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description[FACTION] L'Alliance des Cités Libres Empty[FACTION] L'Alliance des Cités Libres

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Alliance des Cités Libres

Etat actuel en un clin d'oeil


  • Gouvernement : Coalition de cités indépendantes, gouvernement interne variable selon les cités

  • Dirigeant : Aucun, chaque cité a son dirigeant

  • Titre du Dirigeant : Variable selon les cités (mais ni roi ni empereur)

  • Races/ethnies acceptées : Toutes, variable selon les cités

  • Religion officielle : Aucune, toutes sont représentées



  • Territoire : Sud de Calastin

  • Capitale : Aucune, mais une cité majeure : Caladon la Revenante

  • Autres villes majeures : Cordont

  • Système économique : Libre échange entre les cités, économie interne variable selon les cités

  • État économique : Généralement bon à prospère

  • Lois particulières : Variable selon les cités




Relations diplomatiques



  • L'Empire Sélénien : L’Alliance des cités libres a été formée à l’origine pour se détacher de l’Empire et acquérir sa liberté vis à vis du régime des Kohan. Les relations entre l’Alliance et l’Empire sélénien étaient donc à l'origine tendues, depuis la sécession jusqu’à la chute de Cordont. Les relations se sont peu à peu apaisées, par nécessité d’entraide suite aux divers fléaux frappant Calastin, et quelques cités comme Delimar et Ipsë Rosea ont choisi de finalement rejoindre l’Empire en juin 1764. Même si Caladon a décidé de garder son indépendance, devenant la cité étendard de l’Alliance et de sa liberté, elle n’a pas rompu les contacts et échanges avec l’Empire, quand bien même ceux-ci sont essentiellement commerciaux. Bien que des tensions résiduelles peuvent persister, les nouveaux dirigeants se sont rencontrés en octobre 1764 lors d'un conseil diplomatique à Cordont pour discuter d'accords concrets : Cordont est totalement rétrocédée à l'Alliance des Cités Libres, les troupes militaires appartenant à l'Empire sont retirées, ainsi que tous les citoyens impériaux, de nouvelles frontières sont dessinées d'un commun accord avec l'Alliance et l'Empire. Des nouvelles relations diplomatiques plus sereines seraient-elles à venir ?

  • Le Royaume Erlië : Les relations entre l’Alliance des cités libres et le Royaume Erlië sont excellentes. Et pour cause, Caladon, cité étendard de l’Alliance, entretient des relations fortes avec le Royaume Erlië : le prince noir Aldaron Elusis en a été le bourgmestre et un des conseillers, et il y entretient toujours d’étroites relations avec sa monarque Autone Falkire et le Conseil dont l’un des membres n’est nul autre que son fils… Les cités ayant suivi Caladon pour rester dans l’Alliance se range à son avis sur les questions diplomatiques.

  • La Confrérie Pirate : Fondamentalement, la Confrérie des pirates n’est pas forcément vue d’un bon oeil, mais l’Alliance ne voue pas une haine farouche envers les pirates, surtout depuis le départ de Delimar, même si certaines cités comme Cordont restent méfiantes. Caladon semble entretenir des relations, si ce n’est cordiales, du moins commerciales, avec la Confrérie, Autone Falkire étant consciente de ne pouvoir partir à la chasse aux pirates. Sans compter que ces derniers sont les alliés du Royaume Erlië. Les amis de mes amis sont mes amis, dit-on...

  • Les Légions Graärh : Les relations entre l’Alliance des cités libres et les légions Graärh ont tout d’abord été tendues, notamment de par l’esclavage des Graärh encore présent au sein de certaines grandes cités de l'Alliance jusqu’à mi 1764. Toutefois les relations semblent évoluer tout doucement vers un apaisement. L’un des conseillers de Caladon a participé activement au rapprochement avec la légion Vat’Aan’Ruda de Néthéril et la cité de Delimar, du temps où il y était conseiller, et la monarque de Caladon est connue pour avoir soutenu la cause Graärh depuis longtemps. Même si Caladon n’a pas encore noué d’alliance avec une quelconque légion Graärh, ces faits ne sont pas inconnus au sein des légions...

  • Les Neutres : L’Alliance des cités libres entretient d’une manière générale des relations bonnes à cordiales envers les factions neutres. Cité multiethnique, Caladon vouait de bonnes relations avec l’ancienne Loge et les Elfes défunts. Ses relations avec le Domaine, notamment de par la proximité familiale avec certains Cawrs, et de par le fait que la maison Espérancieux, de la famille du nouveau gardien du Domaine, est au sein même de Caladon.




En savoir plus



Cités majeures



  • Caladon la Revenante : Une des deux cités de l'Alliance à l'origine de sa formation, elle en est maintenant la cité majeure et étendard et en incarne les valeurs d’indépendance et de liberté depuis le départ de Delimar en juin 1764. Située près de la pointe sud de l'île, à l'est, il s'agit d'une cité portuaire, essentiellement basée sur le commerce, qui est sa première fonction. Cité multiethnique entièrement tournée vers l'extérieur, les routes qui y sont connectées sont nombreuses et souvent bondées de marchands et de convois. Le commerce y est très florissant, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur de la cité. En Caladon, l’argent est roi et tout peut se vendre.
    Très attachée à son indépendance, elle fera tout pour la conserver.
    Pour en savoir plus sur Caladon

  • Cordont la Chue : Située sur la côte est de Calastin, sur la frontière entre l'Empire Sélénien et l'Alliance des cités libres, Cordont représentait la Paix, ayant été le siège de la signature de l'armistice après la guerre d'indépendance du sud de l'île contre le régime des Kohan. Elle fut une cité neutre, jusqu'au terrible séisme qui l'engloutit, puis fut placée sous la tutelle de l'Alliance jusqu'en octobre 1764, date à laquelle elle fut totalement rétrocédée à l'Alliance des Cités Libres.
    Elle est encore en pleine reconstruction.
    Pour en savoir plus sur Cordont






Dernière édition par Le conteur le Sam 2 Avr 2022 - 21:21, édité 2 fois

description[FACTION] L'Alliance des Cités Libres EmptyRe: [FACTION] L'Alliance des Cités Libres

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En détails


Description générale


L'Alliance des cités libres est une coalition de cités prônant leur indépendance et qui se sont opposées à la suzeraineté de la lignée des Kohan à l’arrivée sur Tiamarantia. Il s’agit souvent d’anciennes ethnies ayant décidé de prendre leur indépendance sur l’ancien pouvoir impérial.

Elle n’a donc ni roi ni empereur. Chaque cité a son propre chef, avec un titre et un mode de nomination distincts, ainsi que des lois et un mode de fonctionnement qui leur sont propres. L’Alliance accepte toutes les races, même si certaines cités peuvent être plus regardantes quant aux races admises en leur sein. Toutes les religions sont également représentées, même si certaines plus que d’autres en fonction des cités : la religion des Sept, ou des Huit, de Néant, ou des Esprits-Liés.

L’Alliance n’en possède pas moins quelques règles communes pour régler tout litige entre cités. Chaque dirigeant des cités de l’Alliance est censé par ailleurs prêter allégeance à l’Alliance sur la lame du serment.

Le territoire de l’Alliance des cités libres s’étend sur une grande partie sud-est de l’île de Calastin, jusqu’au sud-est du lac d’Émeraude, qu’elle englobe en partie. Caladon en semble le point central, quand Cordont en est la frontière nord et le lac d'Émeraude la frontière ouest. Son territoire, fortement restreint depuis le départ de certaines cités en juin 1764, forme une sorte de croissant au sein même de l’île du croissant...

En ces terres du sud, comme partout en Calastin, le climat y est assez clément. Les terres sont peu fertiles, mais suffisantes pour l’élevage largement favorisé par la faune riche et abondante. Mais derrière cette faible fertilité se cachent dans le sol de nombreux filons de minerais.

Audhumla, la lame du serment, symbole de l'Alliance
Lors de la signature du traité de l'Alliance proposée par Caladon et Delimar contre l'ancien Empire Sélénien, les dirigeants de chaque cité libre se sont réunis sur les rives du lac d’Émeraude, afin de prêter serment, en présence d'un Baptistrel, pour sceller leur accord d'alliance. Un accord intégralement validé par chaque cité membre et scellé sur parchemin. Lors de cette cérémonie historique, ce parchemin fut dissimulé à l'intérieur d'Audhumla, épée appelée aussi la lame du serment, qui fut ensuite elle-même scellée dans un socle d'argent, forgé à partir d’épées venues de chaque cité et parcouru de marques d’ithildin.

Audhumla porte en elle une histoire forte et poignante. Cette épée appartenait à l'origine à la famille Svenn, ayant en ce temps l’Intendance de Delimar. Un héritage ancestral qui avait parcouru des générations de Seigneurs Svenn depuis le commencement de cette noble lignée. Audhumla était une lame d’honneur et de protection qui n’avait jamais fait couler le sang d’un humain ou d’un innocent, et c’était exactement pour cela que cette épée avait été choisie pour cet usage. Pour que cette épée soit la preuve de leur sincérité et de leur loyauté. Sa garde, détruite lors de la bataille de l’Aube Rouge, avait été reforgée par Caladon. De mithril et d’argent, elle avait été incrustée d’un large saphir magnifiquement taillé, symbole de la richesse de la ville marchande, là où l’acier et l’histoire étaient les symboles des tueurs de vampires. Sur la lame furent accrochés les fanions de toutes les cités libres. Et lors de ce jour historique, la lame reçut en elle le pouvoir du serment magique, qui lie depuis chaque signataire au contrat, grâce à la magie baptistrale.

Là, devant cet autel, et cette épée à jamais enchâssée, chacun réitéra son vœu, insufflant à l’arme bien plus que de la magie : leur volonté et leur détermination, leurs espoirs et leurs attentes, leurs valeurs… Tous le savaient déjà : aucun d’eux ici présents ne pourrait jamais retirer l’épée, et celui qui le ferait serait l’incarnation même de ce qu’ils défendaient. Leur Alliance pour la liberté de tous.

L’emplacement de cette lame du serment au lac d'Émeraude se situe sur els rives du lac d’Emeraude sur les terres conservées par l’Alliance.




Pouvoir politique et économie


  • Fonctionnement politique général

  • L'Alliance des cités libres n’est pas un royaume à proprement parler mais une coalition de cités. Chaque cité a son propre dirigeant dont les titres diffèrent : duc, comte, préfet, gouverneur, magistrat, intendant, bourgmestre, monarque... mais jamais empereur. Ils sont tous nommés de façon très différente : hérédité, élection par de hauts électeurs, élection populaire, tirage au sort…

    Ces cités représentent des ethnies qui ont pris leur indépendance sur la souveraineté de la lignée des Kohan, qu’elles considèrent responsable de la fragilité de l’Empire en Ambarhùna et de la défaite contre les Chimères.

    Toutes les cités n’ont pas la même influence, ni le même pouvoir. Cela dépend de leur taille, de leur économie, de leur armée. Jusque-là deux grandes cités avaient détenu l’essentiel de l’influence au sein de cette coalition : Caladon la Revenante et Delimar l’Océanique. Elles en étaient d’ailleurs à l’origine. Bien que les deux cités aient été rivales, elles avaient assuré la survie de cette alliance pour résister à l’Empire Sélénien. Toutefois en juin 1764 Delimar a décidé de rallier le nouvel Empire Sélénien formé par Claudius de Havremont, et depuis Caladon est devenu la cité majeure et étendard de l’Alliance en décidant de garder son indépendance et de défendre sa liberté.

    Caladon est une ville portuaire marchande, contrôlant les échanges commerciaux et les routes parcourant tout le sud de l’île. Son influence économique s’étend bien au-delà de ses frontières et même au-delà des frontières de l’Alliance. Sa puissance majeure est l’or.


  • Justice et Lois particulières

  • Chaque cité dispose de ses propres lois et de son propre système de justice. A l’intérieur d’une cité, c’est celui-ci qui prévaut. Le descriptif de ces lois est détaillé pour chaque cité.

    Toutefois, les Cités Libres aspirent aujourd’hui à maintenir cette coalition et à vivre en paix. Ainsi un tribunal de l'Alliance a été fondé, pour régler les affaires qui les opposent et pour régir tout litige entre les cités.


  • Economie

  • L’économie au sein de l’Alliance est plutôt florissante, bien que chaque cité dispose d’un système économique qui lui soit propre. Cette prospérité économique est en grande partie due à l’influence capitaliste majeure de Caladon, qui a permis le développement de routes commerciales relativement sûres et fiables sur l’ensemble du territoire de l’Alliance, entre chaque cité.

    Entre les cités libres, le libre échange prévaut, ainsi que la libre circulation des biens. Caladon y a veillé.


  • Armées et mode de défense

  • Si elle est formée de cités d'apparence disparate, elle n’en dispose pas moins d’une force d’armée possible, même si moins redoutable depuis le départ de Delimar qui en était la cité guerrière.

    Sa force d’armée se repose sur deux pôles principaux :

    - Les mercenaires, auxquels Caladon peut faire appel en cas de besoin, grâce à ses sources d’or en apparence intarissables. Toutefois, même si la Revenante est fort riche, il pourrait être difficile de tenir une guerre de longue durée par ces seuls mercenaires…

    - Le formation d’une nouvelle armée en Caladon, depuis juin 1764 : en effet depuis le départ de Delimar, qui était la cité militaire et avait pour rôle d’en assurer la sécurité jusque-là, Caladon a décidé de former sa propre armée. Une armée de Sainnûr, qui, même si moindre en nombre, sera porteuse de force et de puissance, secondée par la magie que Caladon chérit.





Moeurs et culture


Si politiquement les Cités Libres ont voulu se démarquer de l'Empire Sélénien, il en est tout autant concernant certains us et coutumes, qui sont également remis en cause, en partie ou en totalité, dans certaines cités.

Bien souvent, de nouvelles formes sociétales ont émergé dans des cités particulièrement ouvertes d’esprit, telles que Caladon, cité multiethnique.

Il est ainsi possible de voir une disparition, ou du moins un lissage, des strates sociales dans certaines cités, où les notions de nobles, bourgeois et petit-peuple n’ont plus les mêmes connotations. Il est aussi possible de voir une plus grande perméabilité entre ces strates comme en Caladon, où gravir des échelons sociaux peut être très facile quand on s’en donne les moyens.


  • Valeurs

  • Si l’on devait citer deux valeurs communes à toutes les cités libres, ce serait liberté et indépendance. Il s’agit là de leur socle commun qui a forgé l’Alliance, et leur a permis de résister à l’ancien Empire sélénien.

    Chaque cité prône ensuite des valeurs qui lui sont propres : Caladon, cité capitaliste, prône la valeur de la richesse, et une sorte de méritocratie basée sur l’ambition, la détermination et l’intelligence ; Cordont tente de se relever de sa chute et de se reconstruire sur ses ruines, ce sont alors surtout la volonté et la détermination en un meilleur avenir qui la guident. En outre, Cordont devient en juillet 1764 le siège d’un Conseil de mages, qui porte la magie en haute estime et souhaite en promulguer un usage respectueux.


  • Famille

  • Modèle patriarcal laxiste à modèle égalitaire, selon les cités.

    D’une façon générale, en se désolidarisant du pouvoir impérial, les Cités Libres se sont affranchies des lois influencées par la primogéniture et la masculinité. Le modèle patriarcal et la disparité entre hommes et femmes ont une forte tendance à s’estomper. En effet, une conception différente de la famille émerge et la femme peut être considérée comme l’égale de l’homme. Il n’est d’ailleurs pas étonnant de trouver des familles matriarcales, et de voir les filles hériter par exemple d'un titre de noblesse masculin. Il n'est pas rare de voir des 'seigneurs' féminins.

    Il n’est pas rare non plus de voir des femmes travailler, voire être membres de l’armée, car elles n’y sont pas interdites. Ce sectarisme entre hommes et femmes est en effet balayé dans la sphère du travail aussi. En de nombreux endroits, la femme est l’égale de l’homme.


  • Travail

  • Au sein de l’Alliance, le travail est considéré comme une vertu indispensable, et ce quelles que soient les cités. A Caladon, le travail est synonyme de richesse.

    Que l’on soit homme ou femme, on travaille. Les enfants sont formés dès que possible à un métier, souvent celui du père ou de la mère. A Caladon, il s’agit souvent de reprendre l’entreprise familiale, par exemple.

    Une personne qui ne travaille pas, d’une manière ou d’une autre, sera généralement mal vue.


  • Education

  • L’accès à l'éducation est très variable d'une cité à une autre, et ce en raison des disparités des cités et de leur centre d'activité. Dans les cités basées sur le commerce ou sur des activités intellectuelles comme l'étude de la magie, une éducation minimum est vivement encouragée. Apprendre à lire, écrire et compter, au moins de façon rudimentaire, y est alors assez courant. Ainsi en Caladon, l’éducation est bien plus élevée que dans les autres cités et il y existe une académie pour étendre l’enseignement au plus grand nombre. Dans les cités plus agricoles et paysannes, l'éducation est moins prioritaire, de par leurs préoccupations plus triviales.

    L’accès à l’éducation et aux connaissances diffère aussi grandement selon la classe sociale, le métier enseigné ou la richesse personnelle. Toutefois, hommes comme femmes peuvent y avoir accès sans discrimination. Un système de compagnonnage est fortement encouragé à Caladon, afin de maintenir le savoir-faire artisanal et commercial si cher à la cité.

    En outre, le Conseil des mages installé à Cordont en juillet 1764 a pour projet l’ouverture d’une académie de magie de haut niveau, toujours selon ses préceptes de respect et de meilleur usage de cet art.


  • Arts et culture

  • L’art au sein de l’Alliance est très valorisé. En Caladon l’art est même une entreprise, et tout un quartier lui est réservé depuis juin 1764 sous l’instigation de sa monarque Autone Falkire, sans compter les nombreux tréteaux d’art oratoire qui jalonnent la cité. Dans d’autres cités, l’art chante la magie, ou les valeurs de la terre ou est un hymne à la foi en les Déesses, les Dieux ou les Esprits-Liés.





Chronologie des événements de faction


  • An 1762
    - Avril 1762 : Opposition d’une partie des humains au pouvoir des Kohan
    De vives tensions chahutent le pouvoir royal de l’Empereur Nolan Kohan depuis l’arrivée sur l’archipel. Ce qui lui est reproché sont les agissements de sa lignée, qui ont scindé la race humaine en deux royaumes. Pour beaucoup la lignée des Kohan est devenu un symbole d’égoïsme et d’affaiblissement de la race humaine. Sans compter, un fort attachement à son indépendance de Caladon, un espoir renaissant d'un nouveau départ pour les Almaréens, grands perdants de la guerre du Néant, ou d'anciennes rancoeurs concernant les Glacernois, contraints de céder leurs montagnes aux elfes par les anciens traités de paix des trois races sur l'ancien continent...

    - Avril à juin 1762 : Révolte des cités du sud de Calastin et bataille entre l’Empire sélénien et la coalition des cités du sud
    Sous la forte impulsion de deux cités, Delimar l’Océanique sous l'Intendance de Tryghild Svenn, et Caladon la Revenante sous le mandat d'Aldaron Elusis, le sud de l’île de Calastin se révolte. Des batailles ont lieu entre le Nord et le Sud, ce dernier bien déterminé à obtenir son indépendance.

    - Juillet 1762 : Signature d’un traité de paix et formation de 2 territoires calastiniens
    Les combats tournent court et un cessez-le-feu est signé. Deux royaumes se dressent l’un contre l’autre sur l’île de Calastin : Le Royaume Sélénien au nord et l'Alliance des cités libres au sud. L’Alliance met en place une cérémonie où chaque dirigeant doit prêter allégeance à l’Alliance et à son indépendance sur la lame du serment.

    - Novembre 1762 : Catastrophe de Cordont en Calastin
    Lors du premier Congrès magique et scientifique de Calastin, un séisme fait s’effondrer tout Cordont, provoquant de nombreux morts et blessés. Des secours sont rapidement organisés. La cause de ce séisme : une bataille de golems sous la terre de Calastin. On découvre ainsi que tout Calastin est un immense plateau soutenu par des golems… Au-delà de cette découverte inquiétante, le devenir de Cordont est sujet à de lourdes tensions entre l’Empire sélénien et l’Alliance des cités libres.

    - 30 novembre 1762 : Signature de l’accord de Cordont
    Finalement après de longues négociations l’annexion de Cordont à l’Alliance des cités libres est confirmée avec un accord d’une durée de un an signé le 30 novembre 1762. L’Alliance organise alors la reconstruction de Cordont la Chue, et sa sécurité, avec les aides matérielles et de mains d’oeuvre apportées de tout Calastin selon les accords signés.


  • An 1763
    - Fin 1762 à 1763 : L’invasion des Ekinoppyres
    Lors de la chute de Cordont, un autre fléau a fait son apparition : les Ekinoppyres. Ces plantes nocives étaient en stase au fond des souterrains de Calastin. Mais une fois le gouffre béant ouvert, la lumière du jour les a atteintes et a favorisé leur expansion. Les autorités réussissent d’abord seulement à ralentir leur progression, et encore avec grand-peine, en procédant à des abattages massifs à la nuit tombée. Un bureau d’études des Ekinoppyres est alors créé sous l’initiative de Delimar, et recrute de nombreux savants : il parvient à trouver une solution pour détruire momentanément la plante, mais celle-ci développe une résistance et continue de se répandre vers le nord du continent.

    - Juillet 1763 : Élection à Caladon de Eleonnora Ostiz comme nouvelle Bourgmestre
    Le Bourgmestre de Caladon, Aldaron Leweïnra, a disparu durant la bataille en mer contre les Chimères et est présumé tombé au combat. La ville marchande se retrouve donc sans dirigeant l’espace d’un instant. Une nouvelle élection est rapidement organisée pour régler cette problématique et la jeune Eleonnora Ostiz, Conseillère de Caladon, obtient, par une large majorité, sa nomination au poste de Bourgmestre de Caladon.

    - Juillet 1763 : Infiltration du Conseil de Caladon par le Marché Noir toujours bien présente
    La ville marchande s’est dotée d’une nouvelle dirigeante, mais cette dernière ignore que l'ombre d’Aldaron Leweïnra plane encore sur la cité. L'ancien bourgmestre n'est pas tombé, mais a été vampirisé durant la bataille. Il a su garder une grande influence en Caladon, la majorité du Conseil de la ville ayant été infiltrée par le Marché Noir.

    - Juillet 1763 : Création de la Loge suite aux catastrophes liées à la magie
    Après l’explosion du Bäoli, la magie subit de profonds chamboulements et de nombreux incidents magiques ont lieu. Face aux importants dommages causés, mais aussi à la nécessité de comprendre les nouvelles règles régissant cet outil que les peuples ont si longtemps côtoyé, un groupe est formé par Orfraie Ataliel, le dragon Firindal et Kalynä Vallaël : la Loge est officiellement fondée en juillet 1763 dans la ville d’Ipsë Rosea en Calastin.

    - Novembre 1763 : Expédition dans les profondeurs de Cordont
    Entre l'Alliance et le Royaume, les accords tiennent. La ville n'étant pas libérée de ses dangers, la tutelle se maintient, mais les accords permettent à Sélénia de faire venir ses mages à Cordont pour poursuivre leurs efforts communs et une expédition dans les profondeurs est organisée. Une expédition aux conséquences désastreuses...

    - Novembre 1763 : Crimes à Caladon et chasse à la magie
    Des crimes sont organisés à Caladon, puis prennent soudainement fin. L’affaire sera résolue, avec pour cause officielle des Nywims devenus drogués à la magie. Bien plus tard, tous apprendront la sombre vérité se cachant derrière ces crimes : ces actions étaient dues à des Brise-Sorts renégats de Delimar, ayant déserté l’Océanique pour agir selon des convictions qui leur sont propres pour défendre la magie alors en danger.


  • An 1764
    - Fin janvier 1764 : Catastrophe à Ipsë Rosea
    Fin janvier, la cité des mages ferme brusquement ses portes. Personne n'entre et personne ne sort. L’archonte Emerloch appelle toute Calastin à se réunir pour aider la cité des mages.

    - Début février 1764 : Une étrange peste
    Une terrible maladie est apparue à Ipsë Rosea, la Peste de Corail, et menace tout l'île de Calastin. Une réunion de crise a lieu entre les principales dirigeantes de l’archipel : la cité est mise sous quarantaine et les abords de celle-ci sont interdits d’accès. Comme si cela ne suffisait pas, une intrigue a lieu toutefois en sous-main, qui vient fortement ébranler Calastin : l'archonte de la cité, Balthazar Ermerloch, est assassiné, grâce à un complot fomenté par le Clan Elusis.

    - Début février 1764 : Aldaron Elusis, un politicien qui divise
    L'ancien Bourgmestre de Caladon fait toujours parler de lui en ville, de par sa récente vampirisation, son rapprochement avec le clan Elusis, et plus récemment les implications de son allié dans l'assassinat de l'Archonte d'Ipsë Rosea et dans le complot contre la Couronne sélénienne. Si certains y voient un coup de maitre visant à défendre les intérêts de la cité, d'autres pointent du doigt un comportement de plus en plus dangereux, bien différent de celui qui était le sien avant sa vampirisation. Eleonnora Ostiz semble prête à utiliser ce clivage pour saper l'influence de son prédécesseur.

    - Fin février 1764 : Révélations scandaleuses à Delimar, désistement de l’Intendante Tryghild Svenn et élection de Minerva Sarawyn en tant que nouvelle Intendante
    L'enquête menée à la suite de la mort du dragon Cynoë a permis d'identifier l'individu à l'origine de l'attaque : Naal du Néant. Delimar est pointée du doigt par Sélénia et la confiance entre la Reine Victoria Kohan et l'Intendante Tryghild Svenn se fissure, et cette dernière décide alors de se retirer. Des élections sont organisées et Minerva Sarawyn est élue en tant qu'Intendante.

    - Mi mars 1764 : Le clan Dalis pose son influence sur Ipsë Roséa avec la “solution Dalis” contre la Peste de Corail
    La cité d’Ispë Rosea, foyer d’infection de la Peste de Corail, connait un regain d’espoir. Si les Baptistrels ont accepté de prêter main-forte, parvenant à soigner des malades, la situation évoluait lentement. L'intervention du clan vampirique Dalis fait perdre du terrain à la maladie : celui-ci est parvenu à soigner un grand nombre de malades, de gré ou de force, au prix de la vampirisation. Malgré la méthode, nombreux sont ceux à qualifier ce geste de sacrifice nécessaire.

    - 20 avril 1764 : Rapprochement entre Delimar et Sélénia
    Delimar assure son soutien à Claudius Havremont dans sa lutte contre les vampires. Il est de notoriété publique que la cité de l'océanique voue une haine farouche envers cette race, toutefois, même si des contacts entre les deux cités avaient déjà eu lieu, cette annonce enflamme les rumeurs les plus folles. Certaines cités de l'Alliance commencent à douter de la fidélité de Delimar.

    - 30 avril 1764 : Eleonnora Ostiz à Caladon annonce vouloir rejoindre l'Empire
    Cette fois c'est Caladon qui fait parler d'elle. Sa Bourgmestre Eleonnora Ostiz annonce vouloir rejoindre l'Empire. Des rumeurs courent qu'il s'agit d'une manoeuvre politique en vue de s'affranchir de l'emprise que son prédécesseur, Aldaron Elusis, aurait encore sur la cité de l'or.

    - 2 mai 1764 : Un nouvel archonte est nommé à Ipsë Roséa, un archonte du clan Dalis
    La cité d'Ipsë Roséa, alors toujours en quarantaine et sous surveillance rigoureuse, était jusque-là sous la tutelle du dirigeant de Cyrène au nom de l'Alliance des cités libres. Même si la cité peine à reprendre vie, il était plus que temps de nommer un nouvel archonte. Coup de théâtre : c'est un membre éminent du clan Dalis qui est choisi ! Pire encore : le nouvel archonte Dalis refuse de prêter allégeance à la lame du serment, sur ordre de Toryné Dalis. Les rumeurs sur les prétentions du clan Dalis semblent se confirmer... sous les hauts cris de nombreuses autres cités de l'Alliance.

    - 10 mai 1764 : Eleonnora Ostiz destituée, Autone Falkire est élue nouvelle Bourgmestre
    Caladon subit un véritable revers de situation. Eleonnora Ostiz est destituée de ses fonctions de Bourgmestre, sous couvert d'une folie grandissante et d'une incapacité à gouverner. Autone Falkire est nommée nouvelle Bourgmestre.
    Ce que peu savent, c'est que dans l'ombre a eu lieu un véritable coup d'Etat tout en finesse et ruse : Aldaron Elusis a riposté à cette tentative de sa fille adoptive. Il écarte Eleonnora Ostiz du pouvoir, tout en la vampirisant pour la sauver de sa folie, et conserve ainsi sa main-mise sur la cité, conférant les pouvoirs à Autone pour la diriger dignement.

    - 22 mai 1764 : Delimar annonce son alliance avec le nouvel Empire
    Delimar annonce son alliance avec le nouvel Empire naissant. C'est un réel coup de tonnerre qui ébranle alors l'Alliance des cités libres. Cette association est très mal vue par certains : Delimar est pointée du doigt et sa fidélité à l'Alliance remise en question. En effet, sa nouvelle Intendante n'a toujours pas prêté allégeance à la lame du serment, sous couvert des derniers événements notamment à Ipsë Roséa, et pire encore les précédents méfaits des Brise-Sorts renégats sont révélés au grand public. Des tensions au sein de l'Alliance se font sentir.

    - Fin mai à courant juin 1764 : L'Alliance s'effrite
    C'est une véritable scission qui sévit au sein de l'Alliance. Deux camps se forment : l'un formé des cités soutenant Delimar et souhaitant elles aussi s'allier à l'Empire, l'autre formé des cités soutenant Caladon qui crie à la haute trahison envers l’Alliance.

    - 15 juin 1764 : Une Monarchie de l'or
    Caladon change de régime drastiquement et devient une monarchie. Autone Falkire reste à la tête de la cité et prend alors le titre de Monarque, étendant ainsi son pouvoir pour ériger sans frein les lois qui lui tiennent à coeur.

    - 30 juin 1764 : L'Océanique quitte l’Alliance
    Delimar n'aura pas eu de cesse d'étonner. L'Alliance s'effondre complètement quand l'Océanique annonce rejoindre l'Empire. Elle en devient alors un vassal, sous un règime d'exception toutefois : vassal autonome, elle conservera ses lois et son fonctionnement internes, elle sera soumise à un impôt adapté à son régime économique particulier, et devra en contrepartie se plier aux lois de l'Empire dans les autres terres de l'Empire, ainsi que certifier le soutien de ses armées en cas de guerre déclarée.

    - 1er juillet 1764 : Ipsë Rosea quitte l’Alliance
    Après l'annonce de Delimar devenant vassale de l'Empire, c'est au tour d'Ipsë Rosea de rejoindre les rangs impériaux, d'autant plus avec la dissolution de la Loge qui y siégeait. Déjà sous l'égide d'un archonte du clan Dalis, Ipsë Rosea est alors intégrée tout naturemment au sein de la Torynésie, dont elle embrasse pleinement les moeurs et les lois.

    - 1er juillet 1764 : Caladon prend totalement les rênes de l’Alliance
    Après l’annonce tonitruante de Delimar qui rejoint l’Empire et en devient vassal le 30 juin, Caladon riposte aussitôt sans attendre : elle refuse catégoriquement de se plier à l’Empire et devient l’étendard de la liberté, de l’indépendance et de l’Alliance pour les cités qui la suivent. Le territoire de l’Alliance se réduit toutefois drastiquement, alors qu’elle perd Delimar et Ipsë Rosea, même si elle parvient à garder la tutelle de Cordont et la partie sud est du lac d’Emeraude.

    - 1er juillet 1764 : Annonce de l’immaculation de la Monarque de Caladon et régence provisoire
    Après un difficile accouchement, la Monarque de la cité de l’or, Autone Falkire, est sauvée in extremis par vampirisation et immacule de suite. Pendant sa convalescence, la régence momentanée est assurée par le prince consort Ilhan Avente et le conseiller Aaron Denrys.

    - 5 juillet 1764 : Instauration de nouvelles lois en Caladon et construction d'une académie
    Trois nouvelles lois sont instaurées en Caladon : l'abolition de l'esclavage, projet porté depuis si longtemps par Autone Falkire et qui avait été une promesse fard de son élection, ainsi qu'une loi sur la limite de l'âge légal des enfants et une réforme des lois maritales. En outre, des lois d’incitation à un usage raisonnable et raisonné de la magie sont également promulguées. La construction d'une académie pour l’éducation, notamment magique, est lancée.

    - 7 juillet 1764 : Expédition dans les souterrains et rencontre avec la quatrième Couronne de Cendres
    Cordont est de nouveau en proie à un cataclysme, cette fois en la personne de Rog qui sème le sang et le chaos. Une expédition, à l’origine destinée à partir en exploration des souterrains de Calastin, arrive au milieu du massacre et part alors aussitôt à la poursuite de Rog. Toutefois, les comparses ne le rattraperont pas. A la place, ils découvrent une forge Graärh d’un temps antique, forge des entreprises Ychgama, et surtout rencontrent la dernière des quatre Couronne de Cendres : Udyog.
    Cordont doit de nouveau panser ses plaies.

    - Fin juillet 1764 : Projet de reconstruction et de sécurisation de Cordont et Installation d'un Conseil des mages
    Suite à la dernière attaque et la nouvelle dévastation que Cordont a subi, l'Alliance décide d'un projet plus radical de reconstruction accélérée et de sécurisation de ce gouffre et de la cité en ruines. Un Conseil des mages, institution tout juste naissante prônant un usage raisonné et respectueux de la magie, décide également de s'y installer, et d'apporter son soutien à Cordont.

    - Mi septembre 1764 : Fin de la régence à Caladon et reprise totale du pouvoir de la Monarque
    La Monarque de Caladon Autone Falkire reprend pleinement les rênes de la Cité de l'Or, après les dures épreuves de l'immaculation qu'elle a vécues, et la régence de Aaron Denrys et d'Ilhan Avente prend fin.

    - 20 octobre 1764 : Première apparition officielle de la nouvelle armée caladonienne
    Les rumeurs concernant la formation d'une armée caladonienne, une première concernant la Cité de l'Or qui faisait appel à des mercenaires jusque-là pour assurer sa protection, sont confirmées. Une armée de Sainnûrs en armure dorée rutilante fait sa première apparition officielle lors de la rencontre diplomatique ayant lieu à Cordont, même si ses effectifs paraissent encore légers.

    - 20 octobre 1764 : Rencontre diplomatique à Cordont et tentatives d'assassinat de l'Empereur sélénien et de la Monarque caladonienne
    La rencontre diplomatique devant avoir lieu à Cordont pour discuter d'accords entre Empire et Alliance tourne court, quand éclate une tentative d'assassinat contre Claudius de Havremont, Empereur de Sélénia, et Autone Falkire, Monarque de Caladon, tentative avortée.

    - 21 octobre 1764 : Décision diplomatique pour Cordont
    L'Empire rétrocède totalement Cordont à l'Alliance des Cités Libres. Toutes les troupes militaires appartenant à l'Empire sont retirées, ainsi que tous les citoyens impériaux. Des nouvelles frontières sont dessinées d'un commun accord avec l'Alliance et l'Empire et de nouvelles relations diplomatiques se profilent.

    - 21 octobre 1764 : Infection par la Peste de Corail de Claudius de Havremont, mis en quarantaine à Cordont
    Quelques jours après la rencontre diplomatique, l'Empereur sélénien, Claudius de Havremont, est déclaré comme infecté par la Peste de Corail, et sa vie est potentiellement menacée. Une quarantaine de l'Empereur de quelques semaines est mise en place à Cordont, qui offre tout le confort possible à cet hôte de marque, avec toutes les précautions nécessaires pour cette maladie redoutable, qui pourrait menacer Calastin, dans l'espoir de trouver un remède à l'Empereur.

    - Novembre 1764 : Le Conseil des Mages prend pleinement ancrage
    Le Conseil des Mages, qui avait choisi de construire son siège à Cordont même, voit la fin de la construction de ce dernier se réaliser, et sa haute tour blanche domine la petite cité de Cordont, comme étendant ses ailes protectrices. Le Conseil des Mages peut alors prendre pleinement ancrage dans Cordont, dans l'Alliance et dans tout Calastin, dans une volonté d'équilibre dans l'usage de la magie.

    - Novembre 1764 : Fin de la construction du nouveau quartier Graärh de Caladon
    Un nouveau quartier, situé à l'extérieur de la cité de l'Or mais directement rattaché à sa juridiction, voit le jour : un quartier destiné essentiellement à accueillir les Graärh nouvellement libérés qui souhaiteraient rester sur Calastin tels les Asshuddh qui n'ont pas pu revenir dans leur ancienne tribu ou légion pour diverses raisons. Ce quartier est destiné à permettre à ces errants perdus de se reconstruire et de reconquérir leur indépendance, avec l'aide pleine et entière de la Monarque de Caladon. Reynagane Shäa est nommé responsable de ce nouveau quartier de Caladon, chargée donc d'en superviser la construction et d'accueillir les Graärh qui le souhaitent pour les intégrer à Caladon.







Dernière édition par Le conteur le Sam 2 Avr 2022 - 21:23, édité 2 fois

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Caladon la Revenante

Etat actuel en un clin d'oeil


  • Gouvernement : Monarchie élective

  • Dirigeant : Autone Falkire

  • Titre du Dirigeant : Monarque

  • Races/ethnies acceptées : Toutes les races sont acceptées et représentées

  • Religion officielle : L’or. Les autres religions sont toutes acceptées, mais aucune n’est officielle



  • Territoire : Sud de Calastin

  • Système économique : Capitalisme

  • Etat économique : Florissant

  • Lois particulières :
    Remboursement des dettes
    Loi contre les usuriers
    Impôts sur le revenu
    Abolition de l’esclavage
    Instauration d’un âge minimum légal de travail
    Modifications des lois maritales
    Lois d’incitation à un usage raisonnable et raisonné de la magie




Relations diplomatiques



  • L'Empire Sélénien : L'Empire Sélénien : L’Alliance des cités libres a été formée à l’origine pour se détacher de l’Empire et acquérir sa liberté vis à vis du régime des Kohan. De toutes les cités de l’Alliance, Caladon est la plus attachée à son indépendance et fera tout pour la défendre. Ses relations avec l’Empire sélénien ont donc été tendues, depuis la sécession jusqu’à la chute de Cordont. Un léger apaisement s’est installé, par nécessité d’entraide suite aux divers fléaux frappant Calastin, même s’il a menacé de s’effriter depuis et la récente Bataille des Cendres qui opposa les vampires à Sélénia et surtout depuis le refus de Caladon de suivre Delimar et de rejoindre l’Empire. Il aurait pu suffire de peu pour que le feu soit remis aux pyrolites, mais les relations notamment commerciales sont maintenues avec l’Empire. En octobre 1764, les nouveaux dirigeants se rencontrent lors d'un conseil diplomatique à Cordont pour discuter d'accords concrets : Cordont est totalement rétrocédée à l'Alliance des Cités Libres, les troupes militaires appartenant à l'Empire sont retirées, ainsi que tous les citoyens impériaux, de nouvelles frontières sont dessinées d'un commun accord avec l'Alliance et l'Empire. Des nouvelles relations diplomatiques plus sereines pourraient s'entrevoir.


  • Le Royaume Erlië : Caladon entretient de très bonnes relations avec le Royaume Erlië, et pour cause son prince noir, Aldaron Elusis, en a été le Bourgmestre et un des conseillers. Il y entretient toujours d’étroites relations : Autone Falkire, Monarque de Caladon, est restée une alliée fidèle d’Aldaron Elusis, et le Conseiller Ilhan Avente époux de la Monarque n’est autre que le fils vampirique d’Aldaron.


  • La Confrérie Pirate : Caladon semble entretenir des relations, si ce n’est cordiales, du moins commerciales, avec la Confrérie des pirates. Même si Autone Falkire, la Monarque de Caladon, n’approuve pas les agissements de la Confrérie en tant que tels, elle est consciente que des relations économiques ne sont pas à rejeter.


  • Les Légions Graärh : Les relations entre Caladon et les légions Graärh sont assez équivoques. Jusque-là, les relations avec les légions Graärh étaient plutôt tendues, notamment de par l’esclavage des Graärh encore présent en masse dans la cité jusqu'à juin 1764. Toutefois, depuis l’arrivée au pouvoir d’Autone Falkire, la donne change par son soutien actif envers les Graärh. En effet, celle-ci a promu l’abolition de l’esclavage, dont celui des Graärh, comme première loi lors de son accession au pouvoir. Elle est également connue pour avoir aidé certains Graärh par le passé. De même, son ancien Bourgmestre Aldaron Elusis, dont l’influence est toujours présente à Caladon, a entretenu avec les Graärh de bonnes relations, d'autant plus que les vampires considèrent les Graärh avec un certain respect, et le Conseiller Ilhan Avente, époux d’Autone, ancien conseiller de Delimar, a participé activement aux relations de rapprochement de Delimar avec la Légion de Néthéril, et a aidé à maintes reprises nombre de Graärh. Même si aucune alliance n’est établie, les relations pourraient évoluer.


  • Les Neutres : Caladon entretient d’une manière générale des relations bonnes à cordiales envers les factions neutres. Avec le Domaine, un respect mutuel est entretenu, les Baptistrels étant les gardiens du savoir et des figures intemporelles qui évitent de prendre parti dans les conflits, sans compter qu’un des Cawrs est un proche d’Autone Falkire et d’Ilhan Avente, et que Belethar Espérancieux, devenu gardien du Domaine en juillet 1764, a son domaine familial en Caladon.




En savoir plus


Description générale
Caladon est l’une des cités libres à l’origine de la coalition contre le pouvoir impérial. Très attachée à son indépendance, elle met tout en oeuvre pour la conserver. De l’Alliance des cités libres, elle est la plus influente, la seule influente depuis le départ de l’Alliance de Delimar. Depuis le schisme qui a secoué l'Alliance quand Delimar est devenue vassale de l'Empire en juin 1764, Caladon est réellement devenue le symbole d'un bastion de l'humanité libre.

Située sur la côte est de Calastin vers la pointe sud de l’ile, il s’agit d’une cité portuaire. Entre des falaises, une grande forêt et des plaines vallonnées, la cité possède un climat doux et tiède même en hiver, grâce aux courants et vents chauds en provenance de Néthéril et à l’air marin. Il y fait bon vivre toute l’année.

Bien que située sur l’île de Calastin, il s’agit d’une cité multiethnique et ouverte. Cité très active et animée, en pleine expansion et changement, elle s'imprègne du meilleur de chaque culture avec laquelle elle est en contact. La population humaine se compose surtout de souche commune, de lyssiens et de quelques althaïens, et la cité compte également nombre d'elfes, de vampires et de sainnûr.

Sa principale fonction est le commerce et elle est à l’origine du développement de nombreuses routes commerciales qui sillonnent tout Calastin. On l’appelle aussi la cité de tous les possibles, ou la cité des rêves dorés, car Caladon est une ville où une personne talentueuse pourra s’élever sans mal. En cela, elle attire beaucoup de jeunes individus ambitieux.

En Caladon tout s’achète, l’or est roi.

Description de la cité : Caladon la Revenante


Pouvoir politique et économie
Ancienne république démocratique, Caladon était gouvernée par un(e) Bourgmestre élu(e) par les citoyens, et par un Conseil composé de vingt-cinq membres. Le Conseil avait alors un pouvoir législatif fort, quand le Bourgmestre était plutôt exécutif, les deux se partageant ensuite le pouvoir judiciaire.

Depuis juin 1764, Caladon est devenue une monarchie élective, changement effectué sous l'impulsion d'Autone Falkire.

Lors de sa candidature en tant que Bourgmestre, celle-ci s'est en effet présentée comme désirant s'investir pour une Caladon libre, avec une farouche détermination de la libérer à la fois de l'Empire mais aussi de toute autre influence extérieure, telle celle que le Marché Noir a pu avoir. Sa volonté de changer le système, afin de libérer Caladon de la possible corruption du Conseil, a su convaincre le peuple de Caladon et lui a octroyé le soutien plein et entier de ce dernier pour la mise en place d'une monarchie élective : son ou sa monarque a alors les pleins pouvoirs, secondé(e) par un Conseil pour prendre ses décisions, et est élu(e) par les citoyens, hommes ou femmes.

Caladon reste par ailleurs l’emblème du capitalisme. L’or est roi. En Caladon, tout s’achète. On parle d’ailleurs de Monarchie de l’or. C’est aussi la cité des rêves dorés, où les plus talentueux peuvent voir se réaliser leurs ambitions.

Fonctionnement politique général
Le ou la Monarque de Caladon est élu(e) par les citoyens de la cité, hommes et femmes, pour une durée de dix ans. Il est secondé pour prendre ses décisions par un Conseil, constitué de vingt-cinq membres. Les membres du Conseil sont choisis pour moitié par le Monarque, pour moitié par les citoyens via des élections tous les cinq ans, les élections se tenant un mois après celle du Monarque quand elles tombent la même année.

Le Monarque détient les pleins pouvoirs et peut, en théorie, prendre n’importe quelle décision sans même l’avis du Conseil. Toutefois, Caladon ayant un passé républicain et démocratique, l’application des pleins pouvoirs en tout temps pourrait être mal vu. Un Monarque avisé est un Monarque qui sait prendre en compte l’avis de son Conseil. Le Conseil peut ainsi suggérer des lois, ou des décisions, mais le Monarque sera seul décisionnaire au final.

Le passé républicain de Caladon a incité à la création du métier de politicien, qui regroupe souvent des individus riches et influents qui sont éduqués dans l'idée d'être élus ou choisis et dans l'idée de régner. Les membres du Conseil sont ainsi fréquemment des individus d'un certain niveau social, que ce soit grâce à leurs richesses, aux amitiés qu'ils ont nouées ou à leur talent inhérent.

L’État caladonien est peu interventionniste quant à la gestion de la cité, et se concentre surtout sur la sécurité et les lois régulant le commerce. Pour le reste, l'économie est laissée en grande partie aux citoyens et il est considéré que des impôts bas sont bénéfiques pour la prospérité.

Economie
Le commerce est la fonction principale de Caladon. Capitaliste dans l’âme, l’or y est roi. A Caladon, tout se vend, que ce soit légalement ou non. Si vous cherchez bien, vous pourrez donc sans doute trouver plus ou moins aisément des marchandises de toutes sortes. Néanmoins, faites attention au prix de telles marchandises, si elles sont rares et/ou illégales, elles sont souvent très chères…

La cité a peu accès à des ressources naturelles par elle-même. Elle dispose de suffisamment de terres pour nourrir de façon basique sa population, mais importe le reste de ses besoins alimentaires ou en matières premières. Elle a cependant su compenser ce manque en valorisant l'artisanat et la distribution et en devenant le siège de nombreuses productions de grand luxe. Cité côtière, elle est en outre idéalement placée entre le reste de Calastin et l’île riche en ressources de Néthéril. Elle a su développer ses infrastructures commerciales et logistiques, afin d’être un passage obligé de la navigation maritime intérieure, offrant ainsi un point d’ancrage pour les explorateurs et navigateurs. Elle est donc à la fois fournisseur d’articles de grande qualité dans des domaines aussi variés que la gastronomie, la mode et la décoration, ainsi qu'un havre sur les routes maritimes de l’archipel.

Plusieurs corporations marchandes se sont réunies pour gérer les opérations commerciales, mais doivent rendre des comptes au Conseil du Monarque dans tous les cas. Même si l’État est peu interventionniste en matière d’économie, et que ses impôts sont bas, pour favoriser la prospérité.

La cité possède des accords commerciaux privilégiés avec certaines autres cités de l’Alliance. Une taxe maritime est imposée aux navires faisant escales au port, afin d’aider le financement des projets urbains. Il s’agit d’un des meilleurs revenus de la ville.

Enfin Caladon a la réputation d’être une source intarissable d’or. Il se murmure que la cité a d’autres moyens que le simple commerce pour faire entrer de l’or dans ses caisses… Le nom du Marché Noir se chuchote jusque dans les rues.

Armées et mode de défense
La puissance militaire caladonienne n’est pas sa force majeure, même si elle n’en est pas dénuée.

Tout d’abord, elle dispose d'une garde civile permanente pour la cité, placée sous l’autorité directe du Monarque et de son Conseil. En effet, l’une des craintes courantes des caladoniens est qu'un chef militaire charismatique fasse un jour un coup d’État et prenne le pouvoir. De ce fait, la garde civile n’a pas un seul homme à sa tête, mais plusieurs sections et capitaines sous le commandement suprême du Monarque. Avec tous les avantages et les inconvénients d'une telle méthode.

En cas de conflit extérieur, Caladon dispose d'assez d'argent pour engager si nécessaire une véritable armée de mercenaires. Caladon peut donc faire face rapidement à une guerre et lever une armée conséquente. Mais la nature très coûteuse d'une telle force impose des guerres courtes, au risque de ruiner la cité petit à petit. Les mercenaires disposent de leur propre autonomie, même s’ils doivent rendre compte au Monarque qui les a engagés.

En juin 1764, Caladon refusant farouchement de rejoindre l’Empire, il a été décidé de la nécessité de former une armée. Une armée composée quasi exclusivement de Sainnûr, à la force et à la résistance plus importante que la race humaine, afin de sécuriser la souveraineté de la cité et de l’Alliance, ainsi que de défendre ses intérêts économiques en cas de crise. Cette armée n’est certes pas aussi conséquente que celle de Delimar ou de l’Empire, mais a pour objectif d’être avant tout dissuasive et peut faire appel à tout moment au renfort de hauts mages et de mercenaires au besoin.

Cette armée fait sa première apparition officielle, dans ses armures rutilantes dignes de la Cité de l'Or, en octobre 1764 lors de la relation diplomatique entre Empire et Alliance ayant lieu à Cordont, même si ses effectifs sont encore de quelques centaines tout au plus.



Justice et Lois particulières
Le pouvoir judiciaire est entre les mains du Monarque, secondé par son Conseil. Le Monarque rend la justice au nom du peuple de la cité. Le Monarque ne pouvant être partout, il rend surtout justice sur les affaires les plus importantes. Pour les affaires courantes et plus mineures, il délègue son pouvoir judiciaire à un tribunal officiel.

Si Caladon est peu interventionniste, elle dispose tout de même de quelques lois qui lui sont propres et de nouvelles ont été promulguées lors de l'avènement au pouvoir d’Autone Falkie.

Remboursement des dettes
Si quelqu'un ne rembourse pas ses dettes à Caladon, son créancier a le droit d'exiger qu'il travaille pour lui gratuitement, jusqu'à ce que la dette puisse être considérée comme remboursée. Les modalités de ce travail forcé sont décidées par le tribunal officiel.

Loi contre les usuriers
Prêter de l'argent est accepté à Caladon et bien vu pour le bien de l'économie et du commerce, mais il est très mal vu de prêter cet argent à des taux d'intérêt très élevés comme ceux que pratiquent les usuriers. Tous ceux qui prêtent de l'argent doivent faire une déclaration officielle et ceux qui le font à un taux d'intérêt trop élevé verront les gains obtenus par ce remboursement confisqués par L’État.

Impôts sur le revenu
Les impôts que paye chaque citoyen de la cité sont déterminés selon ses richesses : plus le citoyen est riche, plus il paye, et inversement. Les impôts ne sont bien entendu jamais très élevés, mais cette mesure a été prise pour que chacun participe au fonctionnement de Caladon selon ses propres moyens.

Abolition de l’esclavage
Une des premières lois promulguées par Autone Falkire lors de son avènement au pouvoir est l’abolition de l’esclavage, toute race confondue. La possession, la traite, la vente, l’achat ou la capture de personnes est illégale et criminelle. Est considérée Personne, tout être conscient de sa propre existence, en dépit de son ethnicité, de son espèce, de son sexe, de son origine, ou de quelque identité que ce soit.
Il était déjà de notoriété publique que l’ancienne conseillère bataillait avec ardeur en faveur de cette loi. Depuis juin 1764, l’esclavage devient alors prohibé sous peine de confiscation de tous les biens et placements et une servitude définitive à L’État.
Actions mises en place dans le cadre de cette loi :

Instauration d’un âge minimum légal de travail
L’âge minimum légal de travail est l’âge de 8 ans qui correspond à l’espèce de l’individu. Exception des enfants qui aident les commerces de leurs familles, à des fins d’éducation du métier, de manière supervisée ou du compagnonnage.

Modifications des lois maritales
Le célébrant ou l’officiant d’un mariage doit obtenir le consentement écrit de chacun des deux mariés, en l’absence des membres de leur famille. L’âge minimum légal du mariage est de 12 ans.

Actions mises en place dans le cadre de cette loi :

Lois d’incitation à un usage raisonnable et raisonné de la magie
Suite aux dangers menaçants leur monde et la magie, des lois sont instaurées pour favoriser un usage plus raisonnable, raisonné et respectueux de cet art :
- Limitation de l’utilisation de la magie à des actions irréalisables sans, ou  difficilement réalisables sans (la magie à visée esthétique ou de pur divertissement est prohibée par exemple).
- Usage de la magie à haute intensité et haut niveau autorisé si elle est destinée à un usage d’intérêt général : dans l’intérêt de Caladon, de l’Alliance, de Calastin ou de l’Archipel, en cas de nécessité impérieuse requérant diligence. Ou si c’est nécessaire pour sauver une vie ou pour sauver sa propre vie.
- Demande dérogatoire possible auprès de la Monarque ou de son Conseil, sous seule décision de la Monarque, si la demande est dans l’intérêt de Caladon.
- Les dragons étant source de magie, les tuer est prohibé, sauf cas de force majeure. En cas de défense contre un dragon, il est fortement encouragé de tout tenter pour le neutraliser sans le tuer.
”Mesures mises en place pour encourager les usages raisonnables et raisonnés” :




Moeurs et culture
Caladon est la cité de l’or. Cité du commerce par excellence, les marchands de Caladon sont réputés être les meilleurs qui soient, au point qu'ils ont élevé le marchandage et la négociation au rang d'art. Une grande partie de sa culture tourne autour de cet esprit capitaliste.

Par cette réputation, Caladon est devenue une sorte de plaque tournante, et nombreux sont donc les étrangers qui y viennent pour commercer, dans l'espoir de faire de juteux profits. Ainsi la cité est ouverte aux étrangers, de toutes les ethnies, même ceux qui désirent s'installer dans la cité, pour peu qu'ils aient de l'argent et obéissent à ses lois. Même si à une époque, et pour certains encore maintenant, les caladoniens ne se privaient pas d'une légère hostilité envers les citoyens vivant sous l'égide des Kohan et d'une grande condescendance envers les délimariens. Caladon devient un réel brassage des cultures et les plus représentées ont une réelle influence sur les moeurs de la cité.

Valeurs
L'or. Il s'agit là d'une des valeurs premières à Caladon. La notion de propriété individuelle est très forte à Caladon et il n'est pas rare que la valeur d'un homme dans la société soit au final estimée à celle de ses richesses.

Indépendance et liberté sont deux autres valeurs fortes. Pour preuve, la farouche détermination de Caladon à défendre ce qu'elle a chèrement acquis lors de la guerre contre l'ancien Empire. Par ces valeurs, elle est le pilier et l’étendard de l'Alliance.

Ambition et talents sont également les maîtres mots de la cité. Les caladoniens jouissent d’un système de strates sociales perméables, dès lors que l’on se donne les moyens de ses rêves, qu’on est capable de payer ou qu’on en a le talent et l’intelligence.

Les citoyens n’aiment pas l’oisiveté et la paresse, ils ne sont pas des altruistes dans l’âme. Ils considèrent que tous ont la chance de s’en sortir, mais doivent s’en donner les moyens.

A moins d’un grand scandale, le respect de la vie privée est important, et Caladon chérit l’art du secret.

Famille
Modèle patriarcal laxiste.

Beaucoup de familles sont dirigées par le père et le nom du mari est le plus souvent transmis à la femme en cas d’union, sauf cas d’héritage exceptionnel. Toutefois les femmes ont leur mot à dire et peuvent posséder des biens séparés de leurs époux. Si elles viennent à être veuves, elles ne sont pas forcées de se remarier. Il s’agit d’une dérive du système ancestral que Sélénia continue d’observer.

Fonder une famille n’est pas un gage ou une marque de réussite, toutefois ce concept a son importance, et en Caladon prendre en charge une famille signifie pouvoir l’assumer pleinement, comme toute entreprise. De façon générale, les citoyens préfèrent un pair ayant une bonne hygiène de vie et capable d’assumer ses choix et ses affaires.

En effet, au sein d’une famille, plus que le sexe, ce qui importe est la capacité à bien gérer les fonds d’une maisonnée : le jeu d’autorité entre membres d’une famille peut donc se modifier en fonction de l’état des finances et de l’efficacité de chacun. De plus, la large diversité de races et de passé au sein de la ville marchande, ainsi que les nombreuses influences extérieures, permettent d'observer un grand nombre de variantes quant à la hiérarchie au sein des familles.

Par ailleurs, les relations interraciales sont acceptées, de même que les relations de même sexe, si cela ne contrevient pas aux affaires.

Travail
Sans travail, pas de richesse. Le travail est donc une valeur primordiale et est au centre des préoccupations des citoyens de Caladon.

Que l’on soit homme ou femme, on travaille. Les enfants sont formés dès que possible à un métier, souvent celui du père ou de la mère, et encouragés à renforcer l’entreprise familiale. L’ambition n’a rien de mauvais : si une jeune personne se montre enthousiaste à l’idée de construire une nouvelle affaire, ou de viser haut, de devenir politicien ou quoi que ce soit d’inédit, elle sera encouragée en ce sens et soutenue si son ambition est prometteuse.

Une personne qui ne travaille pas, d’une manière ou d’une autre, sera mal vue. Notons toutefois que les caladoniens sont assez libéraux sur l’interprétation du terme travail. La politique par exemple est considérée comme un métier à part entière, de même que l’art ou la capitainerie marchande. Mais, même si la noblesse n’existe pas réellement au sein de Caladon, la richesse est une notion importante et ceux qui s’en trouvent démunis sont des proies faciles.

Education
Une éducation minimum est vivement encouragée au sein de Caladon. Lire, écrire, compter sont des prérequis considérés comme indispensables pour tenir une affaire.

Cependant, la portée de l’éducation, et les sphères de connaissances qu’elle couvre, dépendent beaucoup de la famille et du domaine d'affaires. Cela peut aller des connaissances spécifiques d’un artisan, jusqu’à une éducation digne d’un noble sélénien pour les héritiers des capitaines marchands ou des politiciens.

Comme tout le reste, la connaissance est une denrée que l’on peut vendre et acheter. Cependant, hommes comme femmes peuvent y avoir accès, que ce soit l’éducation de base promulguée au sein de la cité ou une éducation plus raffinée s’ils ont la bourse assez remplie.

Caladon conçoit beaucoup de fierté de sa capacité à répandre une éducation minimale de façon large au sein de sa population, car cela est considéré comme une amélioration par rapport aux conditions de vie de l’ancien empire dont l'Alliance a fait sécession. Sa population montre d’ailleurs une éducation plus élevée que la moyenne, toutes cités confondues, même comparée aux cités de l’Empire. Une académie y est créée pour étendre l’enseignement au plus grand nombre, surtout depuis l’instauration d’une limite d'âge légal au travail des enfants, et pour promulguer une enseignement magique plus respectueux. Un système de compagnonnage est également fortement encouragé à Caladon, afin de maintenir le savoir-faire artisanal et commercial si cher à la cité.

Arts et culture
Comme tout en Caladon, l’art est considéré comme une entreprise. Il peut ainsi se monnayer et être une marchandise prisée. L'art n’est toutefois en aucun cas un privilège. Même un simple commerçant peut se payer un barde s’il en a les moyens.

L’art obéit aux mêmes règles que les autres entreprises et il est largement apprécié par les citoyens qui, une fois encore, voient dans son accessibilité une forme de supériorité envers l’ancien Empire. Les artistes sont d’ailleurs très prisés et nombreux sont les caladoniens jouant les mécènes et protecteurs généreux pour un artiste, lui offrant ainsi un certain luxe et la possibilité de se consacrer à ses créations, en échange d’un partage de prestige.

Les caladoniens sont en particulier très friands de sculptures, de chants et de danses. Il n’est pas rare que des troupes d’amuseurs se produisent en ville, même en dehors des fêtes ou événements spécifiques. Un des grands événements organisés par Caladon est un carnaval qui demande la participation de l’intégralité de la cité et qui dure une semaine entière. Le premier événement de la sorte a lieu en 1764.

Tout un quartier lui est consacré depuis juin 1764 sous l’instigation de sa monarque Autone Falkire, sans compter les nombreux tréteaux d’art oratoire qui jalonnent la cité.



Chronologie des événements de la cité
Originellement terre vassale de Sélénia, Caladon déclare son indépendance peu après son établissement sur l’Archipel et combat dans la guerre d’indépendance pour garder sa liberté. Elle est l'une des cités fondatrices de l’Alliance et en garde depuis une forte influence sur celle-ci.

Depuis le départ de l’Alliance de Delimar, en juin 1764, Caladon devient le pilier de l’Alliance et l’étendard de la liberté et de l’indépendance.

An 1761 & 1762
- 1761 - 1762 : Construction de Caladon
Caladon se construit au sud de Calastin, la cité marquant déjà sa volonté d’indépendance par rapport à l’ancien Empire sélénien.

- Avril 1762 : Opposition d’une partie des humains au pouvoir des Kohan
Outre les tensions chahutant le pouvoir royal de l’Empereur Nolan Kohan depuis l’arrivée sur l’archipel, Caladon est également très attachée à son indépendance et est l’une des instigatrices de ces oppositions.

- Avril à juin 1762 : Révolte des cités du sud de Calastin et bataille entre l’Empire sélénien et la coalition des cités du sud
Sous la forte impulsion de deux cités, Delimar l’Océanique sous l'Intendance de Tryghild Svenn, et Caladon la Revenante sous le mandat acquis pendant la guerre d'Aldaron Elusis, le sud de l’île de Calastin se révolte. Des batailles ont lieu entre le Nord et le Sud, ce dernier bien déterminé à obtenir son indépendance.

- Juillet 1762 : Signature d’un traité de paix et formation de deux territoires calastiniens
Un traité de paix est signé avec l’ancien Empire sélénien, et l’Alliance voit le jour.

- Novembre 1762 : Catastrophe de Cordont en Calastin
Lors du premier Congrès magique et scientifique de Calastin, Cordont est le siège d’un séisme qui détruit toute la cité. Caladon prend une part importante dans l’organisation des secours, sous l’impulsion de son Bourgmestre Aldaron Leweïnra.

- 30 novembre 1762 : Signature de l’accord de Cordont
Après de longues négociations, l’annexion de Cordont à l’Alliance des cités libres est confirmée, avec un accord d’une durée de un an, signé le 30 novembre 1762. L’Alliance organise alors la reconstruction de Cordont la Chue, et sa sécurité. Caladon y joue un rôle important, que ce soit lors des négociations ou lors de l’approvisionnement de Cordont en matières premières pour sa reconstruction.

An 1763
- Juillet 1763 : Élection à Caladon de Eleonnora Ostiz comme nouvelle Bourgmestre
Le Bourgmestre de Caladon, Aldaron Leweïnra, a disparu durant la bataille en mer contre les Chimères et est présumé tombé au combat. La ville marchande se retrouve donc sans dirigeant l’espace d’un instant. Une nouvelle élection est rapidement organisée pour régler cette problématique et la jeune Eleonnora Ostiz, Conseillère de Caladon, obtient, par une large majorité, sa nomination au poste de Bourgmestre de Caladon.

- Juillet 1763 : Infiltration du Conseil de Caladon par le Marché Noir toujours bien présente
La ville marchande s’est dotée d’une nouvelle dirigeante, mais cette dernière ignore que l'ombre d’Aldaron Leweïnra plane encore sur la cité. L'ancien bourgmestre n'est pas tombé, mais a été vampirisé durant la bataille. Il a su garder une grande influence en Caladon, la majorité du Conseil de la ville ayant été infiltrée par le Marché Noir.

- Novembre 1763 : Crimes à Caladon et chasse à la magie
Des crimes sont organisés à Caladon, puis prennent soudainement fin. L’affaire sera résolue, avec pour cause officielle des Nywims devenus drogués à la magie. Bien plus tard, tous apprendront la sombre vérité se cachant derrière ces crimes : ces actions étaient dues à des Brise-Sorts renégats de Delimar, ayant déserté l’Océanique pour agir selon des convictions qui leur sont propres pour défendre la magie alors en danger.

An 1764
- Fin janvier 1764 : Catastrophe à Ipsë Rosea
Fin janvier, la cité des mages ferme brusquement ses portes. Personne n'entre et personne ne sort. L’archonte Emerloch appelle toute Calastin à se réunir pour aider la cité des mages. La Bourgmestre Eleonnora Ostiz y répond.

- Début février 1764 : Une étrange peste
Une terrible maladie est apparue à Ipsë Rosea, la Peste de Corail, et menace toute l'île de Calastin. Une réunion de crise a lieu entre les principales dirigeantes de l’archipel : la cité est mise sous quarantaine et les abords de celle-ci sont interdits d’accès. Comme si cela ne suffisait pas, une intrigue a lieu toutefois en sous-main, qui vient fortement ébranler Calastin : l'archonte de la cité, Balthazar Ermerloch, est assassiné, grâce à un complot fomenté par le Clan Elusis.

- Début février 1764 : Aldaron Elusis, un politicien qui divise
L'ancien Bourgmestre de Caladon fait toujours parler de lui en ville, de par sa récente vampirisation, son rapprochement avec le clan Elusis, et plus récemment les implications de son allié dans l'assassinat de l'Archonte d'Ipsë Rosea et dans le complot contre la Couronne sélénienne. Si certains y voient un coup de maitre visant à défendre les intérêts de la cité, d'autres pointent du doigt un comportement de plus en plus dangereux, bien différent de celui qui était le sien avant sa vampirisation. Eleonnora Ostiz semble prête à utiliser ce clivage pour saper l'influence de son prédécesseur.

- 30 avril 1764 : La Bourgmestre Eleonnora Ostiz annonce vouloir rejoindre l'Empire
La Bourgmestre de Caladon, Eleonnora Ostiz, annonce vouloir rejoindre l'Empire. Des rumeurs courent qu'il s'agit d'une manoeuvre politique en vue de s'affranchir de l'emprise que son prédécesseur, Aldaron Elusis, aurait encore sur la cité de l'or.

- 10 mai 1764 : Destitution d'Eleonnora Ostiz et élection d'Autone Falkire en tant que Bourgmestre
Caladon subit un véritable revers de situation. Eleonnora Ostiz est destituée de ses fonctions de Bourgmestre, sous couvert d'une folie grandissante et d'une incapacité à gouverner. Ce que peu savent, c'est que dans l'ombre a eu lieu un véritable coup d’État tout en finesse et ruse : Aldaron Elusis a riposté à cette tentative de sa fille adoptive. Il écarte Eleonnora Ostiz du pouvoir, tout en la vampirisant pour la sauver de sa folie, et espère ainsi conserver sa main-mise sur la cité et conférer les pouvoirs à une alliée pour la diriger dignement.
Autone Falkire est alors élue nouvelle Bourgmestre. Si l'on peut croire à des votes truqués, certains médisant prétendant qu'Aldaron se serait assuré de l'élection de sa fidèle alliée, l'ancienne conseillère a su convaincre le peuple et remporter une forte victoire grâce à sa détermination à rendre Caladon libre et à sa réputation de probité.

- Fin mai à courant juin 1764 : L'Alliance s'effrite
C'est une véritable scission qui sévit au sein de l'Alliance. Deux camps se forment : l'un formé des cités soutenant Delimar et souhaitant elles aussi s'allier à l'Empire, l'autre formé des cités soutenant Caladon qui crie à la haute trahison envers l’Alliance et défend l'esprit d'indépendance. Caladon devient réellement le symbole d'un bastion de l'humanité libre.

- 15 juin 1764 : Caladon devient une Monarchie
Caladon change de régime drastiquement et devient une monarchie élective. Ce qui n'était toutefois nullement une surprise pour les caladoniens : Autone Falkire ne s'était en rien cachée de cette volonté de changement et avait même remporté les élections grâce à ce projet institutionnel.
Autone Falkire reste à la tête de la cité et prend alors le titre de Monarque, étendant ainsi son pouvoir pour ériger sans frein les lois qui lui tiennent à coeur.

- 1er juillet 1764 : Caladon prend totalement les rênes de l’Alliance
Après l’annonce tonitruante de Delimar qui rejoint l’Empire et en devient vassal le 30 juin, Caladon riposte aussitôt sans attendre : elle refuse catégoriquement de se plier à l’Empire et devient l’étendard de la liberté, de l’indépendance et de l’Alliance pour les cités qui la suivent. Le territoire de l’Alliance se réduit toutefois drastiquement, alors qu’elle perd Delimar et Ipsë Rosea, même si elle parvient à garder la tutelle de Cordont et la partie sud est du lac d’Emeraude.

- 1er juillet 1764 : Annonce de l’immaculation de la Monarque de Caladon et régence provisoire
Après un difficile accouchement, la Monarque de la cité de l’or, Autone Falkire, est sauvée in extremis par vampirisation et immacule de suite. Pendant sa convalescence, la régence momentanée est assurée par le prince consort Ilhan Avente et le conseiller Aaron Denrys.

- 5 juillet 1764 : Instauration de nouvelles lois en Caladon et construction d'une académie
Après l'abolition de l'esclavage, trois nouvelles lois sont instaurées en Caladon : une loi sur la limite de l'âge légal des enfants, une réforme des lois maritales, ainsi que des lois d’incitation à un usage raisonnable et raisonné de la magie sont également promulguées. La construction d'une académie pour l’éducation, notamment magique, est lancée.

- Mi septembre 1764 : Fin de la régence à Caladon et reprise totale du pouvoir de la Monarque
La Monarque de Caladon Autone Falkire reprend pleinement les rênes de la Cité de l'Or, après les dures épreuves de l'immaculation qu'elle a vécues, et la régence de Aaron Denrys et d'Ilhan Avente prend fin.

- 20 octobre 1764 : Première apparition officielle de la nouvelle armée caladonienne
Les rumeurs concernant la formation d'une armée caladonienne, une première concernant la Cité de l'Or qui faisait appel à des mercenaires jusque-là pour assurer sa protection, sont confirmées. Une armée de Sainnûrs en armure dorée rutilante fait sa première apparition officielle lors de la rencontre diplomatique ayant lieu à Cordont, même si ses effectifs paraissent encore légers.

- 20 octobre 1764 : Tentative d'assassinat contre la Monarque caladonienne
La rencontre diplomatique devant avoir lieu à Cordont pour discuter d'accords entre Empire et Alliance tourne court, quand éclate une tentative d'assassinat contre Claudius de Havremont, Empereur de Sélénia, et Autone Falkire, Monarque de Caladon, tentative avortée.

- 21 octobre 1764 : Caladon "gagne" Cordont
L'Empire rétrocède totalement Cordont à l'Alliance des Cités Libres. Des nouvelles frontières sont dessinées d'un commun accord avec l'Alliance et l'Empire et de nouvelles relations diplomatiques se profilent.

- Novembre 1764 : Fin de la construction du nouveau quartier Graärh de Caladon
Un nouveau quartier, situé à l'extérieur de la cité de l'Or mais directement rattaché à sa juridiction, voit le jour : un quartier destiné essentiellement à accueillir les Graärh nouvellement libérés qui souhaiteraient rester sur Calastin tels les Asshuddh qui n'ont pas pu revenir dans leur ancienne tribu ou légion pour diverses raisons. Ce quartier est destiné à permettre à ces errants perdus de se reconstruire et de reconquérir leur indépendance, avec l'aide pleine et entière de la Monarque de Caladon. Reynagane Shäa est nommé responsable de ce nouveau quartier de Caladon, chargée donc d'en superviser la construction et d'accueillir les Graärh qui le souhaitent pour les intégrer à Caladon.






Dernière édition par Le conteur le Sam 2 Avr 2022 - 21:25, édité 1 fois

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Cordont la Chue

Etat actuel en un clin d'oeil


  • Gouvernement : Oligarchie des neufs, de type technocratie

  • Dirigeant : Un conseil de neuf personnes

  • Titre du Dirigeant : Aucun en titre

  • Races/ethnies acceptées : Toutes les races, même si principalement les Humains.

  • Religion officielle : Aucune officielle.



  • Territoire : Sud de Calastin

  • Système économique : Aucun en particulier concrètement encore à l’heure actuelle. En reconstruction, bénéficie des aides de tout Calastin.

  • Etat économique : Mauvais

  • Lois particulières : Aucune en particulier




Relations diplomatiques



    D'une façon générale, il est difficile de définir les relations diplomatiques de Cordont vis à vis des autres factions, tant Cordont est essentiellement focalisée sur sa reconstruction. Cordont était jusqu'en octobre 1764 sous la tutelle de l’Alliance, avant d'y être définitivement et officiellement rattachée : ses relations dépendent donc de beaucoup des cités majoritaires l’aidant dans sa reconstruction, telles Caladon.

  • L'Empire Sélénien : A l’origine, les relations entre Cordont et l’Empire sélénien étaient neutres, Cordont ayant été le siège de la signature du traité de paix entre l’Alliance et l’Empire. Depuis l’incident du séisme, Cordont est passée sous tutelle de l'Alliance. On ne peut dire que ses relations avec l’Empire se sont dégradées, l’Empire ayant contribué à aider à sa reconstruction. Mais sous l’influence de l’Alliance et de Caladon, un sentiment de méfiance envers l’Empire peut s’installer. D’autant plus depuis le départ de Delimar qui a quitté l’Alliance et depuis les échecs des armées délimariennes pour protéger le gouffre de Cordont.


  • Le Royaume Erlië : Les relations entre Cordont et le Royaume Erlië ne sont pas défavorables. Jusque juin 1764, Cordont était assujettie à la protection de l’armée délimarienne, implantée en son sein pour protéger les abords du gouffre, et les vampires n’étaient alors pas les bienvenus dans la cité en reconstruction. Toutefois depuis le départ de Delimar, l’influence de Caladon s’étend sur Cordont et les vampires et sainnûr ne seront pas malvenus si leur force permet d’accélérer la reconstruction jusqu’alors compromise.


  • La Confrérie Pirate : Comme beaucoup de cités calastiniennes, Cordont ne porte guère la Confrérie des pirates dans son coeur, ou tout du moins est plus que méfiante. Étant sur la côte, elle n’est pas à l’abri d’attaques pirates.


  • Les Légions Graärh : Autant dire que les Graärh sont un “problème” mineur pour Cordont et que les relations entre Cordont et les légions Graärh sont quasi lettre morte, les deux partis n’ayant guère cherché à concrétiser quoique ce soit.


  • Les Neutres : Cordont entretient de bonnes relations avec les autres factions neutres, d’historique neutre elle-même. Surtout avec les Baptistrels.




En savoir plus


Description générale
Située sur la côte est de Calastin, sur la frontière entre l'Empire sélénien et l'Alliance des cités libres, Cordont représentait la Paix. Après la guerre d'indépendance du sud de l'île contre le régime des Kohan, elle avait été le lieu de signature de l'Armistice, acceptant d'être une cité neutre qui ne répondait de l'autorité ni de l’Empire ni de l'Alliance.

Toutefois, ce symbole faillit périr totalement : alors qu’elle accueillait en son sein le premier Congrès des Sciences et de la Magie de Calastin le 4 novembre 1762, en signe symbolique de cette volonté de paix, elle subit une terrible catastrophe et la cité disparut au fond d’un gouffre lors du séisme provoqué par les golems souterrains.

Après d'âpres négociations, le 30 novembre 1762, la cité fut placée sous la tutelle de l'Alliance pour une durée limitée, afin de garantir sa protection et sa reconstruction sans être un abîme de haine et de tensions. Finalement, en octobre 1764, lors d'une rencontre diplomatique entre Alliance et Empire, Cordont est rattachée totalement et officiellement à l'Alliance, sous l'égide de Caladon. Sa longue histoire de cité neutre reste toutefois ancrée dans ses mentalités.

Cité portuaire située au pied des falaises, son port est des plus modestes et de faible capacité, si bien qu'on ne reste jamais bien longtemps à quai. Le nord de Cordont est bordé par de hautes collines, tandis que le sud est, quant à lui, plus plat et plus propice aux terrains agricoles.

En effet, il s’agissait à l’origine d’une petite bourgade essentiellement paysanne et artisanale. Aujourd’hui elle est encore placée sous le sceau de la reconstruction depuis le séisme, tant il a été difficile de protéger les abords du gouffre, que ce soit des âmes trop curieuses et des possibles pillards, des agressives Ékinoppyres qui en sont sorties, que ce soit des risques d’effondrement, ou encore des attaques des Couronnes de cendres voulant accéder aux souterrains de Calastin...

A l’origine, cette cité était essentiellement constituée d’humains, mais depuis sa mise sous tutelle de l’Alliance puis son rattachement à cette dernière, elle accueille désormais toutes les ethnies.

Description de Cordont la chue.


Pouvoir politique et économie
Jusqu'en octobre 1764, le fonctionnement politique et économique de Cordont se résumait en un mot : “tutelle”. Ce mot recouvrait l’essentiel de ce que vivait Cordont.

En effet, depuis la catastrophe en novembre 1762, la population habitant Cordont la Chue était réduite à peau de chagrin. Les quelques habitants survivants étaient devenus momentanément incapables de reprendre sa gouvernance et de mener sa reconstruction. La cité avait donc été placée, le 30 novembre 1762, après de douloureuses négociations, sous la tutelle de l’Alliance des Cités Libres pendant un an, durée reconduite ensuite en novembre 1763 pour une autre année.

Depuis octobre 1764 et son rattachement à l'Alliance, un fonctionnement politique prend forme de façon plus concrète et plus indépendante, sous forme d'un Conseil des neufs, chargé de régenter la cité, même si Cordont est toujours sous le signe de la reconstruction et dépend encore beaucoup des cités plus puissantes telles que Caladon.

Fonctionnement politique général
Le 30 novembre 1762, la cité avait été placée sous la tutelle de l’Alliance des cités libres, grâce à un traité au calendrier drastique et précis. L’Alliance, principalement représentée à l’époque par Caladon et Delimar, avait alors mis en place à Cordont un Conseil, chargé de diriger et de régenter la cité, selon des consignes précises, notamment concernant l’avancée des travaux et la gestion au quotidien. En novembre 1763, la tutelle aurait dû prendre fin et Cordont aurait dû retrouver son autonomie et sa neutralité si elle le souhaitait. Toutefois, la ville n'était toujours pas finie d’être reconstruite et n’était pas libérée de ses dangers, le gouffre restant toujours une menace. Entre l'Alliance et Sélénia, les accords se sont maintenus et la tutelle de l’Alliance fut prolongée. Ce Conseil a perduré tout le temps de la tutelle, jusqu'en octobre 1764.

Depuis son rattachement à l'Alliance en octobre 1764, Cordont a gardé ce fonctionnement de régence par un Conseil des neufs, une sorte d'oligarchie de type technocratie fondée sur les plus compétents en matière de régence selon certains domaines.

Ce Conseil est composé de neuf sièges en tout, postes de conseillers composés essentiellement de cordontais, même si Caladon y garde trois sièges. Tout incident concernant Cordont est traité par le Conseil.

Termes du traité de tutelle de Cordont
Pour une durée d’un an, les terres rattachées à Cordont la chue sont placées sous la tutelle de l’Alliance.

Tant que dure cette tutelle, aucune force armée battant pavillon sélénien ne doit y pénétrer.

Des troupes séléniennes stationneront en frontière du territoire, en vue de protéger l’accès au gouffre par le nord, mais aussi en vue de freiner l’expansion de l’Ekinoppyre sur les terres du Royaume sélénien.

L’Alliance a pour mission d’organiser le déblaiement des décombres des ruines de la ville, de sécuriser l’accès autour du gouffre et d’organiser les moyens pour y descendre.

À compter du 28 février de l’an 1763, les ouvriers et artisans séléniens seront acceptés sur les chantiers afférents au gouffre et à la catastrophe.

À compter du 30 mai de l’an 1763, l’Alliance et le Royaume Sélénien pourront prendre des dispositions afin d’organiser des explorations communes du gouffre et de l’immensité ténébreuse. Les informations récoltées durant ces expéditions devront être mises à la connaissance des deux parties.

À compter du 30 août de l’an 1763, une visite officielle du site, où seront présents les dirigeants de l’Alliance et l’Empereur de Sélénia, ou leurs représentants respectifs, devra être mise en œuvre en vue d’établir un bilan de la situation.

À compter du 30 novembre 1763, date du premier anniversaire de la signature, la tutelle de l’Alliance prend fin.


Economie
Là encore l’économie de Cordont se résumait jusqu'en octobre 1764 en un mot : tutelle.

Toujours en reconstruction, elle peinait encore à se relever et n’avait pas pu reconstituer suffisamment sa population décimée. Depuis la catastrophe, son économie se basait en grande partie sur les aides humanitaires venant de tout Calastin. Caladon et Delimar y ont joué un rôle majoritaire, et Sélénia a apporté sa part également. Tout ce qui demandait des financements monétaires était supporté par Caladon pour l’essentiel. Tous les apports matériels, de matières premières ou de nourriture, ainsi que les aides en main d’oeuvre et savoir-faire, venaient en grande partie de Delimar et Caladon, mais aussi de Sélénia.

Même depuis son rattachement à l'Alliance en octobre 1764, l’économie de Cordont dépend toujours entièrement de l’Alliance et est encore loin de pouvoir réellement se relancer, même si quelques commerces tentent peu à peu de renaître.

Armées et mode de défense
L’armée chargée de défendre Cordont n’était nulle autre que l’armée délimarienne jusque juin 1764. Depuis que Delimar a quitté l’Alliance, la protection de Cordont change de main et revient entièrement à Caladon. Des mercenaires ont d'abord été engagés pour assurer la sécurité de Cordont, le temps que la nouvelle armée de Caladon soit apte à prendre le relais. Depuis octobre 1764, cette armée caladonienne nouvellement formée fait son apparition à Cordont et commence à prendre son rôle de défense militaire de ce lieu stratégique, même si toujours avec le soutien logistique de quelques troupes mercenaires de choix.

Les mercenaires engagés suivent les mêmes préceptes qu’à Caladon et répondent directement aux ordres de la Monarque.



Justice et Lois particulières
Cordont a été placée sous la protection de l’Alliance, et en ce sens, les lois de l’Alliance prévalent. Toutefois, puisque toutes les cités libres n’ont pas forcément les mêmes lois, le Conseil de Cordont a choisi de garder les lois les moins restrictives de la cité qui la parraine, à savoir Caladon.

Il n’y a pas d’impôts sur le revenu mis en place. Les Cordontais sont encore peu nombreux et n’ont aucune possibilité de payer quoique ce soit, ayant tout perdu.

Delimar n’assurant plus la sécurité des lieux, l’usage de la magie est autorisé, mais il est requis un usage raisonnable, raisonnée et respectueux ou devant répondre à des lois de nécessité. Notamment l’usage de la magie pour la reconstruction est dès lors autorisé, et ce pour des raisons sanitaires, humanitaires, et de sécurité imminente.

L’esclavage n’est pas autorisé. Les esclavagistes et les pirates ne sont pas acceptés, sous peine de pendaison.

Le système judiciaire pour tout incident concernant Cordont est assuré par le Conseil. La peine de mort n’est pas appliquée (sauf pour les pirates). L’exil ou le bannissement est prévu pour les peines les plus graves, mais le Conseil n’a pas encore eu besoin de recourir à de telles extrémités.

Pour tout incident opposant deux cités, il est fait appel au tribunal de l’Alliance. Pour l’heure, il n’y a pas eu lieu d’y recourir.

Cordont n’a donc pas à ce jour de lois qui lui soient réellement propres.



Moeurs et culture
Il est difficile de définir les us et coutumes actuels en Cordont. En effet, la cité est actuellement un réel mélange d’ethnies très différentes, venant de tout horizon, pour aider à la reconstruction de la cité. Elle accueille au début essentiellement des délimariens et des caladoniens, mais depuis février 1763 les artisans de Sélénia ont rejoint les forces de reconstruction, et depuis juillet 1764 vampires et sainnûr sont les bienvenus pour que leur force vienne aider. Et si parfois il n’est pas simple de faire cohabiter tout ce beau monde, tous tentent de garder leur rancoeur de côté pour oeuvrer pour la cité.

Valeurs
S’il y avait une valeur qui prévaut en Cordont, c’est reconstruction.

Tout est mis en place dans cet esprit, faisant fi des différences entre ethnies, ou même entre races. Toute bonne volonté est acceptée.

Détermination et farouche volonté, esprit de résurgence sont aussi de fortes valeurs qui permettent au peuple de Cordont de se relever de ces douloureuses épreuves à répétition qui ont tout détruit et tué tant d’entre eux.

Famille
Anciennement modèle patriarcal, tend vers un modèle patriarcal laxiste.

En Cordont, la famille était une valeur forte. Elle était la gageure de la pérennité des terres que les parents léguaient à leurs enfants pour en cultiver les fruits, ou la pérennité de l’artisanat développé, transmis de père en fils. La catastrophe de Cordont a changé cette donne, les familles ayant été pour la plupart décimées.

Pour autant la vie reprend ses droits (ou tente de les reprendre) et Cordont tente de se reforger, même si son repeuplement est lent et laborieux encore. Le modèle patriarcal reste le modèle majoritaire, même s’il tend sous l’influence de l’Alliance à s’estomper. L’héritage reste également par primogéniture masculine, même si là aussi cela peut tendre à changer.

Travail
Plus qu'une vertu indispensable, le travail en Cordont est une nécessité. Les cordontais n’ont nul autre choix que relever leur manche pour reconstruire leur cité, malgré les diverses aides apportées.

Que l’on soit homme ou femme, et même enfant dès qu’on est considéré en âge, on travaille, et ce pour l’unique raison que toutes les forces et les bonnes volontés sont nécessaires, plus que par une réelle évolution des disparités entre hommes et femmes. Il reste à voir si les femmes auront su conquérir leur droit au travail une fois Cordont redevenue autonome.

A Cordont, la mendicité n’existe pas, pas vraiment, même si les plus faibles et les plus blessés touchés par le séisme ont été longtemps exemptés de l’effort commun. Une personne qui ne travaille pas et qui ne participe pas à la reconstruction, d’une manière ou d’une autre, sera généralement mal vue.

Education
Autant dire que l’éducation n’est guère une priorité pour Cordont. Essentiellement fondée sur l’agriculture et l’artisanat à l’origine, l’éducation était déjà minime. Des cités libres, Cordont fait sans doute partie des cités ayant l’éducation la plus basse, et compte un grand nombre de citoyens ne sachant ni lire ni écrire.

Toutefois Caladon souhaite changer la donne.

Un Conseil des mages a également choisi de s’installer à Cordont, pour porter ses préceptes d’éducation sur des usages raisonnés et respectueux de la magie, tout en aidant Cordont à refleurir de ses terres ensanglantées.

Arts et culture
Là encore, l’art n’était pas florissant à l’origine ni même une priorité. Sans être totalement absent, les habitants de Cordont étaient surtout focalisés sur les besoins quotidiens de première nécessité. Des formes d’art se retrouvaient pour rendre grâce aux Déesses, surtout en l’honneur de Terre, mère nourricière, ou plus rarement aux Esprits-Liés, mais sans plus.

Toute forme d’art a disparu depuis la catastrophe, et la reconstruction focalisant toutes les attentions, l’art peine à renaître. Toutefois on sent l’influence des cités libres en la matière et une volonté d’instiller un peu de beauté dans les nouveaux édifices ou les nouveaux artisanats qui s’installent.



Chronologie des événements de la cité
Cité neutre à l’origine, Cordont représentait le symbole de la paix entre Sélénia et l'Alliance des cités libres. Après la guerre d'indépendance qui ravagea Calastin en avril 1762, Cordont a accueilli les délégations pour la signature de l'Armistice, et a accepté de rester une cité neutre qui ne répondrait de l'autorité ni de l’Empire ni de l'Alliance.

Toutefois, en novembre 1762, elle faillit devenir l’éclat d’une nouvelle guerre. Alors qu’elle accueillait en son sein le premier Congrès des Sciences et de la Magie de Calastin le 4 novembre 1762, en signe symbolique de cette volonté de paix, elle subit une terrible catastrophe et la cité disparut au fond d’un gouffre lors du séisme provoqué par les golems souterrains. Cela raviva les tensions entre Sélénia et l’Alliance. Après d'âpres négociations, le 30 novembre 1762, la ville fut placée sous la tutelle de l'Alliance pour une durée limitée, afin de garantir sa protection et sa reconstruction sans être un abîme de haine et de tensions.

Cordont commençait à retrouver une figure accueillante, nombre de bâtiments se reconstruisant et certains commerces et artisanats se relançant. Le gouffre est toujours présent, et a tenté d’être sécurisé : son accès y était hautement surveillé par l'armée délimarienne et il était toujours formellement interdit à quiconque d'y descendre sans autorisation.

Seule une expédition avait été organisée, en concertation avec toutes les cités impliquées, dont Delimar, Caladon et Sélénia, en novembre 1763, expédition aux conséquences déroutantes, inattendues et majeures. Après les Ékinoppyres qui sont sorties du gouffre lors de l’effondrement de la cité en novembre 1763, et qui tentent d’envahir toute l’île de Calastin, bien que le Bureau d’Etude Botanique ait réussi à en réduire l’évolution, c’est au tour de la Peste de Corail de sévir, après avoir contaminé un des membres de l’expédition à son insu.

En novembre 1763, cette tutelle fut prolongée, au vu des risques persistants, notamment vis à vis du gouffre et des profondeurs de Calastin.

Toutefois une autre catastrophe frappe Cordont, quand une Couronne de Cendres l’attaque avec sauvagerie pour accéder au gouffre et atteindre les souterrains de Calastin. La sécurité assurée par l’armée délimarienne a failli et suite au départ de Délimar de l’Alliance, le Conseil a souhaité changer aussi de moyens de sécurité et d’accélérer la reconstruction de façon plus drastique, sous l’influence de Caladon.

Octobre 1764 sonne finalement un changement déterminant pour Cordont : une rencontre diplomatique entre empire et Alliance est organisée à Cordont, pour discuter de questions mageures entre les deux factions, dont le devenir de Cordont. Finalement, suite à ces parlementations diplomatiques, il est décidé que Cordont est totalement rétrocédée, et donc rattachée de fait, à l'Alliance des Cités Libres, sous l'égide de Caladon dont elle dépend essentiellement.

An 1762
- Juillet 1762 : Signature d’un traité de paix à Cordont et formation de 2 territoires calastiniens
La guerre d’indépendance des cités du sud envers l’Empire prend fin et un traité est signé : Cordont sera le siège de la signature de l’armistice et deviendra le symbole de cette nouvelle paix.

Deux royaumes se dressent l’un contre l’autre sur l’île de Calastin : le Royaume Sélénien au nord et l'Alliance des cités libres au sud, mais Cordont accepte de rester une cité neutre, indépendante des deux anciens ennemis.

- Novembre 1762 : Catastrophe de Cordont en Calastin
Lors du premier Congrès magique et scientifique de Calastin, une terrible catastrophe a lieu : un séisme fait s’effondrer tout Cordont, provoquant de nombreux morts et blessés. Des secours sont rapidement organisés.

La cause de ce séisme : une bataille de golems sous la terre de Calastin. On découvre ainsi que tout Calastin est un immense plateau soutenu par des golems…

Au-delà de cette découverte inquiétante, le devenir de Cordont est sujet à de lourdes tensions entre l’Empire sélénien et l’Alliance des cités libres.

- 30 novembre 1762 : Signature de l’accord de Cordont
Finalement après de longues négociations, l’annexion de Cordont à l’Alliance des cités libres est confirmée avec un accord, d’une durée de un an, signé le 30 novembre 1762.

L’Alliance organise alors la reconstruction de Cordont la Chue, et sa sécurité, avec les aides matérielles et de mains d’oeuvre apportées de tout Calastin selon les accords signés.

An 1763
- Fin 1762 à 1763 : L’invasion des Ekinoppyres
Lors de la chute de Cordont, un autre fléau a fait son apparition : les Ekinoppyres. Ces plantes nocives étaient en stase au fond des souterrains de Calastin. Mais une fois le gouffre béant ouvert, la lumière du jour les a atteintes et a favorisé leur expansion. Les autorités réussissent d’abord seulement à ralentir leur progression, et encore avec grand-peine, en procédant à des abattages massifs à la nuit tombée.

Un bureau d’études des Ekinoppyres est alors créé sous l’initiative de Delimar, et recrute de nombreux savants. Au fil du temps une solution se dessine pour éradiquer la menace au niveau de Cordont. Mais la plante vorace continue de se répandre vers le nord du continent.

- Novembre 1763 : Tutelle de l’Alliance prolongée pour une autre année
Entre l'Alliance et le Royaume, les accords tiennent. La ville n'étant pas libérée de ses dangers, la tutelle se maintient. Les accords permettent à Sélénia de faire venir ses mages à Cordont pour poursuivre leurs efforts communs.

- Novembre 1763 : Expédition dans les profondeurs de Cordont
Une expédition dans les profondeurs est organisée. Une expédition aux conséquences désastreuses… L’un de ses membres se fera contaminer à son insu par une maladie, la Peste de Corail.

An 1764
- Fin janvier 1764 : Catastrophe à Ipsë Rosea
Fin janvier, la cité des mages ferme brusquement ses portes. Personne n'entre et personne ne sort. L’archonte Emerloch appelle toute Calastin à se réunir pour aider la cité des mages.

- Début février 1764 : Une étrange peste
Une terrible maladie est apparue à Ipsë Rosea. L’inquiétude gagne peu à peu l’ile de Calastin. Une réunion de crise a lieu entre les principales dirigeantes de l’archipel, afin de comprendre ce qui se passe et de trouver une solution. La cité est mise sous quarantaine et les abords de celle-ci sont interdits d’accès. On apprendra alors que cette Peste aurait son origine des profondeurs de Calastin et serait ressurgie lors de l’expédition du gouffre de Cordont après avoir contaminé l’un de ses membres…

- 1er juillet 1764 : Caladon prend totalement les rênes de l’Alliance
Après l’annonce tonitruante de Delimar qui rejoint l’Empire et en devient vassal le 30 juin, Caladon riposte aussitôt sans attendre : elle refuse catégoriquement de se plier à l’Empire et devient l’étendard de la liberté, de l’indépendance et de l’Alliance pour les cités qui la suivent. Cordont, restée sous tutelle de l’Alliance, est plus fortement encore sous l’influence de Caladon.  

- 7 juillet 1764 : Expédition dans les souterrains et rencontre avec la quatrième Couronne de Cendres
Cordont est de nouveau en proie à un cataclysme, cette fois en la personne de Rog qui sème le sang et le chaos. Une expédition, à l’origine destinée à partir en exploration des souterrains de Calastin, arrive au milieu du massacre et part alors aussitôt à la poursuite de Rog. Toutefois, les comparses ne le rattraperont pas. A la place, ils découvrent une forge Graärh d’un temps antique, forge des entreprises Ychgama, et surtout rencontrent la dernière des quatre Couronne de Cendres : Udyog. Artiste et maître forgeron, Udyog est en “froid” avec les autres Couronnes, particulièrement avec Laalach, et a décidé de s’enfermer dans la forge antique pour se consacrer à son objectif personnel, cette désunion ayant contribué à suffisamment affaiblir les Couronnes pour permettre aux Graärh de les faire chuter. Udyog pourrait peut-être rallier la cause des Tiamarantiens, mais encore faudra-t-il accepter de payer son prix : lui ramener Chor-Srot, boucle d’oreille possédée actuellement par ni plus ni moins que…. le Roi de la Confrérie.

- Fin juillet 1764 : Projet de reconstruction et de sécurisation de Cordont et Installation d'un Conseil des mages
Suite à la dernière attaque et la nouvelle dévastation que Cordont a subi, l'Alliance décide d'un projet plus radical de reconstruction accélérée et de sécurisation de ce gouffre et de la cité en ruines. Un Conseil des mages, institution tout juste naissante prônant un usage raisonné et respectueux de la magie, décide également de s'y installer, et d'apporter son soutien à Cordont.

- 20 octobre 1764 : Apparition officielle de la nouvelle armée caladonienne à Cordont
Les rumeurs concernant la formation d'une armée caladonienne, une première concernant la Cité de l'Or qui faisait appel à des mercenaires jusque-là pour assurer sa protection et celle de Cordont, sont confirmées. Une armée de Sainnûrs en armure dorée rutilante fait sa première apparition officielle lors de la rencontre diplomatique ayant lieu à Cordont, même si ses effectifs paraissent encore légers. Cette armée prend place en partie à Cordont pour en assurer la protection, même si toujours avec le soutien logistique de quelques troupes mercenaires de choix.

- 20 octobre 1764 : Rencontre diplomatique à Cordont et tentatives d'assassinat de l'Empereur sélénien et de la Monarque caladonienne
La rencontre diplomatique devant avoir lieu à Cordont pour discuter d'accords entre Empire et Alliance tourne court, quand éclate une tentative d'assassinat contre Claudius de Havremont, Empereur de Sélénia, et Autone Falkire, Monarque de Caladon, tentative avortée.

- 21 octobre 1764 : Décision diplomatique pour Cordont
L'Empire rétrocède totalement Cordont à l'Alliance des Cités Libres. Toutes les troupes militaires appartenant à l'Empire sont retirées, ainsi que tous les citoyens impériaux. Des nouvelles frontières sont dessinées d'un commun accord avec l'Alliance et l'Empire et de nouvelles relations diplomatiques se profilent.

- 21 octobre 1764 : Infection par la Peste de Corail de Claudius de Havremont, mis en quarantaine à Cordont
Quelques jours après la rencontre diplomatique, l'Empereur sélénien, Claudius de Havremont, est déclaré comme infecté par la Peste de Corail, et sa vie est potentiellement menacée. Une quarantaine de l'Empereur de quelques semaines est mise en place à Cordont, qui offre tout le confort possible à cet hôte de marque, avec toutes les précautions nécessaires pour cette maladie redoutable, qui pourrait menacer Calastin, dans l'espoir de trouver un remède à l'Empereur.

- Novembre 1764 : Le Conseil des Mages prend pleinement ancrage
Le Conseil des Mages, qui avait choisi de construire son siège à Cordont même, voit la fin de la construction de ce dernier se réaliser, et sa haute tour blanche domine la petite cité de Cordont, comme étendant ses ailes protectrices. Le Conseil des Mages peut alors prendre pleinement ancrage dans Cordont, dans l'Alliance et dans tout Calastin, dans une volonté d'équilibre dans l'usage de la magie.





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