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descriptionSe faire la malle [belethar] 31 octobre 1764 EmptySe faire la malle [belethar] 31 octobre 1764

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Il y avait eu un avant et un après cette guerre d'une journée. Ce jour avait changé plus de chose dans ma vie que mon dernier combat contre les monstres nommées chimères. Ce fut donc la bataille contre une couronne qui  bouleversa mon monde, me fit gagner ma liberté.

Je me souvins entre les moments de flou et l'instinct, j'avais pris le parti de mon maître. Une loyauté basé sur la prise de risque la plus nulle possible. Ce n'était pas la première fois que cela me sauve. Oublier ma fierté graarh pour plier l'échine face à l'esclavagisme il y a deux ans, m'avait sauvé de la noyade ou de bien pire traitement.


Il me fallait rentré, retrouver Rona s'il y ne faisait pas parti des blessés de la tempêtes. Lui qui était dehors dans la rue, j'espérais qu'il soit rentré lorsque les murs se sont reconstruits. J'ai du traverser la ville entièrement pour rejoindre se qui était devenu mon ancienne prison.
Rona était présent, il semblait sain et sauf de corps, mais il me semblait que dans sa tête il voyait encore le monstre qui nous poursuivait jusque dans notre sommeil. Je m'approchais de lui, me couchant sur la paillasse.

-"C'est finis, il n'y a plus de monstre. Nous allons partir".

Le graarhon, se blottit contre moi.

-"Nous partirons jamais d'ici, jamais."

Il m'avait regardé avec colère, et je plaçais ma patte sur ses yeux pour les fermer.

-"Dort, demain est un autre jour".


Il s'endormit rapidement, et je ne tardais pas à le rejoindre dans les songes. Je fus surpris car je ne pensais pas que j'avais pris autant de coup. Je n'avais rien sentis jusque là; les courbatures, les bleus, les écorchures. Ils me tiraillèrent toutes la nuit, mais je passais une nuit excellente. Puisque cette nuit aucun monstre me hanta.
Pour une fois c'était la lumière du jour naissant qui me réveilla et Rona qui me tirait le bras pour me dire qu'on était en retard pour le nettoyage des cuisines. C'est a ce moment que passa deux gardes par l'encadrement de la porte. Frappant avec force malgré leurs bras chargés.

-"Toi, tu pars,(grogna t'il en me montrant du doigts) tu passeras voir le forgerons pour les fers et tu pars de là. Ordre de notre roi. On nous a aussi donné ça pour toi. Prends et vas t'en."

Ils se tournèrent ver Rona, qui me regardais avec de grand yeux.

-"Toi au boulot."

Il eu un grand silence et Rona se leva pour partir en courant. J'attrapais son poignet et me levai. J'avais pas remarqué que j'étais aussi grand que les gardes si je me courbais pas devant eux.

-"Je l'achete"

J'avais garder le plus de pièce que j'avais pus, mes salaires d'esclave, les cadeaux de l'homme du désert. J'espérais seulement avoir assez pour acheter mon petit frère de labeur. Les deux hommes se regardèrent et explosèrent de rire

-"Toi ? acheter un esclave ? Rêve pas trop tu as déjà de la chance d'être libre et de recevoir des cadeaux, le p'tiot il va bien sagement rester parmi nous et travailler comme il sait bien faire."

Ils firent tombé les objets lourdement sur le sol. Je reconnus en un coup d'œil: un bouclier, des fers, un sac bandoulière, une lame, une corde noué et une couverture et des chaussures dépareillés.

-"Des gens nous donnent des objets pour ceux qui on combattu Lolupata, y en a qui on bien de la chance. " J'entendais dans sa voix la jalousie.
"Le roi t'as fais faire un bouclier en prime de ta liberté."

Pendant que l'homme parlait je lâchais le bras de Rona et je prenais en main les objets . Certain était glyphé, très discrètement, les chaussures, le sac, les menottes en fer, le bouclier.
A mes yeux ses objets étaient tous magnifique, le bouclier me plaisait beaucoup avec les serpents qui se lovaient au centre. Je mis dans le sac, le couteau, la corde, la couverture et la lame. La couverture ressortait un peu. Je mis le sac sur mon dos et mis le bouclier contre moi. Il ne restait par terre que les chaussures, car j'examinais les fer.
Le garde en profita pour prendre Rona par ses vêtements abimés. je voulus m'avancer pour les bloquer mais, le deuxième garde c'était déjà mit entre eux et moi.

Je pris les fer qui restait dans mes mains, je lisais les glyphes apposé qui étaient de même couleur que les fers. Il y avait longtemps que je n'avais pas pratiquer, mais je crus lire celle de l'invisibilité.

Je compris ce que ses fer signifiait. Les gardes n'avaient pas pensées à ce que je comptais faire.

Je poussais le garde en déclarant d'une voix la plus assuré possible.

-"Je n'en ais plus l'utilité, c'est à lui que revient ses fers, si je ne puis l'acheter"

Ces mots, cette manière de parler semblait surjouer dans ma gueule. Si surjouer que les gardes riaient de nouveau.

-"Si on m'avait dis qu'un jour, un graah qui voulait acheter son compagnon finirais dans la même journée par lui remettre les fer... " Ils riaient tellement qu'ils lâchèrent Rona, qui se mit un m'implorer.

Je ne lassais rien transparaitre, car après tout j'avais échappé par deux fois à Lolupata, deux gardes se n'étaient rien.
Je mis les fers et espérait faire disparaitre Rona, mais rien ne se passa.
Je commençais à sentir monter en moi la panique, mon plan tombais à l'eau. Comment on l'activait cette glyphe de malheur, m'étais je trompé dans la lecture ?

Mon ventre se tordait et les hommes s'arrêtaient bientôt de rire pour revenir vers Rona.
Quand a Rona, il se mit à pleurer silencieusement, c'était trop pour lui de me voir lui remettre des fers qui l'entraverait davantage. Il ne se rendis pas compte qu'il semblait néanmoins pas moins désavantagé. Il voulut faire tinter le bruit du fer l'un contre l'autre. Comme pour rendre réel ce moment. Mais a sa plus grande surprise et à mon plus grand soulagement, il n'eu aucun son autre que celui des gardes qui ayant finis de rire avait regarder la scène et se mettait à hurler.

-"Il est passer où le nain ?!"

Ils jurèrent en se regardant comme des fous. Dans la pièce il n'y avait plus que moi, grimaldi, et les deux gardes. Je pris la direction du couloir en me pressant de ramasser les chausses. Le petit singe me sauta dessus.

-"Rona, court, suis moi vite, personne ne te vois" dis-je en ma langue natal

Nous partions. Enfin. Je pressais le pas une fois la porte franchis et partis dans un gallot en espérant que Rona me suive bien. Je connaissais les lieux par cœurs et on fumes sortit très vite. Dès que je pus je ralentis , je sentis une main prendre la mienne.
Rona était là et les gardes nous avaient perdu, décontenancé.

On prit la direction de la forge. On allait m'enlever ses fers à mon cou.

Le forgeron prit dans la fournaise des lieux étaient déjà au courant que j'allais venir. Je lâchais Rona, qui demeurait encore invisible, et lorsque le forgeron me coupait le métal qui m'entourait la nuque je me demandais combien de temps il restait avant que Rona soit à nouveau visible.

Le premier coup de vent fut douloureux sur ma peau nue. Là où il avait le collier des esclaves j'avais perdu toute ma fourrure. J'étais marqué à vie par ce passage ici bas. Je mis mon foulard pour me protéger de ce soudain changement.

Je ne pris pas le temps de rester, il nous fallait partir d'ici. Revenir au source était mon but, retrouver se que j'avais perdu deux ans auparavant. La magie entourant Rona se dissipa et bientôt on vit un grarrh et un graarhon enchainé déambulé dans les ruelles.

Personne ne preta attention a eux, la ville était bien trop occupé à renaitre du combat et de la peur qu'avait procuré le monstre de l'ombre.

Il nous fallait partir, le singe, l'enfant et moi. On passa à deux rues de la place, les étales de certain marchant étaient déjà installés, quelques personnes pressées piétinaient dans les rues en direction de la place.
On contourna la place pour aller directement vers le port.

Là aussi les hommes s'activaient, les graarh aussi. Je les remarquais bien plus que les humains car ils étaient de mon peuple. J'eu soudain honte de m'en sortir, d'avoir eu ma liberté en combattant pour le roi qui nous avais asservis et qui continuais d'asservir notre peuple. Nous marchâmes jusqu'aux bateaux de transport qui desservaient l'archipel.

Les places étaient cher pour ceux qui voulait une belle place, mais nous voulions juste revoir notre terre. Netheril.

Je demandais à l'humain, qui s'occupait des entrées, deux places. Il me demandait si je n'étais pas entrain d'essayer de m'enfuir, et j'essayais de lui expliquer que je venais de gagner ma liberté. Ce n'était pas un débat simple car l'homme se méfiait énormément, il allait enfin accepté lorsqu'il vus rona. *

-"Tu' foutrais pas un peu de m'guele ? Celui là à encore un collier, voleur d'esclave !"

Il élevait la voix et des personnes sur le bateaux regardèrent par dessus bord pour voir se qu'il se passait.
Si j'avais eu une peau imberbe j'aurais rougis, mais heureusement pour moi la gène se lisait un peu plus difficilement sur mon visage affiné. Je ne savais pas quoi lui dire, je n'aimais pas mentir.

-"Il m'appartient, il est euh.. Mon mon..  valet !"

Pour essayer d'être sûre de moi c'était gagner, mais pour l'être vraiment c'était raté. Le mensonge m'allait très mal.
Le moment devenait long, l'humain me scrutait d'un air suspicieux. Je ne voulais pas laisser mon petit frère de labeur ici, il était jeune il devrait revenir parmi notre peuple, reprendre sa vie.

descriptionSe faire la malle [belethar] 31 octobre 1764 EmptyRe: Se faire la malle [belethar] 31 octobre 1764

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Belethar se massa les tempes, alors qu’il descendait de son navire.

L’agitation ici à Althaïa avait fini par se calmer, et tout le monde reprenait une vie plus ou moins normale. Les blessés pansaient leurs plaies, Belethar aidait là où il le pouvait, mais l’urgence n’était plus de mise. Ce qui signifiait que la vie du baptistrel allait pouvoir reprendre un cours à peu près normal.

Enfin, normal, si l’on pouvait dire les choses ainsi : il avait désormais un œuf de dragon sur les bras et avec lui un serment familial millénaire à honorer … Et mille choses dont il fallait se préoccuper. Parmi elles, la plus urgente étant l’avancée des Couronnes de Cendre et leur prochaine étape : Belethar le savait, la mort de Lolupata ne resterait pas impunie, et la situation à Nyn-Tiamat était également préoccupante : une confrontation avait eu lieu avec Rog … Mais Lalaach lui, restait caché. Pour combien de temps, seulement ? Nul ne le savait.

S’ils avaient fait d’Udyogg un allié, Belethar savait que tout ceci ne serait pas suffisant. Il fallait en apprendre plus sur eux, et les comprendre, pour mieux les empêcher de nuire ensuite. C’est ce à quoi il s’attèlerait ces prochains jours, en parallèle de bien d’autres choses. « La vie normale », ce n’était donc a priori pas pour tout de suite. Mais L’Espérancieux préférait cela plutôt que de se tourner les pouces, où de retourner aux activités mercantiles classiques de sa famille. La réalité des combats qu’il menait était souvent dure, et particulièrement ardue à digérer pour le baptistrel si sensible à la violence qu’il était, mais dans le feu de l’action, c’est là qu’il se sentait le mieux.

Car auprès des autres, il pouvait mettre à contribution très concrètement toutes ces connaissances qu’il avait appris pendant sa jeunesse, et se rendre utile à bien des aspects. Et la vie de l’Espérancieux serait vide de sens s’il n’était pas utile.

D’utilité, il allait en être très justement question.

Belethar se baladait sur le port, quelques caisses en main. Il chargeait son bateau tranquillement. Voyager à vide était probablement la pire des choses pour lui, car il disposait d’un grand navire, aussi, il profitait souvent de petites expéditions de la sorte pour ramener des choses là où il se rendait : que cela soit des matières premières destinées à sa famille, ou des fournitures pour le Domaine, des rations pour ses marins, ou bien d’autres choses, Belethar avait toujours une bonne raison de charger des choses dans sa cale.

Le hasard fit que sur son chemin, il passa devant un navire de transport où des personnes semblaient faire la queue. Bien évidemment, pas tout le monde n’avait un navire, aussi des matelots transportaient tout simplement des personnes, moyennant finance pour être rentable, bien entendu. Le baptistrel déjà bien chargé sifflota au rythme de ses pas alors qu’il déambulait dans le port, et l’histoire aurait pu s’arrêter là si son sixième de sens de baptistrel ne l’avait pas étourdi un bref instant, l’interrompant dans sa marche bienheureuse, et lui faisant de légers acouphènes.

Cela, Belethar savait ce que cela voulait dire : on essayait de mentir non loin. Rien d’anodin dans un port où l’on essayait souvent de marchander des choses, quitte à raconter quelques bobards, mais cette fois-ci, Belethar sentait que c’était différent. Piqué, l’Espérancieux inspira un grand coup, faisant abstraction de la douleur, et essaya de déterminer l’origine de ce moment d’inconfort.

Bien vite, il trouva deux graärh, dont un qu’il reconnut bien vite : Panaa, un esclave graärh auprès du Roi des Pirates ayant gagné sa liberté après la bataille contre Lolupata. Le deuxième, en revanche, il ne le connaissait pas. C’était Pana qui parlait.

« Il m'appartient, il est euh.. Mon mon.. valet ! »

Belethar fronça les sourcils. Voilà d’où venait cette sensation, et bien vite l’Espérancieux compris ce qui était en train de se jouer sans qu’il n’eut besoin de plus d’explications. Le baptistrel posa son chargement, s’approcha, et prenant un grand sourire, s’immisça dans la conversation. Il fallait maintenant qu’il improvise quelque chose tout en restant honnête. Il s’éclaircit la voix et fit auprès de l’homme qui semblait insistant auprès des deux graärhs :

« Messire, veuillez excuser mon intervention, mais puis-je vous emprunter ce cher Panaa, et son compagnon ? Ce jeune graärh déchainé a mérité sa liberté en aidant le Roi Nathaniel en personne. Je souhaite m’entretenir avec lui. Quant à celui chaîné … Je suis chargé, et j’apprécierai qu’il m’apporte son aide. Constatez plutôt. »

Belethar pointa du doigt son chargement, et pour joindre le geste à la parole, le baptistrel sortit l’insigne de son ordre. Bien que son visage dans la cité pirate était assez connue, dans ce genre de situations, il était mieux d’asseoir sa légitimité.

Après quelques instants, le garde insista un peu plus. Pour qu’il se taise, Belethar lui tendit une bourse pleine de pièces d’or. Fort heureusement pour lui, tout avait un prix dans cette nation de parias. Il fallait simplement savoir sur quelle échelle on discutait.

Une fois qu’il avait acheté le silence du garde, L’Espérancieux éloigna les deux êtres, et une fois qu’ils avaient rejoint où Belethar avait posé son chargement, il leur fit finalement :

« Vous ne manquez pas de courage, tous les deux ! » Il eut un petit sourire, avant de désigner ses caisses : « Prenez une de ces caisses, et venez avec moi. Où allez-vous comme ça ? Je suis moi-même en partance vers le Domaine Baptistral. Je peux vous déposer quelque part ? »

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Le regard de l’homme se fit très lourd sur moi. Je me sentis minuscule, je serrais la main de Rona, je pris une inspiration je devais calmer ce cœur qui battait à la chamade dans ma poitrine.
Il se passa de longue seconde, une, deux, trois, le silence du jugement, quatre, cinq, le grognement de l’être humain. La sentence allait tomber. Ils nous faillaient être près à fuir, ensemble. Je n’allais pas laisser Rona, pas question, pas une chance.  Dernière nous, marchant d’un pas sur, il s’avançait vers nous. La voix passa à ma gauche juste au dessus de la tête du grahon. Je la reconnus. Profonde, calme et intrigante, elle appartenait à un homme que je connaissais depuis très peu de temps.



« Messire, veuillez excuser mon intervention, mais puis-je vous emprunter ce cher Panaa, et son compagnon ? Ce jeune graärh déchainé a mérité sa liberté en aidant le Roi Nathaniel en personne. Je souhaite m’entretenir avec lui. Quant à celui chaîné … Je suis chargé, et j’apprécierai qu’il m’apporte son aide. Constatez plutôt. »


Je me retournais pour voir ce que l’homme pointait du doigt, il y avait pas mal de caisse de transport près d’un bateau plutôt imposant, mais pas autant que ceux qui m’avait transporté jusque là. Il sortit aussi un sorte d’emblème de taille réduite. C’était la première fois que je voyais cet insigne. Avoir été enfermé et n’avoir vécu que par le prisme de l’esclavage ne m’avait pas donner de super carte de compréhension entre les ordres établis par les nouvelles races sur notre archipel. J’avais plus ou moins suivi en écoutant ce qu’on disait à la cuisine, mais il me semblait toujours perdre le fils des nouvelles.  
Malgré l’insigne le garde ne semblait pas convaincu, mais la bourse de l’homme au cheveux sombre le fit hausser les épaules et passer à la suite des clients. Ici avec les pièces il était si simple de faire ce qu’on voulait , pour peu d’avoir les moyens à la hauteur de l’envie.

Je suivis l’homme avec Rona, et on prit une caisse chacun, s’en rien dire. J’avais assez honte de moi, mais j’étais si soulagé. Le d épart ne faisait que commencer.

Je pris la parole en marchant au coté de l’homme.

- « Merci infiniment… «  j’eu un doute sur son nom, belete ? Beleta ? L’autre humain l’avait nommée devant Udyog Ychgama . Il s’était passé tant de chose, que je n’avais pas retenus la moitié de toute les informations de cette journée infernal. Comment avait’il pus lui retenir mon nom aussi vite et bien.» Monsieur Beleta c’est bien ça  ? Je suis navré de vous avoir mis dans une telle situation. Je suis néanmoins heureux si nous pouvons vous aider. Nous voulons à tout prix partir d’ici, Nethéril était notre destination, le domaine Baptistral était établit sur l’est ? Ça serait une grande nouvelle si vous pouvez nous y déposer, nous rejoindrons ensuite nos anciennes terres. Peux être qu’il reste quelques graarh de nos villages »

J’eus une pointe d’espoir dans la voix. J’espérais pouvoir revenir à mon village, revoir les miens. Si il était encore là. J’y croyais, il le faillait après tout se que j’avais du abandonner sous survivre parmi les hommes. Je dis à Rona.

« Nous avons réussit, bientôt nous fouleront le territoire des nôtres, j’espère tu trouveras une place à la légion « 


Nous arrivâmes près des ponts pour accéder au ponton. J’attendis que Beletha passa en premier pour le suivre.

«  Dîtes moi qu’était ce l’emblème que vous avez montrer au marin ? Il m’ait peu familier et il me rend curieux à vrais dire. Vous êtes qui  ? Sans vouloir vous offenser Monsieur, car il est vrais que je n’ai pas tout compris ce qu’il se passe. Mit à part que tout les dangers nous guette, que nous avons une nouvelle protectrice du baôlie et qu’il y aura encore bien des épreuves à éprouver. J’imagine déjà toutes les victimes ici et là, des conflits incessant.   »

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Belethar eut une petite goutte de sueur qui tomba de son front, de peur que cette basse tentative de marchandage ne fonctionne pas, ou du moins que le garde décide d’encaisser la petite bourse, puis d’arrêter les deux jeunes graärhs, mais fort heureusement il ne fut rien de tout cela et il les laissa partir.

Une bonne chose de faite, et un gros souci en moins. L’Espérancieux vit que les graärhs prirent de bon cœur les caisses, et ce fût l’orange tacheté qui parla pour les deux :

— Merci infiniment… Monsieur Beleta c’est bien ça ?
— Belethar. Belethar Espérancieux. Fit rapidement le baptistrel. Mais vous pouvez m’appeler Beleta, Bele ou simplement Belethar, comme vous le souhaitez ! Promis, je ne vous en tiendrais pas rigueur. Ajouta t-il avec un petit sourire.
— Je suis navré de vous avoir mis dans une telle situation. Je suis néanmoins heureux si nous pouvons vous aider. Nous voulons à tout prix partir d’ici, Nethéril était notre destination, le domaine Baptistral était établit sur l’est ? Ça serait une grande nouvelle si vous pouvez nous y déposer, nous rejoindrons ensuite nos anciennes terres. Peut-être qu’il reste quelques graarh de nos villages.

Belethar acquiesça doucement de la tête, alors qu’il réfléchissait en même temps qu’il marchait, prenant soin de ne pas bousculer un passant sur le port qui grouillait d’activité. Il apporta une réponse au jeune graärh par la suite :

— Ne vous en faites pas. Vous savez, hélas ou heureusement, mon métier m’a poussé à voir largement pire que deux personnes qui échappent de peu à l’emprisonnement. Je comprends toutefois votre besoin de partir. Et il semblerait que nous nous soyons bien trouvés, puisque le Domaine Baptistrel se trouve précisément à Néthéril. En fait, nous sommes les voisins de la Légion, dans la savane. Le Domaine pourra vous accueillir quelque temps, et vous pourrez partir quand vous le souhaitez si vous voulez.

Belethar eut un petit sourire, qui cacha un petit sentiment de tristesse : ces deux graärh ne savaient même pas où se trouvait le Domaine Baptistrel. C’est dire que cela devait faire longtemps qu’ils devaient être avec les pirates, à ne plus savoir ne serait-ce que penser … Cela faisait froid dans le dos. Et donnait un peu envie de les câliner tous les deux aussi. De si jeunes personnes qui avaient sans doute été arrachés de leur parents.

Il n’y avait pas à dire, il ne faisait pas vraiment bon être des ennemis avec les Pirates. Quand bien même cette nation avait sans doute ses raisons de jouer les renégats leur comportement faisait souvent froid dans le dos.

Toujours est-il que le trio arriva au niveau de la Frégate Espérancienne. Là, Belethar sentit que son bateau avait éveiller sa pseudo-conscience et ce dernier commença à chantonner :

— Ohé ohé, Capitaine abandonné !! Et deux poilus … poil à la cale-nue ! Hahaha !

Belethar eut un petit soupir, et un regard blasé à l’encontre de sa frégate, se demandant sincèrement combien de fois il allait devoir expliquer ce qui arrivait à son navire. L’Espérancieux grimpa sur le ponton, et fit aux deux graärh qui le suivait :

— Bienvenue sur la Frégate Espérancienne ! Un navire qui m’a été offert par deux de mes amis les plus proches. Ilhan Avente, que vous avez probablement vu avec moi quand nous nous étions retrouvés ensemble dans les rues d’Althaïa, et Valmys Neolenn Elusis, un ami baptistrel. Ces deux-là ont jugé bon de me faire disons … Une petite farce. Ce qui fait que ce bateau … parle. Parfois pour dire des choses intéressantes … Et d’autres fois il chante. Comme là. Il n’a pas vraiment de conscience de ce qu’il dit. C’est un peu un membre de l’équipage à part entière, à qui il arrive de dire souvent des choses un peu aléatoires.

Belethar haussa les épaules, et eut un petit regard désolé. Il espérait que les deux amis n’avaient pas mal pris le petit chant du bateau. Il s’excusa quelques minutes auprès de ses deux jeunes compagnons pour parler au responsable des stocks dans ce navire, qui se trouvait à quelques pas d’eux. Il indiqua brièvement où se trouvait les stocks, et lui intima à lui et ses hommes de ramener les marchandises que Belethar voulait transporter.

Une fois ceci fait, il revint vers ses nouveaux jeunes amis, et le tacheté posa une nouvelle question :

— Dîtes moi qu’était-ce l’emblème que vous avez montré au marin ? Il m’ait peu familier et il me rend curieux à vrais dire. Vous êtes qui ? Sans vouloir vous offenser Monsieur, car il est vrai que je n’ai pas tout compris ce qu’il se passe. Mit à part que tous les dangers nous guettent, que nous avons une nouvelle protectrice du Baôli et qu’il y aura encore bien des épreuves à éprouver. J’imagine déjà toutes les victimes ici et là, des conflits incessants.

Belethar eut un petit hochement de tête. Il est vrai qu’il ne s’était même pas présenté, et pour qui ne sortait pas souvent de chez lui, L’Espérancieux pouvait être un homme tout à fait lambda. Il se posa contre une barrière du pont un instant, et fit aux deux jeunes gens :

— Il est vrai que je n’ai même pas pris la peine de me présenter, j’en suis navré. Je suis un membre de l’ordre baptistrale, nous nous appelons les baptistrels. Cet insigne est l’emblème de mon ordre. Notre fonction est mondialement réputée comme étant celle de gardiens du savoir, de guérisseurs de grands talents, et de maître artistes … En fait, notre magie fonctionne de façon assez particulière, puisque nous sentons les notes de ce monde, et des personnes … Et nous pouvons les manipuler pour faire toute sorte de chose. A condition de ne jamais ô grand jamais mentir, et faire de mal.

Belethar fit un petit sourire aux deux jeunes gens avant d’ajouter :

— En sachant cela, généralement les gardes sont plus enclins à vous écouter. Il n’est généralement pas très bon de se fâcher avec l’un des nôtres. Notre position est généralement respectée, car nous avons devoir d’aider n’importe qui qui est dans le besoin.

A cet instant, Belethar choisit de garder pour lui le fait que c’était lui qui avait dressé les plans pour que la ville d’Althaïa la Fantasque ressemble à cela à présent. Non pas qu’il en avait honte, mais il ne voulait pas faire peur aux deux jeunes graärh qu’il avait accueilli sur son navire.

— Nous accueillons n’importe qui qui a soif d’apprendre dans notre Domaine, ou qui est nécessiteux. Aussi, si vous ne vous sentez pas vraiment à l’aise avec votre village après tout ce temps passé loin de lui … N’hésitez pas à abuser de l’hospitalité que je vous ai proposé.

Belethar eut un petit sourire : là encore, il n’élabora pas plus sur la question du village, mais l’Espérancieux n’était pas dupe, car il savait quel genre de traitements son peuple avait infligé à Reynagane à son retour parmi eux. Mais il ne voulait pas vraiment briser les rêves de ces deux anciens esclaves qui venaient tout juste de retrouver leurs libertés. Belethar fit finalement, histoire de se renseigner un peu plus également sur ses camarades :

— Sentez-vous comme chez vous sur ce navire en attendant. Mes hommes vont s’occuper de ramener les marchandises, je pense que vous avez bien mérité un peu de repos… Combien de temps cela faisait pour vous avant aujourd’hui ?

descriptionSe faire la malle [belethar] 31 octobre 1764 EmptyRe: Se faire la malle [belethar] 31 octobre 1764

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On suivit Belethar en passant entre la foule qui s’activait sur le pont. On ralentit le pas et un homme s’approcha d’abords de Rona. Il lui prit la caisse avec douceur et le remercia. Du coin de l’œil je pus lire la surprise dans son regard. Il eut un bafouillage en langue commune trahissant son malaise positif. Rona n’était pas au bout de ses surprises, car je sentais qu’on allait au-devant de nombreux changement en marchant maintenant libre. A mon tour et aux ordres de leur capitaine deux hommes vint me décharger les mains.  Ils partirent en direction de la zone de stockage où s’entassait des caisses comme celles que l’ont avait porté. Ils les posaient en attente d’être descendu à l’aide des poulies dans les cales du bateau.
Monsieur l’Espérancieux se présenta cela me m’y mit mal à l’aise car j’avais écorché le nom de mon sauveur d’un potentiel conflit. Mes oreilles trahissaient ma gène, il s’était passé tant de chose et tant d’autre m’avait échappé en ce court lapse de temps. La peur, les patrouilles, le combat, la fuite, la liberté… Il me faudrait surement du temps pour me remettre de tout cela, puis que pour le moment je me concentrais sur l’espoir de refouler notre terre.
On continua notre discussion en marchant en direction du bateau dont je pouvais de plus en plus apprécier la beauté entre deux visions coupées par les passages de l’affluences du ponton. Belethar reprit la parole avec un sourire discret, sa voix couvrit rapidement tous les autres bruits alentours

— Ne vous en faites pas. Vous savez, hélas ou heureusement, mon métier m’a poussé à voir largement pire que deux personnes qui échappent de peu à l’emprisonnement. Je comprends toutefois votre besoin de partir. Et il semblerait que nous nous soyons bien trouvés, puisque le Domaine Baptistrel se trouve précisément à Néthéril. En fait, nous sommes les voisins de la Légion, dans la savane. Le Domaine pourra vous accueillir quelque temps, et vous pourrez partir quand vous le souhaitez si vous voulez.

Je fus soulagé que mes souvenirs de l’implantation naissante des hommes sur mes terres n’avait pas été altéré par le temps. Il y avait si longtemps que je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre à mon retour. Surement en ces quelques années l’île n’avait plus rien à voir. J’avais entendu qu’il y avait eu un changement drastique du mode de fonctionnement des tribus, cependant je n’arrivais à me l’imaginer et je continuais à penser qu’il restait au fond de la campagne des terres moins touchés par l’invasions des autres espèces. On finit par s’approcher vraiment du bateau et j’efflorais la coque de ma griffe, je pouvais voir en haut toute ses personnes s’occupaient de faire tourner toute la machinerie. C’était la première fois que je voyais sur un bateau entier uniquement des personnes libres. Cela se lisait sur leurs corps. La manière dont ils bougeaient, leurs postures. L’embarcation de l’Esperancieux était bien loin d’être ridicule. La taille, son bois que j’évaluais de bonne qualité, les cordages bien fixés, peu abimé. Pendant que l’observait le balai bien connu qui se jouait sur le ponton une voix s’éleva, profonde qui venait du bateau.

— Ohé ohé, Capitaine abandonné !! Et deux poilus … poil à la cale-nue ! Hahaha !

Mes yeux devinrent rond, et je croisais le regard de Rona tout étonné. On se retint de rire et je voyais chez Le graarhon le pli de sa joue retenus par ses dents à l’intérieur de sa bouche.  Le bateau venait de parler, par une magie des hommes ou celle des Runes ont lui avait donné la parole. Pendant que nous nous retenions de rire, l’humaine soupira. Il semblait fatigué par les dires de sa frégate. Il monta sur le ponton incliné et nous présenta son navire

-Bienvenue sur la Frégate Espérancienne ! Un navire qui m’a été offert par deux de mes amis les plus proches. Ilhan Avente, que vous avez probablement vu avec moi quand nous nous étions retrouvés ensemble dans les rues d’Althaïa, et Valmys Neolenn Elusis, un ami baptistrel. Ces deux-là ont jugé bon de me faire disons … Une petite farce. Ce qui fait que ce bateau … parle. Parfois pour dire des choses intéressantes … Et d’autres fois il chante. Comme là. Il n’a pas vraiment de conscience de ce qu’il dit. C’est un peu un membre de l’équipage à part entière, à qui il arrive de dire souvent des choses un peu aléatoires.

J’acquiesça en entendant le nom de Ilhan, il avait combattu en même temps que le Roi contre le grand monstre Lolupata. Je souriais à Belethar qui s’éloignait tandis qu’il s’excusait. Je pris ce temps pour parler à Rona.

-Nous allons suivre Monsieur L’esperancieux jusqu’en terre Netheril, on partira ensuite vers notre capital, tu y trouveras ta place. De mon coté je continuerais jusqu’à mon village laissé il y a trop longtemps. Je fis une pause, je ne voulais pas inquiété ni faire remonter des terribles choses et continuais sur une note plus gaie. Tu as-vus notre bateau parle ! ça sera un joyeux voyage cette fois.

L’humain au cheveux brun revint vers nous, j’en profitais pour poser mes questions. On monta un par un sur le pont de l’embarcation. On se posa près des barrières. J’en profitais pour remonter Grymaldi contre moi. Ce petit singe qui s’était accrocher à ma nouvelle sacoche durant notre cavalerie. Sa présence me rassurait dans tout ces brusques changements. Il appartenait à l’homme du désert, je lui rendrais lorsqu’on se retrouvera un jour dans nos péripéties

— Il est vrai que je n’ai même pas pris la peine de me présenter, j’en suis navré. Je suis un membre de l’ordre baptistrale, nous nous appelons les baptistrels. Cet insigne est l’emblème de mon ordre. Notre fonction est mondialement réputée comme étant celle de gardiens du savoir, de guérisseurs de grands talents, et de maître artistes … En fait, notre magie fonctionne de façon assez particulière, puisque nous sentons les notes de ce monde, et des personnes … Et nous pouvons les manipuler pour faire toute sorte de chose. A condition de ne jamais ô grand jamais mentir, et faire de mal.

Je fronçais mon museau devant l’incompréhension de cette magie. Les sons, les notes, je n’avais jamais ressenti le monde par ce sens, peut-être les personnes des esprits-lié du Lamantin pouvait plus ressentir cette source de vie.

— En sachant cela, généralement les gardes sont plus enclins à vous écouter. Il n’est généralement pas très bon de se fâcher avec l’un des nôtres. Notre position est généralement respectée, car nous avons devoir d’aider n’importe qui qui est dans le besoin.

Il y avait eu en ces années eu de nombreux changements, drastiques. A mes yeux cette emblème n’était qu’un blason de plus des bipèdes sans poils. Mais à leurs yeux il avait une valeur importante, imposant même le respect. J’eu un picotement au cœur, j’enviais leurs privilèges, mais surtout il me rappelait mon ancien statut. Car moi aussi j’avais été guérisseur et je venais en aide au ceux qui avait besoin. Ma mine d’incompréhension se transformait peu en peu en une légère tristesse. Je voulais revenir chez moi.

— Nous accueillons n’importe qui qui a soif d’apprendre dans notre Domaine, ou qui est nécessiteux. Aussi, si vous ne vous sentez pas vraiment à l’aise avec votre village après tout ce temps passé loin de lui … N’hésitez pas à abuser de l’hospitalité que je vous ai proposé.

-Merci beaucoup, si tout les hommes baptistrels sont comme vous c’est un beau peuple dont vous faites partie. Rona va rejoindre la Capital, il ne se rappel pas d’où il vient. Je retrouverais ceux qui sont restés à mon village. J’ai confiance je retrouverais ma place.

Belethar reprit

— Sentez-vous comme chez vous sur ce navire en attendant. Mes hommes vont s’occuper de ramener les marchandises, je pense que vous avez bien mérité un peu de repos… Combien de temps cela faisait pour vous avant aujourd’hui ?

Je soufflais un bon coup, en me tournait vers les autres personnes présente sur le pont que j’avais aperçus au loin. Malgré l’effort, il y avait une toute autre atmosphère sur ce bateau que sur les autres sur lesquels j’avais pu voguer et servir. Au dire de leur Capitaine un homme vint prendre en charge rona et lui propose d’aller se reposer en cabine. Rona me demanda Grymaldi et partis en suivant l’humain. Il avait une démarche peu habile chancelant un peu, comme un nouveau-né dans le monde des libres.

-Vous savez, même parlez autant cela fait longtemps. Nous sommes en 1764 les feuilles tombent. Je fus surpris sur les rives de netheril peut après le début de l’an 1762. Je me rappel de peu de chose après mon arrivé sur le bateau humain. Les souvenirs vont et viennent, certains sont perdu dans le vent de la mer. Quant à Rona il ne se rappelle rien vous savez c’est un graahon. Il est un enfant. Mais durant ce voyage si jamais vous avez besoin nous serons présents, c’est la moindre des choses. Je sais navigué et Rona épluche les pommes de terre comme personne !

Il y avait des habitudes qu’on ne perdait pas en un instant, le repos me semblait si ingrats. Je pris un instant et posa mes questions sur la magie qu’on me présentait.

-Votre ami Ilhan  est lui aussi Baptistrel ? C’est cette magie là sur votre bateau ?  Je n’avais jamais entendu parler de cette magie, cela me fait pensée à l’esprit liée du Lamantin. Je ne voudrais pas vous importuner mais comment soigner avec les sons ? Bien avant j’ai été apprentis auprès d’une Kisaan guérisseuse, elle ne m’avait jamais parler d’une telle chose. Nous travaillons en rituel, soin à la nature, parfois rune… Je suis désolée je vous pose énormément de question, je suis trop curieux, vous devez avoir bien d’autre chose à faire que de m’expliquer tout cela.

Mon esprit jonglait entre deux, l’envie de savoir et de comprendre et le malaise de prendre autant de temps à une personne si importante qui nous avait déjà bien aider et accueillit. J’avais un peu de mal à rester sans rien faire, malgré les courbatures dans tout mon corps et la fatigue. Il y avait si longtemps que je n’avais pas ressentis autant de chose, où du moins que je m’étais permis de ressentir autant d’émotion et de vie.  Je regardais par-dessus la barrière. La zone de stockage se vidait petit à petit, la frégate se remplissait de plein de vivre et d’autre choses. Que pouvait contenir ses caisses en bois ? J’écoutais l’Esperancieux avec attention. Les oreilles fixées vers lui.

-Comment apprendre une telle chose ? Lorsque j’écoute je n’entend seulement les bruits de l’eau contre le bateau, la voix de vos hommes qui travaillent, celui de la machinerie, les bruits des pas sur le bois. Le vent qui se lève petit à petit. Ressentez-vous autre chose par vos oreilles ? J’imagine que je vais découvrir bien des surprises durant ce voyage.

Je fis quelque pas sur le pont comme pour m'approprié mon nouveau destin. Un pas après l'autre, une petite dance, les yeux fermés. Inspiré des danses faite pour remercier les esprits de mes ancêtres lorsqu'ils étaient de retour vainqueur. Une nouvelle page se tourne, rien ne sera facile. Je ne savais pas ce qui m’attendais en mes anciennes terre, cependant je gardais confiance en ceux que j’ai laissé de force. La route allait être longue, mais elle s’ouvrait sur de magique découvertes ! A ma manière j'avais vaincu. je Je revint vers le Capitaine.

-Raconter moi tout sur cette magie ! Je pourrais peut être l'apprendre, les graarh le peuvent ? Je vais reprendre ma place de guérisseur des nouvelles connaissances vont m'aider !

Dis-je plein d'assurance.

descriptionSe faire la malle [belethar] 31 octobre 1764 EmptyRe: Se faire la malle [belethar] 31 octobre 1764

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