Physique et mental
» Physique :
Peu grand, pour un almaréen, Asēnagon tire ses traits bien plus de sa mère que de son père. Peau mate, des cheveux bruns mi-longs attachés en arrière, une barbe de quelques jours et des yeux sombres font de son apparence quelque chose de très passe-partout qui lui permet de se mêler à la foule sans sortir du lot.
Entrainé au combat par Aldakin du Néant, Asēnagon est assez bien bâti pour rivaliser avec les meilleurs. Son corps compte de nombreuses cicatrices : il était un tueur de dragons en Almara, cela n'était guère sans danger. Il a même manqué de perdre une jambe et en est resté légèrement boiteux lorsqu'il ne s'appuie pas sur sa lance pour marcher.
Très pieux, il ne recherche pas les atouts les plus précieux, mais veille à être toujours très propre sur lui, dans une hygiène parfois maladive.
» Mental :
Asēnagon est un fanatique du Néant, converti au Culte depuis son plus jeune âge, il est resté très croyant malgré la mort de l'Unique. Sa proximité avec Aldakin n'a fait que renforcer sa religion et lui aura donné un caractère passioné et fort. Il méprise la magie et, même s'il la tolère, il répugne de la voir utilisée à tord et travers pour encourager la fainéantise et le vice. C'est cette idéologie qui a fait de lui un Brise-Sort. Il hait les dragons et rêve de pouvoir en tuer à nouveau.
Très propre sur lui, Asēnagon est un assez bon guérisseur, détenteur de sciences médicinales alamaréennes, qui aime profondément l'humanité. S'il ne rejette pas les autres races, il ne les tient pas dans son coeur le moins du monde. S'il avait à choisir entre sauver un humain ou un immaculé, son choix serait vite fait. Pragmatique, il n'est pas très doué pour enrober dans du miel ses propos et cette franchise à toute épreuve le rapprocha des glacernois, ce d'autant plus qu'il est un très bon combatant.
Loyal envers sa nouvelle patrie qu'est Delimar, il défendra sa cité bec et ongle, son coeur battant d'une colère contre les Rois, à commencer par son propre père.
Histoire
Daorys. C'est le nom de famille qu'on donnait aux fils de femmes qui avaient eu un enfant hors mariage et dont on ne connaissait pas le père. Il signifie "Rien". Ce fut le sien et des sa naissance, il dut se faire à l'idée qu'il était un abandonné. Ce ne fut que sur son lit de mort que sa mère lui avoua qu'il était un bâtard du Roi d'Almara, Naal du Néant, alors que l'adolescent était âgé de 17 ans.
Fanatique du Néant, il vécut cette annonce gardée secrète comme une consécration, mais il déchanta bien vite quand Naal refusa de le reconnaître comme sien, puisqu'il n'admettait comme Princes et Princesses que les enfants qu'il avait avec la Reine actuelle. Il veilla néanmoins à ce que son fils ne manque de rien et il le confia à Aldakin du Néant pour parfaire son entrainement.
Ce fut, pour Asēnagon, salvateur pour l'aider à passer la bile amère de ce rejet et il trouva en Aldakin la source d'inspiration charismatique qui manquait à ses jours. Il devint un remarquable chasseur de dragon, grandant les terres habitées du peuple d'Almara à l'abri de ces créatures féroces.
Mais après que leur terres furent ravagées parles Dieux et que les distentions entre Naal et Aldakin prirent une ampleur dramatique, la causticité envers Naal refit surface lorsqu'il prit le parti d'Aldakin. Il fut de ceux qui tinrent la porte close lors que le Prêcheur élimina le Roi, regardant ce dernier périr dans une marre de sang, avec une satisfaction maccabre.
Haut-gradé dans l'armée d'Almara, Asēnagon massacra des Ambarhùniens au nom de Néant et ne se fit pas une bonne réputation auprès d'eux. Il était impitoyable et cette violence n'était que la partie émergée de sa peine, celle d'avoir perdu son père. Il réalisa qu'en dépit de sa colère, cet homme restait son père et il passa sa douleur dans la foi, en massacrant les hérétiques.
Lorsque Néant les abandonna, il resta profondément croyant et combattit contre le Tyran Blanc. L'esprit-lié du Serval vint le trouver et Asēnagon offrit sa loyauté à Aldakin du Néant. Ensemble, ils prirent pour quête de détruire les résidus du Culte du Tyran Blanc jusqu'à ce qu'ils soient retrouvés par Naal et ses sbires en quête de vengeance. C'est sous ses yeux que le Roi d'Almara condamna le Prêcheur à mort et s'il avait pu tué son traître de bâtard, Naal n'en fit rien et le laissa à sa douleur. Spirite du Serval en deuil, Asēnagon ne parvint pas à offrir sa loyauté à nouveau et cela le fait beaucoup souffrir, comme incomplet.
Asēnagon s'installa à Délimar, après l'exil, avec le reste de son peuple et rejoint l'ordre des Brise-Sort, détenteur des qualités neccessaires pour cette quête. Le retour de Naal dans la cité l'a rendu particulièrement froid et bougon, tant il est profondément boulversé par son lien avec lui.
Liens
Aldakin du Néat :
on mentor, Aldakin fut comme le père qui le guida dans la foi. Il lui offrir sa loyauté de Serval et sa mort l'a laissé dans un deuil interminable, comme une plaie béante qui ne veut se refermer. Il est néanmoins conscient des erreurs du Prêcheur, c'est ce qui le rend si partagé dans son affection et dérouté.
Naal du Néant :
Leur relation est faite de colère, à mi-chemin entre la haine farouche et l'afection sincère. Naal est son père, le père qui ne l'a jamais reconnu et qui a tué Aldakin du Néant. Il lui en veut beaucoup, autant qu'il s'en veut beaucoup pour sa propre faute à son égard et espère toujours être reconnu, un jour, comme sien, raison pour laquelle il veille tant à racheter ses erreurs. Malgré leur inimité, ces deus hommes partagent beaucoup, dans leurs croyances et gagneraient à travailler ensemble s'ils parvenaient à éteindre le feu de l'ire qui brûle en eux.
Autres (à voir) :
Tryghild, Sigvald, Ilhan... Et d'autres prédéfinis brise-sorts