Celëborn Elusis

   

• -Une paire de Dague de paresse - Glyphe : Filament d'apathie
       
• -Un set de dix anneaux liés qui ne peuvent être séparés les uns des autres

   

   Celëborn, comme son père avant lui, a hérité des traits gracieux et fin de son espèce et de sa famille. Il a de long cheveux lisse et soyeux, bien que blanchis par la vampirisation. Les blessures et cicatrices qui lui donnait autrefois un visage de combattant d'expérience ont laissé place à une peau douce et très apprécié par ses différent‧es admirateur‧ices. Il possède également les yeux verts perçants de son père. Bien que populaire auprès d'un grand nombre, il ne montre que peu d'intérêt envers de telles relations depuis sa transformation.

   Ayant été  élevé dans la richesse de sa famille, Celëborn à toujours porté des vêtements coûteux. Il a notemment une appréciation particulière pour les longs manteaux tombants, qu'il porte quasiment constamment. En plus de ça il porte constemment à ces doigts allongés et fin, un set de dix anneaux dont on dit qu'il tient un mystérieux pouvoir.
 

   Celëborn était un elfe de noblesse et avec une soif de connaissance malgré un comportement parfois immature, surtout lorsqu'il officiait en temps qu'éclaireur. Il était le seul de son rang social à participer sur le terrain au jour le jour et le faisait toujours avec joie, remplaçant même parfois ses subordonné‧es lors de mission difficile. Endurci par les différentes tragédie ayant frappé son peuple et sa famille, Celëborn à passé la fin de sa vie elfique à chercher comment guérir la nouvellement découverte peste de coraille avant de finalement en être atteint.

   Celëborn est désormais un nouveau vampire à la recherche de qui il est. Cela le rend naturellement curieux et il peut facilement dépasser des limites où briser des règles non-dites. Il est souvent à la recherche de nouvelles informations, de connaissances. Malgrès une absence total de ses souvenirs, il a une attirance toute particullière vers le soin, sous toute ses formes. Il s'est rapidement donné pour mission de faire des recherches sur toutes les différentes manière de guérir tout type de maux. Il déteste la souffrance et evite le plus possible d'assister à la violence dont peut faire preuve son nouveau peuple.

   Bien qu'amnésique du à sa transformation, il ressent énormément de gratitude pour Alda et ses adelphes, qui l'on sauvé et receuilli. Il a rapidement pris conscience de son statut mais n'apprécie pas particulièrement être traité si différemment. Aussi il évite de trop se montrer en public avec sa famille et surtout lorsqu'il s'agit de son père. Contrairement à son désinterêt pour les relations charnelles, il est particulièrement investi dans ses relations cordiales et amicales avec sa famille et les différentes personnes qu'il a rencontré. Pour certaines, il lui arrive même d'avoir des pensées de relations plus romantiques avec certaines de ces personnes

   Idée d'esprit liée:
   

• Esprit lié du coq

   
• Esprit lié de l'antilope

   
• Esprit lié du hibou

   
• Esprit lié de l'hippocampe

   
• Esprit lié de l'escargot

 

   L'herbe hautes des prairies autour du palais caressait la nuque de Celëborn, le froid de la nuit faisait trembler tout son corps mais il attendait patiemment, en observant les étoiles, que la rosée du matin reveile son grand-père. Les yeux du jeune elfe se baladait à travers le ciel brillants, reliant les étoiles, formant des animaux, racontant des histoires. L'ours chassait les saumons alors que non loin, le cerf et le lapin étaient pourchassés par le loup. Mais malgré toutes ses histoires, l'attention de l'enfant revenait constemment vers l'étoile la plus brillante dans le ciel. Son grand-père lui avait dit un jour que son père était dans cette étoile et que c'est son amour qui la faisait briller, il adorait la fixer en pensant à tout ce qu'il aimerait dire à son père, tout l'amour qu'il aimerait pouvoir lui donner, tous les moments qu'il aimerait vivre avec lui. Le son calme du vent à travers les bois fut brisé par le frottement des plis d'une robe dans l'herbe, une ombre se pencha sur Celëborn, et une voix tremblante l'interpella "Cece, qu'est-ce que tu fais dehors à cette heure là, tu devrais dormir". Le jeune elfe ferma les yeux, et se laissa porter par les bras aimants de sa mère. Une fois arrivé dans sa chambre, sa mère assise sur le bord de son lit, il les rouvrit "Maman, pourquoi je ne peux pas rester réveillé la nuit?" il demandait, connaissant déjà la réponse. Mais il aimait tellement explorer le ciel étoilé, et c'était les seuls moments qu'il avait avec son père. Sans attendre de que sa mère ne le lui demande, Celëborn tomba de fatigue dans le confort de sa chambre, son jeune esprit ignorant les sanglots muets éclatants non loin de lui.

   Une épée à la ceinture, un arc à son dos, Celëborn était près à l'entrainement. Il embrassa tendrement sa mère sur le front, puis la regarda avec un grand sourir "A ce soir !" Elle lui sourit en retour, mais il ne pouvait s'empêcher de remarquer que ses yeux trahissait autre chose, comme si elle regardait quelqu'un d'autre en le voyant. L'elfe tourna les talons et se mit à courir vers le point de rendez-vous convenu avec sa cheffe.
   
  Après une longue journée, il posa ses affaires sur le pas de sa porte, et grimpa le mur de sa demeure. Depuis quelques années, il avait perfectionné un chemin d'escalade sans risque afin de monter sur le toit. Dans une petite heure, le soleil se coucherai, lui donnant vu à un ciel magnifique. Mais plus encore, le crépuscule lui aménerait les étoiles, amies de longues dates à qui il pouvait toujours parler. Lorsque leur éclat illumina pleinement son visage, le jeune fils se mit à parler "Salut Papa, aujourd'hui j'ai passé la journée à m'entrainer, j'aimerais être mailleur archer mais j'ai l'impression avoir plus de facilité à l'épée. Je commence à être imbattable à l'escalade par contre." Il laissa planer un silence pendant quelques minutes "Tu manques beaucoup à maman, et à moi aussi". Les mots étaient douleureux dans sa gorge "Je sais tu sais, je ne suis plus un gamin maintenant, je sais que tu ne reviendra pas, que tu nous as abandonné. Maman et grand-père ne veulent pas me le dire mais je sais. Je le vois dans ses yeux tous les jours. Elle ne regarde même plus, elle te voit toi, dans mon visage, mes yeux, mes cheveux. Je ne sais même pas si tu est encore vivant. Je ne sais même pas si j'en ai l'envie" Un autre silence. "Mais si tu es vivant, j'espère que tu vas bien, j'espère qu'un jour tu reviendra voir Maman, elle a besoin de toi, j'espère que tu viendra me voir moi, j'aimerais bien te rencontrer, j'ai tellement entendu parler de toi, j'espère que ce sera bientôt." La vision de Celëborn se brouilla, un trait de froid lui couvrit les joues. "Et si tu es mort, si t'es partis, si je ne te verrais jamais... alors pourquoi ? pourquoi t'es partis, sans avoir dit au revoir, sans m'avoir prit dans tes bras...". Prit par les sanglots, la gorge serrée, il cria de toutes ses forces "POURQUOI! HEIN! POURQUOI T'ES PARTI PAPA!". Epuisé, il fermait les yeux lorsque le someil l'envahit, et il passa toute la nuit sur le toit, illuminé par un ciel étoilé.

   Les echos de noubreux pas se faisait entendre dans les halls de la bibliothèque. Tous les elfes l'avait ressenti. La magie était de retour, et elle avait pris le soin d'amener avec elle des dragons et une montée en puissance des hostilités de la part des vampire. Les humains en avait le plus souffert mais l'empreur voulait que le peuple soit prêt à une éventuelle attaque. Alors le conseil avait ordonné à la plupart des érudits et conseilers d'investir les bibliothèques, de parcourir les livres. Très peu, si même qu'un seul, étaient les elfes qui avait vécu au temps plein de la magie et des dragons et qui étaient encore en vie. Celëborn avait par le passé dévoré des centaines de livres sur la magie et son fonctionnement ancien, mais des dizaines d'années c'étaient écoulées depuis la dernière fois qu'il avait parcourus ces ouvrages et il se souvenait à peine de leurs noms ou emplacements. Aussi avait-il rejoint la petite centaine d'érudit qui parcourait frénétiquement les rangés de livres, à la recherche de quelques moyen de pouvoir apprendre à nouveau au peuple à se servir correctement de ce renouveau dans leur sang. Il entendit des éclats de voix qui dominait tout le reste non loin. Après s'être rapproché, il pouvait entendre des bribes de la conversation. Là, en plein milieu d'un couloir, deux conseillers se disputaient quand à l'utilisation de la magie. Celëborn soupira, depuis l'apparition soudaine des oeufs de dragons, certains membres du conseils militaient pour l'interdiction formel à l'utilisation de la magie et même, pour les plus extrèmes, à bruler tous les livres et tomes de magie que le royaume possédait. Après avoir jeté un oeil aux curieu‧ses qui commencaient à s'approcher de la scène, il s'avança et interpella ses deux collègues. "Je vous en prie, vous être bien aimable de discuter du bien être de notre peuple, mais nous feriez-nous l'honneur d'en parler dans des lieux plus aptes à la discussion?". Les deux coupables remarquèrent enfin la petite foule qui s'était formé et s'éloignèrent, gênés que la situation est dégénéré ainsi. Celëborn les regarda partir pendant un instant, puis il reprit tranquillement sa recherche.

   Celëborn restait immobile, ses yeux parcourant son champ de vision à toute vitesse, ses jambes prêtes à bondir, ses mains prêtes à saisir ses dagues, ses lèvre prêtes à donner le signal. Il sentait la sagesse et le calme de l'arbre sur lequel il était appuyé parcourir son corps. Autour de lui, ses trois compagnons se tenait prêts à réagir. Ses oreilles à l'écoute, il entendit une branche ployer sur un arbre un peu plus loin. D'un geste, il tira une dague et, en trois bonds calculés, se retrouva face à face avec Elia. "Cece, c'est moi, range ton arme s'il te plaît, on vient vous remplacer, tu es attendus auprès de ta femme, tu ne devrais même plus faire de patrouille, ce n'est pas le moment de te perdre..." Celëborn soupirait "Je fais ça pour le bien de tous, je suis un de nos meilleurs hommes et tu le sais aussi bien que moi. Et pourquoi je serais perdu d'ailleurs? Tu veux bien développer?" Elia esquissa une grimace, un de ses hommes vint ce poser sur une branche non loin "Calodri c'est fait tirer dessus ce matin. Il est allé trop loin et une troupe almaréenmmmff..." Elle essaya de mettre son poin dans sa bouche mais c'était trop tard, elle retourna son regard vers Celëborn. Il la fixait, elle pouvait voir l'éclat de ses yeux virer au noir. "Ecoute Cece..." "Où?" Il l'interrompit d'un ton ferme et autoritaire. "Tu ne peux pas partir à leur poursuite, tu..." "Où?" L'elfe n'avait pas besoin d'élever la voix pour faire comprendre à son amie de longue date qu'il ne lacherait pas l'affaire, et elle le savait très bien, elle seule savait combien Calodri comptait pour lui. Après quelques secondes d'hésitation elle céda. Celëborn siffla et ses trois compagnons se délogèrent de leur position pour le rejoindre. "Niila tu rentres, dit à Claira que je rentre au plus vite" Le jeune elfe essaya d'ouvrir la bouche pour protester "Pas de négociation, un de nous doit rester et tu m'as promis de ne pas me contester. Foôl, Tiki, vous me suivez, 5 mètres d'écarts, restez alertes" Les deux guerriers restant échangèrent un regard, puis, lachant la main de l'autre, ils sautèrent de leur branches. Une vingtaine de minutes plus tard, ils étaient sortis de la forêt, sur les traques d'une troupe d'envahisseurs. Les talents de traque de Tiki était inégalé dans le royaume et ils arrivèrent bientôt à vue d'oeil de leur cible. Ils s'étaient mis d'accord pour les suivre jusqu'à la tombé de la nuit où ils pourraient attendre le someil conquérir leurs victimes. Alors que celles-ci établissaient leur campement, les elfes prenaient leur positions où ils resteraient immobille pendant les prochaines heures à venir. Un repas et quelques pintes plus tard le groupe était riant et bruyant, et leur conversations, bien qu'inintéressantes était entendus. "...et j'étais sûr d'avoir vu un mouvement à ma doite alors bam, j'ai décoché, je te dis pas la surprise quand j'ai entendu la flèche se planter, je sais pas trop ce que j'ai touché, mais ça doit souffrir le martyr, c'était bourré de poison mon truc" Tous éclatèrent de rire à l'unisson. Le tireur, fier de son histoire ne s'attendait pas à poser les yeux sur deux lames traversants son cou, ensanglanté. Avant même que quiconque est eu le temps de réagir, deux de plus tombèrent à terre, une dague planté dans le coeur. La panique fut immédiate, mais l'ivresse du groupe signa leur fin. Celëborn fut sans pitié, cinq minutes plus tard, il se tenait debout, plein de sang, posant un regards sur la dizaine de cadavres qui jonchait le sol à ses pieds. "Tiki, Foôl, pas un mot de ce qui c'est passé, on rentre au plus vite, je dois m'assurer que Calodri va bien."
 
  Trois jours plus tard, Claira posa saa main sur l'épaule de son mari, encore tramblant "Je savais que je trouverais ici, Cece, le Conseil s'inquiète, tu dois te montrer, même Niila est venue tout à l'heure savoir où tu étais" Les sanglots du guerrier se faisait entendre, inconsolable. L'elfe, aimante, vint entourer son mari dans une embrace protectrice, posant sa tête contre son dos. "Je leur dirais que tu es occupé. Revient nous au plus vite." La prochaine fois qu'il ce montra en public, son visage se faisait plus dure, plus vielli, mais le respect que sa présence imposait, lui, n'avait fait que se décupler.

   Cela faisait quelques mois maintenant que les Elfes avaient quitté leurs forêts au profis de l'allience rebelle. Tout était arrivé si vite, le miasme était apparu de nul part, iels avait perdu des dizaines d'éclaireur‧es du jour au lendemain, trop zêlé‧es pour leur propre bien. Elia était revenue un soir frapper à sa porte, seule, ses yeux avaient été vidé de la joie et de l'énergie habituelle qu'ils dégageaient. Le lendemain, l'empreur avait ordonné que Celëborn et son équipe aille repérer la menace, et si c'était possible, de s'en débarasser. C'est avec choc et horreur qu'ils découvrirent les miasmes brumeux qui envahissaient petit à petit leur forêt. Ils restaient constemment à distance, prêt à battre en retraite au moindre danger. Après leur rapport, il avait été décidé que les elfes fuiraient le royaume. Quelques informateur‧ices leurs avaient fait vent d'une base rebelle contre les almaréens à Aigue-Royale. Celëborn avait du se faire au fait de vivre aux côtés d'humains et de vampire, ce qui se révélait plus difficile à mesure qu'il aprenait à les connaître. Il avait vécu des centaines d'années en les évitant le plus possible et comptais bien garder cette habitude tant qu'il le pourrait. C'est un matin calme dans la cité souterraine que les Almaréens attaquèrent de plein fouet. Celëborn était dans la salle du conseil lorsque le premier écho de la bataille se fit entendre, et, ignorant les ordres de son empreur de rester à ces côtés, il s'élança dans les couloirs escarpés de leur refuge pour retrouver ses compagnons d'armes. Tiki et Foôl était déjà prêt et équipés lorsqu'il fut irruption dans la salle d'arme. Ils se dévisagèrent rapidement, un sourire au lèvres, leurs armes en mains, et dévalèrent le souterrain en direction des bruits de métal et des cris des rage et de douleur. Celëborn plongea dans la bataille et laissa parler ses lames, épaulé par ses deux amis de toujours. Alors que la bataille faisait rage et que les rebelles gagnaient petit à petit du terrains grâce aux impériaux qui les avaient soudain rejoints, l'elfe remarqua que ses adversaires se battait bien moins férocement et semblait perdre des forces. Une heure plus tard, la quasi totalité des envahisseur‧es étaient décimé‧es et que le reste avait prit la fuite, Celëborn sortit de la cité et grimpa un arbre. Pour la première fois depuis des mois, il s'assoupit sur une branche, se laissant bercer par le doux bruit des feuilles frémissantes dans le vent.

   Le vent sec du désert et la sensation du sable était nouveau pour Celëborn mais il s'y était habitué malgré lui pendant ces deux dernières années. Tiki lui avait demandé de le rejoindre dès le réveil pour un briefing de mission. Cela faisait des mois maintenant qu'il voulait partir de ce foutu désert mais sans avoir aucune destination qui ne se finirait pas par l'emprisonnement ou la mort. Il entra avec impatience au point de rendez-vous.
   A l'intérieur, les stratèges des protégés l'attendait, Tiki et Foôl étaient avec eux, le regard fuyant, un parchemin était posé au centre de la pièce. "Messieurs ! Vous avez demandé à me voir ?" Ils acquiècèrent, un informant intérieur à la Théocratie avait une information sur un elfe qui aurait des information sur un morceau de l'épée. Il fallait qu'une équipe s'infiltre dans la cité, récupère l'information et revienne, sans se faire repérer. "Je comprends, mais cela ressemble à bien d'autres missions acomplis recéments, pourquoi m'envoyer moi et pas une équipe habituelle?" Les regards de tout le monde se planta dans le sol, Tiki fixa le parchemin sur la table, Celëborn la pris dans ses mains et ses yeux se portèrent immédiatement sur le nom de l'elfe qui était sensé les renseigner. Il se figea un instant, ses yeux parcourait encore et encore le nom, jusqu'à ce que les lettres soit imprimés dans son esprit. Il jeta le parchemin sur le sol et tourna les talons. Alors qu'il sortait, une main se posa sur son épaule "Cece..." la voix de son ami était lourde, il se retourna vers lui, le regard froid, "J'ai besoin de 5 minutes, attends moi ici" dit-il, tremblant, puis, il partit en courant. 400 ans. 400 années et il pensait avoir oublié, il pensait pouvoir oublier, passer à autre chose, il pensait pouvoir à ne plus jamais y penser. Et pourtant il était là, gravé dans sa mémoire, au fer rouge dans son esprit depuis sa naissance. Son père était vivant. Depuis tout ce temps, il a toujours été là, quelque part dans ce monde, alors que son fils grandissait, alors que son fils s'entrainait, alors que son fils vivait, aimait, souffrait, il était là, vivant. Alors que sa femme mourrait à petit feu de tristesse, il était là, il vivait. Celëborn grinçait des dents incapable de contenir la rage qui l'envahissait, il avait envie de hurler; de frapper; de tuer... Et pourtant, alors que sa course se transformait en marche, qu'il s'asseya dans le sable, il pleura. Ses larmes séchaient si vite que seuls ses yeux rouges trahissaient son ressentis lorsqu'il retourna voir ses compagnons quelques minutes plus tard. Il avait repris son calme et refléchissait désormais en tant que membre des protégés et chef de son escouade. Celëborn le leader ne pouvait se permettre de laisser le jeune elfe en lui parler et agir à sa place s'il voulait pouvoir aider les siens.
   
  Quelques jours plus tard, ils étaient en route. Une escorte de quatres des meilleurs eclaireurs qu'ils avaient les accompagneraient et les attendraient à quelques heures de routes de la ville. Tiki, Foôl et Celëborn devrait ensuite rallier la ville seuls pendant la nuit afin de s'infiltrer sans se faire repérer. Une fois là-bas, leur contact les attendrais et leur transmettrais le plan pour rencontrer Aldaron. Une fois à l'intérieur des murs, Celëborn eut à peine le temps de faire quelques pas dans la ville avant de se faire interpeller par un jeune vampire. Il leur fit signe de les accompagner et s'engouffra dans une petite ruelle. Il les invita à franchir le pas d'une porte en bois dans l'une de ces rues. Le groupe entra prudemment, toujours sur leur gardes, la pièce était éclairé à la lumière de quelques bougies, Tiki et Foôl se tenait côte àa côte, derrière leurs compagnon. Une table en fer se tenait au milieu de la pièce, un silence complet planait dans la pièce, leur informateur referma la porte derrière eux et brisa le silence "Bienvenue chez vous en terres hostiles, je vous invite à vous reposer avant demain, une longue journée vous attends" "Comment ça ? Et le plan pour demain? Quelle genre d'informant êtes-vous?" s'exclama Celëborn, essayant de garder son calme. Le jeune vampire eut un léger sourire, puis, sans dire un mot, il souffla sur la flamme, et, comme à l'unisson, toute les bougies s'éteignirent d'un coup. "La manière difficile donc..." Les mains de Celëborn se dirigèrent instinctivement vers ses dagues, mais avant qu'il ai pu la sentir arriver, une main griffus lui lacéra le visage. Reprennant ses esprits, il aggripa la main coupable, et, dague en main il visa le visage de son assaillant. Encore sous le choc de l'assaut, il essaya de fuir, il couru vers la porte, et avant de pouvoir atteindre la poignée, un coup dans le dos le fit mettre à genou, suivit d'un autre au crâne qui l'assoma complétement.
   
  Quand il rouvrit les yeux, Tiki le secouait violemment, les larmes aux yeux. Celëborn ne voulait pas perdre de temps, il comprenait exactement ce qu'il venait de se passer. Il prit la main de son ami, la serra avec force, et, avec un hochement de tête, les deux guerriers se sont mis à courir. Ils repartirent aussi vite qu'ils étaient arrivés, prenant le même chemin qu'à l'aller, courant, puisant dans le peu de force qu'ils leur restaient. Lorsqu'ils arrivèrent enfin à retrouver les eclaireurs, ils peinait à parler "Piège...Ils ont tués..." les mots de Tiki mourraient dans sa gorge, il contenait ses larmes "Ils ont tués Foôl..." Il s'effondra sur le sol et Celëborn s'évanouit également peu après, vidé de ses forces.

   Tiki, Elia et Celëborn se tenait droit, à l'écoute, et prêt‧e à sauter à la gorge de quiconque essaierai d'approcher la tente du Conseil. Le ton des voix qui en sortaient se faisait grave et sérieuse, une unanimité devait être atteinte dans l'heure. Il devait arriver à la signature avec une certitude de leur choix. Tiki brisa le silence "Cece, pourquoi tu n'es pas à l'intérieur? Tu fait parti du conseil non?" L'elfe eut un long soupir "Pour le bien des nôtres, je pense qu'il est nécessaire que nous acceptions de signer ce traité" ses yeux se perdirent dans l'horizon "Mais les actions d'humains et de vampires m'ont trop pris, accepter de signer ce traité en la présence d'être dont les décisions m'ont tant blessé me tuerai" l'elfe grinça des dents "Alors, pour Claira, pour le reste du conseil, pour vous et pour le reste de notre peuple... Je préfère rester à l'écart de ce traité" Le visage scarifié du guerrier s'étaignait, une larme coulait le long de sa joue, lui rappelant douloureusement de la nuit où il avait perdu l'un de ses plus fidèle compagnon. Le visage usuellement paisible de Tiki était maintenant ridé de colère. Elia regardait les deux amis avec mélancolie, loin était les journées de chase ponctué de rivaleries amicales, les regards de côté entre Tiki et Foôl, les moqueries pendant les repas, les soirées à écouter le souffle de la forêt et le chant de la nuit. Quelques heures plus tard, alors que Celëborn et Tiki se reposaient, épuisés de leurs émotions, le traité des trois peuples fut signé

   Reveillé pour la enième fois par le craquement des planches et les mouvements du bateau, Celëborn se leva de sa couche pour prendre l'air. La nuit était encore bien installé et la pénombre régnait sur le pont. Il s'asseya sur un tonneau rempli de vivre et tourna sa tête vers les étoiles. Cela faisait bien longtemps que l'elfe n'avait parlé avec elles, tant de choses c'étaient passé depuis, il avait perdu amant et amis, sa maison, son royaume, il avait trouvé une famille, une certaine paix intérieur, puis il l'avait perdu à nouveau. Les chimères avaient attaqué de nul part, personne ne savait d'où elles venaient ni ce qu'elles étaient. L'empreur elfique avait essayé de protéger son peuple, il avait appelé à l'alliance des trois peuples pour créer une armée de défense soudée contre cette nouvelle menace. Bien qu'elle avait pu réussir à décrocher une ou deux victoire à cette armée venue des plans magiques l'armée fut rapidement submerjée et iels avaient tous‧tes du placer leurs espoirs dans un plan désespéré. Celëborn avait fait partie d'une des équipes qui avait eu pour mission de retrouver les reliques nécessaire à la construction d'un obélisque magique qui pourrait contenir le pouvoir des chimères, jusqu'alors grandissant de jour en jour. Hélas, malgré la construction de ce dernier, les chimères avaient pu les vaincre et, dans le même souffle, détruire le monument. Après quelques mois à fuir et se replier dans leurs territoires, tous les peuples avaient été rattrapé par les monstres. L'elfe avait fait tout son possible pour proteger son territoire, mais, alors même que des dragons avaient plongés dans la bataille pour les sauvés, iels avaient du se résigner à s'exiler. Il s'était alors retrouvé sur ce bateau, naviguant sans destination depuis des mois, dans l'espoir de trouver quelques terres pour donner un toit à son peuple. Alors qu'il parcourait le voûte étoilée de ses yeux, il sentit une présence s'approcher. Tiki s'asseya à côté de lui, il était torse nu et exhiber deux grandes cicatrices fraîches, récemment nettoyé. Il était venu à lui, quelques semaines plus tôt avec une demande. Celëborn n'avait jamais participé à une chirurgie mais il avait soigné suffisemment de blessure et lu assez de livre pour savoir ce qu'il faisait. Alors, avec l'aide de sa femme et un peu de magie, iels avaient opéré Tiki en pleine mer. Le bruit de la mer et les chants des marins avaient pu, il l'espère, camoufler les cris de douleurs de Tiki, qui naviguait entre différents états de conscience. Il se portait de mieux en mieux et pouvait marcher à nouveau depuis deux jours. Il remarqua le regard de son compagnon et murmura un remerciment. C'était la moindre des choses, pensait-il, après tout, il se sentait responsable de la mort de son amant et leur ami. Ils avaient passé plusieurs soirée à pleurer son abscence, à se remémorer des bons souvenirs qu'ils avaient vécu ensemble. Ce soir n'était pas ce genre de soirée là, les deux amis échangaient des regards de compassions furtifs mais, plus que tout, ils regardaient les étoiles, comme ils le faisaient lorsque leur amitié avait commencé, des centaines d'années d'il y a cela. Ils s'assoupir ensemble, allongés sur le pont, et ne furent réveillés qu'en millieu de matiné, les cris de plusieurs équipage leurs parvenaient, jusqu'à ce que leurs bateau se joigne à la fanfare. En se levant, ils purent repérer la cause d'un tel éclat. Une terre se tenait devant eux. Ils venaient d'arriver à Tiamaranta.

   Les voix des conseillers se faisaient lointaine alors que Celëborn fixait l'horizon à travers l'une des rares ouvertures présentes dans la pièce qui leurs servait de salle de réunion depuis bientôt un an. L'odeur du bois envahissait la pièce toute entière et la maigre quantité d'air qui y circulait était loin d'être suffisante pour la camoufler. Mais il aimait bien cette odeur, elle lui rapelait les journées passées à attendre dans les arbres, la sensation de faire un avec sa forêt, son ancienne maison, puis, son esprit dériva vers Foôl et Tiki. "Celëborn ?" Un autre conseiller fixait son regard fuyant "Si tu es inquiet pour Claira, tu peux aller la rejoindre, tu n'as pas l'air d'être disposé à participer dans la discution..." Il était sur le point de protester mais il s'arrêta, il n'avait pas écouter un seul mot et n'avait aucune envie de rester concentrer sur la réunion. Alors il acquieça et tourna les talons vers les couloirs étriqués, prenant méchaniquement le chemin vers la chambre de sa femme.
   Elle dormait paisiblement dans son lit, il s'assit à côté d'elle, veillant sur elle silencieusement, laissant ses pensés divaguer à nouveau. Il avait encore du mal à croire qu'il allait être père, il avait pourtant bien vécu, il ne se sentait tout de même pas prêt. Il posa son regard sur Claira, si il y avait une personne qu'il le faisait se sentir prêt, c'était elle. Elle était si forte, toujours prête à donner toute son énergie pour les siens, toujours prête à défendre ses convictions, même face aux plus têtus des membres du conseil. Il repensa à son père, il le savait toujours en vie, il n'était pas sûr s'il voulait voir, il n'avait qu'à venir le voir lui même. Son père avait 100 ans lorsque Celëborn était né, peut être n'était t-il pas prêt à avoir un enfant, peut être qu'il avait fui ses responsabilités de parents, de peur d'échouer. Il serra les poings, ferma les yeux, respire, se disait-il, pense à toi, à ta famille, c'est trop tard de toute façon, il ne pourrait jamais réparer ce qui c'était passé il y a des centaines d'années de cela. "Cece?" le murmure de sa femme le fit sursoter. "Oui? Je suis là" Il prit sa main et la caressa doucement "Tu peux aller chercher quelqu'un, je crois que c'est pour bientôt..." Il serra fort sa main et partit en criant "Ne bouge pas!" Il dévala le couloir à toute vitesse, déboulant dans la salle du conseil, l'endroit le plus proche avec des personnes compétentes. Lorsqu'il retourna dans la chambre, épaulé de deux conseiler‧es, il entendit les cris de douleur de la future mère raisonner dans le batiment. Il s'aggenouilla sur le côté du lit, prit la main de sa femme et colla son front au sien. L'accouchement dura plusieurs heures, les cris, le sang, les pleures, quand enfin l'enfant était dans les bras du conseiller, Celëborn n'y croyait plus, il se retourna vers Claira, il la trouva les yeux fermées, l'air paisible, il pris ses mains dans les siennes. Quelque chose n'allait pas, il appuya sur ses poignets, il ne sentait rien, il appuya contre son coup, rien du tout, il essaya d'entendre son coeur dans sa poitrine, il regarda les conseillers d'un air paniqué "Qu'est-ce qui se passe ! Pourquoi son coeur ne bat plus ? Faites quelque chose !" La conseillère se précipita à ses côtés et essayèrent ensemble d'opérer un sort de soin mais rien ne fonctionnait. Celëborn s'effondra sur le corps sans vie de sa femme, sanglotant, son fils dans les bras. Il resta à son chevet toute la journée, jusqu'à ses funérailles. Quelques jours plus tards, il se retrouvait à nouveau devant le conseil, déterminé à retourner au travail. La discussion du jour était centré sur une expedition ayant pour but d'explorer le cratère de Keet-Ishorot et Celëborn était déterminé à y participer. Avant même qu'il est pu exprimer la moindre opinion sur l'équipe à envoyer, Rùmil, une autre conseillère à forte influence, commença à citer des noms. Après avoir terminer de former une équipe, elle précisa "Celëborn, je sais que tu avais dis être intéressé pour cette expédition mais compte tenu des circonstances, je penses qu'il faudrait mieux que tu restes ici t'occuper de ton fils". "Mais j'ai envoyé mon fils au domaine pour pouvoir reprendre au plus vite" il se tourna vers le reste du conseil en recherche de soutien "Je veux aider, je suis un des meilleurs éléments sur le terrain, vous devez m'envoyer ! S'il vous plaît !" Son regard fuyant dévisagait la salle silencieuse, cherchant une personne qui pouvait l'épauler "S'il vous plaît..." Un silence de mort s'abbatit dans la chambre du conseil. Rùmil reprit la parole "Désolée Cece... l'empreur est d'accord avec moi, tu restera ici pour l'épauler" Celëborn tourna les talons et sortit tête baissée, se dirigeant lentement vers la forêt la plus proche. Il passa la nuit dans un arbre, peinant à trouver le sommeil, jurant aux étoiles tout ce qu'il avait sur le coeur.

   Voilà déjà 2 ans que les elfes avaient fuit le continent pour un meilleur future sur l'archipel, 2 ans qu'ils devaient analyser découvertes après découvertes. L'arrivé des chimères en Tiamaranta n'avait rien arrangé, et comme si il n'avait pas assez de problèmes sur les bras, un membre de la légion des cendres avait été réssucité pendant leur expedition dans le cratère de Keet-Ishorot. Malgré tout cela, c'était encore une autre problématique qui l'amenait devant les portes du Conseil. Un récent sentiment anti-immaculé avait emparé la population elfique, et le Conseil avait appelé à une réunion afin d'en discuter. Celëborn respira profondement quelques fois avant d'entrer dans la pièce. Il posa son regard sur l'entierté de son audiance, ferma les yeux, prix une grande inspiration et son discours s'écoula avec la fluidité d'un ruisseau "Messieurs, Mesdames du Conseil, je me présente aujourd'hui devant vous, pour vous parler d'une récente inquiétude montante dans notre population, je parle, bien entendu, des Immacullés. Vous avez tous, comme moi, entendus que cette nouvelle race, cette nouvelle forme de vie se répend de plus en plus chez les elfes. Vous avez sûrement tous, comme moi, entendus que tous les elfes seraient un jour condamnés à faire partie de cette nouvelle population. Vous savez déjà tout ça, vous n'êtes pas là pour m'entendre vous le dire et je ne suis pas là pour vous l'apprendre. Non, si je suis ici c'est pour parler du comportement que nous devrions avoir, en tant que Conseil, vis à vis de cette nouveauté. Et bien Messieurs, Mesdames, je suis ici poour vous demander, que faisons-nous façe à l'évolution de notre espèce, que faisons face à la volonté même de la magie, que faisons nous face à l'accès à l'imortalité? Que pouvons-nous faire? Je dis nous l'étudions, je dis nous l'acceptons, je dis nous l'integrons, je dis nous apprénons, je dis... nous évoluons."
   Sans attendre de réponse, sans attendre de remarque, sans attendre que le silence tombe, l'elfe se retourna, et sortit de la pièce, laissant derrière lui une assemblé encore en train de boire ses paroles.

   Livre en main, Celëborn courrait aussi vite qu'il pouvait vers l'infirmerie. A l'aube de l'explosion d'un nouveau conflit interne, on venait de lui annoncer que l'un de ses meilleurs explorateurs était tombé gravement malade. Il avait pris avec lui l'un des meilleurs écrit qu'il possédait sur la guérison de contamination. En ouvrant la porte il repéra immédiatemment le malade. Lomion Estarus était allongé sur le lit qui tronaît au centre de la pièce. Les trois différents médecins qui l'entouraient s'écartèrent à la vue de l'elfe, lui laissant découvrir l'entierté des dégats, toutes les rougeurs qui parcourait ses bras et son visage en forme de corail. Il n'avait jamais rien vu de tel. Les médecins ont tout essayer, lui ont donné toutes les potions qu'ils savaient fabriquer, ont lancés tous les sort qu'il savait lancer, ils avaient abandonné, mais pas Celëborn, il continuait à visiter le chevet du malade tous les jours, pendant deux semaines, il lisait toute la nuit et le jour, il allait voir Lomion, essayant différent traitement qu'il avait trouvé dans d'obscur ouvrages qu'il possaidait Jusqu'à ce qu'un jour, il se réveil dans un lit, son corps souffrait, ne lui répondait plus. En regardant autour de lui, il reconnut l'infirmerie, à côté de lui, l'explorateur était toujours allongé sur le lit. L'elfe explora le reste de son corps et réalisa ce qu'il s'était passé, il avait été infecté à son tour, il allait partager le sort de son compagnon de salle.
   
  Plusieurs journée, semaines, mois, Celëborn ne savait plus désormais, le temps passait sans qu'il ne s'en rende compte, il n'arrivait pas à ouvrir les yeux. Il était tout de même éveillé et avait l'impression d'entendre deux personnes discuter, et il reconnaissait une des deux voix, un souvenir lointain lui revenait, la voix ressemblait tellement à celle de son grand-père, il voulait ouvrir les yeux, il voulait parler, mais il ne pouvait pas. "Est-ce que vous êtes guéri?" Il pouvait entendre des bribes de conversation, Est-ce que Lomion allait mieux? A peine eu-t-il le temps de ce demander ce qui ce passait, il sentit une douleur terrible venir de son crâne, comme une lame perçant son esprit. Etait-ce la fin ? Après avoir pris sa mère, ses ami‧es, sa femme, la mort venait envin le récupérer lui? Il pensa à ce qu'il laissait derrière lui, le conseil, son peuple, iels s'en sortiraient très bien sans lui, Tiki, il s'en remettra sans doute, il prendra sûrement soin de son enfant, il avait toujours voulu être père, son fils, il allait devoir laisser son fils, seul, sans aucun de ses parents, il s'en voulait terriblement, il n'aurait pas du étudier de si prêt cette maladie, il n'aurais pas du l'envoyer en dehors de chez lui, ses pensés allèrent à son père, il n'avait finalement jamais pu le rencontrer, tant pis, il avait vécu une longue vie, il se sentait bien, il allait rejoindre sa femme et sa mère, il sentait son esprit partir, il était en train de tomber dans les pommes, puis d'un coup, une terrible douleur dans le cou, et le vide, le silence.
   
  Lorsqu'il ouvrit les yeux, un visage familier mais inconnu lui adressa la parole "Bonjour Celëborn, bienvenue chez toi, mon fils"

   Cela faisait quelques mois que Celëborn était né à nouveau en tant que vampire. Il s'était réveillé dans une chambre de Caladon, façe à façe avec son père biologique et adoptif, Aldaron Elusis. Après 2 minutes de paniques et de confusion totale, Celëborn s'était calmé et Aldaron avait pu lui offrir quelques explications. Il avait été vampirisé pour être guéri d'une peste particulièrement violente qu'il avait contracté. Il avait donc été soigné de toute blessures mais en échange avait perdu tous ses souvenirs et devrait désormais se nourir régulièrement de réves et d'aspirations afin de survivre à sa nouvelle nature. Il avait prit goût rapidement aux cauchemards, qu'il trouvait d'autant plus délicieux
   Il lui avait également dit qu'il était son fils, et qu'il avait de nombreux adelphes adopté‧es au fur et à mesure des vampirisations. Il avait, dans un cahier qu'il gardait désormais toujours sur lui, quelques notes sur chacun‧es de ses personnes accompagnées d'un petit croquis fait par son père.
   Il avait ensuite passé les premières semaines de sa vie à Caladon à lire sur le monde, l'histoire des différents peuples l'habitant, son histoire, la magie et son fonctionnement. Il avait partiiculiérement découvert une fascination pour la magie du soin et c'est différentes formes, magiques, herbales, naturelles... Il voulait toujours en savoir plus.

   Sa première rencontre avec la plus grande partie de sa famille se fit malheuresement dans des conditions assez sombre. Son autre père adoptif, Achroma, avait été assassiné, et toute la famille se rassemblait pour ces funérailles. Alors qu'Aldaron faisait son discours, les yeux fixant son audience, le jeune vampire observait le public présent, aucune tête n'était baissé, les épaules étaient droite et les torses bombés. L'atmosphère était militaire. Après un lourd et triste moment de deuil, Celëborn fit ses adieux à un père qu'il avait à peine connu et se mit en quète de se présenter à l'ensemble de sa famille.

   Il prit rapidement en note de parler à son père de ses qualités de dessinateur en comparant chaque visage au croquis qu'il avait dans ses notes. Il y avait tellement d'énergie et de personalités différentes chez les enfants d'Aldaron que les notes ne leurs faisaient pas justice. Tous le monde était ravi de rencontrer le petit nouveau de la famille (bien qu'il soit le plus âgé de tous) et lui même étant enchanté de faire la connaissance de tous ces personnages si étincellants. Il lui avait été difficile d'oublier Elizabeth et Ilhan qui lui avait fait une forte première impression, non seulement par leur apparance et leur préstance mais également par leur percpicacités, iels avaient su le cerner très rapidement et il se sentait assez intimidé par leur présence. A l'opposé du spectrum, Ivanyr l'avait tant aidé à être à l'aise auprès de lui qu'il avait fini par orbiter autour de lui tout le reste de la journée.

 

Elles se décomposent en questions concernant les événements du vieux continent, et d'autres concernant les événements sur l'archipel.

     

• Sur le vieux continent :
         
  
           
  • Pro-vampire, elfe ou humain ?
               Pro-elfe, Celëborn à pendant longtemps exprimé une crainte des aurtres peuples qui pouvait même aller jusqu'à la rage lorsqu'iels ont participé à la souffrance de gens qu'il aimait
  
           
  • Lors de l'invasion almaréenne, étiez vous dans l'Alliance Fabius Kohan & Almaréen ou dans la Rébellion ?
               D'abord confiné dans la forêt avec le reste de son peuple, il s'est retranché avec lui dans la cité de la rebellion face miasme du Néant. Il a combattu aux côté de la rebellion et a participé de manière pro-active dans la bataille de l'Aube Rouge
  
           
  • Face aux miasmes du Néant, avez-vous combattu ou fui ?
               Celëborn à fait parti du groupe d'éclaireur dont le rapport à pousser le peuple elfique vers la fuite de leur forêt.
  
           
  • A l'ère du Tyran Blanc, Théocratie ou Protectorat ?
               Celëborn à oeuvré comme stratège auprès du Protectorat avant de perdre son meilleur ami lors d'une mission piège tendu part la Théocratie, il a ensuite passé le reste de la guerre dans un piètre état
  
           
  • Avez-vous été à Morneflamme ?
               Non
  
           
  • Avez-vous été possédé par une chimère ?
               Non
  
         

       
• Sur l'archipel :
           
  
             
  • Pro ou anti-lien ?
                 Pro-lien
  
             
  • Lors de l'ultime bataille contre les chimère, vous étiez... :
                 Flanqué auprès de l'empreur depuis le décès de sa femme, Celëborn est resté auprès de son peuple pour le défendre malgré toute ses tentatives de rejoindre le combat
  
             
  • Votre/vos ambition(s), votre/vos projet(s) ?
                 En tant qu'elfe, Celëborn était un fervent défenseur de son peuple avant tout et à beaucoup souffert des différentes tragédies qu'il à subit. Vers la fin de sa vie, changé par toute la souffrance et les morts qu'il avait vu, il s'était tourné vers le soin et la magie comme solution à tous ses problèmes. En tant que vampire, il garda cette obession avec laquelle il avait failli quitter le monde et faisait tout pour apprendre à guérrir. Sa nouvelle immortalité lui a donné l'idée qu'il pouvait théoriquement en finir avec la souffrence dans le monde et il travaillait désormais sur ce projet dès qu'il en avait l'occasion
  
             
  • Un avis sur la magie ?
                 La magie est un outil, mais aussi une partie de notre vie, nous devons l'utiliser à bon escient et avec délicatesse
  
           

     

   

   

     
• Mon clan, c'est...
         Celui de ma famille, je dois tout aux Elusis

     
• Je suis un... (Ast/Tyr/Raudr/Sainûr/Antique/autre?)
         Ast Antique

     
• Domination des autres peuples ou vivre ensemble ?
         J'espère que le vivre ensemble est possible

     
• Votre relation avec la Faim ?
         Ayant tout juste découvert le ressentit de la Faim, Celëborn fut surpris de la facilité avec laquelle il parvenait à rester en contrôle de ses envies et pensés. Dans de rares occasions, il pouvait entrer dans un état second, semblable à une transe, pendant laquelle il chassait généralement afin de trouver des cauchemards à dévorer.

     
• Et la Licorne ?
         Celëborn avait rapidement été mit au courant de la Licorne et avait immédiatemment fait des recherches et s'était intéressé à son existance et ses effets sur les vampires et autres êtres vivant de la région.

     
• Un avis sur les autres factions ? (en particulier les graärh de Nyn-Tiamat)
         Celëborn est par nature et éducation une personne optimiste envers la différence et cherche toujours le bon chez les autres. Bien que son vécu en tant qu'elfe avait pu impacter ce comportement, il était désormais de retour à cette vision du monde qui pouvait parfois le faire apparaître comme naïf et enfantin