Mélusine Aldrich [EN COURS]

- Un attirail de robes très colorées
- De nombreux bijoux créés par elle-même
- Une sacoche remplie de babioles en tout genre (parchemin, encre, pierres à sertir, bourse, chocolat..)
- Un fouet planqué dans sa cuissarde
- Un collier doté de verre teinté ( Image ici ) ainsi que de deux glyphes ( Mensonge et Ivresse )

Glyphes et Améliorations a écrit:

Ivresse : 50 PO
Support : Bijou, Gant
Flux : Altération
Coût en énergie : Faible
Utilisation : Active
Effet : Après avoir pointé du doigt ou touché une cible, celle-ci est frappée d’un état ivresse. Très en vogue chez les tire-laines, assassins et taverniers peu scrupuleux.
Jet de sauvetage : Résistance physique

Glyphes et Améliorations a écrit:

Mensonge : 300 PO
Support : Bijou
Flux : Illusion
Coût en énergie : Moyen
Utilisation : Passive
Effet : Diminue la perspicacité de l’interlocuteur du porteur, de sorte que celui-ci ne détecte pas les mensonges énoncés par le porteur.
Jet de sauvegarde : Spirites du hibou, pouvoirs baptistraux.

Les yeux rivés sur le miroir, Mélusine croisait les bras, hésitante. Certains auraient osé dire qu’elle se contemplait, cependant, elle ne faisait que s’observer. Depuis quelques années déjà, elle ne se voyait que comme une étrangère dans son propre corps, une âme perdue dans une enveloppe charnelle, certes confortable mais, peu représentative de ce qu’elle était véritablement. Pourquoi chaque passage devant le miroir devenait une introspection, un règlement de comptes, une vérification intensive et accrue ? Elle l’ignorait, mais ce rituel étrange ne semblait point lui déplaire.

Sa main alla replacer une broche dans sa chevelure flamboyante, qu’elle dressait consciencieusement chaque matin à l’aide de tresses, barrettes et autres accessoires en tout genre. Une cascade de cheveux roux tombant jusqu’au bas de son dos, une tignasse qui lui valait tant de compliments et qui semblait parfois être son seul atout afin de se faire repérer dans la foule. Prenant une mèche de ses cheveux dans sa main, elle laissa échapper un long et douloureux soupir. Cette couleur était tout ce qu’il lui restait de sa mère, et bien que le roux ne lui plût pas plus que cela, elle n’avait jamais su se résoudre à les teindre. Ne serait-ce que les couper était une épreuve considérable, aussi elle s’acharnait à les garder soignés et rangés, parfaitement tressés et brossés dans des chignons élaborés dont seule elle avait le secret.

Mélusine passa une main sur son visage encore jeune et frais et vint pincer ses joues pendant quelques secondes. Une bonne mine naturelle, sans artifices, contrairement à ses yeux verts recouverts d’une épaisse ombre à paupières qui n’avait rien de subtile. L’aldarienne aimait que son monde soit carré, tourne autour de certaines certitudes, dont celle qu’elle ne passerait inaperçue uniquement si elle le désirait. Elle s’arrêta devant ses traits pendant quelques secondes et s’avança au plus proche de son reflet. Les yeux en amande de sa mère, le nez fin de son père, la mâchoire ovale et un menton minuscule. L’ensemble s’accordait sans surprise, la nature avait bien fait les choses. Aucune imperfection, aucune cicatrice ne venait entacher ce visage qui ne souriait que trop peu, qui ne souriait qu’en présence du malheur des autres dont elle avait appris à se satisfaire, à défaut d’une autre émotion qui aurait pu lui arracher un rire sincère.

Penchant une main en arrière, elle se saisit de sa tenue fétiche. Son vêtement des mauvais jours comme elle aimait l’appeler. Une magnifique robe émeraude, aux détails dorés et fleuris, qui détonnait avec sa chevelure de flammes, qu’elle accrochait méthodiquement dans son dos par un geste travaillé à maintes et maintes reprises. Son corps connaissait la mécanique, la chanson de ces jours qui commençaient par un soupir dans le miroir et ne se finissaient qu’en rentrant dans le noir le plus profond de la nuit, décoiffée et dans la précipitation de retrouver son lit. Elle passa une main sur son corps frêle et fragile, sur ses formes présentes mais peu abondantes, sur cette inexistence de muscles qui donnait tant envie à ces messieurs de la protéger. S’ils savaient. Oh, mais ils sauraient bien assez tôt, à n’en point douter. Pour l’heure, personne ne l’attendait.

Une fois sa robe passée et après un dernier coup d’œil dans le miroir, Mélusine s’approcha de la porte puis s’engouffra dans la ruelle en embarquant une cape sur son dos au passage. Elle était suffisante, pour aujourd’hui.

A la première rencontre, la jeune rousse est charmante, presque trop belle pour être vraie. Le sourire aux lèvres, les yeux pétillants, elle a le rire facile et l'oreille attentive, le cœur sur la main et la langue bien pendue. Le contact est instantané, la confiance donnée en un battement de cil, comment lutter face à ce visage empli d'innocence qui se déforme à chacune de vos injonctions en un sourire sincère, alors qu'elle passe sa main dans sa chevelure, dévoilant un parfum sucré et délicieux. Elle n'émet aucune méfiance à votre égard, ce qui a le don de vous séduire, de vous mettre à l'aise, et c'est sans doute ce qui vous rend bavard, ce qui vous pousse à vous confier à une parfaite inconnue, à la laisser s'immiscer dans vos affaires alors que vous ne souhaitiez que partager un verre voire une soirée à ses côtés. Bientôt elle connaît vos noms prénoms, ceux de vos amis, votre famille, votre situation, peut-être même quelques confessions que vous auriez préférer lui faire sur l'oreiller. Tout ceci n'est pas sans retour, car après quelques informations glissées au détour d'une gorgée de vin, vous pensez la connaître sur le bout des doigts.

Mais n'ayez crainte, la soirée n'est pas encore finie, elle vous réservera encore quelques surprises. Après une heure de discussion et quelques verres de plus, elle vous raccompagnera bien dans vos quartiers, se laissera séduire voire toucher, avant que la drogue qu'elle a mis dans votre boisson ne fasse effet et qu'elle puisse repartir avec la bague en or qu'elle a repéré sur vous vingt minutes avant que vous ne veniez l'aborder. Calculatrice, manipulatrice, apathique et vaniteuse sont des termes qui vous viendront à l'esprit une fois que vous vous retrouverez nu, enchaîné à un cadre de lit, alors qu'elle file avec toute votre fortune et le peu de dignité qu'il vous restait entre ses mains. Bientôt vous entendrez que vous n'étiez pas sa première victime, et vous ne serez point sa dernière, et tout compte fait, vous avez réussi à rester en vie, ce qui n'est pas dans ses habitudes. Par ailleurs, la crainte qu'elle ne revienne finir le travail continuera à vous hanter pendant de longues semaines mais il n'y a point à s'en faire : Mélusine ne s'amuse jamais avec le même gibier deux fois.

Mélusine voit le monde comme un terrain de jeu, comme une partie d'échecs qu'elle est faite pour gagner, dont l'issue est toute décidée. Elle joue tous ses mouvements avec une légèreté déconcertante, qu'il s'agisse d'un vol, d'un assassinat, ou d'un enlèvement, rien n'a vraiment d'importance ou de conséquences pour la pirate. La jeune femme pourrait s'asseoir pendant des heures pour défaire la personnalité d'un inconnu fil par fil, trait par trait, s'instruire sur ses points faibles, ce qui permettrait de le pousser dans ses retranchements et de le faire craquer sous la pression. Les simples d'esprits et les imbéciles heureux sont ses proies favorites : faciles à déchiffrer, encore plus aisé à briser. Concernant ses motivations, beaucoup seraient tentés de dire qu'elle n'en a point, et ils n'auraient pas entièrement tort. Mélusine aime jouer avec les autres pour le goût du risque, pour le plaisir de gagner, mais même le diable fut un ange au commencement. La personnalité de la jeune femme n'est que le résultat de plusieurs expériences ayant massacré le peu de santé mentale qui pouvait lui rester. Elle n'est qu'un bouillon de haine, qu'un cri de rage dans le vide que nul n'entend et nul ne comprend. Le monde doit payer, et le monde paiera.

C'est un cauchemar déguisé en rêve éveillé, un grand méchant loup dans un costume de petit chaperon rouge. Qui sait, peut-être arriverez-vous à la dompter, à gagner son cœur, ou peut-être vous ferez-vous avoir comme un bleu, comme tous ceux qui sont passés devant elle avant vous et qui n'ont pas su comprendre le danger. Vous ne le saurez qu'en essayant...


Esprits liés possible :

- Salamandre
- Mante religieuse
- Flamant rose
- Cobra
- Renard
- Pie

La partie la plus importante d’une fiche, c’est l’histoire ! Dans cet encadré, vous avez la possibilité de détailler tous les grands moments de la vie de votre personnage, comme vous le désirez et sans barrière. Nous demandons tout de même l’équivalent de 20 lignes de développement afin de donner de la matière à votre personnage. Plus votre personnage possède un passé construit, plus simple il sera de vous projeter dans ses réactions et ses pensées, son futur, trouver des partenaires et construire des trames ! N’oubliez pas que vous pouvez venir voir les membres du staff pour des questions et les joueurs pour créer des interactions passées.
VOTRE TEXTE DOIT REMPLACER CES EXPLICATIONS

Elles se décomposent en questions concernant les événements du vieux continent, et d'autres concernant les événements sur l'archipel.

• Sur le vieux continent :
  
  
  
  • Pro-vampire, elfe ou humain ?
    Humain, évidemment.
  
  
  • Lors de l'invasion almaréenne, étiez vous dans l'Alliance Fabius Kohan & Almaréen ou dans la Rébellion ?
    Son père était dans l'Alliance Fabius Kohan. S'allier aux vampires? Hérésie !
  
  
  • Face aux miasmes du Néant, avez-vous combattu ou fui ?
    Fuite, elle n'avait que quinze ans.
  
  
  • A l'ère du Tyran Blanc, Théocratie ou Protectorat ?
    Le Protectorat, ce qui coûta la vie à son père.
  
  
  • Avez-vous été à Morneflamme ?
    Non, mais son père y est mort.
  
  
  • Avez-vous été possédé par une chimère ?
    Non.
  
  


• Sur l'archipel :
  
  
  
  • L'archipel est un endroit à la fois splendide et plein de dangers : au(x)quel(s) votre personnage a-t-il été confronté, de près ou de loin, volontairement ou non) ? (Couronne de Cendres, Licornes, Ekkynopyre, séisme, monstres marins, etc..):
    Mélusine participe actuvement à la contre attaque pirate de février-mars 1764 ainsi qu'à la Bataille des Cendres.
  
  
  • Pro ou anti-lien ?
    Pro-lien. Mélusine trouve la magie du lien absolument fascinante.
  
  
  • Lors de l'ultime bataille contre les chimères, vous étiez... :
    Aux portes de Fort-Espérance, tentant de retenir l'assaut des Chimères.
  
  
  • En quoi avez-vous la foi ? (Néant, les 7 déesses, les Esprits Liés, Origine, rien...) :
    Mélusine ne croit plus en rien aujourd'hui.
  
  
  • Votre/vos ambition(s), votre/vos projet(s) ?
    Elle n'a que peu de but à ce jour, les événéments ayant anéanti tous les projets qu'elle avait pu imaginer jusqu'à maintenant. Aujourd'hui elle se concentre sur la destruction et l'appropriation d'Elros Le Renouveau afin de pouvoir s'y installer.
  
  
  • Un avis sur la magie ?
    Mélusine adore la magie. C'est son outil de combat principal, et elle ne comprend pas l'entrain des autres pour les armes classiques. Sous toutes ses formes, la magie l'émerveille, et c'est peut-être bien la seule chose qui réussit encore à l'enthousiasmer.
  
  
  • Un avis sur les autres races ?
    - Elle est neutre - favorable par rapport aux humains, qu'elle considère comme sa famille. Elle sera toujours plus prompte à aider un humain qu'un autre.
    - Elle est neutre - défavorable par rapport aux elfes qui se sont alliés aux pro-Korentin mais surtout aux vampires.
    - Elle est neutre par rapport aux Graarh, qu'elle ne voit que comme des esclaves. Mélusine aime les bêtes, à ce titre elle éprouve parfois un mince regret suite aux actions de la Confrérie, mais elle pense qu'il s'agit d'un mal pour un bien. Quelqu'un doit bien être esclave, et tant que c'est quelqu'un d'autre, ce n'est pas elle.
    - Elle est très défavorable par rapport aux vampires, qu'elle haït du plus profond de son être. L'unique raison pour laquelle elle ne les attaque pas à vue est le fait qu'elle soit consciente de perdre en combat singulier.
  
  

Cette partie contient des questions spécifiques à votre faction. Pour rappel, toutes les informations sur les factions se trouvent dans la section Factions.

• Mon capitaine, c'est...
  Officiellement Nathaniel, sinon le capitaine des jeux plus particulièrement. Mélusine aime avoir un cadre, cela vient sans doute de son père dans l'armée, qui lui a probablement donné le goût d'une hiérarchie bien organisée.


• Pro ou anti-Nathaniel ?
  Pro. Elle pense que c'est une personne ambitieuse, à ce titre elle lui porte une certaine admiration. Elle a cependant un peu de mal quand on parle de s'allier aux vampires qu'elle déteste profondément, et apprécierait n'importe quel dirigeant qui proposerait de s'en défaire.


• Votre vice ?
  Mélusine aime voler, plus particulièrement aux plus fortunés et encore plus aux vampires. Elle n'est pas non plus opposée à utiliser son corps pour arriver à ses fins. Les meurtres ne sont pour elle que facultatifs, car elle trouve la chasse bien plus intéressante que la récompense, et une proie qui continue de fuir, c'est une chasse qui ne s'arrête jamais...


• Sur la terre ou sur les mers ?
  Majoritairement sur la terre. Mélusine n'a pas de problème à être sur les mers, mais elle reste casanière et aime avoir une demeure sur la terre ferme.


• Comment avez-vous vécu ou qu'avez-vous pensé de la bataille contre les Graärh de Néthéril ?
  Mélusine a participé activement à la bataille contre les Graärh de Néthéril. Depuis les navires, elle opère grâce à sa magie de flammes et brûle tout sur son passage, y compris quelques "chatons" qu'elle touche par inadvertance. Face au dragon de l'ire, elle fit machine arrière sans se retourner, ne pouvant seulement imaginer affronter une créature aussi féroce. Elle ignore encore aujourd'hui pourquoi il est venu au secours des Graärh mais ne s'en fait point. La vengeance aura lieu, si ce n'est pas aujourd'hui, ce sera demain.


• Un avis sur les autres factions ?
  - L'empire Sélénien inspire énormément de nostalgie à Mélusine. Elle y voit sa vie d'avant, auprès de ses parents. Elle y voit également Claudius qu'elle ne souhaiterait point décevoir, et sait que ce sera le cas quand il la verra auprès de la Confrérie Pirate. Bien que les relations entre la Confrérie et l'Empire ne soient pas au beau fixe, c'est toujours avec un pincement au coeur que Mélusine s'en prendra à eux, aux humains, où à ceux qui ont un jour vécu auprès de l'Empire.
  - La légion Graärh n'inspire pas grand chose à la demoiselle, si ce n'est que s'il doit y avoir un esclave et que ce n'est pas elle, alors cela peut-être n'importe qui d'autre. Elle suivit les assauts de la Confrérie envers ce peuple, puisant dans toute la haine et la rage qui l'animait et la hantait, mais au fond elle ne leur voue aucun sentiment si ce n'est l'indifférence. Elle les appelle "les chatons".
  - L'alliance des Cités Libres n'évoque rien à Mélusine. Elle est neutre face à cette faction avec laquelle la Confrérie fait affaire, et ne s'intéresse que très peu à leurs affaires.
  - Le Royaume Erlië fait parti des factions qui mettent les méninges et les nerfs de Mélusine à rude épreuve. Elle peine à mettre de côté sa haine généralisée pour le peuple vampirique et ne souhaite ne rien avoir à faire avec ces derniers. Leur alliance avec la Confrérie reste la principale source de conflit entre la demoiselle et sa propre faction.
  - L'ordre baptistrel n'intéresse pas Mélusine. Elle ne voit aucun intérêt en eux, si ce n'est le chant et la musique qu'elle apprécie tout particulièrement.
  - Les Neutres sont sans doute ceux que la demoiselle préfère. Si elle n'était pas chez la Confrérie, elle serait sans doute chez eux.