Izeli, dragon des Canopées

Identité

  • Race : Dragon
  • Age : 0
  • Date de naissance : Devrait naître en fin d'année 1764
  • Lieu de vie : Domaine Baptistral
  • Rang social : /
  • Métier : /
  • Arme principale : Son intelligence, sinon ses griffes et crocs

Compétences

  • Très bonne éducation et intuition
  • Grand-maître en force physique
  • Bon en combat en vol
  • Très bon en coordination
  • Résistance physique et endurance faible

A savoir ...

  • Provient d'Ambarhùna
  • Il a été protégé par les descendants d'Eleatria contre le Lien
  • Dragon lié qui veut naître libre

Izeli, dragon des Canopées

Physique et mental

» Physique : L'oeuf, rugueux, d'un bleu rappelant les écailles de son père, Drunzii, est probablement l'oeuf le plus ancien qui fut jamais conservé. A sa surface, l'usure du temps, bien que présente, ne sembla jamais être venue à bout de cette coquille éternelle qui se refusa d'éclore pour quiconque.
Oeuf volé, gardé comme un trésor, puis volé encore : de l'ancien continent il a tout vu, tout entendu, sans jamais véritablement voir. En son sein loge, un dragonnet aux sublimes nuances de vert et à l'esprit mature. Tel un arbre profondément enraciné, la céleste créature a un port altier, à la fois noble et humble. Ses écailles son fines et son corps ne s'en meut que mieux. Il est taillé pour le combat, ou du moins pour la frappe rapide, précise et calculée. Il est vif, tel le serpent qui ne mord d'une fois et tue sa proie. Il ne saurait néanmoins encaisser longuement les coups : dans une nuée, il serait l'arme la plus puissante et aussi la plus fragile.
Ses yeux, d'un jaune perçant, semblent dotés d'une clairvoyance remarquable. La terre s'infiltre souvent entre ses fines écailles, aussi n'est-il pas rare de voir pousser des plantes et fleurs par moment. En grandissant, le dragon pourra devenir robuste grâce à sa fusion avec la nature. Ses cornes pourront sembler être des bois et ses écailles des feuilles. Proposition d'avatar futur ou celui-ci en fonction de la corpulence que vous souhaiterez lui donner.
» Mental : Izeli est un observateur, probablement est-ce parce que sa condition ne lui permet pas véritablement d'agir, depuis l'intérieur de sa coquille, mais il n'en éprouve aucune frustration. Bien des êtres s'évertuent à devenir les grands protagonistes d'une histoire que bien souvent ils se racontent à eux-même, mais Izeli n'en fait pas partie.
Bien qu'il n'éprouve aucun mépris pour ceux qui aiment se la raconter, il se lasse vite de ces pseudos héros ou grands méchants. Il aime la simplicité et s'éloignera volontier cette agitation, pourvu que cela puisse le laisser à sa contemplation, sans pour autant être loin de l'histoire. Ni ermite, ni acteur, Izeli est entre ces deux cercles diamétralement opposés, à la jointure savament mesurée. Il gravite autour de l'action, pousse un grain de sable et observe la réaction en chaîne. Il est l'être pensant qui calcule et qui sait où la nature humaine, draconique ou elfique mêne les âmes. Il voit en eux l'égoïsme, la recherche de l'exploit, mais aussi l'amour. Il est un calculateur, pragmatique, logique.
L'humilité est sa plus grande vertue car il ne juge que peu, sauf lorsqu'il est persuadé avoir raison. Le plus souvent, il aide les protagonistes à franchir une étape, à avancer. Il sait être le soutien parfait et on se souvient de lui pour cela. Son esprit a été alimenté par l'histoire, il sait ce qui s'est passé jusqu'à ce que les chimères prennent Althaïa. Il sait beaucoup de l'avidité des hommes et de la jalousie. Il méprise le mensonge et la duplicité.
S'il doit choisir, il protégera plutôt un dragon, même s'il ne l'aime pas, plutôt qu'un bipède, même s'il l'aime. Izeli est très attaché à sa race même s'il est assez pragmatique pour savoir que, comme son père le fut, les dragons peuvent se montrer bien arrogant, et souvent en voulant pointer l'arrogance d'une autre personne. Izeli n'est ni pour ni contre le Lien, il est pour le libre-arbitre. Pour lui, chaque dragon devrait pouvoir naître libre et choisir sa vie : Lié ou non, cette décision appartient à chacun et nul ne doit juger ou blasphémer le libre-arbitre. Pour Izeli, les choix que l'on fait sont sacrés, pourvu qu'ils soient éclairés. Il respectera chaque choix, même le plus horrible, même le moins honnorable.

Histoire

En des temps reculés, les dragons vivaient en Ambarhùna. Puis virent les elfes, les vampires et les humains. Des créatures qui furent avides de s’élever, par le Lien ou par le sang, reléguant parfois les dragons à des engins de guerre destiné à les servir ou à périr. L’œuf d’Izeli avait été volé à ce dessin, dans le nid même d’une dragonne dont le hurlement de douleur alerta le père du petit. Il n’était pas de famille qui existât parmi les dragons, mais pour Drunzii, c’était sa race qui s’en trouvait en danger. Alors lorsqu’il voulu récupérer l’œuf, il rencontra les flèches d’un noir de jais capable de transpercer ces écailles bleutées. Il mourut en échouant, non sans mettre en garde Valahar Espérancieux de la décadence de ces actions à l’encontre des dragons. Des larmes de Drunzii naquit Pupillam (objet légendaire de Belethar) et le dragon lui, ne vint jamais à naître.

Il était lié, mais fort heureusement pour lui, à aucun des membres de la famille du noble qui l’avait fait dérober. Ne pouvant lui être d’aucune utilité, le noble plaça l’œuf dans un coffre… Et cela convenait assez bien à Izeli, au début. Ici, il ne serait pas contraint de naître pour celui auquel il serait destiné, un elfe, un Ataliel. Il était un dragon, et par conséquent sage, alors il patienterait que ce vieux bougre passe l’arme à gauche et que cette histoire de Lien en soit finie ! Ainsi il pourrait éclore sans peine et vivre libre. En vérité, ce n’était pas tant le Lien qui lui posait un problème. C’était de ne pas avoir le choix. Peut-être accepterait-il un jour de se lier, mais ce serait sa décision et le bipède qu’il aurait élu en son âme et conscience, pas un gueux qui avait gagné à la loterie.

Izeli savait néanmoins que se reposer paisiblement dans ce coffre ne serait pas possible. Les humains étaient si changeant, ils se battaient en permanence. Il n’y aurait aucune stabilité dans sa situationIl fut volé, par le porteur du Serment, à son grand bonheur, qui se tourna vers les elfes… Ou plutôt une elfe qui vivait parmi les hommes : Eleatria, figure emblématique du romantisme Althaïen. Elle était Cawr et avec l’aide d’Izeli, il forgea ces protections sous la ville, destinées à éloigner les mains avides de pouvoir. L’œuf fut gardé en paix, par les descendantes d’Eleatria, qui auraient toujours du soutien auprès du porteur du serment. Là, il put pioncer. Mais genre, bien. Les descendantes d’Eleatria lui donnaient des nouvelles du monde, leurs voix le berçait délicatement. Il devait avouer avoir été bien choyés, d’autres dragons n’avaient pas sa chance.

Beaucoup moururent ou s’exilèrent et lorsque le Dragon-Esprit élabora un ultime espoir, Izeli refusa catégoriquement d’en faire partie. Les siècles passèrent et il se réveilla d’un coup… Enfin ! ENFIN ! Le vieil Ataliel était en train de rendre son dernier souffle ! Joie et allégresse se joignirent à un petit picotement au niveau du ventricule. Il était liiiiibre ! Liiiiibre !

Ou pas.

C’était que ce Saeros à qui le lien le destinait. Prince Noir. Buveur de sang abject. Il était maudit. Il aurait encore préféré l’elfe. S’en suivit une lente phase dépressive pleine de désespoir. Il fallait que le porteur du serment fasse quelque chose ! Encore fallait-il qu’il revienne à Judith mais ce ne fut pas le cas. Les chimères prirent Althaïa et Judith, descendant d’Eleatria, scella leur pièce dans l’espoir d’un jour meilleur. Seule petite consolation pour Izeli fut que Saeros trépassa à son tour… Mais le Lien le destinait à nouveau à… Qu’était cette créature poilue ? Un chat ? Un très grand chat. Sur deux pattes. Qui parle. Il n’existait pas de telle créature sur Amùbarhùna ! C’était une farce ? Une malédiction ? Jamais il ne pourrait vivre ?

Il s’endormit et ne fut réveillé que lors de l’intrigue « Qui sème la discorde récolte le désordre » où il rencontra Belethar. L’espoir renait et il réclama au baptistrel de trouver une solution pour qu’il puisse naître libre. Il repose actuellement au domaine.

Liens

Belethar Espérancieux :
Lui, il l'attendait, il est enfin là et c'est une bénédiction. Il lui trouverait une solution pour son problème d'éclosion et Izeli pourait enfin vivre ! Autant dire qu'Izeli place beaucoup d'espoir en lui et une affection, par le serment qui lie leurs histoires.
Ilhan Avente :
Ilhan est celui qui a percé les secrets d'Eleatria. Sans lui, il serait bloqué éternellement dans les sousterrains d'Althaïa. Il éprouve à son égard beaucoup de reconnaissance et n'hésitera pas à s'acquitter de sa dette s'il le peut.
Asolrahnn :
C'est lui, le poilu auquel il est lié. Maintenant qu'il sait que les graärh existent, il sait que ce n'était pas d'une mauvaise farce du destin. Il a expressement demandé à ce qu'on le tienne très loin de lui, par tous les moyens. Il ne déteste pas Asolrahnn, il ne veut seulement pas lui être Lié. (Note du Staff : Nous ne dérogeons pas à l'habituelle régle qui est que le joueur d'un dragon choisit son dragonnier. Asolrahnn pourrait être son Lié s'il touchait l'oeuf mais cette situation ne devrait normalement pas se produire. Lorsque Belethar réussira à faire éclore Izeli libre, alors le dragon pourra choisir ou non de se lier (avec Asolrahnn ou quelqu'un d'autre, ce sera son choix). Cela donne simplement du jeu RP entre Asolrahnn et Izeli)
Les dragons libres anti-lien :
Des idiots qui n'ont que la moitié de la vérité et s'y attachent, mais Izeli ne perd pas l'espoir de les faire venir à la raison.
Les dragons nés Liés :
Des idiots qui n'ont que la moitié de la vérité et s'y attachent, mais Izeli ne perd pas l'espoir de les faire venir à la raison.
Les dragons nés libres qui ont choisi de se lier ou de ne pas se lier mais qui ne crachent pas leur amertume sur le Lien une fois toutes les deux phrases :
Des dragons bien sages, capables d'un raisonnement éclairés, qui méritent le respect d'Izeli