était difficile de savoir s'il s'agissait simplement d'un sentiment de culpabilité pour ne pas avoir fait les choses elle-même correctement, où simplement parce qu'elle n'envisageait pas d'autre solutions que de reproduire le schéma d'éducation de sa propre mère, mais elle devint pour ce premier enfant une mère aussi sévère que le fut la sienne. Ce n'était pourtant pas le meilleur angle d'approche, car là ou Yvraine avait tout de même essayer de retenir ce que sa mère lui enseignait, même si elle réinterpréter les choses de sa propre façon, Thirianna fut une enfant bien différente, pour qui la rébellion semblait être inscrite dans les gènes.

Peut-être avait-elle héritée de l'obstination de son arrière grand-mère, ou simplement vivait-elle dans l'opposition a toute forme d'autorité, mais Thirianna ne supportait pas qu'on lui rappelle sans cesse son devoir en tant qu'héritière de la maison Reqhiel'oreal, elle voulait demeurer une jeune fille libre et rêvait d'explorer le vaste monde. A ses yeux, les autres espèces représentaient alors non pas des êtres curieux au mieux, voire détestable pour les Vampires, mais des nouvelles sensations a expérimenter. Thirianna fut tout ce qu'un Elfe n'est jamais d'habitude, elle rejetait la plupart des traditions de son peuple et moquait même l'obstination de sa mère a vouloir travailler sur la magie alors que cette dernière était déclinante : elle voulait se concentrer sur les choses qui existaient réellement et ne pas se tourner vers un passé qu'elle considérait comme une ombre révolu et quelque chose de vain. Au fur et a mesure de sa croissance, les disputes entre les deux Elfes devinrent de plus en plus fréquente, et Yvraine fut totalement incapable de réparer le fossé qui se creusaient en elle, considérant le comportement de sa fille comme indigne d'elle et de sa famille. En réalité, les choses ne s'arrangeaient pas, elles empiraient a chaque fois que la mère tentait d'avoir une explication avec sa fille.

Rétrospectivement, plusieurs paramètres peuvent sans aucun doute expliquer les raisons d'une opposition aussi franche entre les deux femmes : l'un des plus évidents est sans doute également l'un des plus futiles, ou des plus terriblement cruel selon votre point de vue : Yvraine et Dior vivaient une relation si intense et exclusive que même pour un enfant, il était sans aucun doute trop difficile de s'y faire une place. L'on dit que les enfants deviennent le centre de l'univers de leurs parents lorsqu'ils naissent, mais il était certain que dans le cœur d'Yvraine comme celui de Dior, Thirianna passerait toujours après leurs couples : ils avaient certes la responsabilité de l'élever, la préparer a prendre la tête de la famille, mais le lien qui unissaient les deux époux jumeaux étaient trop fort pour être supplanter par un enfant. Hors, Thirianna est une femme très exclusive qui apprécie que le monde tourne autour d'elle et une jalousie du rapport si privilégié qu'entretenait sa mère avec son père, ou elle n'avait aucune place, est évidente. Mais Yvraine eue également un autre tord : celui de faire de l'éducation quelque chose de pratique avant d'être l'éducation d'une mère pour sa fille. Elle l'élevait avant tout pour son devoir, et Thirianna ne souhaitait pas embrasser une destinée avant même d'avoir put elle-même choisir laquelle, ce qui allait entraîner les relations entre la mère et la fille dans une impasse.

En 1308, Yvraine donna naissance a un second enfant, un garçon cette fois qui pris le nom d'Alastor. Délivré de l'obligation de succession et bien plus discret que sa sœur, Alastor trouva bien plus facilement sa place et si Thirianna redoubla d’agressivité lors de sa naissance, elle a vite compris que ce dernier ne serait pas un obstacle a ses propres aspirations. Comme il était un mâle, personne ne songeait a le citer en exemple par rapport a elle, même s'il se montra bien plus respectueux et dans le fond bien mieux taillé a la tâche de la succession de la famille que sa sœur aînée. Mais d'une certaine façon, Alastor est l'Elfe modèle, respectant les coutumes de son peuple avec beaucoup d'attention. Il parvint a nouer une relation de confiance avec sa mère, qui appréciait son calme et sa nature patiente, mais devint surtout le fils de son père : Alastor fut très jeune attiré par les métiers des armes et le jeune homme souhaitait suivre les pas de Dior au sein de l'armée, ce qu'il fit. Il se rapprocha de ce fait bien plus de son père qui assura une grande partie de son éducation et contrairement a sa grande sœur, ne vint nourrir aucune jalousie face a la relation exclusive de ses deux parents, se montrant bien plus compréhensif et acceptant sa place dans la société.

Toutefois, Yvraine fut plus qu'une mère au foyer : elle continua a s'investir dans les recherches sur la magie et contrairement a beaucoup,  qui restait dans le cadre d'une magie ancestrale lié a la nature, elle n'hésita pas a expérimenter des domaines que les Elfes n'exploraient que bien peu, peut-être la marque de sa propre grand-mère qui n'avait pas hésiter a se plonger dans les recherches ésotérique les plus absolue pour parvenir a obtenir un avantage au combat contre les Vampires. Toutes ses tentatives furent loin d'être couronnée de succès. Même si elle n'avait que peu d'estime pour les humains, elle noua des contacts par l'intermédiaire d'agent de sa famille ainsi que de l'exploitation du commerce avec plusieurs famille noble humaine afin de monnayer les connaissances magiques contre des richesses ou de l'assistance pour accroître leurs influences dans leurs royaumes respectifs. Les querelles internes des humains n'intéressaient que peu Yvraine, qui souhaitait davantage être capable de pouvoir améliorer ses talents dans l'art de la magie, une connaissance qui perdurerait bien plus longtemps que les manœuvres abjectes des humains pour prendre le dessus sur leurs semblable, si éphémère dans le temps et donc méprisable. De plus, en 1347, sa mère trouva la mort, épuisée par une longue vie qui avait connu la guerre, puis l'affaiblissement de la magie. Yvraine devint donc la nouvelle Matriarche de la maison des Reqhiel'oreal et hérita de son siège au sein du Conseil Elfique, étant parvenu a rétablir une partie de la puissance et de l'influence de la famille avec l'aide de son frère jumeaux dans les questions militaires.

Ironiquement, alors qu'elle parvenait enfin, malgré quelques rumeurs sombre, a se reconstruire une image au sein du royaume elfique, Thirianna lui réserva une dernière mauvaise surprise en 1427 : elle épousa un membre de la lignée des Kel'Lithienne, une famille de moindre importance qui n'était rien de plus qu'un ménestrel rêvant d'aventure et quitta le royaume en le suivant, laissant une lettre particulièrement blessante et insultante a sa mère. Yvraine venait de perdre son héritière et risquait gros pour avoir échouer dans l'éducation de sa fille aînée. Le coup fut rude, mais la conseillère resta droite et parvint par l'intermédiaire d'habile discours et position politique choisit avec soin a rétablir son image et tourner l'opinion contre sa fille et son mari. Elle put également compter sur le soutien de Dior, qui restait toujours avec elle lorsqu'elle en avait besoin et tentait de la rassurer lors de ses périodes de doute. Yvraine avait prouvé a tous qu'elle était une Matriarche redoutable et habile, digne de figurer parmi les figures les plus puissantes du royaume en portant fièrement le nom de sa famille. Curieusement, la légende noire des Reqhiel'oreal sembla même s'estomper, peut-être simplement parce que tous voulaient oublier l'image de ses guerriers effrayant qui semblaient si proche des ennemis qu'ils voulaient détruire. Ce retournement de situation fit qu'en 1458, a la naissance de la dernière fille d'Yvraine et de Dior, Senna, la lignée des Reqhiel'oreal se réuni en compagnie de nombreuses familles afin de fêter dignement l'arrivée d'un nouvel enfant, un troisième, un record en ses temps de fécondité des plus faibles pour une femme elfique.

Âge de Raison [1458 – 1750]

Yvraine se montra une mère plus attentive, mais également moins contraignante pour Senna qu'elle ne le fut pour Thirianna. Plus âgée et plus expérimentée désormais, elle s'était assagie et avait compris qu'il était nécessaire pour un enfant de pouvoir s’épanouir également en faisant ses propres choix. Ainsi, si elle s'assura que son enfant recevrait la meilleure éducation possible et connaîtrait la tumultueuse histoire familiale, faite autant de triomphe grandiose que de période sombre et terrible, elle ne tenta jamais de la formater afin de devenir son héritière. Ce choix surpris, d'autant plus qu'elle aurait logiquement dû prendre la place dans la lignée de succession avec le départ de Thirianna, Alastor étant de facto disqualifié par sa nature d'homme et n'aurait sans doute jamais voulu occuper cette responsabilité. Mais quelque chose soufflait a la Matriarche qu'elle prenait la bonne décision, une inspiration qui allait se confirmer bien des années plus tard. Pour l'instant, elle semblait capable de nouer une relation plus saine avec sa fille cadette que celle avec son aînée. Elle n'était pas débordante d'amour bien entendu, Senna n'aurait jamais une place aussi grande que celle de son époux dans le cœur de sa mère, mais elle n'était pourtant pas sans moment de tendresse et de complicité, bien que cela s'exprima d'une façon bien plus neutre que chez les humains.

Il fallait dire qu'Yvraine devait alors faire face a plusieurs fronts : les travaux du Conseil Elfique n'étaient pas de longs fleuves tranquille et la mère de famille devait accorder a sa nouvelle position toute l'importance qu'elle mérite, même si l'époque était marquée par une certaine inertie frustrante pour la Matriarche des Reqhiel'oreal. Pour les Elfes, l'affaiblissement de la magie semblait parfois vécu comme quelque chose d'inéluctable et les plus anciens se résignait a mourir bien plus tôt que leurs ancêtres, préférant disparaître que poursuivre leur existence sans cette source. Yvraine commençait a atteindre un âge respectable, mais elle se refusait au désespoir et au chagrin. Pour elle, la magie était une énergie dans laquelle puiser, mais qui avait une explication rationnelle et pouvait donc être manipuler et régénérer si l'on était capable de s'en donner les moyens. Ce qui signifie qu'en dehors des travaux du Conseil, elle consacrait de nombreuses heures a l'étude magique et a la recherche de l’œuvre de sa vie : la création d'une source de magie destinée seulement aux Elfes et capable de leurs offrir les moyens de retrouver leurs splendeur passé. La demeure familiale se transforma progressivement en une véritable bibliothèque et Yvraine n'hésita pas a partager son savoir avec plusieurs Elfes plus jeune recherchant des connaissances sur la magie, dans l'espoir de pouvoir les convertir a ses idées tout en améliorant son image dans le royaume.

Senna suivit un chemin plus équilibré que son grand frère et sa grande sœur. Elle ne rechignait pas a découvrir les travaux magiques de sa mère, mais appréciait également prendre des leçons d'escrime avec son grand frère et son père. En réalité, Yvraine compris rapidement qu'elle aspirait a une autre voie. Plus cérébrale, Senna s'intéressait avant tout aux individus. Au départ, la Matriarche cru qu'elle prendrait la direction de la politique, mais la jeune femme était davantage inspirée par la possibilité de pouvoir mettre son intellect a l'épreuve sur des choses plus concrètes. Même dans une société comme la société elfique, il existait des crimes : trahison, peine d'amour, mais aussi des individu si déviant que leurs mode de pensée pouvait devenir corrompu représentait un problème qu'elle fallait résoudre, mais un défi exaltant pour elle et c'est tout naturellement qu'elle se tourna vers l'étude du droit. Elle voulait devenir Juge et Yvraine choisit de l'encourager du mieux qu'elle le pouvait : la famille n'avait certes encore jamais arpentée cette voie, mais elle ne souhaitait plus imposer a ses enfants une attitude conservatrice en toute chose alors qu'elle recherchait elle-même une évolution des mentalités sur de nombreux sujets. Mais, de facto, cette position ne permettrait pas a la cadette de pouvoir revendiquer l'héritage des Reqhiel'oreal et donc de devenir Matriarche, car la Justice exigeait une impartialité totale incompatible avec un rôle politique.

La solution a ce problème de succession vint toutefois de la manière dont la Matriarche l'envisageait le moins : l'un de ses domestiques lui apportant en une douce matinée d'été le Landau d'un enfant trouvé dans le lit de la rivière bordant la demeure familiale. Il y avait une lettre manuscrite de sa fille aînée a l'intérieur, expliquant qu'il s'agissait de sa propre fille, qu'elle avait nommée Lliadrin. Arguant que le genre de vie qu'elle menait n'était pas compatible avec l'éducation d'un enfant, elle lui confiait en sachant qu'elle recevrait l'instruction dont elle avait besoin sous la protection de sa grand-mère. Yvraine ne savait pas comment prendre ce message : elle fut une si mauvaise mère que sa propre fille refusa la responsabilité de la maternité, mais elle lui confiait son enfant… Cela n'avait pas de sens. Incapable de trouver une raison logique au comportement de Thirianna, Yvraine se refusa toutefois a abandonner une femme de sa lignée, même si elle ne portait pas son nom de famille et l'adopta. Elle manœuvra assez bien l'opinion pour faire valoir son esprit de sacrifice, acceptant d'élever comme sa propre fille ce que beaucoup voyait comme une bâtarde a cause du statut social de son père, mais ce qui était au départ pointé comme une critique se mua rapidement en un certain sentiment d'admiration pour Yvraine, qui montrait ici un esprit de respect pour la vie que bien peu lui connaissait.

Rétrospectivement, la décision d'élever Lliadrin fut autant un coup de génie qu'un problème : un coup de génie car la belle blonde partage avec sa grand-mère une passion commune : celle de la magie. Elles partagent même l'idéologie selon laquelle les Elfes pratiquent la magie de manière trop ritualisée et qu'il est nécessaire de mener des expériences afin de pouvoir améliorer le contrôle de cette dernière et, a cette époque, tenter de la ressusciter. Mais Lliadrin avait également hériter de certain traits de caractère de sa mère, comme un esprit aventureux et une vraie curiosité pour les autres peuples, que sa grand-mère méprisait de plus en plus. Yvraine choisit toutefois, comme pour Senna, de la laisser voler de ses propres ailes, elle partagea sans retenue ses connaissances magiques avec sa petite fille et l'associa dès qu'elle fut en âge de participer a ses travaux. Malheureusement pour les deux femmes, elles ne parvinrent pas a trouver la recette parfaite pour construire la nouvelle source de magie dont rêvait Yvraine depuis plusieurs siècles. Arguant que la réponse se trouvait peut-être dans le monde extérieur et avançant qu'elle avait besoin de connaître les us et coutume des humains si elle voulait être capable d'être Matriarche a la mort d'Yvraine, Lliadrin se proposa de poursuivre les recherches a l'étranger tout en devenant la représentante officielle de la volonté du clan Reqhiel'oreal dans le monde. La Matriarche accepta, sachant qu'il s'agissait de son intérêt, mais elle regretterais amèrement cette décisions plus tard.

Si ses recherches sur la magie n'aboutirent pas aussi bien qu'elle l'aurait voulu, Yvraine parvint tout de même a développer une activité annexe florissante, remplissant les caisses de la maison Reqhiel'oreal : elle parvint a créer des produits de beautés capable de ralentir l'apparition des signes de l'âge sur la peau, comme les rides ou même les cheveux blancs. Pour des elfes affaiblit par la magie, cela pouvait être utile, mais Yvraine avait constater lors de ses tests que les humains étaient également réceptif a ses produits, bien que les résultats n'étaient pas une recette miracle de la jeunesse éternelle, ils permirent de ralentir les signes de l'âge et le commerce de la lignée devint ainsi florissant, permettant aux deux époux jumeaux de s'enrichir. Mais Yvraine ne se réjouissait pas de sa situation. En 1750, la magie était devenue si faible que le peuple Elfique se trouvait au bord du précipice, et malgré ses efforts, il semblait qu'elle ne disposait pas des épaules, ni de l'intelligence nécessaire pour le sauver. Elle se repliait dans les bras de son mari, pleurant parfois sa faiblesse et sa rage d'être incapable d'obtenir des résultats. Pourtant, cette année devint également charnière,  car elle marqua le retour des Dragons et donc de la magie sur le continent, ce qui allait changer tous les plans des Reqhiel'oreal.

Âge du Sang [1750 – de nos jours]

L'an 1750 marque en effet un retour progressif de la magie dans le monde grâce au retour considéré par beaucoup comme miraculeux des dragons. Mais Yvraine vit cet événement comme un échec personnel et une humiliation : beaucoup se contente en effet de cette nouvelle source de magie et elle perds de nombreux disciples qui l'aidaient dans ses recherches sur la création d'une source artificielle stable. En femme politique ambitieuse, elle considère que ses congénères font erreur : s'assurer une indépendance vis-à-vis de la magie lui semblait un calcul bien plus sûr et une manière d'assurer la pérennité du royaume, mais le désespoir avait tant étreint les coeurs ses derniers siècles que la Matriarche réalisa rapidement qu'elle n'obtiendrait pas gain de cause. Opportuniste, elle saisi l'occasion qui s'offrait a elle pour expérimenter de nouvelles formes de magie et beaucoup découvrirent qu'il faudrait compter avec elle, même si elle n'était pas parvenue a accomplir l’œuvre de sa vie. D'ailleurs, ce retour de la magie est également une bénédiction pour la production des produits de beautés de la maison Reqhiel'oreal, qui gagne considérablement en efficacité. Malheureusement pour le commerce, le retour de la magie encouragea les Vampires, qui s'étaient habilement dissimulé jusqu'ici, a ressortir pour tenter de prendre le contrôle du royaume des hommes.

Un débat s'engagea pour savoir s'il fallait soutenir les humains ou les laisser régler seul ce problème. Le sang de sa grand-mère bouillait dans ses veines et une voix dans sa tête semblait lui souffler de partir au combat, tant l'existence même des créatures de la nuit était une insulte a la civilisation a ses yeux, mais Yvraine fut capable de se contenir et d'adapter sa propre position par rapport a celle dominant son peuple. Les Elfes vivant très longtemps et étant traditionaliste, ils ont toujours tendance a décider qu'il est très urgent d'attendre, mais la Matriarche n'est pas loin d'être de leurs avis : les humains sont devenu avec les siècles arrogants, se considérant supérieur a toutes les autres races : hors, le feu de la guerre les consument et ils se montrent rapidement incapable de faire face aux Vampires. Certains Elfes s'en inquiète, mais en privé, Yvraine ne dissimule pas sa satisfaction lors de ses discussions avec son mari : pour elle, ils subissent le juste châtiment pour leur arrogance sans borne. Toutefois, elle se prépare afin de prendre le chemin de la guerre, sachant fort bien que son peuple serait incapable de rester indéfiniment neutre face a un embrasement généralisé, d'autant plus contre l'ennemi séculaire Vampire.

Toutefois, ses derniers ne seraient finalement pas la première cible, car en réalité, ils n'avaient fait rien d'autre que préparer le terrain a un autre ennemi bien plus dangereux poursuivant son propre agenda : les esclaves de la divinité Néant se répandirent sur le continent, hurlant leurs prières blasphématoire et répandant la mort et la destruction dans leurs sillages, tentant de priver par tous les moyens les peuples de la magie. Chacun combat dans un premier temps seul, mais combattre les colosses barbares tentant de renverser l'Ordre au profit du Chaos semble impossible. Les humains sont mis en déroute, les Vampires subissent également plusieurs revers considérable et il semble alors que la civilisation est condamnée a disparaître face a la barbarie. Toutefois, les Baptistrels, un ordre pour qui Yvraine n'a toujours eu que bien peu de considération, tentèrent d'imposer une médiation visant a l'union de tous les peuples contre l'envahisseur. Yvraine était bien entendu contre cette idée, sauf a la condition que le commandement suprême revienne aux Elfes seuls, mais elle n'était pas assez bête pour ne pas comprendre que parfois, la nécessité fait office de loi. Elle sait aussi attendre son heure, convaincue que la collaboration sera loin d'être parfaite.

Elle décide de montrer l'exemple en accompagnant son mari au combat et en faisant profiter l'armée Elfique de ses enchantements. Les Reqhiel'oreal avaient toujours rimer avec la guerre, mais les armures sombres avaient fait la place a des parures dorées et argentée du plus bel effet, et lorsqu'il fallut lancer une attaque dans le domaine Baptistrel, les Almaréens découvrent alors la fureur que les Vampires avaient jadis a craindre. Leur Dieu défait, privé de leurs protections magiques, ils se battirent avec le fanatisme propre des barbares, mais les grandes lames, les arcs et les murs de lances et de boucliers, sans compter les enchantements magique des puissants sorciers elfiques vinrent a bout de leurs résistances, offrant une victoire éclatante dont Yvraine espérait bien que les Elfes saurait capitaliser afin d'en récolter les dividendes. Mais dans le même moment, un coup d'état renverse l'Empereur humain et divise rapidement en deux le domaine de cette race, ce qui réjouit intérieurement Yvraine qui n'hésite pas a mettre en avant qu'il s'agit d'une preuve supplémentaire que l'humanité n'est pas digne d'exercer le pouvoir et son discours trouve un certain écho. L'alliance entre les envahisseurs et l'usurpateur Fabius Kohan ne dure d'ailleurs pas et la magie subie de nouveau des perturbations des plus grave alors que des catastrophes naturelles contraint les Elfes a devoir quitter leurs domaine. Yvraine rechigne a quitter la demeure qu'elle a toujours occuper, mais n'a guère le choix.

Elle doit faire face a un exil chez les rebelles humains, ce qui lui semble profondément humiliant, mais retrouve sa fille Thirianna dans ses circonstances. Bien évidemment, cette dernière a pris fait et cause pour Korentin Kohan et se bat avec les humains et les deux femmes s’entre-déchirent rapidement. Une grande bataille de défense du domaine des rebelles pris place et Yvraine soutint une fois encore son mari a la bataille. Les barbares jetèrent toutes leurs forces dans la bataille, les Vampires se retournèrent contre les coalisé, ce qui provoqua la mort de Thirianna et ne fit que renforcer la haine d'Yvraine a leur égard, mais Néant abandonna son armée a l'instant le plus décisif, ce qui laissa ses troupes désorganisée. Yvraine et Dior perçurent comme les autres l’opportunité, mais ils firent sans doute parti de ceux qui se montrèrent les plus zélées a prendre leurs revanches et poursuivirent très loin les fuyards. La crise du Tyran Blanc en 1757 est une épreuve a plus d'un titre pour la Matriarche, qui doit mener de nouveau des batailles contre des adversaires encore plus étrange. Mais elle fait face a un dilemme avant tout intellectuel : a ses yeux, le suicide des Sœurs représente un événement qui marque une rupture : si elle n'avait jamais été une femme des plus pieuse, elle avait suivit les coutumes religieuse de son peuple sans se poser de question, mais Yvraine restait avant tout une intellectuelle, et a ses yeux, un Dieu était une entité omnisciente et omnipotente.

Les Sœurs devinrent au fur et a mesure qu'elle élaborait une nouvelle doctrine des « Faux Dieux », Néant ne valant guère mieux. Cette conclusion changea le rapport de valeur qu'entretenait l'Elfe face a la société entière : les Dragonniers formèrent une caste censé assurer la protection de la paix, mais Yvraine commença a percevoir les Dragons comme des imposteurs également. Elle avait admirée et craint la légende noire de sa grand-mère dragonnière, mais il lui semblait en cet instant que les choses ne tournaient plus rond : les Dragons étaient incapable de comprendre les concepts de civilisation, de culture, de relation internationale, leurs langage était primitif, ils n'avaient aucune forme d'art et n'étaient dans le fond que des êtres doté d'une puissance colossale, mais d'une intelligence que l'Elfe jugeait extrêmement limité. Le retour de sa petite fille Lliadrin, profondément marquée par une captivité chez un esclavagiste Vampire, revenu amaigri a un point dramatique et qui ne devait sa survie qu'à une opération de sauvetage de sa vieille amie Orfraie, qui était encore une princesse Elfique a l'époque, ne fit que nourrir un peu plus la haine de la Matriarche contre le peuple de la nuit. Bien entendu, Yvraine dissimula une grande partie de ses conclusions a tous, hormis son mari a qui elle ne pouvait rien cacher, car elle savait que personne ne l'écouterait, mais il devint a ses yeux important de trouver un moyen de permettre aux Elfes de s'émanciper de tout ceci afin de reprendre en main leur propre destin.

La guerre contre les Chimères ne fit que renforcer son sentiment : l'apparition de la Haute Magie fascina Yvraine au plus haut point, mais alors qu'elle souhaitait travailler sur cette dernière dans l'espoir d'en faire une arme contre l'ennemi, le Dragon Esprit fit prendre la direction totalement opposé. L'Esprit politique de l'Elfe repris le dessus et pour elle, ce n'était qu'une manœuvre visant a assurer la domination de son espèce sur les autres, d'autant plus que son plan s'avéra finalement être un échec total et il était désormais bien trop tard pour tenter de faire barrage a la Haute Magie ou d'apprendre a la maîtriser pour la retourner contre les Chimères. Lorsque la bataille finale éclata a Fort Espérance, Yvraine livra bataille dans un état d'esprit des plus sombre : se sentant trahie au plus profond d'elle-même par tout ceux en quoi en elle avait cru durant des années, il lui restait toutefois une chose qui lui donnait la force de combattre : la haine ! Elle fit déployer l'étendard noir de sa Grand Mère, pensant qu'il s'agissait sans doute du dernier combat et que la civilisation serait détruite et livra une bataille épuisante ou elle s'abandonna totalement a la volonté de tuer un maximum d'adversaire avant de succomber, déchaînant sa puissance magique contre ses ennemis. Les dragons intervinrent, mais seulement a la fin de la bataille, ce qui provoqua une victoire a la Pyrrhus. Le continent était indéfendable et l'exil fut décrété.

Yvraine hésita : ce continent, elle s'était battue toute sa vie pour lui et elle ne pouvait pas se résoudre a l'abandonner. Elle songeait a former un dernier carré en compagnie de toutes les bonnes volontés qui mènerait un dernier combat d'arrière garde pour permettre a ceux qui souhaitait tenter leur chance dans l'océan de poursuivre le combat, mais Dior la persuada que tout n'était pas perdu et qu'en acceptant la retraite, il serait possible de se venger. Ce mot devint alors la seule obsession de la Matriarche qui jura qu'elle reviendrait a la tête d'une immense armée pour reprendre le continent par les armes avant d'investir ses ressources dans la construction de la flotte. Après de nombreux mois de trajet, elle s'installa comme les autres Elfes sur l'île de Keet-Tiamat et choisit d'installer son fief proche de la mer. Son ambition est d'en faire un port influent ainsi qu'une forteresse bloquant les attaques par la mer. Car Yvraine sait que les Chimères finiraient bien par se lancer a la poursuivre des survivants, mais elle n'a aucune confiance dans les Vampires. La guerre civile des humains aboutissant a la fragmentation de leur « Empire » est loin d'offrir un gage de stabilité et la Conseillère plaide pour un renforcement des moyens militaires de toute urgence afin de pouvoir répondre aux défis que la colonisation d'une terre étrangère et hostile posent. Et cette fois, elle en est convaincu, elle vaincrait !


 


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