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Malkirutse
Selyem

Identité et caractéristiques

  • Race : Humain

  • Sexe : Homme

  • Surnom : "Petites mains" ou juste "Malki"

  • Date de naissance : 4 mars 1746

  • Age réel : 17 ans

  • Age en apparence : à peu près pareil

  • Lieu de naissance : Gloria

  • Lieu de vie : aucun actuelement

  • Rang social :noble

  • Poste/Emploi : artisan






    Caractéristiques physiques
  • Force : Faible

  • Endurance : Moyen

  • Coordination (agilité/réflexe) : Bon

  • Furtivité : Moyen

  • Perception : Très bon (sauf ouïe, perception nulle)




    Caractéristiques mentales
  • Force mentale : Faible

  • Education : Bon

  • Charisme : Moyen

  • Intuition : Moyen

  • Espérance/chance : Moyen




    Résistances
  • Résistance physique : Faible

  • Résistance magique : Moyen




    Compétences
  • Magie : Bon

  • Expertise :

  • Arme 1 : / : /

  • Arme 2 : /: /

  • Arme 3 : /: /

  • Arme 4 : ///

  • Habileté : Bon

  • Navigation : Médiocre

  • Equitation : Bon

  • Dressage : Médiocre




    Bonus
  • Bonus : Équitation (Gloriens/ Aldariens/ Elenaéens)




Équipements

Arme principale : Malkirutse ne possède qu’un petit couteau dont il ne sait absolument pas se servir, c’est plus une sûreté qu’autre chose. Il lui a été donné par ses parents lors de son départ pour se donner bonne conscience. Il ne possède rien d’autre qui pourrait lui servir d’arme.

Autres objets : Il a une toute petite boîte de couture avec le minimum nécessaire, mais ce n’est pas grand chose. Il ne garde toujours avec lui au cas où il ait besoin de reprendre ses propres vêtements ou ceux de quelqu’un d’autre, ça peut toujours aider. Cela lui est au final utile à l’heure actuelle puisqu’il gagne quelques petites piécettes en faisant de la couture. Il possède également un livre qui lui tient à coeur, bien enveloppé dans un chiffon et placé au fond de son sac et une paire de gants simples.


Description physique

Quand on y jetait un premier coup d’oeil, sans vraiment chercher à relever les détails de son apparence, une chose frappait plus que le reste : sa posture. Les mains jointes contre son ventre comme si elles prenaient trop de place pour se permettre de bouger librement donnaient une impression de staticité accentuée par son dos droit et ses épaules bien dressées. Son menton se tenait relevé fièrement et forcait son visage à faire face à ce qui se présentait sous ses yeux. Plus qu’une impression, c’était une véritable statue qui se tenait sur deux jambes bien tendues et collées l’une contre l’autre. C’était comme si son corps était mis sous pression pour réduire au maximum l’espace occupé, éviter les mouvements inutiles et surtout mettre en avant une certaine grâce. On ne s’y trompait point, c’était les contours d’une forme noble qui se dessinait là. Rien n’était laissé au hasard dans sa façon de se tenir, de se mouvoir, de paraître tout simplement. C’était un jeu bien ennuyeux qui donnait un résultat bien ennuyeux. Quand on ne peut point bouger, on ne peut point faire grand chose d’autre que prétendre être une jolie décoration. Il fallait d’ailleurs regarder de plus près pour en admirer la sculpture particulière.

Toute cette finasserie impeccable mettait l’accent sur ses atours : sa chevelure d’un blond si clair qu’elle en devenait presque blanche, comme si elle avait été volontairement décolorée à force de soleil et autres stratagèmes, était maintenue dans un soigneux chignon qui reposait à la base de son crâne, voilant sa nuque de par son épaisseur et disposés de manière à cacher ses oreilles. Ses cheveux n’étaient pourtant point épais, bien au contraire, ils étaient même aussi fin qu’un fil de soie, mais leur longueur était telle qu’une fois enroulée elle prenait une imposante place. Si l’on les surprenait sans toutes leurs accroches pour les maintenir en place, ils pouvaient glisser le long de la colonne jusqu’à venir caresser le creux du dos qu’ils cachaient tel un rideau. En descendant un petit peu, on pouvait admirer ses vêtements qui servaient de couverture bien étrange et pleine de paradoxes. Dans les teints très passe partout, comme du vert foncé tirant vers un noir… gris, une couleur qu’on ne saurait vraiment nommer, le tissus qui avait été utilisé pour créer ces pièces était d’une bien piètre qualité, il ne présentait aucun charme si on s’attardait sur son apparence brute, et pourtant tous les morceaux du tissus avaient été assemblés avec un grand soin et une grande dextérité. Les coutures étaient fines, parfaitement droites, les défauts inhérents à ce genre d’achats avaient été dissimulés sous de délicats motifs brodés. Le fil utilisé était à peine plus sombre que le reste du vêtement, rendant les détails très subtils, mais lorsqu’on y prêtait attention on pouvait voir toute la qualité de l’oeuvre. Impossible que cela ait été acheté dans un quelconque marché ou dans une quelconque échoppe. Le tout formait donc une longue cape couvrante allant jusqu’à ses genoux, dévoilant ainsi de hautes bottes d’un cuir tanné de grande qualité mais usé. La cape cachait une simple tenue sans fioritures, le haut fait de la même matière mais sans couture, -il tenait grâce à un ruban noué à sa taille, et le pantalon était marron sans le moindre détail. C’était la tenue de voyage, celle qui était le plus portée car elle permettait de se dissimuler assez facilement, notamment avec la grande capuche qui ornait la cape et qui permettait d’enfouir cheveux et visage sous un voile protecteur.

Si on soulevait cette capuche, on pouvait donc apercevoir ce qui tentait désespérément de ne point se montrer. Un visage fin quoiqu’arrondit dont la peau pâle et légèrement rosée sur les pommettes et le bout du nez laissait comprendre un jeune âge alimenté par un regard insouciant. Ce visage était encore juvénile, à la frontière entre l’adolescent et la jeune femme -on ne saurait lui donner d’âge exacte. Bien que son visage et sa posture arboraient des traits bien féminins, son corps ne semblait pas vouloir présenter quoi que ce soit qui puisse en attester, il ne semblait pas non plus vouloir prendre l’autre direction. Le jeune homme ne portait ni poitrine ni barbe, ni hanches voluptueuses ni traits viriles, une sorte d’entre deux comme si son corps lui-même n’avait osé choisir quelle direction prendre. Il avait également une taille plutôt fine à cause des corsets qu’il avait porté toute sa vie pour lui donner un semblant de forme. Sa petite taille et sa stature un peu trop mince donnaient même l’impression que sa croissance s’était stoppée avant de faire son choix. Peut-être parce que ses parents avaient veillé au mieux à ce qu'il soit ainsi ou bien parce qu'il était naturellement de faible constitution, Malkirutse peinait lorsqu'une tâche sollicitait un tant soit peu de force. Il ne savait pas non plus se battre, que ce soit à mains nues ou avec une arme (la dague qui lui a été donnée n'était qu'apparat, il ne sait aucunement s'en servir). Qu’on le prenne pour une fille ou un garçon chétif, il était dans tous les cas mieux de se cacher pour se déplacer.

Pour le reste, ses yeux étaient d’un bleu doux et ses lèvres légèrement rosées venaient accentuer l’image figée qu’il dégageait, ces dernières ne bougeant que pour esquisser des sourires timides qui pourtant faisaient remonter ses paupières et lui donnaient des petits yeux. Il avait d’ailleurs un regard très observateur. Comme des sentinelles analysant la moindre chose se passant à proximité, ses yeux vagabondaient de perchoir en crevasse, de visage en monture, sans jamais montrer signe de fatigue. Leur allure perçante avait parfois de quoi déstabiliser celui qui se surprendrait à être observé minutieusement, notamment au niveau des lèvres. Il faut dire que pour comprendre ses interlocuteurs, il se devait de se concentrer sur la lecture de celles-ci, mais qui ne comprend pas l’envoie derechef aller voir ailleurs. Pourtant, ses yeux lui faisaient aussi bien souvent défaut. À toujours toujours regarder, analyser, il se retrouvait parfois à avoir du mal à concentrer son regard sur une seule chose. Il ne pouvait compter que sur eux pour se repérer dans son environnement, n'étant pas capable d'entendre les gens près de lui, il se faisait surprendre quand ils arrivaient par surprise dans son champ de vision. Il lui arrivait également de rentrer dans des gens ou de ne pas leur répondre si on tentait de s'adresser à lui sans qu'il ne les voit.

Ses mains, ce sont bien elles qui lui permettent de communiquer. Il utilise la langue des signes quand il le peut, agitant ses mains en des gestes maîtrisés et précis, mais surtout très délicats et timide. Il donne souvent l'impression de vouloir s'exprimer mais de pas trop se faire voir en même temps. Tous ses mouvements, que se soit sa démarche, ses gestes ou ses signes le font paraître bien discret mais cela marque les gens qui le voient faire. Mais malgré tout ses efforts pour contrôler le moindre mouvement, cogner dans des objets ou des personnes à côté de lui alors qu'il s'exprime était très courant. Renverser des verres et gifler ses voisins par mégarde, c'était une habitude à laquelle il n'arrivait pas à se faire. À l'inverse, son entourage avait généralement du mal avec le bruit qu'il pouvait faire. Bien qu'il faisait toujours attention à cela, il ne parvenait pas à être aussi discret qu'un entendant. Ses talons claquaient sur le sol, tout comme les portes qu'il fermait, les objets qu'il posait.

Il dégage une aura calme et douce qui peut se mettre à pétiller quand il est heureux. Il essaie toujours de se contenir dans ses émotions mais se retrouve à sautiller de joie quand il n'y arrive plus, c'est peut-être le maximum qu'il peut faire, vous regarder avec un sourire lumineux et frétiller comme un gosse. Si vous voulez entendre sa voix, parler avec lui, alors autant passer votre chemin. Celle-ci se fait entendre bien rarement, par cris ou par rires, mais jamais volontairement.


Description psychologique

Malkirutse est de nature très discrète, préférant toujours rester en retrait pour regarder ce qu'il se passe d'un point de vue externe. Il a très vite pris l'habitude de se retenir de s'exprimer, tant par la peur d'utiliser sa voix et paraître idiot que l'interdiction d'utiliser la langue des signes en public. À toujours se voir mis de côté, voire même à être caché, il a fini par s'y habituer et à préférer procéder ainsi. C'était une chose bien rassurante de ne point se retrouver confronté aux autres. Au final, c'était assez lâche de sa part et il se confortait dans cette situation qu'on lui avait imposée pour ne pas se brusquer à essayer d'en changer. Il admettrait volontier qu'il est de manière générale assez peureux, mais pour son envie d'être transparent il préfère dire que c'est son choix, que c'est ce qu'il aime. On peut pourtant assez souvent le surprendre à être curieux lorsqu'un groupe de personne s'affère sur quelque chose de commun, lui aussi voudrait pouvoir jeter un œil, échanger sur ce qu'il vient de voir où partager ce qu'il aime ou n'aime point, mais il avait beau se poser toutes ces questions, jamais il ne bougeait de sa place pour aller se mêler aux autres. Il serait hâtif de croire qu'il se mettrait à fuir à l'arrivée d'une quelconque personne qui pourrait vouloir le rencontrer, il savait se tenir et agir comme une personne bien éduquée, mais il avait pour habitude de se cantonner à des réponses presque apprises par cœur. De prime abord, il paraîtrait presque fade, vide.

Malkirutse a toujours été une personne très curieuse et avide de connaissance. Même s'il avait trouvé l'apprentissage de la lecture extrêmement difficile et qu'il n'avait point tout de suite compris son utilité, ce cadeau devint rapidement chéri à son cœur. Il se savait privilégié quand il tenait un livre entre ses mains et qu'il pouvait s'enfermer dans sa chambre pendant des heures pour dévorer les pages les unes après les autres, apprendre des nouveaux mots, des nouvelles choses. Lui qui passait le plus clair de son temps seul, il avait lu de nombreux livres et ce depuis très jeune. C'était son monde à lui. Lire des récits historiques sur ce qu'avait pu être la vie autrefois, des romans sur la vie fictive de grands héros qui le faisaient rêver, des histoire d'amour qui le faisaient fantasmer sur ce lien si particulier que l'on peut nouer avec quelqu'un. Il savait que c'était tout ce qu'il aurait à ce sujet. Des histoires. Il avait été élevé comme une fille car ses parents ne voulaient point de lui comme héritier de la famille, mais il savait qu'il n'en était point vraiment une. Il savait donc que ses parents n'avaient pas l'intention de le marier. Lui avec une femme, cela aurait été bizarre, et avec un homme cela aurait été impossible. On l'avait donc élevé en le bourrant d'idées et de règles qui ne semblaient être que pour lui. Ne parle avec personne, encore moins avec des garçons qui ne sauraient évidemment ce que tu es vraiment, ne fait point de vagues et tu auras un nouveau livre… c'était suffisant pour le convaincre. Parfois.

De temps en temps, le jeune garçon entrait dans des crises pourraient le faire passer pour une furie. Que ce soit la tristesse, la colère, la frustration, quelque chose qui le fasse craquer, il en venait parfois à vouloir se faire remarquer sans passer par quatre chemins. Il restait quelqu'un d'exigeant, et s'il savait prendre sur lui pendant longtemps, il savait aussi devenir une vraie tempête. Petit, il faisait des crises de jalousie à son frère, en venait parfois aux mains avec lui, et plus grand, il aimait parfois faire comprendre que rien ici ne lui plaisait, devenant désagréable auprès de ses parents et du personnel à leur service. Même Eliaj avait plusieurs fois fait les frais de ses crises de nerfs, lui qui pouvait si bien comprendre la langue du jeune garçon se prenait à chaque fois ce déversement d'amertume au visage. Mais au plus grand bonheur de ses parents, il n'avait jamais fait cela en la présence d'invités, cela ne les regardait pas et Malkirutse n'aimait pas se montrer en spectacle.

Malgré son mal-être à l'encontre de son frère, cette jalousie quant à l'attention particulière qui lui est accordée comparée au néant affectif qui s'était installé au fil du temps de son côté, il parvenait quand-même de temps en temps à jouer avec lui comme deux enfants le feraient, sans se soucier de rien. Ils avaient tous les deux le même caractère, discrets et timides, et jouer ensemble était simple du haut de leurs petites jambes encore un peu dodues. Ils s'étaient amusés à inventer des codes pour parler ensemble, son frère n'ayant jamais appris sa langue, mais cela ne les avait pas freinés. Entre bagarres et cache-cache, ils s'entendaient plutôt normalement pour une fratrie. Cela cessa vite quand l'éducation de Kal fut prise en main et que leur temps partagé devenait quasi inexistant. Malkirutse copia cette idée de code avec sa nouvelle amie qu'il rencontra encore assez jeune, Victoria.

Quitte à vivre une vie plutôt solitaire, Malkirutse avait beaucoup réfléchi à ce qu'il voulait faire plus tard. Rester enfermé avec ses parents toute sa vie, c'était impensable. Et comme il ne pouvait prendre la suite de sa famille (son petit frère s'en chargerait très bien), il avait songé à travailler. Scribe ? Retranscrire des choses importantes, faire des copies de livres qu'il pourrait lire tout en travaillant, ce serait parfait. En plus de ça il n'y avait point besoin de parler. Et pourquoi ne pas écrire ses propres livres ? C'était une bonne idée, non ? Mais évidemment ce choix n'était le sien.

Le jeune homme passait souvent pour un enfant, tant par son physique que par son comportement. Avoir des bonnes manières était une chose, mais le blond savait agir comme un parfait enfant. Il pouvait parfois se montrer capricieux avec ses parents, mais il était surtout insouciant dans beaucoup de ses démarches et il faisait trop confiance aux gens qui prennent le temps de communiquer avec lui. Parce que la communication, il adore ça. Si l'on veut bien s'adapter à lui, il serait heureux de converser par écrit ou par gestes, en fonction des possibilités. Cela lui a déjà valu des fausses joies, à se confier et s'attacher à des gens qui montraient un intérêt certain pour lui, mais qui jamais ne durait. Il est si simple de se jouer de lui.

Il n'est pas dérangé par son handicap lui-même, il a toujours été habitué à ne presque rien entendre, les bruits n'étaient au final que des nuisances (des cris, disputes, pleurs, objets qui tombent, orages, ou les cours où il devait apprendre à parler). Ce qui le gêne le plus est le moment où il doit s'exprimer, il a terriblement honte du son de sa voix bien qu'il n'ait qu'une très faible idée de ce à quoi celle-ci ressemble, il se force beaucoup pour articuler et sait que sa prononciation est approximative et imparfaite. Il a également interdiction de signer en public alors cela le frustre, étant forcé au silence. Il profite donc de ses cours pour s'exprimer, c'est une pipelette avec son précepteur et Ilhan quand il était là. Il est souvent surpris par les gens qui surgissent sans qu'il ne les ait vus, cela l'effraie parfois de savoir qu'on peut l'approcher sans qu'il ne le sache.



Histoire
Chapitre 1
C'est un matin de début mars 1746 que le couple Selyem donna naissance à son premier enfant, son premier petit miracle qui venait égayer cette jeune famille en devenir. Le bébé était déjà doté d’une fine chevelure blonde qui rappelait celle de son père mais contrairement à lui, il particulièrement petit. Il n'était ni né prématurément ni ne semblait malade, il était juste petit pour un garçon. Il n'y avait nulle raison de s'inquiéter et les nouveaux parents nommèrent cet enfant à la peau laiteuse “Malkirutse”. Un petit surnom affectueux leur vint directement à l'esprit, "petites mains" car ils adoraient le voir attraper leurs doigts qui paraissaient immenses comparés aux siens. Ils s’émerveillaient à chaque fois devant lui et son grand sourire qui ne montraient que des gencives roses et baveuses. Rien ne pouvait entraver leur bonheur actuel, du moins durant les premiers mois de sa vie.

Ils ont pourtant vite fait de s'inquiéter de son état quand ils ont commencé à se questionner sur son comportement. Après plus d'un an, Litor, sa mère, ne semblait plus aussi émerveillée qu’aux premières lueurs de sa maternité. L’enfant ne semblait pas vouloir réagir aux appels de ses parents ni à la plupart des sons environnants, comme s’il les ignorait plus ou moins volontairement. Il lui arrivait pourtant de se mettre à pleurer après avoir été surpris par des bruits forts, mais jamais il ne réagissait quand ses parents l’appelaient. Ilgad Selyem, père et baron qui se devait de tenir en ordre sa maison prit les choses en main et fit appel à un guérisseur. De peur d’une nouvelle qui pourrait nuire à leur image, un premier enfant étrange, ils prirent la décision de faire tout cela discrètement. Après l'avoir confié à cet homme qui avait longuement ausculté Malkirutse, le constat était tombé : l'enfant avait une très mauvaise ouïe. Les parents firent rapidement appel à un précepteur pour l'éduquer le plus vite possible et tenter de pallier ce problème, lui apprendre à lire, écrire, parler… cela prit beaucoup temps mais réussi. Ils voulaient que leur enfant puisse devenir l’héritier de cette maison, porter à l’honneur ce nom de famille, les rendre fiers comme tout petit garçon de la noblesse se devait de faire. Après des années de labeur, le garçon avalait des livres entiers sans rechigner, écrivait d'une main légère et subtile, semblait prendre plaisir à assister aux cours donnés par son précepteur Eliaj, mais la parole dans tout cela, c'était une autre histoire. Il parvenait à parler et entendre s'il n'y avait pas de bruit autours, à communiquer avec son enseignant qui s’adaptait à lui avec plaisir, mais son accent étrange était dérangeant. Jamais il ne serait un grand orateur, jamais il n'arriverait à se faire obéir, à paraître supérieur et intelligent. Jamais il ne pourrait hériter du domaine et du nom de cette famille, ça serait courir à la ruine, déjà qu’ils peinaient à la tenir sur pieds. Une décision fut prise, ils feraient passer Malkirutse pour une fille et son jeune frère, né deux ans après lui, serait en charge de l'avenir de la famille. C'était plus facile ainsi, les filles étant plus discrètes et ne prenant pas grand part dans les affaires, ils pouvaient facilement excuser son manque de présence, voire ses absences lorsqu'ils étaient conviés quelque part. C'est une fille, elle reste à la maison apprendre la couture. Son précepteur réussi tout de même à convaincre les parents de ne pas abandonner son éducation et de cumuler celle-ci à l'éducation donnée aux filles. Il alternait donc entre la danse, l'écriture, la lecture, la parole, le piano, la couture, l’équitation, les bonnes manières… mais le précepteur ne s’arrêtait pas là et eut finalement l'idée de lui apprendre la langue des signes, langue dont il avait brièvement entendu parler au cours de ses échanges avec d'autres de ses compères. Il l'enseigna donc à son élève qui l'apprit en l'espace de quelques mois et avec qui il parvenait enfin à discuter librement et sans contraintes.

Lors d’un événement exceptionnel, du moins pour cette famille de la petite noblesse, ils purent se joindre à une grande chasse avec la famille royale durant laquelle tout le monde était convié. C’était l’occasion de se parer de tous ses atours et de faire bonne figure. Malkirutse avait eut le droit de venir, vêtu de sa plus belle robe, d’une magnifique coiffure et surtout avec l’interdiction de discuter avec qui que ce soit. Il devait se contenter des simples politesses courtes et utiles pour qu’on ne remarque pas trop son accent, et si jamais quelqu’un voulait engager une conversation, il fallait jouer sur une prétendue timidité maladive et fuir. Il fit la rencontre de la princesse Victoria, à peine plus jeune que lui, et pendant que les adultes avaient la tête à leurs trucs d’adultes qui n'intéressait pas les enfants, les deux petits étaient partis jouer dans leur coin et alors qu’ils revenaient, la jeune fille avait réclamé la présence de Malkirutse pour faire partie de ses dames de compagnie. Les parents se mirent d’accord pour qu’ils se voient les étés, la princesse viendrait chez les Selyem, accompagnée de Ilhan qui continuerait de donner des cours à sa protégée ainsi qu’à Malkirutse qui aurait un apperçu de l’éducation donnée au coeur de la famille royale.

Un jour, il commença à apprendre la magie, une magie toute simple pour l’aider à communiquer avec les gens autour de lui. C’était encore et toujours Eliaj qui en avait eut l’idée, mais pas tout seul. Il avait vu un peu plus tôt quelqu’un dessiner avec une magie faite de lumière et avait pensé que cela pourrait être adapté à son petit protégé. Il avait toujours eut pour but de pallier les problèmes que rencontrait le garçon, et il pensait cette fois avoir trouvé une solution encore meilleure. Il avait donc conseillé à la famille de prendre quelqu’un pour enseigner les bases de la magie à leurs deux enfants. Litor et Algid acceptèrent ce nouvel enseignement et Malkirutse commença à apprendre la magie d’illusion. Le précepteur avait fait part de son idée au mage, il voulait qu’il puisse utiliser cette magie pour créer des images avec ses mains en même temps qu’il signerait, ce qui aiderait la compréhension des autres. Dans l’autre sens en revanche… il manquait d’idées. Malki se débrouillait pour lire sur les lèvres, il ne s’en sortait pas trop mal, ou alors il fallait lui parler très fort mais cela rebutait les gens. Comme si c’était un coup du destin, un jeu pas bien drôle, l’arrivée d’un groupe qui pouvait compromettre tout ça chamboula leurs plans. Pour fuir les Almaréens, sa famille suivit Korentin Kohan et le reste à Aigue-Royale, jusqu’au départ forcé des envahisseurs, repoussés par la rébellion. De tout ça, le jeune garçon n’avait jamais vraiment compris l’ampleur des choses. Étant un enfant à ce moment là, il était resté bien en retrait, bercé d’histoires fortement romancées, pour rassurer ou atténuer la chose.

Les années passaient, le calme était revenu et son frère prenait de plus en plus d'importance pendant que lui devenait petit à petit un simple habitant de la maison, quelqu'un qui n'a de place dans cette famille. Il participait aux repas en commun, venait quand il était convié par ses parents, mais cela s'arrêtait là. Ses seules compagnies étaient donc Eliaj et S'marha, sa servante, qui restaient toujours avec lui et veillaient à son bien être. Elle aussi avait apprit la langue des signes pour communiquer un peu avec lui, ils étaient donc devenus ses confidents. Il avait ainsi grandit avec eux la plupart du temps, ils faisaient office de parents à ses yeux, à défaut de ses vrais parents qui ne pensaient qu’à l’image que leur famille pouvait renvoyer. Il avait très vite compris que dans cet univers, ce n’était pas chose aisée que de se faire une place et l’apparence prenait souvent grande place dans ce processus. Au final, il avait fini par se complaire dans sa vie calme où il n’avait à se forcer trop souvent de jouer moult mascarades. Lorsque ses leçons de bienséance et d’étiquette étaient finies, il n’avait plus à s’y contraindre en restant dans sa chambre. Mais ce calme ne pouvait pas durer éternellement et étrangement, ce qui y mit fin ne fut pas ses parents mais bien un événement extérieur et incontrôlable.

La situation avait éloigné petit à petit Malki de son amie et avait par la suite poussé sa famille et lui à quitter leur domaine pour un temps indéfini. Malkirutse ne comprenait guère ce qui se passait, on ne prenait point le temps de lui expliquer de quoi il en retournait, se contentant de le balloter à droite à gauche sans ménagement. Il savait juste qu’ils avaient dû fuir à cause du Tyran blanc, c’était aussi pour cela qu’il n’avait plus vu Victoria, et que la même frayeur et incertitude recommencait. Ils avaient suivit la masse de rebelles qui étaient partis se réfugier ailleurs. Sa servante s’était retrouvée séparée d’eux dans toute l’agitation, elle avait préféré retourner avec sa famille, mais Eliaj était resté avec lui pour s’assurer qu’il ne soit point mis de côté. Comme un cauchemar sans fin, le même scénario se répétait encore et encore. Sitôt installé, rassuré, prêt à reprendre sa vie que tout recommence. On reprend ses affaires, on repart, et étrangement, cela semblait définitif pour cette fois-ci. Une autre menace, bien plus grande encore, les avait poussés à partir et à espérer. Tout cela avait duré des mois mais rien ne semblait s’arranger, à tel point qu’un jour, tout le monde mit pied en mer et prit le large. Partir… lui qui n’avait connu que peu de choses là où il avait jadis vécu, quitter sa maison avait été dur, quitter son pays et continent l'avaient été mainte fois plus. La traversée avait été longue, à n’en plus finir, le nombre de personnes à bord réduisait silencieusement, comme si c’était devenu habituel et qu’on n’y prêtait de moins en moins attention. Eliaj avait tenté de continuer à lui enseigner sur le bateau, essayant de le tenir occupé loin de toutes les idées morbides qui pouvaient le traverser. Aujourd’hui, il ne pouvait plus se contenter de s’enfermer dans sa lecture pour s’évader, il n’y avait plus de livres à portée de main, et de toutes façons, l’angoisse qui habitait chacun l’empêcherait de se concentrer sur des histoires toutes roses. Et pourtant, la plus belle des histoires avait fini par se conter aux cris d’hommes -jouasses ou affolés, il n’en savait rien, mais il les avait entendu. Même si rien c’était fini, on pouvait enfin rajouter des lignes à notre histoire, la terre était là.

Tout cela avait pris près de deux années avant que sa famille et lui puissent enfin retrouver le calme d’antan, qu’ils puissent de nouveau se poser et penser à ce que l’avenir leur réserverait de positif, ou plutôt de ce qu’ils pourraient faire de cet avenir. Son père n’avait jamais perdu le cap, toujours droit dans ses idées, si bien qu’il avait fortement réagi à l’entente de la scission de Calastin. L’Alliance, ils avaient profité du renouveau pour trahir la couronne et imposer leur anarchie. Heureusement, ils étaient restés au sud, mais quand bien même, c’était intolérable à ses yeux. Lui, il voulait rebâtir ce qu’il avait érigé autrefois et les vieilles habitudes reprirent. Malkirutse passait le plus clair de son temps à apprendre, mais ses parents voulaient de leur côté opérer de nombreux changements. Ils voulaient ce qu’ils avaient avant, mais en mieux. C’est pour cette raison qu’un jour ils renvoyèrent le précepteur dont ils savaient qu’il serait opposé à leur idée et qu’ils firent appel à un baptistrel dans l’espoir de corriger le problème de leur enfant défaillant. Le jeune garçon était contre cette idée, il ne voulait pas qu’on essaie de le “réparer”, il était très bien ainsi. Il avait trouvé un moyen plutôt efficace de communiquer, avait abandonné la parole et était parfaitement à l’aise avec sa langue et ses signes. Malgré tout, ses parents firent tout pour y parvenir, jusqu’à de nouveau faire appel à un guérisseur peu scrupuleux qui accepterait de le “soigner” contre son gré et de garder le secret. Après l’avoir ausculté, discuté avec ses parents et beaucoup réfléchit, l’homme mit en pratique son idée qui échoua misérablement. Une pauvre opération pendant laquelle ses tympans furent troués et qui laissa des cicatrices au niveau de ses oreilles. Malkirutse tomba malade des suites de l’opération et n’entendait définitivement plus rien. Cette nouvelle ne le dérangea pas outre mesure, à part les bruits forts, il avait toujours été dans le silence. En revanche, ses parents étaient désespérés. Leur enfant ne faisait aucun effort et ils ne pourraient rien faire de lui, il continuerait d’être un fardeau. De plus, vu son âge, on devait songer à le marier, mais évidemment que cela était impossible, et garder un enfant à la maison sans lui trouver de promis parmi les autres noble, cela était également douteux. Il n’avait également plus de lien avec la princesse qui leur avait jadis aidé à se dresser une parfaite image, et leur second fils devenait en âge d’être de plus en plus mis en avant, son image ne devait pas être ternie par sa “soeur”. C’est ainsi que le couple pris une décision. Une fois leur enfant remis sur pieds, il devrait partir. Il était adulte maintenant et avec un peu de sous en poche il devrait pouvoir se débrouiller. Il fut donc lâché un matin avec pour seules directives de ne plus revenir au domaine et de ne jamais dire son nom de famille, cela reviendrait à les humilier. Il serait même encore mieux s’il pouvait quitter le Royaume. Eux trouveraient une excuse pour justifier son absence définitive mais le jeune homme ne voulait la connaître. Il était peiné mais partit malgré tout sans vraiment savoir où, il savait qu’il n’y pouvait plus rien. Il ne connaissait rien des environs, rien des gens qui habitaient par ici, et il commença donc à passer d’auberge en auberge pour garder toit sur la tête et vivres en son sac. Il tentait de gagner un petit peu de sous en reprisant des vêtements, mais cela n’était point pour durer, il le savait.

Un jour, il reçut une lettre anonyme dans laquelle on lui expliquait que la princesse Victoria venait d’accéder au trône. Avec l’effervescence qu’il y avait eut récemment, il s’était douté que quelque chose se tramait mais n’avait pas réussi à savoir quoi avant cette mystérieuse lettre. Il se demandait de qui elle venait et pourquoi on le tenait ainsi informé. Il avait gardé cette lettre avec lui au cas où il parviendrait à en savoir un peu plus. Quant à Victoria, il était partagé. Il n’avait pas eut de nouvelles depuis un bon moment, et la voilà maintenant au sommet de ce royaume. Ce n’était pas la place la plus sûre, ni le fardeau le plus léger à porter. Il s’inquiétait beaucoup de cette nouvelle même si elle avait été préparée depuis longtemps à assumer un rôle plus qu’important. Il lui souhaitait d’être bonne, il avait confiance en elle, mais il restait inquiet pour son amie pour qui il avait encore beaucoup d’affection.


Liens

  • Algid et Litor  Selyem  :Père et mère. Il ne saurait pas vraiment dire ce qu’il pense de ses propres parents, il ne les a pas beaucoup côtoyés au final. C’est lorsqu’il était plus petit qu’ils étaient très présents dans sa vie, mais cela il n’en garde presque pas de souvenirs. Plus il grandissait et plus la présence de ses parents se faisait rare et protocolaire. Ils venaient lui donner des instructions, des avertissements, des informations, et encore, tout cela passait par la traduction d’Eliaj. Il sait que ses parents sont avides de reconnaissance de la noble société et que le visage jovial qu’ils montrent à leurs invités est loin de celui qu’ils gardent à la maison. Pas qu’ils soient horribles non plus, mais ils sont froids, durs, même entre eux. À se demander ce qui peut réellement leur faire plaisir, les rendre vraiment heureux. Parce que le sourire figé qu’ils arborent lors de banquets n’est en rien un sourire heureux, il faudrait être aveugle pour ne pas le voir. En tout cas lui le voyait, et il se posait souvent ces questions. Tout ce qu’il savait était que lui serait incapable de les rendre heureux. À part peut-être en éradiquant son handicap et en faisant disparaître cette tache sur le beau tableau de cette famille ? Étrangement, il n’avait pas envie de leur faire ce cadeau. Bien qu’on lui ait d’abord proposé puis imposé de se faire soigner, il s’y était toujours refusé. Se poser la question de leur bonheur n’était pas non plus une preuve d’amour ou de dévotion à leur égard, il se questionnait juste. Quand on lui annonçait qu’il devait partir de la maison familiale, il savait que ce n’était pas une idée sortie de nulle part, il s’était souvent refusé à se plier à leurs demandes et à cause de ça, ils ont fait une tentative peu fructueuse de lui rendre l’ouïe. Il leur en voulait beaucoup pour cela. Ils s’étaient permis beaucoup de choses sur lui sous prétexte qu’il n’était pas “comme il fallait”. Après son départ, ce n’était pas ses parents qui lui manquaient mais tout son confort, tout le tableau si imparfait dans lequel il vivait et qui était devenu sien. Non, ils ne lui manquaient pas mais il avait beaucoup de regrets malgré tout. Sa mère semblait si douce quand elle était assise face à la cheminé à broder un foulard, et son père à côté qui remplissait des carnets avec son air si sérieux lui donnait l’image d’un homme mettant le coeur à l’ouvrage. Une belle image à laquelle il n’avait jamais osé s’immiscer. C’était peut-être un peu de sa faute aussi au final. Petit, il faisait des crises de jalousie pour réclamer leur présence, mais une fois plus mature, il avait juste cessé d’essayer, et c’était sûrement un tort. Maintenant, il devait juste essayer de se passer de ces regrets. Ce qui lui manquait, c’était l’image de ce qui aurait pu être, non pas de ce qui a été.

  • Kal Selyem : Frère. Il l'aime beaucoup même s'il éprouve de la jalousie à son égard. Bien qu'ils étaient proches très jeunes, ils se sont vite éloignés, ce qui rendait triste les deux frères.

  • Eliaj  : Précepteur depuis son plus jeune âge jusqu'à son renvoi. Il a toujours eut beaucoup d’affection pour cet homme dévoué. C’est comme s’il l’avait toujours connu, depuis petit il lui a apprit à parler, à écouter du mieux qu’il lui était possible, à danser en suivant le rythme, à jouer du piano même si aucun des deux n’en avaient jamais trouvé l’intérêt, et surtout, il lui avait apprit à lire et à parler une langue bien plus enrichissante à ses yeux que n’importe laquelle. Il s’était toujours adapté à lui et ses besoins et avait toujours veillé à ce qu’il réussisse dans ses efforts en appréciant le travail. Son éducation, c’était lui. Son empathie, c’était lui. Il était en quelques sortes devenu sa figure parentale, celle que l’on pouvait choyer. Son renvoi fut un déchirement pour le jeune garçon qui perdait son soutien et toute la richesse humaine qu’il pouvait lui apporter. Il aimerait le retrouver un jour mais malheureusement, il n’a aucune idée de ce qu’il est devenu et où il a pu aller.

  • Ilhan Avente : Ancien enseignant durant des courtes périodes. Il est venu se rajouter à son enseignement par périodes pendant l'été, il était d'abord intimidé (l'enseignant de la princesse !) mais fasciné par lui. Même s'il adore Eliaj il faut avouer qu'il a moins de connaissances que lui. En plus de cela, il parle la langue des signes et bien que Malkirutse était un peu timide au début, il est devenu une vraie pipelette avec lui, très enthousiaste en cours a toujours poser plein de questions (sur les cours et sur plein de choses qui n'ont rien à voir, par curiosité personnelle). Il l'aimait beaucoup et l'espionnait un peu, quand il était plus petit du moins, trop intimidé par lui mais en même temps intrigué. Il aimerait être comme lui, si érudit !

  • Victoria Kohan : Ancienne amie perdue de vue. Il l'a connue alors qu’ils étaient très petits et bien qu’au début Victoria ne voyait en lui qu’une curiosité, ils ont vite commencé à jouer ensemble et ont trouvé un moyen de communiquer en inventant des codes qu’eux seuls comprenaient. Malki était content d’avoir une amie et de son âge en plus, il adorait passer du temps avec elle. Quand ils n’étaient pas ensemble il lui écrivait des lettres jusqu’à l’été quand elle venait le rejoindre. On lui répétait toujours de faire attention avec elle, c’était tout de même la princesse, mais lui avait vite fait d’oublier les avertissements pour se laisser aller aux bêtises que font les enfants, en plus il avait beaucoup à apprendre d’elle. Il a été très peiné quand leur relation s’est effritée à cause des événements qui touchaient le pays, la princesse ne venant plus et après cela, il perdit tout contact avec elle. Il garde une profonde affection pour elle.




  • Derrière le clavier

    • Petite présentation :Bonjour à tous, vous m'avez déjà un peu vue sur le discord, sinon je suis Malki et je suis nouvelle sur ce forum. Je rp depuis plusieurs années déjà mais le fonctionnement du forum est tout nouveau pour moi, j'ai longtemps rp sur des petits groupes plus ou moins orgnisés avant de rejoindre discord puis des forums. J'ai rejoint le premier il y a peu mais n'étant pas très actif, j'ai cherché à en rejoindre un second et j'ai aterri ici ^^

    • Particularité RP ?    Je ne pense pas en avoir ~

    • Rythme RP ? Je suis normalement libre les weekends majoritairement mais je peux également répondre en semaine, j'essaie de répondre au plus vite et peux faire une réponse par semaine.

    • Comment as-tu découvert le forum ? J'ai découvert le forum via un autre forum, avec les partenariats.

    • As-tu signé le reglement ? Oui

descriptionMalkirutse Selyem EmptyRe: Malkirutse Selyem

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Inventaire


 

Equipement



Mains de Lumécrivain
Mains de Lumécrivain
Note_Objet
Élégante paire de gants en satin. Bien que d'apparence simple, leur beauté ne se révèle qu'une fois portés : des glyphes en arabesques directement intégrés au tissu s'illuminent et suivent les mouvements des doigts. La magie imprégnée dans les fibres permet de tracer des mots lumineux dans l'air quand on effectue un signe associé.
Scribe illusoire - élémentaire unique : Traduit les signes en mots lumineux flottant dans les airs. La précision du texte et la langue est basée sur les connaissances de l'utilisateur.


Langue chantante
Langue chantante
Cadeau anonyme
Fouet fait d’un cuir très résistant, traité pour être difficile à trancher. Son manche est fait de mithril sombre filigrané. La forme du manche est un entrelac de torsades où sont gravées diverses notes musicales et sur lesquelles semblent courir de très fines et discrètes araignées. Le bout du fouet est muni d’une lame de mithril.
Note surprise - élémentaire : Lorsque l’arme entre en contact avec l’air et le déplace, une note musicale retentit immédiatement. Cette note surprend les adversaires, offrant donc l’initiative au porteur de l’arme musicale. (Jet de sauvegarde : Intuition).


Bague des utopies illusoires
Bague des utopies illusoires
Note_Objet
Une bague d'argent dotée de petites pierres d'améthyste et de topaze incrustées en cercle parfait autour du bijou, alternant leurs couleurs. Une gravure, à l’intérieur, rappelle au lecteur que tous les rêves peuvent se réaliser.
Monde idéal - Draconique : Permet à son porteur de s'immerger lui-même (ou une autre personne consentante) dans le monde idéal selon le porteur de l'anneau. Cela dure une heure, à chaque fois.Glyphe rare


Manteau de dissimulation
Manteau de dissimulation
Note_Objet
Manteau ample fait d’un tissu vaporeux et délicat d’un bleu gris semblable à de la brume. Il est taillé avec élégance pour souligner la silhouette du porteur et tombe jusqu’aux pieds. Il a une large capuche.
Brume solide - Élémentaire : Création d’une brume presque opaque qui entoure le porteur. Lorsque celui-ci se fait attaqué, la brume se solidifie et prend l’impact à sa place (prévient 1 blessure moyenne). L’effet dure 24h et peut être activé toutes les 48h.

Cape des ombres - Élémentaire : Permet au porteur de se fondre dans une ombre. Il devient ainsi invisible et indétectable. L’effet prend fin quand le porteur bouge ou reçoit un dommage.


NOM
Nom_Objet
Note_Objet
Description_Objet
Nom_glyphe - Type_glyphe : Description_effet


 

Bazar




NOM
Nom_Objet
Note_Objet
Description_Objet
Nom_glyphe - Type_glyphe : Description_effet


Récompenses



  • 1 cristal de magie
  • 1 gemme de sang
  • 1 rune
  • 1 artefact de dragon
  • 1 Boost d'xp
  • 1 Rabais de 150 Po
  • 1 Rabais de 400 Po
  • 1 Rabais de 600 po
  • 1 Bonus/effet d'alliage unique ou de boutique
  • 1 Glyphe unique
  • 1 Objet unique
  • 1 Talent boutique ou uniqueTitre jusqu'à peu connu

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