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descriptionRakesh Taradhish EmptyRakesh Taradhish

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Rakesh
Taradhish

Identité et caractéristiques

  • Race : Graärh

  • Sexe : Masculin

  • Surnom : Rak’, crinière d’étoiles

  • Date de naissance : 21 décembre 1732

  • Age réel : 31 ans

  • Age en apparence : 27 ans

  • Lieu de naissance : Néthéril

  • Lieu de vie : /

  • Rang social : Ashüddh

  • Poste/Emploi : Vagabond






    Caractéristiques physiques
  • Force : Moyen

  • Endurance : Bon

  • Coordination (agilité/réflexe) : Maître

  • Furtivité : Bon

  • Perception : Bon




    Caractéristiques mentales
  • Force mentale : Moyen

  • Education : Très bon

  • Charisme : Moyen

  • Intuition : Bon

  • Espérance/chance : Très bon




    Résistances
  • Résistance physique : Bon

  • Résistance magique : Moyen




    Compétences
  • Magie : Faible

  • Expertise :

  • Arme 1 : Arme contondante : Moyen

  • Arme 2 : Pugilat : Moyen

  • Habileté : Très bon

  • Navigation : Moyen

  • Equitation : Très faible

  • Dressage : Bon




    Bonus
  • Bonus : Dressage (Garal)





Équipements (Optionnel)

Erm’ëss
Réalisé à base cuir de cerf-dragon, Erm’ëss est constitué de lanières qui soutiennent efficacement les pattes arrières de Rakesh afin de lui apporter une protection sans pour autant gêner ses mouvements. Enroulées autour de ses pattes, les lanières protègent les parties sensibles tout en laissant coussinets et griffes libres, s’enroulant sur la cheville et le tibias pour protéger des chocs et des éventuelles égratignures.
Elles lui apportent une certaine résistance lors de ses acrobaties et lui évitent certainement de se tordre les pattes lors de réceptions peu prudentes.

Détection des pièges
Utilisation : Passive
Effet : Semelles dotées d’une rune enchantée pour avertir son porteur qu’il s’apprête à marcher sur un piège magique ou non magique, permettant à celui-ci d’arrêter son pas, s’il est en train de marcher (ne fonctionne pas sur un pas de course qui ne laisse pas le temps au porteur de réagir).
Jet de sauvegarde : Dissipation d'effet magique ou annulation de glyphe

Pas du chat
Utilisation : Passive
Effet : Annule totalement le bruit des pas du porteur, le rendant plus discret (+5 aux jets de furtivité).
Jet de sauvegarde : Dissipation d'effet magique ou annulation de glyphe

Il possède également un sac confectionné par Luxshana dans lequel il fourre à peu près tout ce qu’il peut tant que le tissu peut le contenir sans risquer de se déchirer. Sur le sac est noué un tissu bleu offert par Madhulekha Dans les tréfonds du sac se trouve notamment un carnet, créé par ses soins, dont certaines pages sont couvertes de son écriture précautionneuse relatant ses diverses connaissances acquises au fil de ses aventures mais aussi de son temps comme apprenti auprès d’Arpana.


Description physique

Rakesh a une crinière plus fournie que ses compagnons de Néthéril, un choix esthétique qu’il assume complètement car il agrémente généralement sa "chevelure" de tresses qu’il orne de perles - il aime le bruit qu’elles font lorsqu’il se déplace ou quand le vent se glisse dans ses longs poils. Il lui arrive de les attacher en une seule et grande tresse s’il souhaite que les perles s’entrechoquent moins et fassent moins de bruit - ou s’il ne veut pas souffrir de mèches dans les yeux, comme lorsqu’il s’intéresse à un piège particulièrement complexe.
Sa fourrure ne se fond pas exactement dans le décor au milieu duquel il est né. Rakesh a un pelage clair, gris clair parsemé de blanc et tigré de noir. Son crâne est orné de cornes et il dispose d’une double paire d’oreilles.
Sa gueule est assez carrée et quelque peu massive, garnie de longues canines qui dépassent de sa lèvre supérieure. Sa fourrure épaisse dissimule une carrure relativement sportive, sa crinière fournie souvent étalée sur ses épaules cache leur épaisseur.


Description psychologique

Rakesh est un personnage assez atypique au milieu des autres graärhs déterminés à faire vivre leur peuple au travers de leurs activités. Il n’a pas la vocation à nourrir les siens, se sait peu efficace en matière de chasse. S’il reste capable de créer quelques outils de ses pattes, il n’en est pour autant pas un grand ouvrier.
Il a appris à soigner les gens, auprès de son maître, et c’est probablement une chose qu’il apprécie de faire… mais là où son coeur balance est dans la connaissance et la curiosité maladive qui le mène par le bout du nez. Il a le coeur aventureux et le besoin de se lancer sur les routes dans le but de chercher… il ignore tout à fait quoi. Il a besoin de savoir, d’apprendre et surtout de retrouver ce qui a été perdu, même s’il ne sait pas exactement ce dont il s’agit. Il sait vouloir compiler toutes ces histoires que les anciens racontent et se transmettent, parfois trop tard, parfois pas du tout à cause d’un savoir perdu sur le lit d'un mort abandonné.
Il est un opportuniste qui saisira une occasion au vol sans se soucier beaucoup des éventuelles conséquences - dont il prend généralement conscience bien trop tard. Il est enthousiaste pour ce qui l’intéresse mais il peut s’avérer compliqué de lui faire voir les choses d’une façon différente. Un peu têtu, il est aussi assez… inconscient, refusant de réfléchir plus loin que le bout de son nez et d’imaginer un avenir autre que son prochain pas en avant. Car c’est bien une chose à son sujet : c’est un optimiste qui se laisse difficilement abattre, qui ne voit rien d’impossible (tant que c’est quelque chose qu’il souhaite faire, en tout cas).
C’est un personnage un peu moqueur, un peu railleur, jamais vraiment dans l’intention de faire mal mais qui aime bien titiller les gens - toujours lorsqu’il sait pouvoir s’en tirer en toute sécurité en tout cas. Il aime bien chatouiller l’ours qui dort du bout d’un bâton, mais seulement s’il est certain de ne pas le réveiller. Il lui arrive cependant de se tromper et de devoir trouver un moyen de s’en sortir.. ce qu’il arrive généralement à faire car la chance est de son côté. Jusqu’au jour où elle détourne le regard et qu’il ait à patauger dans la boue pour s’en tirer.
S’il est un aventurier qui apprécie de se jeter dans la gueule du loup avec une lampe et un sac, il y a cependant une chose qu’il déteste par-dessus tout : les insectes. Il n’aime pas faire du mal inutilement, évite généralement consciencieusement de se mettre dans une position pouvant donner lieu à un besoin de sa part de blesser quelqu’un ou quelque chose, mais les insectes mettent à mal cette décision. Il est peu de chose qui le font réagir extrêmement comme un insecte peut le faire et si celui-ci à la mauvaise idée d’être en contact avec sa personne, les choses peuvent vite tourner à la catastrophe.

En ce qui concerne la tribu, contrairement aux apparences, Rakesh ne déteste pas le concept ni n’y est opposé. A vrai dire, il aime sa tribu, il aime le fonctionnement interne, il aime chacun de ses êtres qui la font vivre et survivre dans un milieu hostile. Il n'est peut-être pas tout à fait d'accord avec sa décision de s'enterrer dans une simplicité excessive sous prétexte qu'une erreur du passé aurait pu les exterminer il y a tellement longtemps que les éventuels récits ou preuves du passé ont presque tous disparus. Il les voit souvent revenir de chasse, blessés parfois au-delà de ce que les guérisseurs de la tribu peuvent faire et repartent, une fois sur pieds à nouveau, sans un regard en arrière et même un sourire aux lèvres. Il voit des graärhons se relever après une défaite, en plein entraînement, après une première chasse infructueuse, après un premier combat perdu pour autant l'intégralité de leur race a décidé d'enfoncer sa tête dans le sable. Il y a des jours où il s'asseoit à même le sol, au pied d'un arbre, au sommet d'un rocher, essayant d'imaginer ce qui pourrait bien avoir justifié une telle réaction, ce qui pourrait avoir motivé une décision aussi radicale. Essayant de déduire du peu qu'il sait l'événement pouvant pousser son peuple à une telle extrémité. Le mystère reste entier et il semble être le seul à se poser la question, à vouloir savoir et peut-être aller plus loin, retrouver leur splendeur d'antan, comprendre d'où leurs conditions de vie actuelles vient. A voir le nombre des siens qui tombaient à la chasse ou dans d'autres circonstances, les rigueurs de leurs vies, il doutait qu'ils n'aient pas appris leur leçon mais encore fallait-il savoir de quoi il retournait, probablement. Après tout, il lui fallait convaincre un peuple entier, terrifié de réitérer leur erreur, de tenter l'expérience malgré une peur si profondément ancrée qu'ils refusaient même de considérer l'idée.

L’honneur qui fait partie de son fonctionnement est un autre élément qui le fait s’interroger. Pour lui, l’honneur n’est pas dans la victoire, l’utilité n’est pas seulement d’apporter nourriture et cuir pour se vêtir. L’honneur est dans l’assurance de permettre un avenir aux siens, qui va plus loin que le lendemain matin. L’utilité va plus loin que s’assurer que tout un chacun est nourri et abrité. Bien entendu, ces éléments sont importants mais l’honneur et l’utilité ne s’arrêtent pas là et c’est un avis qu’il ne retrouve pas chez les autres.
C’est pourtant pour lui une conviction profonde. Il a conscience que d’autres connaissances, d’autres opportunités se trouvent ailleurs que là où sa tribu se rend et rester là, engoncé dans un carcan sans progression, le tue à petit feu.

Il ne veut pas nécessairement partir et abandonner sa tribu, le fait de ne pas rester avec les siens ne veut pas dire qu’il les abandonne - il s’agit là d’une décision rigide du fonctionnement graärh qui lui fait parfois grincer des dents. Il est juste persuadé qu’il y a plus, en dehors des frontières graärhs, des connaissances, des outils, des éléments qui pourraient permettre aux siens de vivre mieux.
La présence des sans poils n’a fait qu’accentuer cette conviction. Il a entendu parler des armes qu’ils emploient, des savoirs qu’ils amassent… il ne peut qu’imaginer les outils que toute cette connaissance pourrait donner à son peuple. Des savoirs pour guérir mieux, peut-être plus vite, avec moins de séquelles comme pour sa pauvre Arpana. Il n’a presque pas la capacité à imaginer le volume de bienfaits qu’il pourrait apporter s’il pouvait en apprendre plus pour transmettre ces connaissances aux siens.

Rakesh n’a juste pas la même vision de l’Honneur et de l’Utilité à la Tribu que les autres. Ca ne veut pas dire qu’il a raison et qu’ils ont tort, juste qu’ils n’ont pas le même avis ni la même façon de faire. De même, cela ne signifie pas qu’il leur tourne le dos en se lavant les mains de leur avenir, il souhaite juste… partir en pèlerinage dans l’espoir d’en savoir plus. Il est simplement possible que son pèlerinage dure toute une vie.

Esprits liés proposés par ordre de préférence : Lémurien, Hyène, Chouette, Bourdon, chat.


Histoire
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Histoire - Questionnaire
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Liens

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Derrière le clavier

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descriptionRakesh Taradhish EmptyRe: Rakesh Taradhish

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Histoire en Détails

Enfance

Décembre 1732

Rakesh naquit d’une portée de six un jour de décembre où les températures, pour Néthéril, étaient relativement basses sans pour autant être dangereuses. Il vint au monde accompagné de trois frères et de deux sœurs. Rahas, Rajat et Harjit furent tous les trois ses aînés. Adhira était l’aînée de toute la portée - et le rappelait systématiquement à la première occasion donnée - quant à Madhulekha, c’était la petite derrière. La seule dont Rakesh pouvait se targuer d’être plus vieux, même si seulement de quelques secondes. C’était aussi probablement l’excuse parfaite pour la protéger. Protéger Madhulekha, la belle.

De décembre 1732 à décembre 1738

Ses souvenirs de ses premiers mois, pressé contre le flanc de sa mère, Tamasi, sont quelque peu brouillons mais pas tous. Les histoires qu’elle lui contait alors qu’elle le nourrissait, le protégeait. Ces histoires sont un fil d’or qu’il peut retracer comme s’ils étaient brodés à même sa mémoire, des souvenirs qui ne le quittent pas et qui façonneront assurément sa vie, guidant ses premiers pas et traçant le chemin sur lequel il s'avançait avec la confiance aveugle qui le caractérise.
Grandir dans une portée de six revêtait quelques problèmes mais présentait surtout des avantages pour Rakesh.
Rahas et Rajat passaient leur temps à se bagarrer, déterminés à prouver qui était le plus fort sans jamais parvenir à se départager. Ils avaient le caractère d’un soleil brûlant et entêté, brillants et toujours sur le devant de la scène. Ils attiraient l’attention et, pendant les premiers mois de leur vie, accaparaient une grande partie de l’attention de leur mère tant ils étaient remuants. Madhu, elle, se faisait discrète mais n’en perdait pas une miette et si d’aventure l’un d’entre eux venait l’asticoter d’un peu trop près… La surprise était alors particulièrement inattendue et salée. Harjit et Adhira se retrouvèrent, main dans la main, sur un piédestal en l’honneur de la contenance et du jugement, critiquant à loisir et jugeant sévèrement sans la moindre hésitation. Les frictions entre les deux flamboyants et les deux médisants étaient fréquentes et généralement pleines d’étincelles là où les deux autres se retrouvaient généralement sur le banc des spectateurs à partager des commentaires et des gloussements. Parfois, cela ne tournait pas en leur faveur mais le plus souvent les quatre autres étaient bien trop occupés à se manger la truffe pour leur payer la moindre attention.

Leur père, Chapal, était un enseignant strict et sévère qui ne laissait que peu de place à l’erreur… mais c’était aussi un grand joueur qui adorait ponctuer ses séances d’entraînement par des séances de jeux qui ravissaient Madhu et Rakesh.
Il était également un grand conteur et Rakesh passait son temps à lui réclamer histoires, légendes et mythes sans distinction, lassant bien rapidement ses frères et sa sœur. Fidèle présence à ses côtés, Madhu écoutait avec intérêt mais profitait surtout de la présence enthousiaste et pleine de vie de son frère, passionné qu’il était par les histoires de leur père. Chapal était un chasseur expérimenté dont le regard se tournait souvent vers l'horizon, il lui arrivait de raconter certaines de ses chasses à Rakesh. Souvent, ses mots se perdaient lorsqu'il racontait les terres qui s'étendaient à perte de vue et combien cela lui coûtait parfois de faire demi-tour une fois leur chasse couronnée de succès.

C’est à cette époque que Rakesh commença, à l’occasion, à disparaître et à ne pas participer aux sessions d’entraînement de son père, passionné par les mots de son père et les mystères que l'horizon renfermait. Bien que cela signifiait abandonner Madhu aux exercices, il la savait parfaitement en mesure d’y faire face. Ce n’était pas pour rien si Rahas et Rajat avaient abandonné tout espoir de l’embêter. Il errait alors aux frontières de leur campement, de la tribu, s’aventurant parfois un peu plus loin, grimpant dans les arbres au mieux de ses capacités et appréciant le sentiment de danger qu’il en ressentait. Le frisson d’excitation qu’il en ressentait devint rapidement addictif et s’il participa à la plupart des entraînements, il cessa de rester auprès de ses frères et soeurs pour profiter de la solitude et de l’aventure, s’imaginant participer à ces grandes histoires que son père lui racontait parfois, sans parler de celles qu’il se rappelait racontées par sa mère. Il y avait tant à voir, tant à découvrir au-delà de leur tribu, tant de choses et les siens ne faisaient que chasser, content de simplement survivre et de vivre sans se soucier de ce qui pouvait bien se trouver au loin.

Il ignorait alors que ce frisson de danger, cette sensation délicieuse au creux de son estomac, alors qu’il avançait sur des sentiers qu’il imaginait perdus et dangereux, n’avait que peu de raison d’être.
Sa mère, attentive, le surveillait parfois, silencieuse comme une ombre, le suivant dans ses pérégrinations, son regard ambré reflétant ses interrogations.


Adolescence

De Décembre 1738 à décembre 1744

Peu intéressé qu’il était de courir après du gibier et la mise à mort, lui qui appréciait la vie et ne souhaitait pas y mettre fin, même pour un animal destiné à lui remplir la panse, Rakesh se rapprocha de la soigneuse de leur tribu. Arpana, “Celle-qui-a-renoncé”, est une femelle juste mais exigeante, qui ne laisse que peu de place à l’erreur mais quiconque se trompe en sa présence le fait par manque d’attention. Lorsqu’elle prit Rakesh sous son aile, consciente de son habitude de disparaître du campement pour un temps indéterminé, elle avait conscience que cela requérerait de l’adaptation mais n’eut pas entièrement besoin de s’y faire. Faisant preuve de la même détermination avide que lorsqu’il harcelait son père de questions et de demandes pour des histoires, il s’investit à ses côtés avec passion.
Il apprit autant que faire se peut, faisant rarement des erreurs mais justifiant néanmoins quelques remontrances salées de la part de sa tutrice. Arpana avait régulièrement besoin d’aide. Chasseuse émérite, sa vocation lui fut enlevée lors d’une rencontre brutale avec un smilodon qui lui avait presque arraché la jambe lors d’une confrontation. Secourue par le reste du groupe, Arpana, alors appelée Preyasi, la Bien-Aimée, survécu, contrairement au smilodon qui périt mais emporta avec lui tout espoir pour la graärh de retourner dans la savane subvenir aux besoins de sa tribu.
Depuis, elle s’était réorientée vers la médecine et l’attention portée au bien-être de sa tribu. Le graärh qui l’avait soignée - sauvée, vraiment - lui enseigna tout ce qu’il savait et désormais elle déversait ce savoir dans la coupe avide de Rakesh, désireuse d’apaiser les élans aventureux du jeune graärh tout en assurant que sa tribu bénéficierait d’un soigneur lorsqu’elle retournerait auprès de ses Esprits-Liés, au milieu des étoiles.

En Juin 1743, alors âgé de 11 ans, Arpana l’envoya, accompagné d’un groupe de chasseurs, rendre visite à une tribu voisine. Incapable d’effectuer le voyage sans mettre en danger ses compagnons du fait de sa lenteur et de son endurance médiocre, Arpana se résolu à envoyer Rakesh à sa place. Cette expédition planta une graine qui ne cesserait alors de grandir, nourrie par des années de légendes et d’histoires vibrantes et par son propre besoin d’aventure.

Tapas était un vieux graärh et s’il avait survécu jusqu’à ce jour, c’était aussi bien à cause d’une force de caractère exceptionnelle que d’un corps parfaitement entretenu. Rakesh parvint à ses côtés, armé de l’équipement nécessaire à une longue rédaction en cas de besoin.
Tapas était dépositaire d’histoires qui ne devaient pas se perdre et s’il devait partager avec Arpana, Rakesh serait l’intermédiaire entre ces deux créatures d’un autre temps, vieux et pourtant si fermement accrochés à la vie qu’ils continuaient de parcourir la terre et de chasser avec les Esprits. Le voyage de Tapas, cependant, touchait à sa fin.
Toujours touché par l’excitation d’avoir voyagé plus loin qu’il ne l’avait jamais fait en dehors des limites du campement, seulement accompagné de quelques autres des siens, s’apaisa cependant à l’instant où le vieux graärh commença à parler.
Sa voix, comme une vieille feuille abandonnée par l’automne, craquante et friable, commença d’abord par attirer la concentration du jeune Rakesh. Il devait retranscrire, aussi griffonnait-il rapidement ce qui lui était transmis, le plus fidèlement possible afin de pouvoir fournir un travail aussi précis que possible et peut-être convaincre Arpana qu’il était tout à fait de confiance pour retourner sur les routes, si d’aventure le besoin se faisait ressentir. Mais à mesure que les mots tombaient des lèvres du vieux graärh, la concentration du plus jeune se laissait happer, transportée par les histoires et les informations. Il parvenait à conserver un rythme d’écrire suffisant pour préserver une exactitude satisfaisante mais son esprit partait à la dérive sur les ailes de l’imagination et de la fascination.

Après plusieurs jours, l’ancien nécessitant de nombreuses pauses, la session toucha à sa fin et alors que le jeune graärh se redressait pour quitter les lieux, le vieux graärh lui attrapa le bras, ses doigts noueux aux griffes fragiles mais néanmoins acérées se refermèrent sur la fourrure épaisse de Rakesh et les yeux brillants de l’ancien cherchèrent les siens.

« Ces mots sont pour Arpana, et Arpana seule, » dit-il de sa voix râpeuse. « Si tu ne peux les oublier, garde les pour toi. »

Rakesh s’inclina et, l’esprit troublé au moins autant qu’il était enthousiasmé par ces découvertes, quitta les lieux pour rejoindre son groupe.

Cette année-là, Chapal, le père de Rakesh, réalisa le rêve de ce dernier et se jeta sur les routes avec l’intention d’en savoir plus. La mère du jeune graärh le regarda s’éloigner, le regard résigné et les lèvres tordues en une expression sévère et désapprobatrice qui cachaient mal sa tristesse et son déchirement.
Plus tard, quelques mois seulement, un groupe de chasseurs parmi lesquels se trouvait Adhira, sa soeur, revint avec, entre leurs mains, les possessions de Chapal. Il ne restait pas grand chose, dirent-ils, mais le graärh avait manifestement croisé la route d’une meute de nocturnhènes et, comme à l’accoutumé avec ces créatures, avait été pris par surprise. Les chasseurs n’en dirent pas davantage mais le regard hanté d’Adhira parlait pour elle. Plus tard, Rakesh apprendrait les tourments que les chasseurs avaient su lire dans les traces laissés par les prédateurs.
La perte de leur père ramena les adelphes ensemble pour quelques heures, pour pleurer sa perte et partager une proximité qui leur manquait un peu, du temps de leurs jeunes années qui n’étaient pas si loin encore.


L’appel de la route


De Janvier 1745 à 1752 (20 ans en décembre 1752)

Si rendre visite au vieux graärh avait rendu Rakesh heureux et plein d’enthousiasme, cette période de sa vie recèle ce qu’il considère comme une des plus belles qu’il ait expérimenté. S’il ressent toujours le besoin pressant de s’élancer sur les routes, il trouva, durant ces quelques années, quelque chose suffisant à le retenir sans lui donner l’impression d’être tenu en laisse, figé sur place et emprisonné.
En avril 1746, il osa finalement approcher une femelle du nom de Vindhä. C’était une chasseuse expérimentée au rire contagieux qui lui faisait souvent retrousser les lèvres sur ses longs crocs ivoiriens. Il n’était pas le seul et le défi qui leur fut lancé était quelque peu inattendu. Habile à l’arc, elle l’était d’autant plus à la lance qu’elle savait jeter avec une précision mortelle, c’est donc avec surprise qu’elle défia Rakesh au bâton et l’autre prétendant au lancer.
Contrairement à l’autre prétendant, il la vainquit, de peu, habile qu’elle était malgré son peu d’aisance avec ce type d’arme.

Elle était un peu plus âgée que lui mais leur relation, à la surprise de tout le monde, fut d’une simplicité et d’une authenticité inattendue. Ils s’organisaient avec une grande efficacité, ils savaient où se trouvait leur place et trouvèrent rapidement un équilibre satisfaisant pour chacun d’entre eux. Les marques d’affection étaient nombreuses et ouvertes, sans aucune gêne ni honte, à la vue de tous parfois. Il aimait ses ronronnements autant qu’il aimait lorsqu’elle lui pinçait l’oreille quand il l’embêtait un peu trop ou le rire de nez qui lui échappait lorsqu’il la surprenait lors d’une de ses innombrables embuscades.

Quelques mois après leur union, Vindhyä donna naissance à trois graärhons qu’ils nommèrent Tarak, Dhanya et Luxshana. Comme à l’accoutumée, elle s’occupa des petits pendant les trois premiers mois de leur vie, racontant les légendes et les histoires de leur peuple. Généralement ce n’étaient pas trois paires d’oreilles qui l’écoutaient mais bien quatre, Rakesh se laissant bercer par sa voix profonde et régulière, appréciant la façon qu’elle avait de conter ce qu’elle savait.

Lorsque vint son tour de s’occuper de trois petits bouts de graärh, Rakesh se découvrit une fibre paternelle qu’il s’ignorait et se lança à corps perdu dans le plaisir simple de leur apprendre ce qu’il savait, peu importait ce qui les intéressait. Les jeux avaient sa nette préférence, les moments qu’ils passaient pelotonnés tous les quatres, se berçant les uns les autres au rythme de leurs ronronnements. La joie simple de voir leurs bouilles se fendre d’un sourire, de chiffonner d’une mine boudeuse, la mine sérieuse d’un affrontement joué, Rakesh se surprit si souvent à venir se mêler de leurs affaires, devenant rapidement l’insupportable papa qu’ils adoraient malgré eux, feignant l’irritation pour mieux venir chercher le contact.

Une fois qu’ils eurent six ans, ils décidèrent chacun de s’orienter dans leur propre spécialité. Tarak et Dhanya devinrent d’excellents chasseurs - nul doute qu’ils avaient beaucoup appris des innombrables embuscades tendues par leur insupportable papa - tandis que Luxshana décida de se lancer dans la tannerie, travaillant le cuir et fournissant les siens avec vêtements, tentures et autres lanières qu’elle était capable de réaliser. Elle est également connue pour intégrer les différents mythes et légendes qui ont bercés son enfance dans ses réalisations, souvent des gravures à même le cuir d’une beauté à couper le souffle.

Janvier 1753 à 1759

Rester enfermé dans son coin et refuser de voir ou d’accueillir quiconque ne ressemblait pas à Rakesh mais au décès brutal et inattendu de Vindhyä, il se referma sur lui-même. De ses enfants, seuls Tarak et Luxshana manifestèrent leur chagrin, Dhanya s’enfermant dans son rôle de chasseresse et se lançant à corps perdu dans la savane pour y apporter la mort afin de fournir la vie.
Dans les bras de Rakesh, pelotonnés contre sa poitrine ferme et couverte d’une fourrure chaude se trouvaient les derniers enfants que Vindhyä lui offrirait jamais. Ils n’étaient pas sevrés, cependant, et les maintenir en vie malgré tout releva du plus grand défi qu’il n’ait jamais eu à surmonter. L’un des petits n’y survivra pas. Le second, Ajay, survécu de justesse.

En juillet 1757, après avoir perdu sa compagne et l’un de ses petits, Rakesh pleura la perte de Dhanya. La vaillante chasseresse décéda lors d’une chasse particulièrement mouvementée qui coûta la vie à un autre graärh, celui-ci aura survécu suffisamment longtemps pour rentrer mais décéda de ses blessures peu de temps après, malgré les efforts de Rakesh et d’Arpana.
Ajay, le petit dernier, âgé de 4 ans, se révéla être un enfant presque aussi curieux et intéressé que Rakesh lui-même. Un enfant joueur qui tentera à l’occasion de prendre son père par surprise et parviendra, le plus souvent, à le jeter au sol et à lui mordre l’oreille sous les cris de surprise exagérée et les agitations peu crédibles d’un adulte un peu trop gaga.

Durant ces quelques années, le graärh poursuivit ses efforts auprès de la vieille graärh dont le poil se parait de blanc par endroit. Elle continuait de l’envoyer, plus confiante désormais, auprès de ses pairs afin de récupérer informations et connaissances. Par ce biais, Rakesh découvrit des histoires dont il n’aurait jamais eu connaissance autrement, mais pas seulement. Arpana et lui apprirent différents moyens de traiter blessures et maladies, différents faits qui avaient lieu sur leur île et parfois au-delà. C’était une méthode particulière mais les connaissances étaient précieuses et Rakesh les chérissait presque autant que ses enfants, les confiant aux pages d’un carnet afin de garder une trace fiable des différents faits à sa connaissance.

Une fois qu’Ajay fut âgé de 6 ans, le jeune graärh, un peu malingre, prit sa propre indépendance et entreprit d’apprendre à sculpter des arcs et des flèches. Particulièrement curieux et investi, il se révéla être un très bon apprenti et rapidement réalisa ses propres arc qui se révélèrent satisfaisants à bien des égards mais en amélioration constante.
Se retrouvant seul dans sa propre vie, seulement ponctuée par ses activités comme apprenti, Rakesh sentit les esprits du voyage revenir le hanter. Ils lui mordaient les pattes, lui tiraient les poils, lui tournaient la tête vers des chemins qu’il n’avait pas encore arpentés, vers des îles sur lesquelles il ne s’était pas rendu. Il y avait des histoires, au-delà de sa tribu, qui n’attendaient que lui pour être découvertes. Il avait des faits à vérifier, des lieux à explorer, il y avait tant à faire et il avait l’impression de tourner en rond parmi les siens, de perdre son temps, de ne pas être à sa place.
Il reprit son habitude de s’éloigner sur les routes, disparaissant parfois des heures entières, parfois des jours entiers, sous le regard inquiet de sa mère et de ses soeurs.


Février 1760

Des années qu’il se battait contre un besoin continu de s’en aller, sa résistance atteignit sa limite cependant. Ses enfants n’avaient plus besoin de lui, Vindhyä n’éclairait plus ses jours de son rire plein de crocs, de ses pincements douloureux ni de ses petites bagarres innocentes auxquelles ils se livraient parfois du temps où elle était encore en vie. Arpana avait épuisé son savoir et n’avait plus rien à lui apprendre, si ce n’était de lui demander occasionnellement de se rendre dans une tribu voisine mais ces voyages se faisaient rares. Il le voyait bien sur la gueule de la vieille graärh, cette expression qu’il retrouvait sur celle d’Adhira, lorsqu’il croisait la route de sa soeur, ou celui de sa mère, Tamasi. Elles ne pouvaient pas être plus différentes et pourtant lorsqu’elles posaient les yeux sur lui, elles avaient toutes la même expression. Celle d’Adhira avait cette culpabilité et cette angoisse avec lesquelles elle vivait depuis qu’elle avait retrouvé les restes de son propre père. Sa mère, quant à elle, avait cette expression dure et déterminée qu’il connaissait trop bien.

C’était uniquement dû à de la mauvaise chance, il en était persuadé. Cette dernière l’abandonna au moment le plus crucial, et Rakesh la blâmait occasionnellement, sur un ton plaisantin, pour ce qui survint en ce mois.
Alors qu’il préparait ses affaires, récupérant ses maigres possessions, fourrant dans son sac son livre dans lequel il avait rédigé ses histoires, ses notes et ses découvertes, ainsi que quelques éléments nécessaires à sa survie, il fut surpris par Tamasi. Sa mère tenta de le convaincre, son ton âpre cachant mal sa colère que son expression corporelle dévoilait sans difficulté. Ses oreilles, ses feulements entre deux mots durs, mais Rakesh y resta sourd. C’était un sujet sur lequel ils ne s’entendaient pas. Tamasi avait bien essayé, à bien des occasions, de le dissuader, le poussant doucement vers Arpana en espérant que le travail et l’investissement pour la tribu le sauverait de sa folie. Mais il avait atteint sa limite, il ne resterait pas une seconde de plus, il en était incapable. Il ne pouvait pas.
Pourtant, la douleur qu’il voyait dans ses yeux, la peine qu’il y croisait depuis la mort de Chapal, le convainquit une dernière fois. Il resterait une journée de plus, le temps d’expliquer son départ afin de ne pas abandonner sa tribu du jour au lendemain. Il abandonna son sac près de sa couche, de mauvaise foi, l’air malheureux et plus en colère qu’on l’ait jamais vu, pour autant qu’il puisse l’être.

Le lendemain matin, il se présenta afin d'expliquer son choix de partir. Malgré ses idées et ses raisons, ils n'entendirent pas raison et lui expliquèrent, sous le regard consterné de sa mère, que s'il décidait d'aller au bout de sa décision, il deviendrait Ashüddh. Exaspéré, Rakesh tourna les talons et s'éloigna.
Il rendit visite à Madhulekha avant de partir ainsi que ses enfants. Tarak et Luxshana n'étaient pas bien surpris, à l'instar de Madhulekha, mais Jay était le seul qui comprenait sa décision, probablement fait d'un bois presque similaire à celui de son père, juste un peu plus doux et moins désireux de s'éloigner. La tribu lui offrait la protection dont il avait besoin.


Sur les routes

De Février 1760 à Mars 1761

Il se rappelait encore du visage d'Adhira au retour de sa chasse macabre, lorsqu'elle avait retrouvé les restes épars de leur père, aussi Rakesh se montra-t-il prudent bien que curieux. Il n'avait que rarement eu l'occasion de se déplacer seul et une telle occasion lui offrait la possibilité d'être plus discret que s'il avait fait partie d'un groupe.
Il ne savait pas encore trop dans quelle direction se rendre ni où il trouverait les précieuses informations dont il avait besoin et qu'il recherchait mais à cœur vaillant rien d'impossible. Du moins, c'est ce à quoi il pensait lorsqu'il dormait en haut des arbres, à l'abri des prédateurs terrestres ou lorsqu'il se blessait parce qu'il payait plus attention à son environnement et ses potentiels prédateurs qu'à là où il mettait les pieds.

Cette période de sa vie fut probablement la plus difficile. L'aventure n'était pas aussi belle et miraculeuse qu'il l'avait imaginée, elle était faite de sueur et de sang, de douleurs et de déception, pourtant il ne l'aurait échangée pour rien au monde. Il ne découvrit rien de bien intéressant mais chaque jour il se réveillait avec un paysage différent et l'inconnu vers lequel il se dirigeait avec prudence mais enthousiasme. Ses enfants et sa tribu lui manquaient mais il découvrait et assistait à des scènes qu'il n'aurait probablement jamais vues s'il était resté chez lui. Il ne regrettait pas d'être parti, même lorsqu'il se planquait dans une grosse salvatrice pour la nuit, les coussinets de ses pattes à vif et l'inquiétude de trouver un point d'eau le lendemain.

Il n'avait couvert qu'une partie de Néthéril mais commençait à considérer l'option d'utiliser une de ces embarcations pour se rendre sur Paadshail si sa mal chance continuait de le décevoir, conscient qu'il devrait trouver un moyen d'en obtenir une malgré son statut d'Ashüddh ce qui ne serait pas une mince affaire. Sans compter que l'idée de mourir noyé ne l'intéressait pas outre mesure.
Il en était là dans ses considération lorsque, mi-mars 1761, il apprit que de nouvelles créatures arpentaient les îles de leur archipel. Il était difficile d'avoir des nouvelles, son statut le gardait éloigné des tribus et de son réseau d'information mais il en glana quelques unes, rencontra une autre Ashüddh qui lui fit part de ce qu'elle savait - non sans avoir caressé l'idée, pendant un bref instant, de le dépouiller de ses possessions - tandis qu'il s'occupait d'une plaie qu'elle avait au bras. Un service pour une information, c'était peu cher payé mais elle lui indiqua avoir surpris quelques informations, elle qui traînait souvent aux abords de la tribu qui l'avait bannie et d'une autre, voisine. Elle n'en savait pas plus mais apparemment certains de ces nouveaux venus s'aventuraient parfois sur Néthéril, se risquant dans la savane. Ils y mourraient parfois, peu préparés pour les dangers que la savane recelait. Elle n'en dit pas plus mais, malgré sa crinière emmêlée aux poils arrachés par endroit, il nota l'intérêt fiévreux dans les yeux fuyant de la femelle.

D'Avril 1761 à Septembre 1761

Madhulekha le garda au courant du mieux de ses capacités mais ses petits mots étaient espacés et peu indicatifs. Elle lui donna parfois des nouvelles de Tarak, Luxshana et Jay, parfois il récupèra uniquement un petit dessin de sa main, une fleur du désert, un animal, un croquis approximatif de la vie à la tribu ou d'un élément quelconque. Rien de bien excitant mais il s'agissait de petits bouts de la maison et, surtout, de l'affection de sa soeur adorée. Bien que conscient de la présence de ces nouveaux venus, Rakesh reprit sa vie fouillant tout en gardant un œil prudent sur l'horizon. Il continuait de rester à l'affût des prédateurs mais maintenant son attention se portait également sur d'éventuelles silhouettes inhabituelles.

Quelques mois plus tard, il finit par croiser la route de quelques sans poils mais il resta à distance, les observant sans trop essayer de les approcher ni d'essayer de communiquer. Rakesh les observa de loin, curieux et attentif mais surtout méfiant. C'est à cette occasion qu'il réalisa pourquoi l'Ashüddh qu'il avait rencontrée avait démontré un intérêt aussi poussé pour les nouveaux venus. Leurs vêtements sont particuliers mais ce sont surtout leur équipement qui attira son regard. Des armes et des objets compliqués et alambiqués, probablement - à n'en pas douter, mais Rakesh refusa de l'admettre dans un premier temps - plus avancés et plus efficaces que ceux confectionnés par les graärhs.
Il les suivit pendant un temps, prudent et attentif à ne pas se faire remarquer. Jusqu'aux berges de Néthéril où il réalisa juste à quel point ils étaient devancés en matière d'outils et de construction. La chose qui se tenait sur l'eau, grande et fière, n'avait rien à voir avec les petites embarcations que pouvaient réaliser les graärhs. Elle faisait au moins une trentaine de mètre de long, peut-être plus, la distance ne l'aidait pas à avoir une perspective idéale et ces sans-poils ne semblaient pas bien grands pour comparer. De grands bout de bois partaient de son pont, s'élevant jusqu'à une hauteur qu'il ne parvenait pas à estimer, de nombreuses voiles offrant une surface suffisante pour que le vent puisse avoir un réel effet sur le déplacement. Il ne doutait pas que ce bateau pouvait parcourir et affronter les mers de l'archipel sans risquer de se faire renverser par de grandes vagues ni de se faire avaler par une créature marine.

Rakesh resta planté là, accroupit et le regard rivé sur le bateau qui, progressivement, s'éloignait du rivage avec, à son bord, tant de gens qu'il n'avait pas eu le temps de les compter. La haute silhouette disparu à l'horizon mais le graärh resta là, plongé dans ses pensées. Il ne se redressa qu'à la nuit tombée lorsque le besoin de trouver un abri se fit impérieux.

D'octobre 1761 à septembre 1761

Un message de Madhulekha faisait mention d'une grande activité à l'est de l'île et d'événements étranges à travers l'archipel mais elle n'entrait pas particulièrement dans les détails, le rassurant sur le bien-être de leur famille et de la tribu. Curieux quant à l'agitation, il se mit en route. Ce n'était pas comme s'il avait trouvé quoique ce soit qui puisse être d'un quelconque intérêt pour lui et il n'avait pas exactement à emploi du temps chargé ni de cible prédéterminée. Si l'envie le prenait d'aller à l'ouest, il pouvait y aller sans regarder en arrière, c'était une liberté qui lui convenait et qui, surtout, lui rappelait chaque jour la raison pour laquelle il n'aurait probablement pas été aussi à l'aise dans sa tribu.
Ce qu'il trouva à l'autre bout du chemin n'était autre qu'un énorme rocher sur lequel des édifices construits à base de pierre s'élevaient déjà. Rakesh s'installa à proximité, tapis dans les rares fourrés qui occupaient les alentours. Le rocher semblait être un point d'entrée dont des sans-poils allaient et venaient avec un calme relatif et une aisance souvent ponctuée de chants et de musique, d'une manière ou d'une autre. Depuis sa position, le graärh percevait le bourdonnement aléatoire de musiques provenant des galeries que le rocher abritait.

Son petit manège dura pendant quelques jours jusqu'à ce qu'une figure solitaire ne le rejoigne tranquillement, sans peur ni sans se presser. Rakesh considéra un instant l'idée de prendre la fuite mais la figure n'était pas bien grande et plutôt fine. Il n'était lui-même pas exactement un représentant particulièrement épais de sa race mais il n'en restait pas moins qu'il évoluait dans la savane, seul, depuis un petit moment maintenant. Il saurait s'en sortir s'il devait d'une manière ou d'une autre avoir à défendre sa peau.
Lorsque le nouveau venu le rejoignit, Rakesh réalisa qu'il y avait plus que la barrière de la provenance qui les séparait. Il ne parlait pas leur langue et les sons étranges qui provenaient du sans poil, sans la moindre mimique physique pour appuyer ses paroles, le laissèrent confus. Pourtant, rapidement, à travers des gestes et une attitude qui se fit plus ouverte et moins gardée à mesure que l'échange (compliqué, presque à sens unique) se poursuivait sans agressivité de la part de Rakesh ni de l'inconnu, le nu-peau entreprit d'ouvrir son langage corporel et de s'exprimer avec des gestes de mains.

En fin de compte, Rakesh se retrouva invité à l'intérieur du rocher et découvrit des cavités qui commençaient à être habitées et travaillées pour offrir un lieu de vie à une quantité de sans poils qui laissa le graärh pantois et quelque peu inquiet. Ils s'activaient et si la musique qu'il avait entendu à l'extérieur avait été diffuse et distante, ici elle résonnait entre les murs de pierre avec une clarté et une pureté qui le laissa admiratif. Il en oublia le bâton qu'il tenait alors à la main, tout à son observation et sa découverte des lieux et des gens autour qui l'accueillaient à bras ouverts sans poser de question.

C'est au domaine baptistrel qu'il apprit ce qu'ils appellent "la langue commune" et parvint à communiquer plus efficacement avec eux. Il découvrit également un accès à une quantité de livres et de connaissance qui le laissa sur les fesses. Les baptistrels partageaient sans hésiter et il découvrit, avec le temps, à force de les côtoyer et d'être exposé à leur drôle d'expression faciale, qu'ils le faisaient avec plaisir. C'est à leur contact qu'il réalisa combien l'écriture graärh avait une complexité propre. Aux côtés des baptistrels, il découvrit que ces peuples avaient plus d'une langue, plus d'une écriture et que si certains étaient capables de communiquer dans plusieurs langues à la fois, ils butaient face à l'écriture particulière des graärhs. C’est à leur contact qu’il réalisa combien il ignorait des choses au sujet de son propre peuple. Il y avait tant de zones d’ombres, tant d’inconnus et ces gens pourtant bien plus avancés qu’eux en matière de technologie ne parvenaient pas à déchiffrer leur écriture ni à comprendre certains éléments les concernant. Cela ne fit que renforcer la détermination de Rakesh d’en apprendre plus sur l’histoire de son peuple, lui qui semblait avoir tant à cacher.

Bien que l'extérieur l'appelait de son chant, Rakesh resta quelques temps au domaine.


Les sans-poils

Début 1763

Alors qu'il résidait encore auprès des Baptistrels, un mot de Madhulekha le relança sur les routes avec désespoir. Quelque chose était arrivé à Tarak. Le mot était court mais il était arrivé quelque chose à Tarak. Il était en plein milieu de récupérer ses affaires, les fourrant sans considération dans son sac lorsqu'un nouveau mot le rejoignit rapidement, plus long cette fois. Indéniablement plus long. Il avait bien entendu conscience qu'elle avait eu des petits avant son départ, avait eu la chance de croiser leur route et de les observer avant son départ. Pour autant, la quantité de mots inscrits indiquait un autre événement qui le fit s'asseoir sur le bord de sa couche, ses affaires éparpillées autour de lui. Elle lui écrivait plus en détail les événements. Lui raconta le retour de Tarak de sa chasse, avec son oncle, Rahas, et du massacre qui s'en était suivi avant qu'ils ne parviennent à maîtriser les deux graärhs. Ils avaient réussi à sauver Rahas mais Adhira avait été contrainte de mettre fin aux jours de Tarak. Arpana avait était celle qui avait réussi à venir en aide de Rahas.
Elle lui intimait - ordonnait, vraiment - de ne pas venir, lui rappelant sans détours qu'il était un Ashüddh et qu'il ne ferait que déshonorer la mémoire de son propre fils s'il se présentait. La lettre entre les mains, le graärh resta enfermé dans sa chambre pour le reste de la journée. Plus tard, toujours abattu, il entreprit de questionner les baptistrels et autres habitants du domaine au sujet de ces choses étranges. C'est ainsi qu'il découvrit l'existence des chimères et comprit plus en détail ce qui était arrivé à son fils et à son frère. Rahas avait été chanceux, Tarak semblait plutôt faire partie de la grande majorité qui ne sortait pas vivant d'une telle rencontre.

Avril 1763


C’est sur Vaalaamuk que tout se jouerait et c’est là-bas que Rakesh se rendit, suivant les baptistrels qui s'y rendirent. Il n’était pas un grand combattant mais il savait pouvoir se rendre utile si besoin. Peut-être en dernière ligne de défense, peut-être pour porter secours et soutenir les baptistrels dont tout semblait dépendre.
Le chant grisa Rakesh, hérissant son poil tandis qu’il oeuvrait de concert avec les siens et des sans-poils pour repousser l’invasion des chimères et permettre aux chanteurs de faire leur œuvre.

La victoire ne fut pas sans un goût de défaite au vu des pertes essuyées.

De retour sur les routes

Rakesh découvrit un groupe de sans-poils aux intérêts semblables aux siens. Ils s’appellaient la Meute et si le terme ne correspondait pas tout à fait à son propre mode de vie (félin, merci bien), il y découvrit des gens avec des intérêts semblables aux siens, des curiosités qu’il n’avait encore jamais rencontré et qu’il découvrait avec une excitation et un enthousiasme sans limite. Il les avait déjà croisé auparavant lors de l'événement au marais de Néthéril, avec Rog.

Alors qu'il voyageait aux côtés de la Meute, il apprit qu’une délégation de sans poils approchait de sa légion, Rakesh les rejoignit prudemment pour observer, se joignant aux siens d’abord avec hésitation puis avec un soulagement qu’il ne chercha pas à cacher. Il avait besoin d’aventure, les routes l’appellaient, mais il n’en avait pas moins besoin des siens pour se sentir à l’aise et en sécurité. Il n’y avait rien de tel qu’une légion, une tribu, sa tribu, pour se sentir à sa place. Bien que la démangeaison de repartir sur les sentiers perdus ne tarda pas à le reprendre.

Il retrouva ses compagnons de la Meute peu après, le temps d’un échange et peut-être d’organiser une éventuelle expédition mais cette compagnie fut de courte durée car la Meute fut dissoute seulement quelques mois après l’arrivée de Rakesh, leur chef perdu devenu soudainement fou. La Meute rejoignit une autre organisation connue sous le nom de la Loge et si celle-ci semblait avoir un noble objectif, il requérait une connaissance et une compétence en magie que le graärh ne possédait pas.
Sans compter que ses pas devaient continuer à parcourir l’archipel afin de continuer à en apprendre davantage, afin de découvrir ce qui n’avait pas encore été découvert, afin d’explorer les sombres recoins de l’archipel.

Traversée (début 1764)


Pour autant qu’il avait décidé ne pas revenir auprès des siens sans une bonne raison Rakesh le fit néanmoins lorsqu’il apprit les desseins guerriers qui mènerait bientôt ses pairs jusqu’aux pirates.
Il n’assista pas à l’hécatombe mais il s’occupa du peu qui parvint à revenir et aida à juguler le flot de blessés tout en essayant d’aider les guérisseurs.

Plus tard, avec l’appel à l’aide des baptistrels et la mention irrésistible des Couronnes de Cendres, Rakesh se mit en route pour le domaine baptistral avec la ferme intention d’apporter son aide mais surtout d’en apprendre davantage sur les Couronnes de Cendres. Peut-être en rencontrer une, si l’occasion se présentait !

Il fut accueilli là-bas par des gens qu'il avait déjà rencontré par le passé et avec lesquels il avait eu l'occasion d'échanger. Si les baptistrels se préparaient manifestement à faire face à une attaque imminente, ils n’en oubliaient cependant pas que la vie continuait et si Rakesh ne voulait rien de moins que de retourner sur les routes, il retrouva le domaine avec un sentiment de joie ténu.

C’était incroyable. L’euphorie, cependant, toucha à sa fin durant les premiers jours d’avril 1764.

Les baptistrels ne s’étaient pas trompés et les Couronnes des Cendres frappèrent bien le Domaine. Malheureusement, Rakesh n’eut guère l’occasion de croiser le chemin de l’une d’entre elles, occupé qu’il était à donner un coup de main à l’évacuation et à aider là où il le pouvait. Il ne s’imaginait pas prendre la fuite comme il le fit mais le Domaine comptait parmi ses habitants de jeunes enfants et il était hors de question qu’il abandonne des petits, même sans-poils, pour satisfaire sa curiosité. Il y avait beaucoup de choses qu’il était prêt à faire pour l’assouvir, abandonner des jeunes n’en faisait pas partie.

Il lui restait désormais à retrouver le passé perdu de son peuple.


Histoire - Questionnaire


Questions générales
Pour la faction Graärh, vous trouverez ici uniquement des questions concernant les événements ayant eu lieu sur l’archipel.

  • Sur l'archipel :

    • L'archipel est un endroit à la fois splendide et plein de dangers : au(x)quel(s) votre personnage a-t-il été confronté, de près ou de loin, volontairement ou non) ? (Couronne de Cendres, Licornes, Ekkynopyre, séisme, monstres marins, etc..):
      Il était présent au domaine baptistral durant leur attaque mais n’a pas eu la "chance" de croiser leur chemin.
      Il n’a pas été confronté au licornes ni aux ekkynopyres bien qu’il finira certainement par se rendre à Calastin pour explorer les étendues creuses sous terre.
      Lors du séisme, il se trouvait chez les baptistrels et y est resté.

    • Pro ou anti-lien ?
      Rakesh n’a pas tout à fait d’avis sur le sujet. Les chimères étant définitivement rayées de la surface de la terre, il ne s’inquiète pas outre mesure. C’est un sujet pour les concernés, pour le moment il ne pense pas faire parti de ceux qui doivent s’exprimer sur le sujet.

    • Lors de l'ultime bataille contre les chimère, vous étiez... :
      Sur Tiamat afin d’aider les baptistrels du mieux qu’il pouvait en essayant de repousser les chimères. Son aide en la matière cependant était en dernier recours, n’étant pas un grand combattant et rebuté par l’idée de blesser un corps innocent. Il assista les baptistrels selon ses capacités.

    • En quoi avez-vous la foi ? (Néant, les 7 déesses, les Esprits Liés, Origine, rien...) :
      Les Esprits-Liés ont une place prépondérante dans la vie de Rakesh. Il prie régulièrement et leur voue un culte honnête et sans fard ni prétention. Il les respecte et souhaite suivre leur voie autant qu’il le peut, honorer ceux qui l’ont choisi tout en respectant ceux qui existent autour. Ils sont importants et il est possible qu’il attribut certains événements de la vie de tous les jours impliquants un animal représenté par un Esprit à l’éventuelle volonté de ce dernier.

    • Votre/vos ambition(s), votre/vos projet(s) ?
      J’ai l’ambition de faire participer Rakesh à tout ce qui a trait au passé des graärhs, notamment pour explorer les vestiges des anciens temps. Les ruines, les cavités, tout ce qui peut contenir des traces de leur civilisation passée.
      Si possible (si ça doit se faire, tant mieux, si pas c’est pas grave) en faire le premier graärh dragonnier (ou pas le premier, mais ce serait cool) pour aider la cause des graärhs sur un front tout à fait différent.
      Je pense éventuellement l’orienter soit sur un plan entièrement explorateur/aventurier, peut-être l’impliquer auprès des baptistrels, je verrais en jeu comment cet aspect là se développe.

    • Un avis sur la magie ?
      Rakesh n’est pas très à l’aise avec la magie et ne s’y intéresse pas outre mesure. Il est curieux mais la magie en elle-même ne fait pas partie des sujets qui attise son enthousiasme. Son utilité est indéniable cependant et a permis de sauvé son frère.

    • Un avis sur les autres races ?
      Il respecte les dragons, est toujours indécis sur les humains. Les elfes, il n’en a pour l’instant vu aucun. Il en va de même pour les vampires, ou s’il en a aperçu un c’était de loin et probablement sans s’en rendre compte.
      Il a cependant un avis très tranché concernant les baptistrels : qu'ils soient elfes ou humains, il les respecte beaucoup et les aime presque comme des semblables. Il ira volontiers vers l'un d'entre eux, avec très peu voire pas de méfiance et une joie qu'il ne cherchera pas à dissimuler.





Questions de Faction Gräarh
Cette partie contient des questions spécifiques à votre faction. Pour rappel, toutes les informations sur les factions se trouvent dans la section Factions.


  • Trand ou garal ?
    Garal

  • Un avis sur les Ambarhûniens ?
    Leur présence sur les terres qui ont abrité les Graärhs depuis toujours le dérange quelque peu. Surtout qu’ils ont pris la mauvaise habitude d’aller mettre leur nez là où il voudrait aller remuer le sien avant lui, ce qui ne l’aide pas des masses. D’autant que, techniquement, ils sont à l’origine de l’arrivée des chimères sur l’archipel.
    Pour autant, ils ne sont pas tous mauvais même si les baptistrels ne sont pas représentatifs, Rakesh leur voue néanmoins un intérêt et un respect certain qui permet de racheter certains mauvais points.
    Les pirates sont en revanche un véritable calvaire.

  • Comment avez-vous vécu ou qu'avez-vous pensé de la bataille contre les pirates et/ou contre les vampires ?
    L’attaque était prévisible, peut-être tardive à son goût mais prévisible, très clairement.
    Que les pirates soient parvenus cependant à apprendre l'arrivée imminente de leur attaque et à retourner celle-ci contre les graärhs est un réel crève-coeur. Les pertes sont incroyablement lourdes et Rakesh a participé à l’effort pour guérir les survivants, ce qui n’a pas été une mince à faire.

  • Avez-vous mis les pieds au Baôli ?
    Rakesh s’y est rendu uniquement lorsqu’il a fallu le protéger contre l’attaque des chimères, il faisait partie des graärhs qui s’y étaient déplacés. Initialement dans l’idée d’apporter son aide, de guérir en cas de besoin surtout pour l’après mais pas seulement. C’était un sujet assez important pour lui, lui qui a perdu un fils aux chimères et failli perdre un frère, et il souhaitait être là et apporter son aide.

  • Un avis sur les autres factions ?
    Il déteste les pirates. Il a une affection toute particulière pour les baptistrels qu'il garde près du coeur. Il a connaissance de la Loge mais la nécessité d'avoir une compétence en la magie le garde d'y appartenir donc il ne s'y intéresse pas outre mesure. Il attendra de se faire une idée des autres avant de faire le moindre commentaire sur le sujet.




Liens

  • Reynagane Shäa : La petite graärh faisait partie des jeunes qui, parfois, venaient l’écouter pendant qu’il racontait ses histoires. Rey finissait parfois pelotonnée contre Jay, notamment, et jouait à l’occasion avec le petit graärh, au grand plaisir de Rakesh.
    Plus récemment, il l’a croisée pendant l’attaque des couronnes sur le domaine baptistral. Une réelle surprise de croiser la petite qui, désormais, était bien adulte et capable.

  • Nyana Valthana : Trop obstinée pour joindre les autres et écouter les histoires de Rakesh, Nyana passait généralement son temps à s’entraîner et à essayer de dépasser son frère. Rakesh ne la connait pas beaucoup mais, à l’instar de Rey, l’a recroisée récemment.

  • Ilhan Avente-Falkire : Rencontré pour la première fois après que l’humain se soit échappé après un enlèvement par les pirates. Certains sans-poils qui avaient accompagnés la délégation s’étaient rapprochés de graärh en demandant si l’un d’entre eux pouvait les guider jusqu’aux marais, lequel se trouvait plutôt loin de leur position. Rakesh qui avait fait partie de l’expédition envoyée sur les lieux encore récemment se retrouva embarqué - de bonne volonté, toujours, à l’idée de partir à l’aventure quoique pas rassuré par les étrangers. Sur le chemin, ils croisèrent un groupe de graärhs encadrant un autre sans poil, manifestement celui que recherchaient ceux qui avaient approché Rakesh. Sa présence se révéla on ne pouvait plus bénéfique car le sans poil était dans un état lamentable et nécessitait des soins d’urgence avant de poursuivre le chemin. Il n’était pas équipé pour une telle tâche, bien qu’il emportait généralement de quoi se soigner en cas de besoin, mais parvint à effectuer un travail satisfaisant avec les moyens du bord. A l’arrivée à la légion, il fut nécessaire d’organiser le rapatriement du sans poil vers le domaine baptistrel qui, on l’avait assuré à Rakesh, serait en mesure de le soigner ou avait en tout cas de grandes chances d’y parvenir. Ce fut difficile pour le graärh de le laisser repartir sans l’accompagner pour s’assurer de sa survie, mais Rakesh resta sur les lieux.
    Plus tard, revenu pour soutenir l’effort de la délégation délimarienne pour établir des relations diplomatiques avec les félins, Rakesh pu découvrir un personnage bien différent car celui-ci avait subi une transformation et pas des moindres.
    Ilhan, tout comme Reynagane et Nyana, était présent lors de l’attaque au domaine baptistral. Une opportunité que le graärh mit à profit pour se rapprocher de l’homme.

  • Autone Falkire-Avente : Compagne d’Ilhan, comme Rakesh le découvrit après l’attaque du domaine. Les deux étaient ensembles et les présentations furent assez rapides car Autone était notamment blessée et Rakesh, bien que n’étant plus tellement équipé après avoir usé de ses herbes et autres sur d’autres avant elle. Il parvint à la distraire en la faisant rire un peu avant qu’un autre homme ne puisse prendre la relève avec nettement plus d’efficacité que lui.

  • Chanteterre : Bien des événements sont survenus pendant l’attaque des couronnes sur le domaine des Baptistrels mais un événement en particulier attise intensément la curiosité du graärh. Parmis les rumeurs, il en existe une qui fait état d’un sans poil se jetant - sans hésitation - dans la lave… et en ressortir non seulement en vie mais également plus fort. Il y avait une histoire à découvrir, des choses à apprendre et Rakesh est plus que déterminé à l’idée d’un jour rencontrer ce personnage mythique.

  • Asolraahn : Véritable colosse impressionnant, Rakesh a fait la connaissance d’Asol alors que celui-ci accompagnait les rescapés de l’attaque d’Atghalan. Le personnage, non content de le dominer de toute sa taille, partageait également quelques ressemblances avec lui au niveau du pelage. Un réconfort quelque peu étrange étant donné l’origine Garal de l’un et Trand de l’autre.
    Il s’occupa notamment des blessures du géant mais pas seulement. Asol n’était pas seul, outre les autres graärhs qu’il avait accompagné jusque là, et son petit fils, Shuu’ran Rashi, nécessitait également des soins que Rakesh se fit un plaisir - et un devoir - de lui apporter. Tâtant d’abord le terrain afin d’essayer de deviner le caractère du petit, le graärh s’y adapta pour rendre les choses plus faciles à la fois pour l’un, comme pour l’autre. Notant, plus particulièrement, l’absence de mot formulé, le graärh usa à outrance du langage corporel afin de mettre à l’aise le plus jeune, le tout en lui adressant à l’occasion quelques grimaces ridicules dans l’espoir de lui tirer un sourire. Le caractère farouche du jeune ne lui facilita pas les choses mais il parvint néanmoins à s’en occuper et à lui offrir des soins adaptés.
    Rakesh apprécia définitivement la rencontre de ce géant à la langue aussi acérée que ses griffes et de son petit sauvageon, et espère pouvoir les retrouver prochainement, peut-être pour s’entraîner, éventuellement.


Derrière le clavier

  • Petite présentation : Voir Sorel Gallenröd

  • Particularité RP ? Voir Sorel Gallenröd

  • Rythme RP ? Moyen, je peux répondre parfois le jour qui suit mais cela peut aussi me prendre bien plus de temps.

  • Comment as-tu découvert le forum ? Voir Sorel Gallenröd

  • As-tu signé le reglement ? Oui !


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Sommaire



» Inventaire
» Montures & Animaux
» Légendaires
» Compétences
» Magie
» Titres
» Ingrédients
» Récompenses
» Chronologie

Dernière édition par Rakesh Taradhish le Dim 12 Sep 2021 - 14:01, édité 1 fois

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Inventaire



Inventaire élargi x 2 a écrit:
Permet de porter un objet ou un bijoux supplémentaire) (limité à trois par personnage, achats antérieurs compris



Erm’ëss
Réalisé à base cuir de cerf-dragon, Erm’ëss est constitué de lanières qui soutiennent efficacement les pattes arrières de Rakesh afin de lui apporter une protection sans pour autant gêner ses mouvements. Enroulées autour de ses pattes, les lanières protègent les parties sensibles tout en laissant coussinets et griffes libres, s’enroulant sur la cheville et le tibias pour protéger des chocs et des éventuelles égratignures.
Elles lui apportent une certaine résistance lors de ses acrobaties et lui évitent certainement de se tordre les pattes lors de réceptions peu prudentes.

Détection des pièges
Utilisation : Passive
Effet : Semelles dotées d’une rune enchantée pour avertir son porteur qu’il s’apprête à marcher sur un piège magique ou non magique, permettant à celui-ci d’arrêter son pas, s’il est en train de marcher (ne fonctionne pas sur un pas de course qui ne laisse pas le temps au porteur de réagir).
Jet de sauvegarde : Dissipation d'effet magique ou annulation de glyphe

Pas du chat
Utilisation : Passive
Effet : Annule totalement le bruit des pas du porteur, le rendant plus discret (+5 aux jets de furtivité).
Jet de sauvegarde : Dissipation d'effet magique ou annulation de glyphe

Il possède également un sac confectionné par Luxshana dans lequel il fourre à peu près tout ce qu’il peut tant que le tissu peut le contenir sans risquer de se déchirer. Sur le sac est noué un tissu bleu offert par Madhulekha Dans les tréfonds du sac se trouve notamment un carnet, créé par ses soins, dont certaines pages sont couvertes de son écriture précautionneuse relatant ses diverses connaissances acquises au fil de ses aventures mais aussi de son temps comme apprenti auprès d’Arpana.

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Dernière édition par Rakesh Taradhish le Dim 19 Sep 2021 - 15:18, édité 2 fois

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[Monture et animaux]

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[Objet et créature légendaire]

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Compétences



Caractéristiques physiques



Force : Moyen
Endurance : Bon
Coordination (agilité/réflexe) : Exceptionnel (Maître -> Exceptionnel grâce à l’esprit lié du chat)
Furtivité : Bon
Perception : Très bon +5% (bon -> très bon grâce à l’esprit lié du faucon)

Caractéristiques mentales



Force mentale : Moyen
Education : Très bon
Charisme : Moyen
Intuition : Bon
Espérance/chance : Très bon

Résistances



Résistance physique : Bon
Résistance magique : Moyen

Compétences



Magie : Faible
Esprits-Liés : Niveau 3
Expertise :

Arme 1 : Arme contondante : Moyen
Arme 2 : Pugilat : Moyen
Habileté : Très bon
Navigation : Moyen
Equitation : Très faible
Dressage : Bon

Bonus



Bonus : Dressage (Garal)

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Dernière édition par Rakesh Taradhish le Dim 12 Sep 2021 - 14:06, édité 2 fois

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[Magie]

Dernière édition par Rakesh Taradhish le Dim 4 Avr 2021 - 20:21, édité 1 fois

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[Titres]

Dernière édition par Rakesh Taradhish le Dim 4 Avr 2021 - 20:21, édité 1 fois

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Ingrédients



x ... 6 Gemme de sang [Loterie d'avril 2021] + [Festival d'été 2021]
x ... 6 Rune [Loterie de Mai] + [Festival d'été 2021]
x … 5 cristaux de magie [Festival d'été 2021]
x … 5 artefacts de dragon [Festival d'été 2021]

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Dernière édition par Rakesh Taradhish le Dim 12 Sep 2021 - 14:11, édité 3 fois

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Récompenses



Rabais


x … Un rabais de 1000 PO [Festival d'été 2021]
x … Un rabais de 1000 PO [Festival d'été 2021]
x … Un rabais de 600 PO [Festival d'été 2021]
x … Un rabais de 600 PO [Festival d'été 2021]
x … Un rabais de 400 PO [Loterie de juillet 2021]
x … Un rabais de 300 PO [Festival d'été 2021]
x … Un rabais de 300 PO [Festival d'été 2021]
x … Un rabais de 250 PO [Loterie de juillet 2021]
x … Un rabais de 150 PO [Festival d'été 2021]
x … Un rabais de 150 PO [Festival d'été 2021]

Titres



x ... Un titre de faction [Jeu de l'oie Avril 2021]
x ...

Uniques



x ... Un objet légendaire [Jeu de l'oie Avril 2021]
x ... Un sort unique [Jeu de l'oie Avril 2021]
x ... Un objet unique [Le jeu de l'oie Avril 2021]
x ... 2 objets uniques [Le jeu de l'oie Avril 2021]
x ... Un objet unique [Le jeu de l'oie Avril 2021]
x ... Un objet unique [Jeu de l'oie Avril 2021]
x ... 2 glyphes uniques [Jeu de l'oie Avril 2021]
x … 6 glyphes uniques ou glyphes au choix en boutique [Festival d'été 2021]
x … 4 alliages uniques [Festival d'été 2021]
x … 2 sorts uniques [Festival d'été 2021]
x … 1 création d’un talent unique [Festival d'été 2021]

Divers



x ... Un décret sélénien [Jeu de l'oie Avril 2021]
x ... Un éclat (-3/4 de RP de justification) [Jeu de l'oie Avril 2021]
x … 2 réduction de temps de voyage  [Festival d'été 2021]
x … 2 “Ce n’est pas une retraite ! C’est un mouvement stratégique vers l’arrière…” [Festival d'été 2021]
x … 2 désenchantements [Festival d'été 2021]
x … 2 décrets séléniens [Festival d'été 2021]
x … 1 poussée d’adrénaline [Festival d'été 2021]
x … 1 dupliquer un objet [Festival d'été 2021]
x … 1 grâce des immaculés [Festival d'été 2021]
x … 2 secondes changes [Festival d'été 2021]
x … 1 faveur caladonienne [Festival d'été 2021]
x … 1 changement d’esprit lié [Festival d'été 2021]

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Dernière édition par Rakesh Taradhish le Dim 12 Sep 2021 - 14:10, édité 5 fois

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