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descriptionRetrouvaille Fraternelle - Aramis EmptyRetrouvaille Fraternelle - Aramis

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Läpse pleurait depuis quelques secondes, quelques minutes ou quelques heures, je ne saurai le dire. Ses cris déchiraient les airs. Ils résonnaient dans ma chambre, brisant la voix du petit elfe que j’avais recueilli avec mon amant. La souffrance qui transpirait de ses hurlements, étaient horribles. L’enfant n’arrivait pas à reprendre son souffle entre deux cris prolongés.

Et moi, je le tenais contre moi, le berçais, le cajolait, lui insufflait tout mon amour et ma magie, espérant diminuer ou abréger ses souffrances. Mais rien n’y faisait, j’étais impuissante devant ce qui lui arrivait, inutile. La peur, la terreur, me rongeaient encore plus que la frustration.

Je regardais l’enfant en train de se transformer, tout comme Seö. Les veinules dorées apparaissaient doucement comme un mal aurifère, envahissant son visage d’habitude si doux et calme et maintenant si tourmenté. Je me souvenais de la couleur de la pierre de lien que j’ai avec Seö quand mon amant s’était lui aussi transformé. La couleur qu’elle avait prise témoignait d’une douleur immense. Et cette nuit, Läpse connaissait les mêmes affres, sauf qu’il était beaucoup trop jeune.

Subitement, je sens le corps de l’enfant se détendre, et il lâche un soupir. Ses cris se sont tus et son visage semble s’apaiser. Un soupir s’échappe aussi de mes lèvres, alors qu’un petit sourire y fleurit en même temps. C’est terminé, il n’en gardera aucun souvenir j’espère, et le pire est passé. Je le sers doucement contre moi en le berçant et me penche pour lui déposer un baiser, mais mon regard attrape un détail. Ses petits doigts ne s’enroulent pas autour du mien, et sa poitrine ne se soulève pas au rythme de sa respiration calme. Aucun souffle ne vient caresser ma joue. Je me rends compte que de nouveaux cris, plein de détresse cette fois, remplissent la pièce et ce sont les miens.

[hb]

Je me réveille en sursaut, me redressant brutalement. Läpse pleure, mais ce ne sont pas les pleures de tout à l’heure, ils sont étrangement plus calmes. Mon esprit embrumé a du mal à comprendre que ce n’était qu’un cauchemar et à reconnaitre la réalité du rêve. Mais finalement, il y arrive, et je me lève précipitamment pour me jeter sur le berceau. Délicatement, je prends le petit elfe et le berce dans mes bras, lui chuchotant des mots d’amour et de réconfort. J’ai eu tellement peur dans mon rêve et cette peur est toujours présente. J’ai peur que sa transformation ne soit trop violente pour lui, qu’il n’y survive pas. Personne n’a réussi à me rassurer sur cette inconnue, car personne n’en sait rien.

Les pleurs de l’enfant s’arrêtent mais pour finir de l’endormir autant que pour me calmer, je décide de faire un tour, hors de ma chambre. La nuit est calme, et l’air un frais. C’est silencieux et tout semble endormi. A mes côtés, un éclair orangé apparait. Le renard semblait m’attendre ou bien espérer voir le bébé. Il y est étrangement attaché, comme s’il s’agissait d’un de ses renardeaux ou alors d’un de ses frères. Peut-être est-ce qu’il ressent. Je ne saurai le dire et j’aimerai le savoir. Toutefois, je me refuse d’utiliser la magie pour violer son intimité mentale. L’énigme de notre lien est déjà assez dur à porter comme cela. Est-ce le chant magique que Seö m’a appris qui nous lie si fortement ? Ou est-ce un vrai lien d’amitié et d’amour mutuel qui fait que nous nous entendons si bien ? Le monde est plein de mystère.

Sous le ciel qui s’éclaircie, je grimpe vers le sanctuaire du Feu. De là, le levé du soleil est magnifique et je sais que Läpse aime s’endormir en le voyant. Le bébé elfe gazouille dans mes bras alors que les étoiles commencent à disparaitre sous la lumière du soleil naissant. L’aurore commence à naître et c’est beau. Papa aime à me raconter que je porte le nom de l’Aurore parce que je suis née au moment précis où un rayon du soleil montant à toucher ma mère. C’est beau, mais maman préfère une autre histoire, qui me remplit d’interrogation. Elle me dit toujours que je suis l’aurore de sa vie dont papa est le soleil. Qu’elle voulait l’appeler Aurore pour que toujours elle se souvienne à quel point nous avons changé sa vie et l’avons illuminée. Dans les deux cas je trouve ça magnifique et j’ai toujours rougi devant ces histoires.

Du Sanctuaire du Feu, je regarde le soleil se lever. Läpse n’en verra rien car il s’est déjà rendormi. Son visage paisible laisse filtrer la douceur de ses rêves d’enfant. Qu’il est loin l’enfant affaibli que j’ai recueilli dans le désert au côté de mon amant. Qu’elle est douce la vision de ce poupon, de cet enfant qui est maintenant le mien et celui de mon amour, alors que la nature nous a juré qu’on ne pourra pas en concevoir mais que le monde nous a tout de même offert. Mon cœur s’évade vers Seö, et je regrette son absence et attend avec impatience son retour. J’aimerai vivre mon rêve égoïste, vivre avec Seö et Läpse, rien qu’eux deux, comme j’ai vécu avec papa et maman. Une vie simple et heureuse. A nous torus, nous formerions une famille unie entourée de nos amis. Mais je ne veux priver Seö de sa liberté, de même qu’il ne peut le faire pour moi. J’aime voyager, et il aime le faire aussi. Nous avons choisi chacun de nous aimer et de nous revoir pour faire un bout de chemin ensemble.

Je redescends pour finir ma ballade dans l’air frais du matin. Mes pas me mêne à la cuisine, puis au jardin, puis à l’entrée. Le pas de chevaux attise ma curiosité. Qui peut bien arriver de si bon matin ?

descriptionRetrouvaille Fraternelle - Aramis EmptyRe: Retrouvaille Fraternelle - Aramis

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La monture d'Aramis avait finit par la mener, non pas tant à une partie de ce domaine qu'elle connaissant tant et qu'elle avait décidée de réintégrer totalement depuis peu, mais vers la compagnie de plus en plus proche d'une personne qu'elle n'avait pas vu depuis si longtemps. Sa sœur Aurore, comment cette dernière se portait-elle ? Bien dans les faits, c'était là une évidence qu'il était impossible de remettre en doute… Du moins de ce qu'elle avait pu apprendre à son grand soulagement, cela lui aurait brisé le coeur après tout d'apprendre que sa pupille aurait périt en son absence.

Ainsi il était temps de retrouver cette dernière, enfin dirons-nous, après tout ça faisait déjà un certain temps. Comment réagirait l'humaine en revoyant l'ancienne impératrice des elfes ? Difficile à dire, pour sa part Aramis ne s'imaginait pas grand-chose d'autre qu'une certaine confusion au début, pour la suite… Eh bien difficile de prévoir dans les faits, après tout c'était une situation inédite dont elle-même se sentait responsable en bonne partie. Néanmoins, après tout ce temps elles allaient se retrouver et pour sa part Aramis reprenait pleinement ses fonctions de cawr, ainsi le domaine de la Rhapsodie aurait à nouveau une baptistrelle dévouée à son service.

C'est ainsi que lorsqu'elle arriva proche du sanctuaire du feu, elle aperçut tout à coup Aurore qui semblait enfin l'avoir remarquée. Alors Aramis arrêta son fidèle destrier et déposa pied à terre devant son ancienne élève sans doute médusée. Puis ceci fait, l'ancienne impératrice des elfes s'approcha de quelques pas et dit avec douceur de sa voix mélodieuse et légère comme la brise du matin.

« Bonjour Aurore, cela faisait longtemps, n'est-ce pas ma sœur ? Je suis enfin de retour au sein de l'ordre. » Elle laissa un temps de silence passer, puis conclut avec chaleur.

« J'ai été fort occupée suite à la naissance des mes deux enfants, je me disais que peut-être serais tu intéressée par le fait de devenir marraine ? Après tout je ne vois que peu de monde à part toi qui pourrait mériter un tel honneur. » C'était peut-être un peu maladroit ou direct comme manière de faire les choses, mais Aramis n'était pas forcément connut comme étant des plus subtiles quand elle voulait dire quelque chose, surtout qu'elle avait horreur de tourner autour du pot dans les faits.

descriptionRetrouvaille Fraternelle - Aramis EmptyRe: Retrouvaille Fraternelle - Aramis

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Je reste figer un instant. Dans la brume du matin, une apparition avance lentement sur le chemin du domaine. La brume enveloppe les pas de son cheval et à chaque mouvement, des volutes dansent au son des échos des sabots. Mon cœur se fige car la silhouette qui s’avance, je l’espérais depuis longtemps. Son absence avait créé un vide que Seö et Läpse avait comblé, mais pas entièrement. Rien ne peut remplacer une personne comme elle. Rien ne pourra remplancer ce qu’elle a fait pour moi.

Je ne me rends pas compte que je reste immobile, le petit elfe contre moi. Aramis… Impératrice des Elfes et Chantebrise. Celle qui m’a trouvée dans cette bibliothèque et invitée à la rejoindre au sein de la Rhapsodie. Ma professeure, ma Cawr et surtout ma sœur. Les Esprits seuls savent quel tournant aurait pris ma vie sans elle. Peut-être meilleure, peut-être pire. Qu’importe, car notre rencontre a illuminé ma vie comme mes retrouvailles avec mon amant illuminent à chaque mon existence. Elle fait partie de ce que j’ai connu de meilleurs dans ma courte vie.

L’instant est irréaliste, c’est trop bon, trop simple, comme dans un rêve. Sauf que je sais pertinemment qu’il n’en est rien. Aramis se tient bien là, devant moi. C’est bien sa voix que j’entends, bien que dans mon état actuel, les mots sont plus une mélodie sans sens que des déclarations. Elle est toujours pareille, toujours aussi belle, aussi majestueuse et sûre d’elle.

Finalement un grand sourire vient remplacer mon expression hébétée, et mon corps, comme guidé par une force extérieure, se met à courir vers cet être cher si longtemps absent. Ma course est courte et se termine dans les bras de ma sœur. Läpse dans mes bras ne craint rien, car l’habitude des étreintes à trois s’est installée en mon esprit et l’enfant est blotti mais non pressé entre moi et la Chantebrise. Je suis tellement heureuse de te revoir.

De chaudes larmes coulent sur mes joues et je rigole de joie. Son contact est tiède et frais à la fois. Il n’y a rien qui pourrait me détacher de cet instant. Hormis… Je retire ma tête de la poitrine de ma sœur de chant et la regarde surprise. Tes deux enfants ? Leur naissance ? Moi ? Marraine ? Cela fait beaucoup d’informations d’un coup. Mon expression montre clairement que la situation me dépasse.

La journée est à peine commençait que mon cœur encore ensommeillé ne suit déjà plus le rythme. Le retour d’Aramis, le fait qu’elle ait maintenant des enfants, pas un mais deux, ce qui est extraordinaire pour des elfes, comme taux de fécondité. J’ai appris que les enfants étaient sacrés chez ce peuple à la longévité incroyable, et que la perte de l’un des leurs est bien plus terribles que pour les hommes. Läpse dans mes bras, est un trésor, que j’ai recueilli et dont je m’occupe en sachant pertinemment qu’à tout moment, on pourrait me le retirer enfin qu’il soit élevé par son peuple.

Une fois la suprise passée, je me blottis de nouveau contre Aramis. Ce serait une grande joie pour moi de veiller sur tes enfants à tes côtés. De plus, ils feront de merveilleux compagnons de jeu pour Läpse. Je me redresse de nouveau. C’est vrai, je ne t’ai pas présenté. Voici Läpse, sauvé du désert. Je l’ai recueilli lors d’un voyage avec Seö et les Aigles de la guilde d’exploration. Sa famille et la caravane dans laquelle il se trouvait avaient été tuées par des vers des sables. Il était épuisé et faible, mais il a survécu et est maintenant complètement remis. Je m’occupe de lui, comme s’il était mon propre fils en attendant que quelqu’un vienne le réclamer. Car contrairement à toi, je ne pense pas pouvoir un jour un enfant avec Seö. Je baisse la tête avec une once de tristesse en pensant que l’amour que je partage avec Seö ne prendra jamais corps.

Je redresse de nouveau la tête pour regarder Aramis droit dans les yeux. Mais tu ne le sais pas non ! Je suis amoureuse. C’est un elfe, il s’appelle Seö. Il m’aime et je l’aime. Il est actuellement capitaine chez les Aigles. Nous nous étions rencontrés sur Ambarhuùna, puis on s’est recroisé. J’ai tellement de choses à te raconter. Mais tu dois être fatiguée par ton voyage. Tu as peut-être fin, ou soif ? Viens, je vais m’occuper de ton cheval puis on ira discuter autour du petit déjeuner ou tu pourras te reposer si tu préfères. Tu m’as tellement manqué.

Je prends la main de l’elfe, et l’entraine avec moi vers les écuries, Läpse confortablement installer dans le creux de mon bras.

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« Moi aussi je suis heureuse de te revoir et de voir que visiblement pour toi aussi beaucoup de choses ont changées... » Dit Aramis avec amitié et tendresse en prenant sa sœur dans ses bras quand cette dernière s'était jetée sur elle, étreignant ainsi cette dernière et l'enfant dans ses bras. Cela lui avait manquée pensa Aramis, elle était contente pour sa part que les choses redeviennent en partie comme avant dirons-nous…

« Oui. » Répondit-elle ensuite avec amusement, mais sérieux quand sa sœur demanda d'un ton interrogatif pour ses enfants et le fait qu'elle pourrait être marraine. En effet Aramis était tout à fait sincère à ce sujet. Ce n'est pas après tout comme si elle avait beaucoup de choix pour les marraines, oh elle en avait en effet dirons-nous, mais pour Orfraie cette dernière serait déjà tante, quant à Harthea disons que celle-ci avait tracée sa propre voie depuis le temps de ce qu'elle savait.

Et elle serait tout à fait heureuse de présenter ses enfants à Aurore dans les faits et ce bientôt, mais elle avait décidée de ne pas les amener ici en attendant, après tout voyager avec deux enfants dans les bras n'était pas pratique et puis Aegnor aurait pu lui reprocher de prendre un tel risque à raison, ce même si elle savait ce qu'elle faisait. Dans tous les cas, elle était heureuse sinon de voir et d'entendre qu'Aurore avait goûtée à un bonheur proche du sien depuis le temps, ce qui n'était pas plus mal en effet…

« Ah. » Dit-elle donc légèrement surprise quand elle apprit que ce n'était pas l'enfant de sang véritable d'Aurore, ce avant de reprendre avec une once de fierté. « Qu'il soit de ton sang ou non, ce qui importe c'est que tu l'aimes comme ton véritable fils. Quoiqu'il en soit je suis fier de toi ma sœur, cela ne m'étonne guère de toi après tout d'avoir fait preuve d'une telle générosité et compassion. » Elle accepta la main que lui tendit Aurore pour prendre la sienne alors qu'elles allèrent à l'écurie, puis reprit avec amusement.

« Oui j'ai en effet un peu faim et soif, faisons donc ainsi, tu en profiteras je suppose pour me conter tout ce qui t'es arrivé depuis que nous nous sommes perdus de vus. » Elles allèrent donc s'occuper des chevaux, et ceci fait se réunir à l'intérieur du domaine pour un petit déjeuner, Aramis reprit alors avant de commencer à manger, après tout elle n'allait pas parler la bouche pleine.

« Qu'as tu fais comme progrès en tant que baptistrelle depuis mon absence ? Je ne sais pas si c'est convenable de te proposer cela au vu de l'absence qui a été mienne, mais si tu le désires nous pourrons reprendre dès demain les leçons ensemble ma sœur. Après tout il est de mon devoir de finir ton apprentissage et j'y compte bien si tu le désires. » Elle la regarda alors avec douceur et attendit patiemment sa réponse.

descriptionRetrouvaille Fraternelle - Aramis EmptyRe: Retrouvaille Fraternelle - Aramis

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Qu’il soit de mon sang. Quelle étrange expression, que j’entends bien trop souvent lorsque les parents parlent de leurs enfants. Je l’aime car il est le sang de mon sang, la chair de ma chair. Je n’ai jamais vraiment compris cela. Les gens aiment leur épouse, leur époux, leurs amis, mais les enfants semblent devoir appartenir à la même lignée pour être aimés à les écouter. Je n’ai pas cette vision. Läpse recevra de moi le même amour qu’une mère, aussi longtemps qu’on me le laissera, comme j’ai donné le même amour qu’une grande sœur aux enfants séparés de leur parents par la guerre. Ces enfants là étaient plus âgés, et n’avaient pas besoin d’une autre mère ou d’un autre père, juste de quelqu’un de proche, d’à la fois plein d’amour, de tendresse, mais aussi sévère et juste, parfois exigeant. Peu importe de où il vient. Chaque personne en ce monde mérite qu’on l’aime, pour ce qu’il est et pour ce qu’il deviendra, c’est-à-dire une personne. Je suis sûre que l’univers nous a envoyé Läpse pour que notre amour lui soit transmis, à lui en particulier, comme on le transmet à un enfant. Alors je m’acquitterai de cette tache avec le plus grand plaisir, et s’il le faut, je le ferai à tout ceux qui en ont besoin.

Mon regard contemple le petit elfe endormi. Mon cauchemar s’est envolé mais je le sens toujours plané derrière moi, ombre menaçante et dangereuse. L’ombre d’un mystère et d’une énigme, l’absence de réponse. Je n’aime pas les questions sans réponse. Peut-être qu’Aramis pourra m’aider à trouver une réponse. Je lui en parlerai plus tard, mais avant, il vaut mieux pour elle qu’elle se sustente et récupère de son voyage.

Pendant que nous nous occupons des chevaux et nous préparons le petit déjeuner, je raconte à Aramis ce qu’il m’est arrivé depuis notre séparation, depuis qu’elle m’a demandé de veiller sur un bateau en tant que médecin. Que je me suis occupé d’enfant, que j’ai fortement progressé dans le domaine médical et magique. Et puis je lui ai raconté dans les détails ou presque mes retrouvailles avec Seö, comme il m’a sauvé la vie, comment je lui ai sauvé la sienne. Il a failli mourir et je l’ai soigné. Puis notre amour brulant, doux et fougueux à la fois. Immense, infini. La douceur de nos temps passés ensemble. Je lui ai parlé de mon retour au domaine, des visites de Seö. Il n’y a qu’une seule chose dont je n’ai pas parlé, ce fut mon voyage dans le royaume des morts pour une raison simple, je l’ai oublié. Le traumatisme était trop grand et j’ai voulu du temps pour l’assimiler. Ainsi, dans un cristal, ranger dans ma chambre, se trouve enfermer les souvenirs de ce voyage.

Je lui raconte comment nous avons retrouvé Läpse, la frayeur de la transformation en Immaculé de mon amant. Et toi ? Tu ne crains pas la transformation ? Et celle de tes enfants ?

Mon histoire se termine et Aramis, en bonne professeur me demande ce que j’ai fait comme progrès. Je ne sais pas trop quoi lui répondre. Et bien… Je ne sais pas. Je continue d’apprendre énormément de chose, mais je ne saurai dire si j’ai fait de réels progrès en tant que Baptistrelle. Ce serait avec plaisir que je passerai du temps avec toi, que ce soit pour apprendre ou quoi que ce soit d’autre. Je peut de dire qu’en magie, humaine comme elfique je progresse plutôt bien, mais surtout, j’ai répertorié énormément de nouvelles plantes de partout dans l’archipel, et m’en suis servi pour faire de nouveau remède. Et puis… J’ai quelque chose à te montrer. J’ai encore progressé en sculpture. Peux-tu garde La¨pse, je reviens très vite.

Je me précipite dans les escaliers après avoir confié l’enfant à ma sœur. Je cours dans les couloirs jusqu’à ma chambre. Je sais exactement où est ce que je suis venu prendre et malgré mon excitation et mon envie de le montrer au plus vite à Aramis, je prends mon bien avec douceur et révérence. J’y travaille depuis tellement longtemps et malgré sa solidité, je m’en voudrai de l’abîmer sur une bêtise. D’une allure plus raisonnable, je retourne aux cuisines pour montrer.

Dans la rhapsodie, j’ai vu beaucoup d’instruments, et je me suis dit qu’il serait bien que j’ai le mien. Mais aucun n’arrivait à recréer la sonorité que je voulais, alors j’ai décidé d’utiliser mes connaissances en sculpture pour faire mon propre instrument. Regarde, je l’ai appelé le violon.

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« C'est un noble but ma sœur et il t'honore, pour ma part je pense que j'aurais fais de même si j'avais dû héritée ainsi d'un enfant duquel m'occuper, quoique d'une certaine manière n'est-ce pas ce que j'ai déjà fais ? Je t'avouerais après tout considérer un peu tous mes enwrs comme mes enfants, comme toi je te considères des fois comme ma fille d'une certaine manière. » Quant au sujet de la transformation, elle ne manqua pas de répondre avec une totale sincérité.

« Non je ne m'en inquiète pas vraiment, je sais que ce sera au pire un moment difficile à vivre pour mes enfants, mais il y a quelque chose qui fait que je m'en inquiète pas malgré tout, au contraire même. »

Puis par la suite c'est attentive qu'Aramis avait écoutée l'histoire de son élève, puis les progrès que celle-ci avait fait depuis le temps, souriant aux paroles de son élève, c'est évidemment avec aisance qu'elle accepta de garder Läpse le temps que sa sœur revienne. Elle en profita d'ailleurs pour regarder plus attentivement ce dernier, en effet c'était une bien jeune âme elfique… Elle n'espérait que de la joie et un avenir radieux pour celle-ci comme pour sa mère, mère qui rapporta d'ailleurs une sublime œuvre d'art qu'Aramis ne manqua guère de contempler avec un regard appréciateur dans les faits.

« Très belle œuvre en effet ma sœur, magnifique d'aspect et d'allure, mais une question reste, une question à laquelle je serais tentée de t'entendre répondre par une magnifique mélodie, est-ce que les sonorités que tu peux tirer de cet instruments sont aussi sublimes que son apparence le laisse penser ? » Et sur ce elle laissa donc Aurore prendre soin de lui faire une petite démonstration tandis qu'elle essayait de bercer un peu Läpse, après tout la mère de celui-ci n'était pas vraiment en état actuellement de le tenir dans ses bras si elle devait jouer de ce fameux violon. Pour sa part Aramis avait évidemment hâte d'entendre la mélodie qui n'allait pas tarder  résonner, se demandant même si ce serait le genre qui pourrait être aisément accompagné par sa lyre ou non.

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La confiance d’Aramis et sa sérénité me donne la force d’accepter la transformation potentielle de Läpse et l’attendre avec moins d’inquiétude. Toutefois, la douleur que cela va provoquer chez lui me terrifie au plus haut point. Pourquoi devrait-il avoir à souffrir pour grandir ? Pourquoi n’est-ce pas juste un passage calme d’un état à un autre ?

Je n’arrive pas à me faire à l’idée qu’une souffrance aussi intense puisse arriver à un enfant. Déjà pour les elfes adultes je trouve cela particulièrement atroce, et je plains sincèrement ceux dont l’épreuve doit arriver. Cette transformation hante mes rêves, et les souffrances qu’a endurées Seö ne font que m’inquiétait encore plus. Comment fais-tu pour rester aussi calme ? N’as-tu pas peur de ce qui pourrait se passer pendant ta transformation ? Et si quelque chose se passait mal ? Et si quand ça se terminait, tu n’es plus Aramis, tu es autre chose. Comment peut-on rester aussi sereine et forte ?

J’espère que les réponses d’Aramis me rassureront. J’aimerai vraiment que Läpse subisse sa transformation lorsqu’Aramis sera à mes côtés. Je sais qu’avec ma sœur, je n’ai rien à craindre, elle saurait quoi faire. Elle sera là pour m’aider, m’assister et m’apprendre. Elle m’a tellement manqué.

Arès avoir confié Läpse à Aramis et avoir ramené mon violon, c’est avec un grand sourire et une immense fierté que je reçois les compliments d’Aramis. Mon sourire se transforme en sourire taquin lorsque ma sœur me demande s’il sonne comme il mire. Oui mon violon a un son excellent et s’il m’a fallu du temps pour l’en tirer, maintenant, les mélodies coulent entre mes doigts comme l’eau d’un torrent. J’arrive à jouer aussi bien la joie que la tristesse, le bonheur et la mélancolie, la danse ou le repos, le vent ou le tonnerre. Et mieux encore, je commence même à pouvoir bouger avec pendant que je joue.

Je place donc sans attendre l’instrument sur mon épaule et le menton pour m’aider à le tenir. Ce n’est pas très confortable, il faudra que je pense à mettre quelque chose pour mieux mettre le menton et rehausser l’instrument de mon épaule. Pour l’instant, c’est encore un peu instable.

Mon archer passe sur chacune des cordes mais mon oreille tique à la sonorité de l’une d’entre elle. Le ré est trop grave. Je tourne une clé en surveillant l’ensemble de l’instrument. Malgré la pratique, je crains toujours qu’il explose à cause de la pression des cordes. Pourtant, mes calculs et l’expérience montre qu’il n’y a rien à craindre. Mais je reste prudente quoi qu’il arrive, un malheur est si vite arrivé.

Satisfaite du son que procure mon instrument, je place mon archer tranquillement, et ferme les yeux. Il n’existe pas encore de partition pour mon instrument et je joue la musique comme elle me vient. Je respire profondément avant de tirer l’archer. Profond, mais aigu, lancinant mais pas triste, la mélodie sort des ouïes. Le rythme est d’abord lent, et dans mon esprit se dessine une lande sauvage. Pas la savane de Néthéril. Une lande verdoyante, avec des fleurs sauvages à perte de vue, un bosquet de pins se dresse à quelques pas, où s’activent des oiseaux faisant un nid. Un troupeau de chevaux sauvages galope au loin, sous le soleil et le ciel azuré.

Mon esprit suit les chevaux dans le folle chevauchée et la musique s’accélère. Montée, descente, elle devient descente pour mieux remonter. La fête que je rejoins en mon sein voit des gens tournoyer autour d’un grand feu de gens, pendant que certains tapent des mains, d’autres s’activent en tours, passages et ballades endiablés, s’échangeant leurs partenaires, entrant et sortant dans la danse. Deux silhouettes s’avancent et se saluent. La musique s’arrête un instant, puis reprend sur un rythme rapide pendant que l’un commence des mouvements rapides de ses pieds et de ses mains. Nouveau silence, puis reprise alors que l’autre lui répond. Il s’enchaine alors un duel de virtuosité alors que mes doigts s’agitent le manche et que mes doigts enchaînent les liés et staccati.

Finalement la musique repart sur un air doux, joyeux, d’un soir d’été, d’une sonate à la lune, pour finalement s’arrêter tendrement sur une cadence parfaite, clôturant le voyage onirique et musicale. Je rouvre les yeux pour regarder Aramis. Läpse aussi à les yeux ouverts et son regard alterne entre moi et cette belle inconnue qui le porte.

C’est encore un peu brouillon, il n’y a pas de mélodie fixe et tout ce fait avec mes sensations, mais j’espère que c’est beau. J’avoue ne pas vraiment m’en rendre compte. Quant à toi mon petit, je m’excuse de t’avoir réveillé alors que tu devrais encore dormir. Je dépose mon instrument sur la table. Aramis, me laisserais-tu reprendre Läpse s’il te plait. Dis-je en tendant les bras vers l’enfant. Ce n’est pas vraiment une question, plus une rhétorique. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai du mal à le voir dans les bras de quelqu’un d’autre, même dans ceux de Seö. Comme on pouvait me l’enlever et ne jamais me le rendre. Le confier je peux, mais je souhaite toujours le récupérer au plus vite.

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« Je sais Aurore que cela est douloureux ne t'inquiète pas, le problème est que c'est certainement inévitable, comme le fait que l'on mourra un jour. Et ce qu'il convient de faire avec l'inévitable c'est de vivre avec, mais surtout de faire en sorte qu'il soit le moins douloureux possible. Cela arrivera donc forcément, t'inquiéter à ce sujet ou m'en inquiéter ne sert à rien, ce qui doit te préoccuper c'est de faire en sorte que ça se passe au mieux pour ton enfant, et pour ma part que je fasse en sorte que ça se passe au mieux pour les miens, mais aussi pour moi. Pour cela il faut que tu sois forte et aimante, que tu sois auprès de ton enfant quand cela arrivera. Pour pouvoir ainsi adoucir cette épreuve qu'il subira, mais aussi pour que ta présence le soulage et si tu le désires, je serais évidemment à tes côtés moi aussi. Quant à moi, après avoir vécu morneflammes, je pense avoir déjà subit ce qu'il y a de pire... » Glissa t-elle alors avec un léger sourire.

Quoiqu'il en soit, la musique que sut jouer sa sœur sinon avec son violon, était des plus charmante et séduisante, le genre qui pouvait faire rêver et qui faisait se dire à Aramis que décidément ce nouvel instrument qu'avait inventée son élève était prometteur. Le genre qui pourrait la rendre riche et célèbre sans doute si elle entreprenait de le vendre de manière commerciale. Qui sait ? Cela arriverait donc peut-être, même si elle était persuadée évidemment que c'était par amour de l'art que son élève l'avait conçut.

« Bien entendu. » Ne manqua pas en tout cas de répondre Aramis avec amusement quand son élève lui demanda si elle pouvait récupérer Läpse, ce qui se fit donc Aramis sans spécialement contredire ou empêcher la chose. Après tout Aurore était la mère de cet enfant, il était normal qu'elle puisse le tenir dans ses bras si elle le désirait. Sur ce l'impératrice se permit alors d'ajouter avec bonne humeur et réflexion.

« Ne t'inquiète pas, c'était très beau. Et si tu le désires pour la méthode, nous pouvons commencer ensemble à en concevoir une si tu as besoin d'un avis extérieur attentif à ce sujet… Après tout c'est souvent plus facile de faire au mieux quant on peut compter sur quelqu'un pour nous y aider. » Disons que les meilleures œuvres étaient rarement conçues par une seule personne, de même que les meilleures avancées même si leurs créateurs l'avouaient rarement, ce car il y avait souvent eut quelqu'un pour les conseiller à un moment où à un autre, que ce soit pour souligner les imperfections de leur œuvre ou leur indiquer des pistes possibles d'améliorations de celles-ci…

« Et sinon Aurore, as tu par hasard d'autres projets qui comptent à tes yeux ? Si c'est le cas j'aimerai évidemment offrir mon soutien à ce sujet, après tout un maître doit faire en sorte que son élève puisse atteindre l'apogée de son potentiel et s'accomplir. » Ce qu'elle avait elle-même put faire évidemment, alors autant en sorte que les autres puissent faire de même...

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Läpse revient dans mes bras pour mon plus grand soulagement. Son poids, de plus en plus important, dans mes bras me remplit d’un sentiment d’utilité. Il est si tiède, et il a si bonne mine. Il n’y a presque plus aucune trace de son sinistre drame, celui que lui a fait perdre toute sa famille et frôler la mort. Je remercie encore les Esprits de nous avoir mis sur sa route, les Aigles Seö et moi. Parce qu’en plus de prolonger une vie, Läpse a rempli la mienne d’un nouvel amour. Celui que je porte pour Seö n’ai cesser de grandir malgré la distance qui nous sépare et c’est grâce au bébé elfe. Il est le pont qui nous relie malgré l’espace. Je sais qu’il reviendra pour moi, mais encore plus pour lui. Cette pensée m’aide toujours à sourire dans mes moments de solitude, lorsque le nourrisson dort déjà et que je suis seule dans mon lit.

Je n’entends pas tout de suite qu’Aramis a repris la parole. Je suis concentrée que sur Läpse, lui caressant tendrement la joue en le regardant. Il me sourit, ou au moins sourit-il aux nuages comme dit maman. Ses petites joues arrondies, rosies par la chaleur des lieux et un repas fini. Qu’il doit être bon d’être dorloté, de se sentir aimé et protégé de tout. Pourvu que jamais mon bébé n’en soit dépourvu et que toujours, il trouve du pain et du miel à la maison et un feu pour se chauffer l’hiver. C’est un vœu que je fais tous les soirs, pour Läpse, et pour ceux qui vivent sur cette terre. Ni jamais souffrir d’un manque.

Mon attention revient sur Aramis. Je souris en rougissant un peu de gêne. Je n’ai pas écouté ce qu’elle a dit. Mais elle enchaine rapidement sur un autre sujet. Quels sont mes projets ? Si seulement je le savais moi-même. En ce moment je ne réfléchi pas vraiment à mon futur. Tous les jours, je me lève, je m’occupe de Läpse, j’étudie, je joue avec le Renard. Je ne sais pas.

Merci pour ta proposition mais je vais t’avouer qu’en ce moment, je n’ai rien de précis de prévu. A part m’occuper de Läpse, le voir reprendre des forces et attendre Seö. Oh, je ne compte pas passer ma vie à l’attendre. Ou plutôt si, mais pas que. Je compte bien aller à sa rencontre et dès que Läpse sera assez fort, je partirai sur les routes. J’irai là où le courant me mène et je viendrai de nouveau en aide aux autres, en leur apportant des soins, de l’éducation, ou tout simplement de la joie. Après tout, le bonheur vient de l’altruisme. Et puis, s’il y a beaucoup à lire ici, beaucoup à apprendre, mais ce n’est pas assez. Le bleu du ciel du domaine n’est pas le bleu de la mer, ce bleu que je préfère. J’ai envie de vivre autre chose que cette vie et prendre la mère, voir le monde derrière des voiles gonflées par les vents. Je rêve de voir Läpse évoluer à mes côtés sur les gréments, bondir dans les lagunes, danser avec les poissons, fleurter avec les vagues, s’habiller d’écumes et vivre aux rythmes des marais. Le domaine est un endroit magnifique mais il peut rapidement devenir une prison si on n’y fait pas attention. Une prison dans laquelle on s’enferme nous-mêmes. Une prison où nous sommes nos propres geôliers. Non, je veux partir.

A mesure que je parle, ce sentiment devient de plus en plus fort. Malgré le bonheur que je connais avec Läpse et l’amour que je vis avec Seö, quelque chose me manque. Pendant longtemps je n’ai pas mis le doigt dessus, mais maintenant, c’est clair. Le fait de le dire, cela me parait évident. Seö vit de sa liberté, mais moi, je m’étais enfermée sans m’en rendre compte dans un rôle qui n’est pas le mien. Toujours, douce, gentille et heureuse, mais incomplète. Le voyage est ce qui m’appelle, les routes, les gens, le sourire d’un enfant dont la fièvre descend, celui d’une famille qui partage un repas frugal mais qui le partage avec ceux qu’elle apprécie. Tout ceci me manque cruellement.

Je ne pense pas attendre beaucoup plus longtemps en fait. Läpse va beaucoup mieux, et il peut prendre part à mon voyage. Et puis, maintenant, je sais me défendre, même si je n’aime pas ça. Tu serais surprise des progrès que j’ai fait en magie. Nécessité faisant force de loi, j’ai développé mes compétences magiques de guérison mais cette nouvelle force, je peux la tourner vers des sorts plus complexes et défensifs. Je ne me suis pas vraiment essayée aux sorts offensifs.

descriptionRetrouvaille Fraternelle - Aramis EmptyRe: Retrouvaille Fraternelle - Aramis

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Aramis écouta avec attention sa sœur lui faire part d'aspirations qui semblèrent changer en même temps qu'elle les confia, puis sourit avec douceur à celle-ci. Oui, Aurore serait sans doute mieux sur les routes qu'à attendre éternellement que son homme revienne, pas que ce dernier ne méritait pas de retrouver sa famille quand il reviendrait, mais personne n'avait à vivre exclusivement dans l'attente de l'autre, car il fallait aussi savoir exister pour soi-même.

« Tu as raison, si tu as le sentiments que tu es restée trop longtemps ici, il vaut mieux reprendre la route, après tout tu n'as qu'une vie et une vie humaine en plus là où Seö et Läpse vivront des siècles si ce n'est plus. Ce n'est pas à toi d'attendre je pense, mais toi aussi qui doit profiter d'une existence qui risque d'être courte et transmettre ton héritage à ton fils… Une existence où tu pourras marquer ce monde en bien et le faire changer pour que chaque jour il devienne meilleur à ton niveau. Oui Aurore, tu es promise à de grandes choses je pense, alors prend ton destin en main vite, le temps lui n'attend pas. » Cela dit avec une certaine détermination pour marquer un encouragement plus qu'évident qu'Aramis adressée à Aurore dans les projets qu'avait cette dernière, ce avant de reprendre avec amusement pour demander.

« Tu voudrais me montrer tes progrès en magie ? Et que je t’apprennes certaines choses ? Si c'est le cas n'hésite pas ma sœur, après tout nous avons le temps et puis ce genre de choses tu pourras les apprendre à Lapsë quand il grandira, ce sera une partie de ton héritage après tout. » Elle lui sourit alors avec douceur tout en laissant réfléchir à cela, ce avant de finir au bout de quelques instants par reprendre avec réflexion.

« Dis moi ma sœur, n'a tu jamais eu envie de t'intéresser ou t'impliquer dans la politique d'une manière ou d'une autre ? Cela te ferais rencontrer des gens après tout, voyager, découvrir un nouvel univers. Certes ça a ses côtés traîtres et tristes, mais ça peut offrir aussi de nombreuses opportunités, aussi bien pour découvrir le monde que le changer... » Surtout qu'en tant qu'impératrice des elfes, Aramis pourrait sans douter l'aider à cela si Aurore le désirait, alors à cette dernière d'y réfléchir. Après tout c'était son choix, sa vie.

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