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      Claudius
De Havremont

     
Identité et caractéristiques

         
  • Race : Humain

  •      
  • Sexe : Masculin

  •      
  • Surnom : Maître Havremont

  •      
  • Date de naissance : 12 Mars 1713

  •      
  • Age réel : 50 ans

  •      
  • Age en apparence : Le même

  •      
  • Lieu de naissance : Gloria, Empire Humain

  •      
  • Lieu de vie : Selenia - Nouvelle Havremont

  •      
  • Rang social :Noble

  •      
  • Poste/Emploi : Maître de la Guerre de Selenia

  •      

     
     



      Caractéristiques physiques

         
  • Force : Très bon

  •      
  • Endurance : Très bon

  •      
  • Coordination (agilité/réflexe) : Moyen

  •      
  • Furtivité : Faible

  •      
  • Perception : Bon



     
Caractéristiques mentales

  • Force mentale : Bon

  •      
  • Education : Bon

  •      
  • Charisme : Très bon

  •      
  • Intuition : Bon

  •        
  • Espérance/chance : Bon



Résistances

  • Résistance physique : Très bon

  •        
  • Résistance magique : Moyen



Compétences

  • Magie : Moyen

  •      
  • Expertise :

  •      
  • Arme 1 : Grand-Maître - Armes Contondantes :

  •      
  • Arme 2 : Moyen - Armes d’Hast

  •      
  • Arme 3 : Faible - Pugilat Mains Nues

  •      
  • Arme 4 :

  •      
  • Habileté : Faible

  •      
  • Navigation : Très faible

  •      
  • Equitation : Bon

  •        
  • Dressage : Faible



Bonus
  • Bonus : Equitation

  •        

     
     
     
Équipements

      Claudius est un noble, et de ce fait jouit d’un certain statut lui permettant d’avoir de nombreuses possessions matérielles.

Si l’on retient les objets qu’il utilise au quotidien, il est nécessaire de faire mention de plusieurs choses :


  • D’abord son armure d’apparat, pièce somptueuse aux couleurs de l’Empire que les Havremont se passent de générations en générations, il est représenté dessus plusieurs scènes historiques ayant fait la réputation du Duché et de sa famille régente. Servant dans les cérémonies officielles et dans les réunions importantes, cette armure est très fragile et de ce fait ne convient absolument pas pour guerroyer
  • Ensuite son armure de combat. Comme de nombreux Seleniens, Claudius possède une armure magique dont il se sert pour quasiment tous les instants où il est nécessaire de guerroyer. Celle-ci est très lourde, et possède de nombreux enchantements magiques à usages variés. Ses armes contondantes viennent compléter la panoplie du Maître de Guerre. Si elles sont en nombre dans sa collection personnelle, on retiendra son usage réputé du Fléau d’Armes, qu’il manie avec grande aisance et qui reste de loin son arme préféré.  (Note Hors RP : Je me constituerai cette panoplie au fur et à mesure, c’était juste pour le mentionner et que ce soit “canon”)
  • Enfin ses vêtements du quotidien : Claudius n’en possède pas en nombre, ils proviennent néanmoins tous de Selenia ou de l’Ancien Empire. Généralement tout en sobriété, Claudius n’expose pas aux yeux de tous sa richesse de façon ostentatoire et préfère largement l’habillement de très bonnes qualités, plutôt que des tenues abracadabrantesques ne servant qu’une fois. D’ailleurs, Le Maître de Guerre se sert souvent de sa garde robe pour montrer aux yeux de tous l’excellence et le raffinement territorial dont le Royaume fait preuve.


     
     
Description physique

      “Sois comme un promontoire contre lequel les flots viennent sans cesse se briser.”

Il n’est point de grands hommes sans un physique marquant. Il n’est point de meneur d’hommes sans une aura fédératrice rassemblant les masses. Claudius ne fait exception à cette règle.

Claudius est un humain d’origine Glorienne, et la première chose qui marque c’est son envergure extraordinaire. Il n’est pas non plus à la taille d’un géant Glacernois, mais n’a rien à leur envier du haut de ses extraordinaires deux mètres, qui auront étonné plus d’une personne à la cour et sur les champs de bataille.

Seulement, si cette taille peut a priori sembler comme un avantage, Claudius fait partie de ces personnes chez lesquelles l’agilité et l’adresse dans la vie quotidienne sont … Un concept ?

Il n’est donc pas rare de voir dans la vie quotidienne un Maître de la Guerre maugréer parce qu’il se sera pris le petit orteil dans une armoire, ou le coin d’une porte trop petite pour lui, ou bien parce que les habits et équipements qu’on lui propose ne sont jamais assez grands pour lui.

Mais cela, Claudius l’assume pleinement. Personne n’est parfait, aussi si sa taille peut sembler comme un poison pour certaines tâches de la vie quotidienne, et a forcément entraîné quelques bruits de couloir à la Cour, comme quoi il serait issu d’une famille Glacernoise, donc pas d’un authentique sang noble selon les traditions Gloriennes … De cela il s’en fiche, tout du moins tant que cela reste des bruits de couloir ne l’atteignant pas plus que cela.

Néanmoins si sa taille est exceptionnelle, elle n’est qu’une composante de ce qui fait la singularité de son personnage, et la deuxième chose qui marque chez lui c’est probablement son visage, et son regard. Parce que Claudius a naturellement l’air sévère et décidé, presque impassible. Considérant qu’un dirigeant et un meneur d’hommes doit mettre en retrait toutes préférences personnelles au profit de son peuple et l’État qu’il représente, Claudius apparaît comme un de ces visages de l’Empire qu’il n’est pas bon de croiser autrement qu’en ami.

Des cheveux et une barbe au brun très foncé ayant viré au noir avec le temps, coupé de très près (de manière évidemment très militaire) ne laissant paraître aucune fantaisie, un regard perçant rappelant bizarrement celui d’un fauve jaugeant sa proie, de très nombreuses cicatrices exhibées fièrement, chacune témoignant d’une expérience sur le champ de bataille … Mais aussi quelques rides et des yeux un peu naturellement cernés, témoignant de son âge qui commence à se faire avancé, et de son investissement pour l’Empire.

Pour le reste, le Maître de Guerre a le physique d’un Soldat très entraîné, c’est à dire une carrure habituée à porter une armure faisant deux fois son poids, et à soulever des armes avec une grande puissance. Autrement dit, un physique très avantageux, mais que lui personnellement n’a jamais considéré comme tel : il est simplement dans l’ordre des choses, comme cela doit être.

Faisant preuve d’un grand (peut être trop grand, aux yeux de certains) pragmatisme, si Claudius est incontestablement une véritable force de la nature, on ne l’a jamais vu trop jouer de ce côté-ci de sa personne. Il est évidemment au fait de cette atmosphère particulière quand une personne qu’il ne connaît pas plus que cela le rencontre, mais n’en joue jamais démesurément dans des entrevues particulières.

Et c’est d’ailleurs vraisemblablement un peu la même chose quand Claudius fait des discours publics, au peuple dont il est le gardien, ou à ses soldats. On ne l’a jamais vu vraiment se mettre en scène, paradé à outrance dans une armure d’or et de pourpre … En vérité le Maître de Guerre, s’il aime un peu les belles armures et les beaux vêtements comme tout le monde, préfère généralement une espèce de fausse sobriété … Dans le sens où sa manière dont il se vêtit va venir rappeler son rang et sa supériorité par rapport à nombre de sujets de l’Empire, sans pour s’exposer, se montrer dans de très nombreuses fioritures inutiles.

Seul transparaît de son physique son déterminisme profond et son sens du devoir si cher à ses yeux.

     
     
Description psychologique

      “L'homme ordinaire est exigeant avec les autres. L'homme exceptionnel est exigeant avec lui-même.”

“Je mènerai une vie pour Servir. Une vie pour Protéger. Une vie pour faire rayonner l’Empire.”

Ces mots, les plus initiés les reconnaitrait entre mille. Ils sont la porte d’entrée vers une famille de Frères et de Soeurs d’armes, une porte d’entrée vers une vie dure, ou beaucoup n’y survivent pas, où l’éducation et l’apprentissage se fait chaque jour même après trente ans de bons et loyaux services. Une vie portée vers l’Exemplarité, la Fermeté, et enfin tournée vers le Drapeau, l’Empire. La seule entité infinie qui existe après les Déesses.

Cette vie, cela n’a pas toujours été simple, mais Claudius a su en tirer sa quintessence, cette même énergie qui l’a construit comme l’homme qu’il est aujourd’hui.

Il serait aujourd’hui impossible de parler du Duc de Havremont sans parler de la constante, la cause de ce pourquoi il se lève le matin chaque jour : L’Empire. Sans parler d’une adoration religieuse béate, l’Empire tient une place particulière dans la psychée du Maître de la Guerre : il est très attaché à son territoire, fera tout pour le défendre et voudra d’une façon générale ce qu’il estime comme étant le meilleur pour lui, quitte à choquer.

D’une façon générale, Claudius est très “absolu” dans ses comportements :  issu d’une lignée qui a su imposer sa place par la guerre et le sang, il n’a jamais été dans le camp des “suiveurs” ou des “perdants”. Dirigeant dans l’âme, il ne rechigne jamais à imposer sa pensée, où à s’entêter dans ce qu’il pense être une bonne idée, ce qui lui vaut une réputation pour la moins contrastée. Toujours très franc et implacable, Claudius n’est pas connu pour faire dans la dentelle, et c’est d’ailleurs tout le contraire.

Contrairement à certains nobles n’en ayant rien à faire de leurs sujets, Claudius peut se vanter d’avoir toujours entretenu de bonnes relations avec le peuple d’Havremont. Il a toujours été très regardant sur ce qui se passait à l’intérieur de la terre dont l’Empereur de l’époque a confié la surveillance à sa famille il y a fort longtemps, d’une façon à ce que l’ordre et la paix sociale soit toujours maintenu en ses terres.

La chose est la même pour ses fiers compagnons et compagnes d’armes : il a une vision très “fraternelle” de l’armée, même encore aujourd’hui où il est à son sommet. Même si ses problématiques et son entourage proche ne sont plus vraiment les mêmes qu’avant, Claudius s’efforce toujours de connaître l’histoire, le nom et le prénom de chacun de ses lieutenants, à défaut de pouvoir le faire pour tous les légionnaires de Selenia. Malgré son air déterminé, franc et quelque part un peu acharné, cela lui donne une bonne image, et le rend apprécié de ses pairs.

En revanche, pour la Cour d’une façon générale, c’est plus compliqué. Claudius n’est pas des plus conciliants avec la “politique politicienne”, celle que les gens décrivent pour généralement se moquer des dirigeants. On peut même dire que dans l’absolu, s’il pouvait éviter les grandes réunions où de nombreux gens très influents se gargarisent de leurs réussites, il le ferait. Claudius est beaucoup plus terre à terre : pour lui et pour sa famille d’une façon générale, seul compte le travail bien fait, et la Loyauté à l’Empire. De tous temps, il a toujours voué un profond respect et une grande fidélité aux Kohans, comme ses ancêtres avant lui.

Tous ses rapports vis-à-vis du peuple de Selenia se traduit beaucoup dans sa façon d’être : Claudius n’est pas quelqu’un qui laissera transparaître de grandes émotions face au grand public, ou face à des nobles de la Cour, préférant sa cape de loyal dirigeant inflexible qu’il s’est lui même cousu au fil des années. La politique de la famille d’Havremont a toujours été la même à ce sujet, et ce depuis des années : ces gens là attendent un Prince, avec une image forte, idéale, précise et qui sait ce qu’il fait. Il faut faire en sorte qu’il n’arrive rien au Peuple, et que les nobles que la famille ne connaît pas plus que cela et autre bourgeois influents composent avec eux.

Cela déplaît généralement aux amateurs de complots, aux nobles plus vicieux et autres colporteurs de ragots en tout genre dont la Cour raffole qui ne verront que dans Claudius un mur à franchir pour passer à l’étape suivante de son plan.

“Aucun Homme ne doit ployer le genou devant un autre”. En revanche, avec la famille Impériale, cette règle est plus contrastée. Sans jamais avoir été vraiment très intime avec les Kohan, Claudius leur a toujours voué un profond respect, sa famille et la leur partageant le fait d’être une des premières et des plus loyales à l’Empire. Même avec les grands changements que la Couronne connaît en ce moment, le Maître de Guerre apparaît pour l’instant comme un pilier inébranlable du règne Kohan.

Après l’Empire, sa famille est le second trésor de l’âme de Claudius.

Exemplaire à la guerre comme avec sa famille, Claudius a toujours été fidèle à la seule et unique qui partage sa vie depuis bien des années maintenant, et a toujours voulu apporter la meilleure éducation que possibles à ses fils, bien que cela n’est pas toujours simple pour lui. Il garde une position importante et veut incarner au mieux cette position, alors de fait cela ne lui assure pas une présence constante en son foyer et au plus près de ses enfants, ce qu’il compense comme il peut.

Comme tout humain, le Maître de la Guerre est en proie à la colère, la pitié, l’amour, la déprime, et tout un tas d’autres sentiments de ce genre. Ce genre de choses, il le réserve pour sa famille, et ses amis très proches. Les instants qu’il partage avec ses fils, sa femme, et d’autres membres de la famille régente de Havremont ou de son entourage très proche sont ses seuls moments de paix et là où il peut réfléchir sous un autre prisme que celui du dirigeant. Ces moments bien que rares, sont salutaires, et lui permette bien souvent de recharger ses batteries pour être opérationnel au plus vite.

Claudius accorde une très grande importance d’une façon générale à ce “cercle social” qu’il s’est construit : peu en font partie, mais d’une façon générale se sont de profonds amis. Ceux-là, le maître de la guerre sait qu’il pourrait les suivre même les yeux bandés, où ne sachant pas où leurs plans les mènerait.

     
     
     
Histoire

              Il pleut ce jour là en Selenia. Claudius est en belle armure d’apparat. Faite de dorée et de pourpre reprenant les couleurs de son cher Empire, on peut y voir graver sur tout son long des scènes reprenant l’histoire de la famille Havremont. Des scènes que lui même connaît par coeur, des scènes qu’il a inculqué à son fils et à sa fille, et qui ont été accepté par sa femme, entre mille autres choses.

Toute la petite famille est réunie ce jour là : frères, soeurs, fils, petit fils, cousins, tantes …

Et pour cause, une page se tourne pour la famille. Les voilà arrivés sur Tiamaranta, cet archipel promis par les divins apparu dans le sillage des grands explorateurs il y a de cela quelque semaines. Après la guerre contre les Almaréens, la Tyrannie Odieuse , le désastre des chimères … Les Hommes semblent enfin avoir trouvé leur petite île de paix. Un endroit où reconstruire l’Empire, où redéfinir les bases de leur antique et valeureuse civilisation.

Ce grand voyage et cette reconstruction, si promis et attendus par beaucoup de gens, ne pourra cependant se faire que par des valeureux élus.

Ce ne sera pas le cas de Julius de Havremont, Père de Claudius. Tué par une fulgurante maladie sur le navire les menant à Tiamaranta, l’homme rejoindra le terrible cortège des valeureux citoyens et valeureuses citoyennes de l’Empire morts. Claudius émet un petit soupir, et tourne son visage teinté de larmes vers ses frères et sa soeur, cherchant manifestement un peu de soutien dans un moment de grande douleur.

Il n’a pas été le meilleur des pères, cela Claudius le sait, mais c’était résolument un grand homme qui aurait tout donné pour sa Patrie, comme eux tous.

“Aucun épitaphe ne mérite un si grand nom”. Un sourire vient se tirer sur le visage ridé et contrit par la fatigue du soldat quand il lit l’inscription sur la tombe que Julius avait demandé. Même dans la mort, son père gardera le sens de la formule qui aura fait fureur à l’empire en son temps.

Ce si grand nom, comme ceux de ses frères et soeurs, ont été façonné par une époque que jamais ô grand jamais, on ne pensait voir un jour sur Ambarhùna, après tant d’années de paix.

****

Quelques années plus tôt ...

L’histoire de Claudius à proprement parler commence en Mars 1713, jour de sa naissance. Fils de Julius de Havremont et de Laura de Havremont, actuels Duc et Duchesse de Havremont, il est le deuxième fils de sa fraterie, et a par conséquence, un destin tout tracé. Il est celui qui prendra les armes, comme le veut la tradition de l’Empire, respectée très fermement dans la famille.

En effet, son éducation ne sera pas révolutionnaire en termes de méthodes et de contenu, bien au contraire elle sera très « aux normes » de ce qui se faisait en l’Empire en ces temps-là. Puisqu’il est Noble et très choyé par sa famille Claudius n’aura aucun mal à subsister dans ces jeunes années. Une cuillère d’argent lui est atterri dans la bouche, mais ce n’est pas pour autant qu’il deviendra quelqu’un de pourri gâté.

Il développera bien évidemment une attitude que le bas peuple qualifierait de « supérieure », mais sans cesse ses parents viendront lui rappeler pourquoi il doit être supérieur, et surtout qu’il faut mériter cette supériorité.

Un Prince se doit d’être tel un berger guidant son Peuple et assumant ses choix avec force, et cela même si Claudius n’est pas membre de la famille Impériale, il l’apprendra déjà très jeune.

Confiés à de nombreux percepteurs lui enseignant de nombreuses choses pendant ses jeunes années comme le maniement des armes, la rhétorique ou bien l’étiquette de la cour, Claudius était un élève appliqué qui suivait religieusement ses cours, et qui tâchait de rendre fier ses chers parents.

Aldaron s’occupa également de lui au plus tôt, gardant l’enfant quand ses parents ne pouvaient le prendre en charge, en profitant généralement pour lui raconter des histoires d’abord, et lui enseigner certaines choses ensuite. Il devint très rapidement un visage connu du futur Maître de la guerre.

Julius et Laura eurent également leurs mots à dire dans l’éducation du jeune Havremont, et si bien sûr cela ne représentait pas l’essentiel de leurs travaux en tant que nobles dirigeants, ils lui inculquèrent tout de même l’histoire et les valeurs de la famille profondément en lui, chose que nuls autres percepteurs ne pouvait faire à leur place.

Ainsi, ils lui transmirent à quel point la famille était Loyaliste envers la couronne impériale, et qu’elle fut autrefois grandement impliquée dans les grands conflits qui ont traversé Ambarhùna. Sans jusqu’à comprendre parfaitement les enjeux et sa place véritable sur l’échiquier politique du territoire, cela inspira déjà le jeune Claudius, qu’il se disait qu’il fallait absolument faire le nécessaire pour rendre fier sa famille et ses parents, et qu’il devrait toujours tout faire pour protéger l’Empire, cette terre qui semblait avoir donné tant de choses à sa famille.

Cette éducation très traditionnelle et absolument cadrée ne créa cependant pas le plus sage des hommes, qui voulait toujours appliquer ce qu’on lui enseignait à la lettre sans jamais devoir faire preuve d’adaptation, de concession …

Une mentalité d’authentique obstiné, qu’il embrassa pleinement. Cela ne fait pas de lui le plus sage des hommes, mais ce n’est de toute façon pas ce qu’il se revendique être. “Un chef c’est fait pour cheffer”, dirait-il mieux que personne, quand on lui reproche son caractère un peu bourru.

Cette personnalité, Claudius dû apprendre à l’assumer dès l’adolescence, à défaut de la réfréner. Déjà parce qu’il fut confronté très rapidement à des personnes dont il est encore très proche aujourd’hui mais qui n’avaient de cesse de le remettre en question : sa famille.

Il y avait d’abord son frère aîné, Lucilius, plus sage, plus intelligent, moins impulsif, plus bienveillant … Bref, tout en un peu plus que lui, ou en un peu moins. Selon ce qui énervait le plus Claudius. Lui était destiné à reprendre la succession, il avait toute l’attention de son Père qui passait beaucoup plus de temps avec lui.

Avec le temps, il aura appris à canaliser sa jalousie de cette personne. Parce que même si Lucilius a aujourd’hui la très honorifique tâche de veiller sur la Nouvelle-Havremont, cela permet à Claudius de se donner corps et âme à son activité, sans se soucier de ce qui se passe sur ses nouvelles terres.

Puis, venus successivement après lui, il y avait eu son frère et sa soeur jumeaux, Apulius et Diane. Apulius, aujourd’hui Magistrat et proche de ceux qui conseillent les hautes instances en matière Législative. Il est de ce fait un Haut-Fonctionnaire et éminent représentant de la Nobilitas (la caste Noble) de Selenia. Diane, elle n’est cependant pas sans reste. En charge des affaires commerciales de la famille, elle est marié à un puissant noble marchand de la Hanse qui l’aide dans son activité du quotidien.

A l’inverse de Lucilius dont il était jaloux pendant très longtemps, Claudius a toujours eu une attitude protectrice envers sa soeur et son frère cadet, probablement parce que les deux sont venus après lui, quand Claudius étaient déjà un peu plus âgé, et prompt à un peu mieux réfléchir.

Cette première interface quoique déjà grande en soi ne suffira pas véritablement au jeune noble pour qu’il se forge une mentalité stricte et dévouée.

C’est quand il intégrera l’armée professionnelle à l’âge de 16 ans, comme le voulait la tradition, que Claudius eut ses nombreuses révélations et changement de mentalité. Même si son statut de noble lui accorda évidemment des privilèges dans sa manière d’appréhender ses fonctions, à l’époque Claudius n’était pas une personne intouchable, loin de là.

Il dû faire ses preuves, son Cursus Honorum, ses parents y mettaient un point d’honneur. Ainsi, les premières années furent dures pour le jeune Claudius qui n’avait jamais connu que le cocon familial, et se retrouver ainsi dans un nouvel environnement ne fut pas facile tous les jours.

Même s’il avait été formé au combat, connaître concrètement les implications que cela avait dans une logique militaire était un tout autre sujet. Même si l’Empire était dans un état de paix mondiale depuis très longtemps, il y avait toujours à faire du côté de la sécurité intérieure. Si la géopolitique était calme, les affaires avec les organisations criminelles et autres bandits allaient bon train et en cela Claudius n’était jamais véritablement contraint de déposer ses armes.

L’essentiel de son temps, il le passa à protéger son Empire, et s’il n’était pas sur les routes avec des hommes valeureux pour se battre et maintenir l’ordre sur son territoire, il passait des heures à lire, et s'entraîner. Lire les théories de la guerre et des batailles militaires, étudier les avantages de sa nation, s’entraîner pour garder sa condition physique et perfectionner le maniement de ses armes de prédilections … Son Père n’avait de cesse de lui dire que le Militaire n’était pas quelque chose à prendre à la légère, puisque pilier de l’Empire qui tenait une grande part de sa légitimité dans la Sécurité qu’il garantissait à tous ces Citoyens.

Très loin d’être un jeu aux yeux du futur Maître, la Guerre et l’Armée devaient être des préoccupations nécessaires, constantes, pour une nation comme l’Empire. Sa mentalité déterminée et dévouée lui valaient ainsi quelques critiques, et principalement chez les Nobles opportunistes qu’il se devait de côtoyer à la Cour, qui ne manquèrent pas de lui mettre des bâtons dans les roues d’ailleurs. Le franc-parler de Claudius pouvait désarçonner parfois, et il est vrai il n’était pas toujours très clairvoyant dans ses premières décisions.

Mais ces coups bas, c’était la monnaie courante dans une noblesse qui assistait à l’expansion inarrêtable d’un Empire grandissant. Heureusement, Claudius faisait partie d’une famille aux alliés puissants, et à l’assise déjà bien ancrée. La Politique ne passionnait pas vraiment Claudius, alors c’est à ce moment là qu’il était content de trouver un Père, qui à défaut de passer vraiment du temps en Famille avec les siens, s’assurait que jamais ils n’auraient à subir les aléas d’un échiquier politique changeant.

Claudius fut ainsi remarqué par sa constance dans les corps militaires, tout autant que pour sa loyauté et sa volonté de toujours les faire grandir. Il survivra à bien des épreuves qui lui valurent de monter progressivement dans les échelons.

Il se maria à Aliséa de Sabaudia d’un mariage arrangé par ses parents. Elle était la fille d’une autre famille noble de l’Empire, que son Père appréciait notamment “pour tous les grands terrains qu’elle possédait”. La famille avait coutume de passer de longues vacances en leurs domaines, et on avait toujours présenter Aliséa comme la promise de Claudius.

Alors il ne s’était jamais vraiment poser la question du véritable amour et avait suivi les conseils clairvoyants de son père. Il avait appris à aimer sa femme, même si encore une fois passer d’une vie de soldat célibataire à en couple lui chamboula beaucoup de choses dans sa vie.

Et ce fut encore plus de chamboulements quand la famille petite famille s’agrandissait, pour accueillir le petit Valerius de Havremont en 1743, fils de Claudius et Aliséa.

C’était cependant de loin la partie la moins intense de sa vie, car les années 1750 à 1763 s’annonçaient comme étant celles où Claudius allait être le plus sollicité dans sa vie qui jusqu’à là avait été pétri par des traditions et une grande constance.

Il y eut d’abord les vampires en 1751. Cette peste que la famille de Havremont avait combattu il y a bien longtemps était de retour. Pour Claudius il n'y eut que très peu d'hésitations. Même si sortir était risqué, et que le contexte jouait en profonde défaveur de l’Empire des Hommes, il tenait à être dans les premières lignes. Car tel était là son devoir envers l’Empire.

Il vécut donc la guerre en première ligne, ou plutôt survécu à celle-ci. Même si Claudius avait vécu des situations de conflits, ça n’était rien de similaire à une guerre mondiale qui générait autrement plus de morts et d’anxiété. Il dut alors s’adapter, et toujours apprendre aussi. Apprendre que parfois il n’était pas opportun d'attaquer car une guerre ne se jouait pas uniquement dans les batailles mais aussi dans les détails. En cas de grandes crises il y avait souvent bien plus de paramètres à prendre en compte que l’on le lisait dans les livres.

Cet apprentissage de la gestion du conflit fut salvateur pour Claudius. Havremont fut grandement meurtri, comme de nombreux autres territoires de l’Empire, et la famille dirigeante perdit quelques uns de ses membres aussi. Néanmoins, jamais Claudius ne perdit espoir et ne jeta l’éponge, il fit preuve d’une grande résilience, qui allait encore lui servir en 1753.

En 1753, c’était un problème d’ordre nouveau qui se déclara. Mais avant de bien comprendre celui-ci, il est nécessaire de faire un petit retour en arrière pour expliquer les relations de la famille de Claudius.

Pour un tas de raisons pragmatiques ou pas, la famille a toujours entretenu de bons rapports avec le tristement célèbre Fabius Kohan. Celui-ci était Comte dans une région voisine à Havremont, était lié à la famille royale, représentait un bon partenaire commercial, et avait des idées pragmatiques assez appréciées par Julius et Claudius, en plus d'être assez sympathique au demeurant.

Il ne faisait néanmoins pas une large unanimité dans la famille, car réputé comme étant autoritaire et ayant une vision de l'Empire très protectrice et très centrée sur les Hommes, mais toujours est-il que Claudius faisait partie de son cercle d'amis de confiance.

C'est pour cette raison que Claudius n'a pas vraiment vécue la guerre contre les Almaréens du côté le plus populaire qui soit. Bien sûr, dans les premiers instants de la guerre il était sur le front à se battre pour la sauvegarde de son Empire. Cependant même avec toute la bonne volonté, la force et la réputation du monde, rien ne pouvait surpasser le rouleau-compresseur Almaréen de l'époque.

Claudius connu un véritable premier échec cuisant, qui se traduisit en la perte de beaucoup d'hommes de confiance. Dos au mur, et en territoire occupé, Claudius et les autres Havremont n'eurent d'autres choix que de devoir se plier aux règles du jeu des nouveaux occupants.

Afin de protéger l'Empire (ou tout du moins ce qu'il en restait) au mieux, Claudius fit pleine confiance à Fabius et l'aida pleinement dans les différentes tâches qu'il lui confiait, et ce jusqu'au moment de sa mort.

Il participa donc à sa manière à la Guerre : il ne le fit pas de gaité de cœur, mais pour défendre sa vision de l'Empire il devait se battre contre d'anciens amis et collègues, voir parfois contre sa propre famille qui avait choisi de soutenir Korentin.

Rétrospectivement, Claudius ne regrette pas d'avoir fait ces choix, car même s'ils étaient discutables, il aura défendu sa vision des choses jusqu'au bout. Par contre, à plus d'un titre cette période de sa vie lui a laissé beaucoup de blessures autant physiques que mentales encore visibles aujourd'hui. Même s'il se rachètera une gloire par la suite, Claudius est encore vu par beaucoup de personnes de l'Empire et certains membres de sa famille comme un traître, impropre à exercer toutes fonctions dirigeantes.

Ceux-là, Claudius a appris à vivre avec. L'avantage de l'âge est que souvent les blessures ont le temps de se refermer avec. Il est beaucoup plus concerné par les personnes qu'il n'a pas réussi à sauver, les morts de sa propre nation qu'il a causé, et le schisme de l'Empire qu'il a encouragé ce qui a conduit à la situation instable de Selenia actuellement.

Comme toutes les familles fortement impactées par la guerre, les Havremont cherchèrent à se reconstruire pendant l’année de paix relative entre la guerre Almaréenne et la dictature du Tyran. Claudius profitera de ce cours temps de repos pour remettre de l’ordre chez soi, mais aussi pour essayer d’asseoir l’autorité du “deuxième empire” créé par Fabius, que le futur Maître de Guerre continuait de voir comme un homme de confiance. Cependant tout ceci fut rapidement avorté par d’autres temps troubles, et l’arrivée du Tyran sur Tiamaranta.

Pendant le règne du Tyran Blanc, il n'y eut pas de grandes divergences cette fois-ci dans la famille de Claudius. Tous étaient unis contre l'hégémonie de Vraorrg. Les Havremont, bien que très attachés à leur territoire, furent cette fois-ci contraints de fuir dans le Protectorat, où ils furent des soutiens actifs de la rébellion.

Particulièrement, Claudius apporta son savoir faire militaire pour organiser des convois de passage entre le Protectorat et la Théocratie, et participa à sa manière au conflit en participant aux divers batailles opposant rebelles et partisans du régime. Avec le combat contre les chimères, cette période représente les rares fois où Claudius mis de côté toutes considérations politiques avec les autres races, et accepta de combattre main dans la main avec eux, sans plus de jugements et de justifications autre que le besoin impérieux de la lutte contre un mal supérieur.

Et les chimères, précisément il faut en parler. Comme pour l’intervalle entre les guerres almaréennes et le règne du Tyran Blanc, Claudius se servit de l’an 1758 pour se reconstruire, et toujours plus s’impliquer dans la politique de son royaume, et dans la construction de sa famille aussi. Il fallait trouver une prétendante à Valerius, qui était désormais en âge de se marier, ce qu’il fit : Claudius choisit pour son fils une fille d’un duché voisin à Gloria, comme pour assurer une certaine assise politique. Valerius n’eut évidemment rien à y redire -ou tout du moins Claudius n’eut que faire d’éventuelles remarques-, et quelques temps plus tard ils célébrèrent l’union sacrée.

Néanmoins, cette courte période ne dura hélas pas, et bientôt le fidèle soutien de Fabius se retrouva encore une fois mobilisé sur beaucoup de sujets. Les tensions entre Aldaria et Gloria sollicitait beaucoup celui qui s’était imposé par sa loyauté et sa rigueur, comme un des premiers conseillers militaires de Fabius.

Indéniablement, si toutes ces précédentes péripéties avaient déjà endommagé le mental de Claudius, la période entre Février et Août 1759 fut destructrice pour le futur Maître de Guerre, qui ne comptait plus ses heures de travail.

Le 25 Août, Claudius fut très affecté d’apprendre la mort de Fabius, qui a force de temps à se côtoyer était devenu une personne qu’il tenait en très haute estime, car il représentait énormément de choses pour le soldat. Quand vinrent les premières hypothèses de sa mort, Claudius prit une posture farouchement anti-lien, qu’il ne le quitta plus jusqu’à aujourd’hui.

Néanmoins, Claudius n’eut presque pas le temps de faire le deuil de son Empereur, mais aussi son Ami. Une régence devait se faire, et pour assurer la continuité de l’Empire fragile, Claudius accepta d’épauler le pouvoir en place, espérant voir un jour Frédérick Kohan sur le trône.

Néanmoins comme chacun le sait, le destin ou en l'occurrence les Chimères frappèrent. Elles ne laissèrent que peu de moments à Claudius pour vraiment tenter de mettre en place une politique, et bientôt l’essentiel des préoccupations du soldat était dans des tentatives de les repousser.

Néanmoins, malgré de nombreux plans ingénieux, et quelques batailles auxquelles Claudius participait, les défaites s’enchainèrent et plus le temps passait plus la situation devenait critique.

Alors il fut pris la décision de fuir et de prendre la mer, comme ses très lointains ancêtres l’avaient fait avant eux.

Fuir pour survivre, fuir vers un monde meilleur, fuir pour tenter de reconstruire un nouvel Empire expié de ses pêchés que les Chimères semblait avoir condamné … Fuir pour avoir cette fameuse “deuxième chance”, sous tous les aspects.

Tiamaranta fut pleine de promesse pour Claudius quand enfin terre fut en vue. Il espérait que le vent du changement gonfle les voiles du navire dans lequel il était, et que ce même esprit allait insuffler des choses positives pour son empire …

Mais hélas, passé les frissons de la découverte, les vieilles habitudes et les idées contestataires reprirent de plus belle. La période entre Avril et Juin de l’an 1762 tout particulièrement, fut très rude pour Claudius qui se retrouvait une fois encore au milieu d’une révolte à mater, pour préserver l’Empire (ou du moins ce qu’il en restait). Il fut évidemment formellement opposé à l’Alliance, et n’hésita pas à prendre les armes contre eux dans la mesure où il jugea que les cités avaient tort d’agir aussi vite, et surtout en reprochant des choses sans queue ni tête à l’Empire.

Alors il s’opposa farouchement contre eux, parfois en se battant contre d’anciens alliés. Il ne déposa les armes qu’au moment où le cessez-le-feu fut signé, et reste à couteau tiré depuis. Pour Claudius, il n’est plus question de dialoguer avec eux. Ils ont commis l’ultime trahison de vouloir renverser l’Empire en place, le mettant ainsi au niveau d’autres menaces qu’il a combattu par le passé, car essayant de faire de même.

Pour le restant des événements arrivés sur Tiamaranta, les tâches de Claudius furent essentiellement militaires. Aussi à chaque fois que les forces militaires de Selenia étaient nécessitées, il n’était pas rare de voir la tête du futur Maître pendant les divers péripéties du Royaume Sélénien.

Plus récemment, il appuya de façon marquée l’arrivée de Victoria sur le trône. Étant lui même très déçu de Nolan Kohan et de ses préoccupations qu’il jugea bien au-delà de ce dont les Séléniens avaient besoin, Victoria représentait peut-être pour lui ce vent du changement dont Selenia avait tellement besoin.

Et quand Claudius disait “vent du changement”, il ne croyait pas si bien dire. D’abord dans sa vie personnelle, un heureux événement se produisit : il était désormais heureux grand père, puisque Paulla de Havremont, la femme de Valerius, avait enfanté d’Arturius de Havremont, un enfant déjà pétillant de vie pour son si petit âge.

Il fut également nommé Maître de la Guerre au début du règne de la jeune Kohan, et accepta ces fonctions avec honneur. Il avait enfin atteint le titre ultime de son rang, néanmoins cela ne signifiait pas pour autant qu’il fallait se reposer sur ses lauriers.

Selenia était dans une situation grave, et si la jeune Victoria était déterminée, déjà Claudius sentait l’inexpérience de la jeune femme qui la poussait à prendre des décisions absolument terribles aux yeux de Claudius. Acceptation de dialogue avec l’Alliance, entrée des vampires sur le territoire Sélénien, abdication dans son rôle d’impératrice au profit de Reine …

S’il voulait tirer son épingle du jeu et vraiment construire un Empire Humain fort, Claudius allait devoir beaucoup beaucoup travailler.

     
     
Liens

     
  • Aliséa De Havremont (Femme) : La Mère de ses enfants, son Tout, celle à qui il a juré fidélité quand l’Empire était encore en état de grande paix. Même si leur relation a évolué au fil des années, Claudius admire la patience d’Aliséa, et le dévouement qu’elle a eu pour la famille du Maître de Guerre. Claudius étant très occupé constamment, Aliséa représente pour lui une bulle le transportant hors du temps, mais aussi l’assurance que jamais il ne perd le contact social avec sa famille, et ses amis.

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  • Valerius De Havremont (Fils)  : Son unique fils. Claudius l’a vu grandir très vite, presque trop vite. Les relations avec lui n’ont jamais été bien simples, parce que comme chaque père noble, Claudius voit beaucoup de choses quand il voit son fils. Mais est-ce vraiment ce que Valerius voit lui aussi ? Le jeune homme est plus posé et réfléchi que son père, sans doute que sa destinée sera différente de la sienne

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  • Arturius De Havremont (Petit Fils) : Son nouveau petit-bout-de-chou préféré. Véritable papy-gâteau, même si les moments passés avec lui ne sont pas aussi nombreux qu’il le voudrait, Claudius adore voir son petit fils si innoncent évolué dans ce monde étrange qu’est le leur.  
  • Lucilius De Havremont (Frère Aîné)   : Garant d’Havremont puis de la Nouvelle-Havremont, Lucilius n’a pas le profil du guerrier mais est un gestionnaire très raisonné, ayant bien écouté les leçons de son père dans la manière de gérer son duché. Toujours à l’écoute de sa population mais aussi de ses conseillers, il travaille aujourd’hui activement avec ses frères et soeurs à faire prospérer le territoire. Claudius est bien content de le trouver à cette place, étant lui-même très attaché à son territoire mais n’ayant malheureusement pas le temps d’y passer autant qu’il ne le voudrait
  • Apolius De Havremont (Frère Cadet)  : Son petit frère, à jamais celui dont Claudius dira toujours qu’il a été adopté (en guise de boutade, évidemment), le moins fort que lui au combat, mais aussi ce petit dernier de la famille qu’il protégera quoi qu’il en coûte. Brillant magistrat, Claudius suit de près son parcours dans les institutions impériales puis séléniennes. Il ne l’avouera peut être jamais, mais il est fier de lui.
  • Diane De Havremont (Soeur cadette)  : Sa petite soeur, soeur jumelle d’Apulius. Si Diane est une femme et a de ce fait moins de pouvoirs politiques qu’un homme dans la société qui est la leur, elle n’est certainement pas à prendre à la légère. Ayant hérité du tempérament de Havremont (et aussi des affaires de la famille), la jeune femme est séduisante et n’hésite pas à abattre beaucoup de travail  quand il le faut. Aujourd’hui mariée à un dignitaire de la Hanse, elle compte sur cette influence pour porter plus haut encore les affaires familiales, et relancer ce groupe commercial. Claudius admire ce parcours et comment la jeune femme a su s’emparer de certains sujets, sans pour autant trop en faire pour ne pas choquer les moeurs. Peut-être que celle-ci s’entendrait bien avec Victoria.
  • Victoria Kohan  : L’impératrice de Sélénia, celle à qui il doit loyauté et servitude quoi qu’il arrive. “La deuxième femme de ta vie”, en jalouserait presque sa femme. Bien que sa nomination soit vivement contestée par certains nobles, et certaines de ses premières décisions vertement critiquées par Claudius, le Maître de la Guerre continue à espérer que son règne sera un nouveau départ de l’Empire. A l’image de leurs arrivées sur Tiamaranta, il voit le début de règne de Victoria l’occasion de reconstruire Selenia comme une première puissance mondiale. Reste à voir si celle-ci désire aller en ce sens, et comment.
  • Léon Folgen  : Claudius et Léon ont une relation ambiguë. Au début très peu considéré par le Maître de la Guerre, car l’espion était détenteur de quelques secrets compromettants sur sa personne, il a fini par trouver un intérêt à collaborer avec lui quand Claudius s’est impliqué dans les activités du Marché Noir.  
  • Aldaron Elusis : Un grand ami de Claudius, et de la famille de Havremont d’une façon générale. Le Maître de la Guerre l’a connu depuis sa prime jeunesse à Gloria, mais en vérité l’amitié que la famille nourrit envers cet homme est beaucoup plus lointaine que cela. Il a hautement contribué à la réussite et à la place des Havremont au sein de la Cour, et Claudius s’est battu avec lui sur de nombreux sujets communs. Seuls les choix de soutenir Korentin Kohan et sa décision de devenir Bourgmestre de Caladon ont beaucoup éloignés les deux hommes. Nul doute que quand ses deux là se reverront à Selenia, ils auront beaucoup de chose à se dire.  
  • Achroma Elusis : Claudius ne le connaît pas très bien. Le Parangon Vampirique a apparemment une bonne réputation en Selenia, mais Claudius est très méfiant à son égard. La haine des vampires traditionnelle de sa famille l’empêche de le voir comme un bon samaritain malgré les efforts qu’Achroma fait. Le Maître de Guerre n’a cependant pour l’instant pas plus que des a priori pour fonder ses critiques …  
  • Tryghild Svenn : La première opinion de Claudius au sujet de cette femme serait probablement “une personne à ramener en Selenia pour la remettre sur le droit chemin de l’Empire, comme tous les dirigeants de l’Alliance”.  
  • Kehlvehan Vairë : Quelqu’un que Claudius n’a jamais connu personnellement, mais toujours par le biais d’idées et en tant que Penseur du monde d’Ambarhùna puis Tiamaranta. A priori, le Maître de la Guerre ne l’apprécie guère car pas forcément en accord avec sa façon de pensée qu’il juge beaucoup trop contestataire.  
  • Teotl Earandil : Un des grands amis du Maître de la Guerre, qu’il a toujours connu sous le nom de Tearu de Courbelune, Comte sélénien proche, tout comme Claudius, de Fabius Kohan. Il fait partie de ses hommes de confiance au sein de la Cour, sur qui il peut s’appuyer pour reconstruire la Couronne. Il n’a aucune idée de ses activités de pirates et se serait malheureux qu’il les découvre.  
  • Ilhan Avente : Une personnalité singulière, pour laquelle Claudius éprouvait un certain respect d’abord, et qu’il prenait plaisir à conseiller ou aiguiller quand ils étaient tous les deux du côté de Fabius. Mais depuis, le début de la fin de l’ère Armandienne, après le règne du Tyran Blanc les temps ont changés. Aux yeux de Claudius, Ilhan fait clairement partie de ces déçus de l’Empire qui ont choisi leur camp. Le maître de la guerre regrette la fin d’une amitié, mais Ilhan fait hélas partie de ces trop nombreuses personnes qui vont contre la mentalité droite de Claudius. Peut-être faudra t-il le ramener dans le droit chemin …  
  • Nathaniel Earandil : Un fieffé gredin avec qui Claudius a du collaborer pendant la résistance contre le Tyran Blanc, pour faire passer des convois. Ayant lâchement pris la fuite et trahi ses camarades, le Maître de la Guerre lui en voudra toujours pour cela. A ses yeux, il n’est rien de plus que de la vermine Pirate à occire quand son temps viendra.  

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Derrière le clavier

         
  • Petite présentation :  Salut, moi c’est Pingwouin, mais vous me connaissez déjà sous le nom de Shyven et Belethar. C’est mon troisième perso, parce que j’adore Selenia depuis le début. Héhé.

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  • Particularité RP ? J’aime construire des trucs

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  • Rythme RP ? On est là.

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  • Comment as-tu découvert le forum ? Valmys qui m’a fait tombé dedans quand j’étais encore pur et innocent  

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  • As-tu signé le reglement ? Oui, alea jacta est !

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Dernière édition par Claudius de Havremont le Dim 29 Mai 2022 - 12:22, édité 6 fois
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