Cordont, La chue
Histoire
Située sur la côte Est de Calastin, sur la frontière entre l’Empire Sélénien et l'Alliance des Cités Libres, Cordont représentait la Paix. Après la guerre d'indépendance du sud de l'île contre le régime des Kohan, elle avait été le lieu de signature de l'Armistice, acceptant d'être une cité neutre qui ne répondait de l'autorité ni d’ l’ancien Empire ni de l'Alliance.
Incarnant ses idéaux unificateurs, Cordont accueillait le premier Congrès des Sciences et de la Magie de Calastin le 4 novembre 1762, quand la terre se mit à trembler et que cette bourgade autonome sombra des kilomètres plus bas. La catastrophe fit des milliers de morts et celle qui voulait incarner la paix manqua de raviver la guerre, en révélant les profondeurs inexplorées et dangereuses de l'île. Après d'âpres négociations, le 30 novembre 1762, la ville fut placée pendant un an sous la tutelle de l'Alliance afin de garantir sa protection et sa reconstruction sans être un abîme de haine et de tensions.
En novembre 1763, la tutelle de l’Alliance fut prolongée un an supplémentaire, au vu des risques persistants, notamment vis à vis du gouffre et des profondeurs de Calastin. Pendant longtemps, la cité ne fut que reconstruction, tant il a été difficile de protéger les abords du gouffre, que ce soit des âmes trop curieuses et des possibles pillards, des agressives Ékinoppyres qui en sont sorties, que ce soit des risques d’effondrement, ou encore des attaques des Couronnes de cendres voulant accéder aux souterrains de Calastin…
Quelques bâtiments et nombre de maisons se reconstruisirent tout doucement et certains commerces et artisanats se relancèrent, notamment le premier commerce à rouvrir fut une auberge modeste au centre même de Cordont. Mais la reconstruction fut lente : même si l’urgence se faisait pressante, la présence de délimariens, assurant alors la sécurité de novembre 1762 jusque mi juillet 1764, imposa le non usage de la magie pour ce faire, ce qui ralentit grandement les avancées.
Juillet 1764 sonna le glas de trop pour Cordont : une autre catastrophe la frappa quand une Couronne de Cendres l’attaqua avec sauvagerie pour accéder au gouffre et atteindre les souterrains de Calastin. La sécurité assurée par l’armée délimarienne avait failli, et, suite au départ de Delimar de l’Alliance, le Conseil, sous l’influence de Caladon et de l'Alliance, décida d'un projet plus radical de reconstruction accélérée et de sécurisation de ce gouffre et de la cité en ruines. La protection fut dès lors assurée par des mercenaires, et non plus par l’armée de Delimar devenue impériale et donc malvenue sur les terres tutellisée par l’Alliance, et quelques semaines plus tard l’armée de Caladon nouvellement formée en assurera la relève.
Dans le même temps en juillet 1764, un Conseil des mages, institution tout juste naissante prônant un usage raisonné et respectueux de la magie, décida également de s'y installer, et d'apporter son soutien à Cordont.
Enfin, en octobre 1764, après des pourparlers entre Empire et Alliance, Cordont est définitivement rattachée à l'Alliance, redessinant les frontières nord de l'Alliance.
Incarnant ses idéaux unificateurs, Cordont accueillait le premier Congrès des Sciences et de la Magie de Calastin le 4 novembre 1762, quand la terre se mit à trembler et que cette bourgade autonome sombra des kilomètres plus bas. La catastrophe fit des milliers de morts et celle qui voulait incarner la paix manqua de raviver la guerre, en révélant les profondeurs inexplorées et dangereuses de l'île. Après d'âpres négociations, le 30 novembre 1762, la ville fut placée pendant un an sous la tutelle de l'Alliance afin de garantir sa protection et sa reconstruction sans être un abîme de haine et de tensions.
En novembre 1763, la tutelle de l’Alliance fut prolongée un an supplémentaire, au vu des risques persistants, notamment vis à vis du gouffre et des profondeurs de Calastin. Pendant longtemps, la cité ne fut que reconstruction, tant il a été difficile de protéger les abords du gouffre, que ce soit des âmes trop curieuses et des possibles pillards, des agressives Ékinoppyres qui en sont sorties, que ce soit des risques d’effondrement, ou encore des attaques des Couronnes de cendres voulant accéder aux souterrains de Calastin…
Quelques bâtiments et nombre de maisons se reconstruisirent tout doucement et certains commerces et artisanats se relancèrent, notamment le premier commerce à rouvrir fut une auberge modeste au centre même de Cordont. Mais la reconstruction fut lente : même si l’urgence se faisait pressante, la présence de délimariens, assurant alors la sécurité de novembre 1762 jusque mi juillet 1764, imposa le non usage de la magie pour ce faire, ce qui ralentit grandement les avancées.
Juillet 1764 sonna le glas de trop pour Cordont : une autre catastrophe la frappa quand une Couronne de Cendres l’attaqua avec sauvagerie pour accéder au gouffre et atteindre les souterrains de Calastin. La sécurité assurée par l’armée délimarienne avait failli, et, suite au départ de Delimar de l’Alliance, le Conseil, sous l’influence de Caladon et de l'Alliance, décida d'un projet plus radical de reconstruction accélérée et de sécurisation de ce gouffre et de la cité en ruines. La protection fut dès lors assurée par des mercenaires, et non plus par l’armée de Delimar devenue impériale et donc malvenue sur les terres tutellisée par l’Alliance, et quelques semaines plus tard l’armée de Caladon nouvellement formée en assurera la relève.
Dans le même temps en juillet 1764, un Conseil des mages, institution tout juste naissante prônant un usage raisonné et respectueux de la magie, décida également de s'y installer, et d'apporter son soutien à Cordont.
Enfin, en octobre 1764, après des pourparlers entre Empire et Alliance, Cordont est définitivement rattachée à l'Alliance, redessinant les frontières nord de l'Alliance.
Description de la Cité
Cité portuaire située au pied des falaises, son port est des plus modestes et de faible capacité, si bien qu'on ne reste jamais bien longtemps à quai, souvent seulement pour le chargement et le déchargement. Le paysage maritime de Cordont est donc piqueté de navires contraints d’amarrer en mer. Essentiellement des bateaux de pêches ou des bateaux de transport venant des cités soutenant Cordont pour y apporter des matières premières. Cordont n’est en rien un port d’échange ni de commerce.
Le nord de Cordont est bordé par de hautes collines, tandis que le sud est, quant à lui, plus plat et plus propice aux terrains agricoles. De par les terres riches et fertiles la bordant, Cordont était à l’origine une petite bourgade essentiellement paysanne et artisanale. On peut y voir la reprise de la culture des terres du sud.
Toutefois depuis la catastrophe de novembre 1762, la petite cité est toujours placée sous l’étendard de la reconstruction. De nouveau partiellement en ruines, depuis l’attaque de Rog en juillet 1764, des mages et des artisans architectes sont venus en renfort et il est fait appel à la magie sous l'égide de "cas de force majeure" pour accélérer drastiquement la reconstruction de la cité et en renforcer la sécurité. Un renforcement conséquent des fondations du gouffre a d’abord été entrepris avec la création de gigantesques piliers pour soutenir le plateau de Cordont. Le gouffre fut réduit en taille, pour qu’il n’en reste plus qu’une entrée praticable par des monte-charges et des escaliers. Fut ensuite construit un réel fort de défense au-dessus de ce gouffre, qui remplacent le vieux système de palissades érigées auparavant. Ce fort s’érige en une tour magnifique, alliant esthétique et art militaire, sur plusieurs mètres de hauteur, avec herse en protégeant l’entrée principale, et de nombreuses meurtrières pour une surveillance accrue des plus traitres. Un passage secret a été prévu en cas de besoin, mais connu des seules instances dirigeantes militaires de Caladon et de Cordont. Aux pieds du fort, un petit bâtiment militaire et les écuries apparentés y seront installés.
La magie aida également à reconstruire la bourgade, tout en tentant d’en garder l’identité agricole et rurale, si attachée à la terre, ainsi qu’aux Déesses notamment Terre et aux Esprits-Liés. Toutefois on sent l’influence de Caladon en la volonté d’instiller un peu de beauté dans les nouveaux édifices ou les nouveaux artisanats qui renaissent, et sur les murs naissent ici et là des sculptures ou des bas-reliefs leur rendant gloire, ou relatant l’histoire de Cordont.
Bientôt Cordont retrouvera sa place de marché, foisonnante d’activité, à quelques mètres du fort du gouffre. Une place de marché modeste, destinée surtout aux habitants, bordée des principaux commerces actifs, et de cette fameuse auberge qui a survécu à toutes les catastrophes, comme bénie des Déesses. Il est réputé qu’y boire une chope avant de partir vous bénit des Dieux et vous porte chance. Juste à côté de cette auberge sera reconstruit un véritable Hôtel de ville, où siégera le Conseil pour une meilleure efficacité.
S’étendront ensuite, en cercle concentrique dont l’épicentre est cette place forte, les habitations. Les anciennes masures deviendront de petites bicoques décentes, même si modestes, pour les paysans et artisans vivant à Cordont. Les rues seront pavées toutefois, afin d’en faciliter la praticabilité, en vue de faciliter le transport des diverses marchandises, fruits de la terre, de la pêche ou de la main humaine. Caladon oblige, toute entreprise, même la plus modeste, mérite des routes dignes de ce nom pour un échange efficace et rentable !
Quelque temps plus tard, la cité verra un petit mur d’enceinte, certes modeste, mais muni d’un petit chemin de ronde, et de quatres portes principales, s’ériger, afin d’en faciliter la sécurité, elle devenue une cible potentiellement si prisée.
Enfin, légèrement à l’écart, située à l’extrémité sud-ouest, un grand édifice verra le jour, levant ses pics élancés aux courbes gracieuses vers le ciel, comme un appel aux grandes puissances de ce monde : le siège du Conseil des mages, institution tout juste naissante en juillet 1764 prônant un usage raisonné et respectueux de la magie, et ayant choisi Cordont en symbole de sa neutralité, tout en souhaitant lui apporter son soutien.
Le nord de Cordont est bordé par de hautes collines, tandis que le sud est, quant à lui, plus plat et plus propice aux terrains agricoles. De par les terres riches et fertiles la bordant, Cordont était à l’origine une petite bourgade essentiellement paysanne et artisanale. On peut y voir la reprise de la culture des terres du sud.
Toutefois depuis la catastrophe de novembre 1762, la petite cité est toujours placée sous l’étendard de la reconstruction. De nouveau partiellement en ruines, depuis l’attaque de Rog en juillet 1764, des mages et des artisans architectes sont venus en renfort et il est fait appel à la magie sous l'égide de "cas de force majeure" pour accélérer drastiquement la reconstruction de la cité et en renforcer la sécurité. Un renforcement conséquent des fondations du gouffre a d’abord été entrepris avec la création de gigantesques piliers pour soutenir le plateau de Cordont. Le gouffre fut réduit en taille, pour qu’il n’en reste plus qu’une entrée praticable par des monte-charges et des escaliers. Fut ensuite construit un réel fort de défense au-dessus de ce gouffre, qui remplacent le vieux système de palissades érigées auparavant. Ce fort s’érige en une tour magnifique, alliant esthétique et art militaire, sur plusieurs mètres de hauteur, avec herse en protégeant l’entrée principale, et de nombreuses meurtrières pour une surveillance accrue des plus traitres. Un passage secret a été prévu en cas de besoin, mais connu des seules instances dirigeantes militaires de Caladon et de Cordont. Aux pieds du fort, un petit bâtiment militaire et les écuries apparentés y seront installés.
La magie aida également à reconstruire la bourgade, tout en tentant d’en garder l’identité agricole et rurale, si attachée à la terre, ainsi qu’aux Déesses notamment Terre et aux Esprits-Liés. Toutefois on sent l’influence de Caladon en la volonté d’instiller un peu de beauté dans les nouveaux édifices ou les nouveaux artisanats qui renaissent, et sur les murs naissent ici et là des sculptures ou des bas-reliefs leur rendant gloire, ou relatant l’histoire de Cordont.
Bientôt Cordont retrouvera sa place de marché, foisonnante d’activité, à quelques mètres du fort du gouffre. Une place de marché modeste, destinée surtout aux habitants, bordée des principaux commerces actifs, et de cette fameuse auberge qui a survécu à toutes les catastrophes, comme bénie des Déesses. Il est réputé qu’y boire une chope avant de partir vous bénit des Dieux et vous porte chance. Juste à côté de cette auberge sera reconstruit un véritable Hôtel de ville, où siégera le Conseil pour une meilleure efficacité.
S’étendront ensuite, en cercle concentrique dont l’épicentre est cette place forte, les habitations. Les anciennes masures deviendront de petites bicoques décentes, même si modestes, pour les paysans et artisans vivant à Cordont. Les rues seront pavées toutefois, afin d’en faciliter la praticabilité, en vue de faciliter le transport des diverses marchandises, fruits de la terre, de la pêche ou de la main humaine. Caladon oblige, toute entreprise, même la plus modeste, mérite des routes dignes de ce nom pour un échange efficace et rentable !
Quelque temps plus tard, la cité verra un petit mur d’enceinte, certes modeste, mais muni d’un petit chemin de ronde, et de quatres portes principales, s’ériger, afin d’en faciliter la sécurité, elle devenue une cible potentiellement si prisée.
Enfin, légèrement à l’écart, située à l’extrémité sud-ouest, un grand édifice verra le jour, levant ses pics élancés aux courbes gracieuses vers le ciel, comme un appel aux grandes puissances de ce monde : le siège du Conseil des mages, institution tout juste naissante en juillet 1764 prônant un usage raisonné et respectueux de la magie, et ayant choisi Cordont en symbole de sa neutralité, tout en souhaitant lui apporter son soutien.
Le Gouffre
Le gouffre est toujours présent, et a tenté d’être sécurisé : son accès y était hautement surveillé par l'armée délimarienne jusque mi juillet 1764 et il était toujours formellement interdit à quiconque d'y descendre sans autorisation. Seule une expédition avait été organisée, en concertation avec toutes les cités impliquées, dont Delimar, Caladon et Sélénia, en novembre 1763.
Au cœur du gouffre se tiennent toujours les deux immenses golems responsables de la catastrophe en 1762. L'un est debout, victorieux, l'autre est au sol, vaincu. Un escalier a été sculpté à même le titan vainqueur afin de favoriser le trafic entre la surface et les profondeurs. De longues cordes tirent des monte-charges entre les larges plateformes de bois, permettant de descendre de plus grands groupes et du matériel dans les sous-sols.
Au fond du gouffre, pendant longtemps gisaient les ruines délabrées de ce qui fut Cordont, depuis lors déblayées. Maintenant ne repose plus au fond de ce gouffre que l'immense golem vaincu étendu sur les derniers restes des ruines, ensemble qui est devenu alors un mémorial aux morts de la catastrophe de Cordont. De même, en mémoire aux défunts, le peuple de Calastin, venu en aide à Cordont suite à la catastrophe, a accroché de longs rubans blancs à la structure rocheuse.
En creusant l'escalier le long du golem debout, il a été découvert un matériau unique en son genre. Le golem possède de minuscules petits joyaux qui captent la lumière du soleil et reflètent un éclat bleuté sur les profondeurs environnantes. La nuit, ils absorbent les rayons de la lune et rendent une lumière noire qui colore de bleu les milliers de rubans blancs. Le Conseil de Cordont a immédiatement placé cette découverte sous protection, afin qu'elle ne soit pas victime de pillards. Plus d'un aime savourer les miroitements singuliers de Cordont bleue pour apaiser la douleur du deuil et la crainte de ce qui se trouve sous la surface.
L’accès à ce gouffre est toujours sous contrôle stricte. D’abord sécurisé par des mercenaires de Caladon, puis ensuite par l’armée nouvellement formée de Caladon, le gouffre voit naitre ensuite un réel fort de défense autour et au-dessus de lui. Y accéder sans l’accord de l’Alliance devient réellement difficile.
Au cœur du gouffre se tiennent toujours les deux immenses golems responsables de la catastrophe en 1762. L'un est debout, victorieux, l'autre est au sol, vaincu. Un escalier a été sculpté à même le titan vainqueur afin de favoriser le trafic entre la surface et les profondeurs. De longues cordes tirent des monte-charges entre les larges plateformes de bois, permettant de descendre de plus grands groupes et du matériel dans les sous-sols.
Au fond du gouffre, pendant longtemps gisaient les ruines délabrées de ce qui fut Cordont, depuis lors déblayées. Maintenant ne repose plus au fond de ce gouffre que l'immense golem vaincu étendu sur les derniers restes des ruines, ensemble qui est devenu alors un mémorial aux morts de la catastrophe de Cordont. De même, en mémoire aux défunts, le peuple de Calastin, venu en aide à Cordont suite à la catastrophe, a accroché de longs rubans blancs à la structure rocheuse.
En creusant l'escalier le long du golem debout, il a été découvert un matériau unique en son genre. Le golem possède de minuscules petits joyaux qui captent la lumière du soleil et reflètent un éclat bleuté sur les profondeurs environnantes. La nuit, ils absorbent les rayons de la lune et rendent une lumière noire qui colore de bleu les milliers de rubans blancs. Le Conseil de Cordont a immédiatement placé cette découverte sous protection, afin qu'elle ne soit pas victime de pillards. Plus d'un aime savourer les miroitements singuliers de Cordont bleue pour apaiser la douleur du deuil et la crainte de ce qui se trouve sous la surface.
L’accès à ce gouffre est toujours sous contrôle stricte. D’abord sécurisé par des mercenaires de Caladon, puis ensuite par l’armée nouvellement formée de Caladon, le gouffre voit naitre ensuite un réel fort de défense autour et au-dessus de lui. Y accéder sans l’accord de l’Alliance devient réellement difficile.