Delimar, l'océanique
Située au bord de l'océan au Sud de l'île de Calastin, Delimar est une cité bien établie, placée sous le signe de la guerre. Cette cité est en perpétuelle construction, même si ses quartiers sont maintenant bien développés. En effet, en cette cité, nulle magie pour la bâtir, tout se fait à la seule force des mains.
Cachée derrière de hautes et épaisses murailles, la cité dévoile une organisation en cercles concentriques, chacun encerclé de ses propres murs qui n'ont rien à envier à l'impressionnante muraille extérieure. Conçue par des esprits guerriers, elle mise avant tout sur les aspects pratiques et fonctionnels, avec des bâtiments de pierre au toit de tuiles pour éviter les incendies et dont aucun ne s'élève plus haut que la muraille extérieure afin de ne pas offrir de cible facile. De plus, les bâtiments les plus élevés se voient munis de meurtrières afin de servir en cas d'attaque. Les grandes artères pavées de la cité sont particulièrement larges également et permettent le passage d'une dizaine de cavaliers de front.
Chaque quartier est prévu pour se suffire à lui-même, grâce à ses propres puits et citernes, et assez de vivres emmagasinées pour faire face à un long siège, même séparé du reste de la cité. De grandes portes de bois renforcées par des barres d'acier permettent de se rendre d'un quartier à l'autre et sont généralement ouvertes - on ne les ferme qu'en cas de siège - et des gardes en armures (qui ne sont clairement pas faites pour l'apparat) surveillent les accès à toute heure du jour et de la nuit, tandis que des patrouilles parcourent les murs d'enceinte.
Cachée derrière de hautes et épaisses murailles, la cité dévoile une organisation en cercles concentriques, chacun encerclé de ses propres murs qui n'ont rien à envier à l'impressionnante muraille extérieure. Conçue par des esprits guerriers, elle mise avant tout sur les aspects pratiques et fonctionnels, avec des bâtiments de pierre au toit de tuiles pour éviter les incendies et dont aucun ne s'élève plus haut que la muraille extérieure afin de ne pas offrir de cible facile. De plus, les bâtiments les plus élevés se voient munis de meurtrières afin de servir en cas d'attaque. Les grandes artères pavées de la cité sont particulièrement larges également et permettent le passage d'une dizaine de cavaliers de front.
Chaque quartier est prévu pour se suffire à lui-même, grâce à ses propres puits et citernes, et assez de vivres emmagasinées pour faire face à un long siège, même séparé du reste de la cité. De grandes portes de bois renforcées par des barres d'acier permettent de se rendre d'un quartier à l'autre et sont généralement ouvertes - on ne les ferme qu'en cas de siège - et des gardes en armures (qui ne sont clairement pas faites pour l'apparat) surveillent les accès à toute heure du jour et de la nuit, tandis que des patrouilles parcourent les murs d'enceinte.
Les quartiers de Delimar
De l'intérieur vers l'extérieur, voici une présentation sommaire des quartiers de Delimar :
Quartier du palais : le premier quartier, situé au cœur de la cité, abrite le palais du peuple où se réunissent les citoyens et dirigeants de la cité en certaines occasions, notamment lors du conseil du peuple qui s’y réunit toutes les semaines et où ont lieu les votes de décisions majeures. Ce bâtiment en impose par sa grande surface. En effet, il est amené à pouvoir y accueillir plusieurs centaines de personnes à la fois. Il est doté d’une immense salle circulaire en son sein, dont la place centrale est entourée de hauts gradins. Chaque personne souhaitant prendre la parole s’adresse alors au peuple depuis ce centre.
Jouxtant le palais du peuple se trouve la Citadelle, où siègent l’Intendance et le Conseil, pour leur travail quotidien et leurs réunions régulières. Ouvrage imposant tout en hauteur, ce bâtiment est visible de très loin et semblent dominer les environs de sa structure évoquant la grandeur et la solidité. Bien que certains étrangers le trouvent intimidant, les locaux semblent apprécier de vivre dans son ombre bienveillante, car elle leur rappelle qu'ils sont prêts à faire face à tous les dangers. Son intérieur est tout aussi impressionnant avec ses hautes marches en marbre, même si sobriété et utilité sont les maîtres mots en ce lieu.
Derrière ces deux bâtiments, trône un temple, dont la construction a commencé en fin 1763. Le temple des Huit. Haut monument de forme pyramidale à la base, il se prolonge ensuite en un immense obélisque dont la flèche s’élève haut dans le ciel, dépassant la citadelle en hauteur, et qui peut être visible même au-delà des remparts. Il s’agit du seul bâtiment potentiellement visible hors des remparts. Toutefois, son architecture est étudiée de telle façon que même s’il venait à être touché par un tir ennemi, le bâtiment n’en serait pas compromis pour autant. Cette immense flèche est tel un symbole de fertilité, mais aussi l’image de l’âme s’élevant. En son sein, se voue le culte des Huit : chacune des Déesses a un autel dédié, au centre du temple, en un demi cercle parfait, et l’autel de Néant trône au centre de l’autre demi cercle. De nombreux autres temples d’architecture plus modeste sont disséminés également dans toute la cité, dans chacun des quartiers.
Enfin, autour de ces trois bâtiments, on retrouve les infrastructures militaires, casernes et manufactures, aussi précieuses qu'indispensables au bon fonctionnement de la cité et donc construites dans la section la plus sûre.
Quartier résidentiel : c'est dans cette section de la cité que vivent la plupart des citoyens. On y trouve des alignements de demeures de pierre pratiquement identiques - bien que certaines, plus spacieuses et confortables, soient parfois accordées aux plus hauts officiers ou à des citoyens ayant rendu de grands services à la cité. Ces demeures sont cependant la propriété unique de l’État et ne sont que prêtées à ces citoyens méritants. En de rares exceptions, quelques unes de ces demeures sont accordées à des non citoyens oeuvrant activement pour la cité et en cours d’acquisition de la citoyenneté.
Quartier du commerce : ce quartier est le pôle commercial de la cité, là où se trouvent les échoppes des artisans et marchands et où se tiennent les marchés. On peut également retrouver toutes les infrastructures publiques de la cité dans ce quartier. C'est également le centre des divertissements, avec des tavernes et arènes mises à disposition des citoyens pour se délasser un verre à la main, observer un combat ou même y participer. Les artistes locaux ont l'occasion de donner leurs représentations sur les places de ce quartier également, et il n'est pas rare d'y voir des démonstrations de danse et autres représentations plus ou moins exotiques (lanceur de couteaux, personne jonglant avec des haches ou des torches enflammées, etc.).
Quartier des arts : autrefois, les artistes locaux donnaient leurs représentations sur les places du quartier de commerce, mais depuis quelque temps, un quartier leur est entièrement dédié. Les arts en Delimar sont hautement encouragés. Les corps chétifs ou plus faibles peu portés au combat peuvent exprimer alors tout leur potentiel et participer, à leur façon, à l’émulation collective de la cité. C’est là un aspect peu reconnu de Delimar, mais pourtant très développé. Le quartier des arts en est la preuve : trois grandes rues pavées débouchent sur une grande place. Le long de chaque rue s’érigent diverses statues de chaque côté de leurs allées, des statues qui redessinent tout un pan de l’histoire de chaque ethnie, chaque rue dédiée à l’histoire d’un des peuples. Sur la place s’étendent de nombreux tréteaux ou autres planches rehaussées présentant diverses représentations, de danse, d’acrobatie, ou de théâtre même, de lecture de poésie nordique… pendant que certains peignent, parfois sur les pavés même, devant tous les badauds passant. Tous les arts y étaient représentés. On peut y observer aussi quelques statues ou peintures de nus, ou au contraire au caractère violent. Toutes les sensibilités se retrouvent en ce lieu sans interdit, ou presque.
Au bout de la rue représentant Almara et son histoire, se trouve le Colisée, imposante silhouette, dont la construction se finit peu à peu. Immense amphithéâtre ovoïde, au centre duquel une arène trône entourée de hauts gradins, le Colisée permet d’exprimer tout l’art du combat, si apprécié des délimariens.
Quartier des visiteurs : ce quartier est probablement le moins discipliné de la cité. On y trouve les ambassades, mais également les auberges destinées aux visiteurs de passage. Tout visiteur ou tout résident non citoyen (hors exception notable) est logé dans ce quartier. La méfiance des délimariens envers les étrangers fait que c'est un quartier étroitement surveillé où les patrouilles sont nombreuses à la nuit tombée et où il vaut mieux ne pas faire de vagues si l'on ne veut pas se retrouver en prison pour la nuit (ou plus longtemps, selon le zèle des gardes de service). Un point qui ne manque pas de surprendre le visiteur occasionnel sont les grandes places dégagées qui parsèment ce quartier. Leur vocation première ne se dévoile qu'en cas d'assaut sur la cité, car elles sont destinées aux armes de siège qui servent à la défendre.
Quartier du palais : le premier quartier, situé au cœur de la cité, abrite le palais du peuple où se réunissent les citoyens et dirigeants de la cité en certaines occasions, notamment lors du conseil du peuple qui s’y réunit toutes les semaines et où ont lieu les votes de décisions majeures. Ce bâtiment en impose par sa grande surface. En effet, il est amené à pouvoir y accueillir plusieurs centaines de personnes à la fois. Il est doté d’une immense salle circulaire en son sein, dont la place centrale est entourée de hauts gradins. Chaque personne souhaitant prendre la parole s’adresse alors au peuple depuis ce centre.
Jouxtant le palais du peuple se trouve la Citadelle, où siègent l’Intendance et le Conseil, pour leur travail quotidien et leurs réunions régulières. Ouvrage imposant tout en hauteur, ce bâtiment est visible de très loin et semblent dominer les environs de sa structure évoquant la grandeur et la solidité. Bien que certains étrangers le trouvent intimidant, les locaux semblent apprécier de vivre dans son ombre bienveillante, car elle leur rappelle qu'ils sont prêts à faire face à tous les dangers. Son intérieur est tout aussi impressionnant avec ses hautes marches en marbre, même si sobriété et utilité sont les maîtres mots en ce lieu.
Derrière ces deux bâtiments, trône un temple, dont la construction a commencé en fin 1763. Le temple des Huit. Haut monument de forme pyramidale à la base, il se prolonge ensuite en un immense obélisque dont la flèche s’élève haut dans le ciel, dépassant la citadelle en hauteur, et qui peut être visible même au-delà des remparts. Il s’agit du seul bâtiment potentiellement visible hors des remparts. Toutefois, son architecture est étudiée de telle façon que même s’il venait à être touché par un tir ennemi, le bâtiment n’en serait pas compromis pour autant. Cette immense flèche est tel un symbole de fertilité, mais aussi l’image de l’âme s’élevant. En son sein, se voue le culte des Huit : chacune des Déesses a un autel dédié, au centre du temple, en un demi cercle parfait, et l’autel de Néant trône au centre de l’autre demi cercle. De nombreux autres temples d’architecture plus modeste sont disséminés également dans toute la cité, dans chacun des quartiers.
Enfin, autour de ces trois bâtiments, on retrouve les infrastructures militaires, casernes et manufactures, aussi précieuses qu'indispensables au bon fonctionnement de la cité et donc construites dans la section la plus sûre.
Quartier résidentiel : c'est dans cette section de la cité que vivent la plupart des citoyens. On y trouve des alignements de demeures de pierre pratiquement identiques - bien que certaines, plus spacieuses et confortables, soient parfois accordées aux plus hauts officiers ou à des citoyens ayant rendu de grands services à la cité. Ces demeures sont cependant la propriété unique de l’État et ne sont que prêtées à ces citoyens méritants. En de rares exceptions, quelques unes de ces demeures sont accordées à des non citoyens oeuvrant activement pour la cité et en cours d’acquisition de la citoyenneté.
Quartier du commerce : ce quartier est le pôle commercial de la cité, là où se trouvent les échoppes des artisans et marchands et où se tiennent les marchés. On peut également retrouver toutes les infrastructures publiques de la cité dans ce quartier. C'est également le centre des divertissements, avec des tavernes et arènes mises à disposition des citoyens pour se délasser un verre à la main, observer un combat ou même y participer. Les artistes locaux ont l'occasion de donner leurs représentations sur les places de ce quartier également, et il n'est pas rare d'y voir des démonstrations de danse et autres représentations plus ou moins exotiques (lanceur de couteaux, personne jonglant avec des haches ou des torches enflammées, etc.).
Quartier des arts : autrefois, les artistes locaux donnaient leurs représentations sur les places du quartier de commerce, mais depuis quelque temps, un quartier leur est entièrement dédié. Les arts en Delimar sont hautement encouragés. Les corps chétifs ou plus faibles peu portés au combat peuvent exprimer alors tout leur potentiel et participer, à leur façon, à l’émulation collective de la cité. C’est là un aspect peu reconnu de Delimar, mais pourtant très développé. Le quartier des arts en est la preuve : trois grandes rues pavées débouchent sur une grande place. Le long de chaque rue s’érigent diverses statues de chaque côté de leurs allées, des statues qui redessinent tout un pan de l’histoire de chaque ethnie, chaque rue dédiée à l’histoire d’un des peuples. Sur la place s’étendent de nombreux tréteaux ou autres planches rehaussées présentant diverses représentations, de danse, d’acrobatie, ou de théâtre même, de lecture de poésie nordique… pendant que certains peignent, parfois sur les pavés même, devant tous les badauds passant. Tous les arts y étaient représentés. On peut y observer aussi quelques statues ou peintures de nus, ou au contraire au caractère violent. Toutes les sensibilités se retrouvent en ce lieu sans interdit, ou presque.
Au bout de la rue représentant Almara et son histoire, se trouve le Colisée, imposante silhouette, dont la construction se finit peu à peu. Immense amphithéâtre ovoïde, au centre duquel une arène trône entourée de hauts gradins, le Colisée permet d’exprimer tout l’art du combat, si apprécié des délimariens.
Quartier des visiteurs : ce quartier est probablement le moins discipliné de la cité. On y trouve les ambassades, mais également les auberges destinées aux visiteurs de passage. Tout visiteur ou tout résident non citoyen (hors exception notable) est logé dans ce quartier. La méfiance des délimariens envers les étrangers fait que c'est un quartier étroitement surveillé où les patrouilles sont nombreuses à la nuit tombée et où il vaut mieux ne pas faire de vagues si l'on ne veut pas se retrouver en prison pour la nuit (ou plus longtemps, selon le zèle des gardes de service). Un point qui ne manque pas de surprendre le visiteur occasionnel sont les grandes places dégagées qui parsèment ce quartier. Leur vocation première ne se dévoile qu'en cas d'assaut sur la cité, car elles sont destinées aux armes de siège qui servent à la défendre.
Les abords de la cité
Le port : contigu au quartier des visiteurs, le port se divise en deux parties. L'une d'elles, dont l'accès est libre, permet aux visiteurs d'atteindre les docks qui leur sont réservés. Ils recevront, dès l’amarrage, la visite d'un représentant de la cité qui les interrogera sur la durée et la raison de leur séjour et s'occupera également de vérifier s'ils sont en règle du point de vue des taxes locales, notamment la taxe sur la magie.
L'autre partie du port, dont l'accès est limité aux personnes autorisées, comporte toutes les infrastructures nécessaires à l'entretien des navires de guerre (arsenaux, chantiers navals, etc.) et occupe la majeure partie de celui-ci. La flotte de guerre délimarienne comptant parmi l'une des plus puissantes, elle nécessite également de grandes ressources pour être maintenue à la pointe de son efficacité.
Les remparts : Hautes et larges murailles aux dimensions impressionnantes et aux fortifications redoutables, remplies de terre pour leur permettre de mieux résister à tout tir puissant, ils font le tour complet de la cité, lui permettant alors d’assurer un siège complet en sécurité. Un chemin de ronde permettant à trois personnes de faire front en fait le tour. A intervalle régulier des tours de guet s’érigent, veilleur éternel sur le rempart. Il est possible d’apercevoir, trônant sur des plateformes renforcées spécialement dédiées, des balistes de différentes tailles, prêtes à tirer.
L'océan : la cité fait face à l'océan et c'est sur l'eau que son influence se manifeste probablement le plus. Sa flotte assurant la sécurité de la région, cette dernière est l'une des plus sûres où naviguer, pour peu que l'on soit en bons termes avec l’État. Les premiers à en profiter sont d'ailleurs les pêcheurs locaux qui apprécient la présence des puissants navires de guerre de la cité et l'absence de pirates que celle-ci tend à créer dans les environs.
La plage : Delimar ne s’appelle pas l’océanique pour rien. Et les plages de sable et de roches, légèrement en contrebas de la cité, s’étendent à perte de vue, bordées rapidement par de denses forêts.
Non loin de la cité, a été placé près de cette plage un autel, appelé l’autel du renouveau. Cet autel représente la consécration de l’effort commun, en plus d'être un lieu sacré aux yeux des Délimariens. Il ne s'agit que d'une élévation de roches, près de la plage sur laquelle ils ont débarqué. Une construction simple, sur laquelle sont régulièrement déposées des offrandes diverses. Des coquillages, des galets blancs et des écailles de poisson mais également des offrandes périssables, surtout après les moissons. Il ne s'agit pas même de gaspillage. Ces offrandes ne sont pas faites aux Dieux, ni aux Esprits-liés, mais aux camarades et compatriotes. A tous ceux qui sont citoyens de la cité. Ils peuvent ainsi échanger et donner librement, exprimant leur côté non matérialiste. Le rituel s’est instauré de lui-même, sans même être imposé, simplement comme un moyen de rapprochement.
La terre : les terres aux abords de la cité sont exploitées au maximum afin de fournir toutes les denrées que la cité ne peut produire à l'intérieur de ses murs. Essentiellement tout ce qui concerne l'agriculture ou nécessite plus d'espace que la cité ne peut en fournir. Des tours de guet veillent également sur les environs et les guetteurs disposent de puissants cors pour relayer rapidement la nouvelle en cas d'invasion par la voie de terre. Il n'est pas rare de voir les soldats s'entraîner aux manœuvres à l'extérieur, que le temps soit clément ou non.
L'autre partie du port, dont l'accès est limité aux personnes autorisées, comporte toutes les infrastructures nécessaires à l'entretien des navires de guerre (arsenaux, chantiers navals, etc.) et occupe la majeure partie de celui-ci. La flotte de guerre délimarienne comptant parmi l'une des plus puissantes, elle nécessite également de grandes ressources pour être maintenue à la pointe de son efficacité.
Les remparts : Hautes et larges murailles aux dimensions impressionnantes et aux fortifications redoutables, remplies de terre pour leur permettre de mieux résister à tout tir puissant, ils font le tour complet de la cité, lui permettant alors d’assurer un siège complet en sécurité. Un chemin de ronde permettant à trois personnes de faire front en fait le tour. A intervalle régulier des tours de guet s’érigent, veilleur éternel sur le rempart. Il est possible d’apercevoir, trônant sur des plateformes renforcées spécialement dédiées, des balistes de différentes tailles, prêtes à tirer.
L'océan : la cité fait face à l'océan et c'est sur l'eau que son influence se manifeste probablement le plus. Sa flotte assurant la sécurité de la région, cette dernière est l'une des plus sûres où naviguer, pour peu que l'on soit en bons termes avec l’État. Les premiers à en profiter sont d'ailleurs les pêcheurs locaux qui apprécient la présence des puissants navires de guerre de la cité et l'absence de pirates que celle-ci tend à créer dans les environs.
La plage : Delimar ne s’appelle pas l’océanique pour rien. Et les plages de sable et de roches, légèrement en contrebas de la cité, s’étendent à perte de vue, bordées rapidement par de denses forêts.
Non loin de la cité, a été placé près de cette plage un autel, appelé l’autel du renouveau. Cet autel représente la consécration de l’effort commun, en plus d'être un lieu sacré aux yeux des Délimariens. Il ne s'agit que d'une élévation de roches, près de la plage sur laquelle ils ont débarqué. Une construction simple, sur laquelle sont régulièrement déposées des offrandes diverses. Des coquillages, des galets blancs et des écailles de poisson mais également des offrandes périssables, surtout après les moissons. Il ne s'agit pas même de gaspillage. Ces offrandes ne sont pas faites aux Dieux, ni aux Esprits-liés, mais aux camarades et compatriotes. A tous ceux qui sont citoyens de la cité. Ils peuvent ainsi échanger et donner librement, exprimant leur côté non matérialiste. Le rituel s’est instauré de lui-même, sans même être imposé, simplement comme un moyen de rapprochement.
La terre : les terres aux abords de la cité sont exploitées au maximum afin de fournir toutes les denrées que la cité ne peut produire à l'intérieur de ses murs. Essentiellement tout ce qui concerne l'agriculture ou nécessite plus d'espace que la cité ne peut en fournir. Des tours de guet veillent également sur les environs et les guetteurs disposent de puissants cors pour relayer rapidement la nouvelle en cas d'invasion par la voie de terre. Il n'est pas rare de voir les soldats s'entraîner aux manœuvres à l'extérieur, que le temps soit clément ou non.