Ipsë Rosea


 
Suite à l'épidémie de la peste de Corail, la ville est en quarantaine et a fermé ses portes.

Tout d'abord, au sommet de la colline se trouve une grande bâtisse, nommée très simplement "Tarminas" (grande tour, château en elfique) en raison de son apparence. Imposante, son intérieur est pourtant très épuré. Les planchers sont en bois clair, de même que les murs et les poutres aux formes arrondies. Les toitures sont d'ardoises grises et tranchent avec la clarté du bois. À l'intérieur, le mobilier est bas. Autour des tables sont disposés des coussins colorés qui font office de sièges lorsque le besoin de s'asseoir se fait sentir. La nuit, des sphères lumineuses diffusent une douce lumière qui rappelle les reflets de la lune. Ce bâtiment est l'endroit où s'exerce le pouvoir, où les décisions sont prises. Bien qu'ouvert à tous, les visiteurs seront surveillés par plusieurs gardes. Une grande cour intérieure offre un écrin de verdure et de paix à ses visiteurs.

En descendant la volée de marches qui permet d'accéder au Tarminas, on trouve une place recouverte de pavés blancs. Un grand arbre étend ses branches en son centre. Un marché s'y tient chaque jour, c'est donc un lieu très animé. On peut y trouver de tout : à manger, à boire, des vêtements, des armes et toutes sortes d'objets de fabrication elfique, mais pas que cela ! En effet, Ipsë Rosae se veut ouverte et les commerçants et artisans de tout l'archipel sont les bienvenus.

De l'autre côté de cette place se trouve un autre bâtiment. Anciennement important il a été depuis déserté. Plus petit que le château, on y trouvait le siège de la Loge aujourd'hui dissoute. Il s'agissait d'un lieu d'érudition ouvert à tous. Sa construction est semblable en tout point au château, on y retrouve la même atmosphère épurée, calme et propice à la détente et l'étude. On y trouve de petits appartements, mais surtout une grande pièce pourvue d'une unique table basse et autour de laquelle sont disposés des tapis et coussins colorés. C'est souvent là que les membres discutent, débattent ou reçoivent les dignitaires des autres cités et peuples.

En descendant tranquillement la colline, on retrouve des habitations, quelques commerces et auberges. Une fois de plus, les constructions suivent le même style que Tarminas. Les rues, relativement larges, sont couvertes de pavés et bordées d'arbres. Il n'est pas rare de croiser un banc, une petite fontaine ou un petit promontoire verdoyant offrant une splendide vue sur le reste de la jeune cité et les prairies avoisinantes. La nuit, ces mêmes sphères lumineuses que l'on trouve à Tarminas éclairent les rues.

Au pied de la colline s'étend de nombreux champs. L'irrigation des terres est assurée par la proximité de la cité avec le lac d'émeraude. De très simples murs de pierres et de bois entourent la cité et forcent les voyageurs à emprunter l'une des quatre entrées, filtrant ainsi les allées et venues.