Le 25 Novembre 1763 - Un pas de plus
Cela faisait deux jours que l’on avait rencontré Ilhan Avente. Il nous avait donné une information qui nous était très précieuse. Une nouvelle que l’on avait gardée pour sois. Mais depuis ce jour, cette rencontre au marché, je n’avais pas su trouver le sommeil. J’y pensais jour et nuit. C’était tellement présent dans mon esprit que cela commençait même à s’apercevoir dans mon quotidien. Nos maîtres voyaient que quelque chose clochait chez moi et les punitions s’abattaient sur moi. Mais la douleur ne parvenait pas jusqu’à mon esprit, tellement j’étais hypnotisé par cette nouvelle.
Durant les deux jours qui ont suivi, ma petite Rey n’a pas cessé de ma soigner, de changer mes pansements pour que mes plaies ne s’infectent pas trop. Elle comprenait parfaitement ce que je ressentais. Je voyais parfaitement sur son visage que cela la désola de voir que cette annonce me déboussoler autant. Je repensais à ma vie passée, à ce que j’étais et surtout à ma liberté. Savoir que je pouvais toucher à ce morceau de liberté m’avait profondément troublée.
Je ne pouvais plus attendre, je voulais savoir, j’avais besoin de plus de détail et d’être sûr que cela ne serait pas qu’un simple rêve. J’avais tellement de questions, et aucune réponse ne parvenait jusqu’à mon esprit. J’en avais parlé à Rey, et elle aussi commençait à être impatiente.
Alors que nos maîtres dormaient paisiblement, Rey et moi sortions par une petite fenêtre menant sur le toit. C’était par ce même endroit qu’on sortait pour contempler la lune et profiter du calme avant de se coucher. Sauf que cette nuit, allait être différente. Au lieu de nous reposer, nous avions décider de rejoindre le jardin d’Autone Falkire. La conseillère de Caladon. C’était risqué pour nous, comme pour elle, mais avec Rey, on était prête à prendre l’entière responsabilité.
Descendant avec agilité, on atteint enfin le sol. Vivant dans un quartier de bourgeois, on n’allait pas mettre trop de temps à atteindre sa demeure. Restant vigilante à ce qui nous entourait, notre grandeur nous empêchait de nous cacher correctement, mais on parvenait tout de même à se camoufler. C’est au bout d’une vingtaine de minutes qu’on finit par atteindre le jardin de la jeune femme. Caché dans les hauts buissons, on jeta quelques cailloux pour signaler notre présence sans réveiller tout le voisinage. J’étais resté devant ma petite Rey pour la protéger comme toujours. De cette manière, elle pourrait s’enfuir plus facilement si cela devait mal finir. Je m’inquiétais bien plus pour elle que pour mes blessures qui s’était remise à saigner à cause de nos efforts.
Les minutes défilaient, et la peur commença à me prendre aux tripes. Je sentais la respiration de Rey sur ma pelisse bicolore. Elle était chaude, son pouls était légèrement plus accéléré que le mien, mais elle resta impassible durant tout ce temps. Soudain, un bruit retentit. Une lumière se met à briller et une odeur douce et sucrée se fait sentir… Une femme sort. J’attends encore un peu, puis me risquer à sortir de ma cachette en faisant signe à Rey de rester caché. J’avance de quelques pas en marchant sur mes quatre membres. Je faisais en sorte de lui montrer que je ne lui ferais pas de mal, si elle ne nous en faisait pas. Je ne voulais pas prendre la parole tout de suite, je préférais attendre et analyser cette humaine que je ne connaissais pas.
Durant les deux jours qui ont suivi, ma petite Rey n’a pas cessé de ma soigner, de changer mes pansements pour que mes plaies ne s’infectent pas trop. Elle comprenait parfaitement ce que je ressentais. Je voyais parfaitement sur son visage que cela la désola de voir que cette annonce me déboussoler autant. Je repensais à ma vie passée, à ce que j’étais et surtout à ma liberté. Savoir que je pouvais toucher à ce morceau de liberté m’avait profondément troublée.
Je ne pouvais plus attendre, je voulais savoir, j’avais besoin de plus de détail et d’être sûr que cela ne serait pas qu’un simple rêve. J’avais tellement de questions, et aucune réponse ne parvenait jusqu’à mon esprit. J’en avais parlé à Rey, et elle aussi commençait à être impatiente.
Alors que nos maîtres dormaient paisiblement, Rey et moi sortions par une petite fenêtre menant sur le toit. C’était par ce même endroit qu’on sortait pour contempler la lune et profiter du calme avant de se coucher. Sauf que cette nuit, allait être différente. Au lieu de nous reposer, nous avions décider de rejoindre le jardin d’Autone Falkire. La conseillère de Caladon. C’était risqué pour nous, comme pour elle, mais avec Rey, on était prête à prendre l’entière responsabilité.
Descendant avec agilité, on atteint enfin le sol. Vivant dans un quartier de bourgeois, on n’allait pas mettre trop de temps à atteindre sa demeure. Restant vigilante à ce qui nous entourait, notre grandeur nous empêchait de nous cacher correctement, mais on parvenait tout de même à se camoufler. C’est au bout d’une vingtaine de minutes qu’on finit par atteindre le jardin de la jeune femme. Caché dans les hauts buissons, on jeta quelques cailloux pour signaler notre présence sans réveiller tout le voisinage. J’étais resté devant ma petite Rey pour la protéger comme toujours. De cette manière, elle pourrait s’enfuir plus facilement si cela devait mal finir. Je m’inquiétais bien plus pour elle que pour mes blessures qui s’était remise à saigner à cause de nos efforts.
Les minutes défilaient, et la peur commença à me prendre aux tripes. Je sentais la respiration de Rey sur ma pelisse bicolore. Elle était chaude, son pouls était légèrement plus accéléré que le mien, mais elle resta impassible durant tout ce temps. Soudain, un bruit retentit. Une lumière se met à briller et une odeur douce et sucrée se fait sentir… Une femme sort. J’attends encore un peu, puis me risquer à sortir de ma cachette en faisant signe à Rey de rester caché. J’avance de quelques pas en marchant sur mes quatre membres. Je faisais en sorte de lui montrer que je ne lui ferais pas de mal, si elle ne nous en faisait pas. Je ne voulais pas prendre la parole tout de suite, je préférais attendre et analyser cette humaine que je ne connaissais pas.