Début Septembre.
La vampiresse avait parcouru de long en large la ville de Sélénia, elle ne lui trouvait rien de spécial par rapport à une autre grande ville, mais elle s’y sentait particulièrement bien, et encore mieux une fois que les premières lueurs du soleil couvraient la ville, elle se perdait dans la ville, seul les claquements des fers de sa monture la gardait bien consciente, berçant son oreille.
Elle avait redouté ce moment, tout comme elle avait longtemps redouter la fin de son idylle, malheureusement les mots de l’elfe lui revenait en tête, elle avait payé sa dette et il avait eu raison, elle avait payé bien plus et maintenant seul un goût désagréable de cendre demeurait dans sa bouche, ça et les larmes, les larmes que son cœur et ses yeux ont versés à la mort de Caleb et de sa douce petite sœur. Et elle n’avait pas vraiment fini son deuil, il ne prendrait jamais fin tant qu’ils ne seront pas vengés.
Le commandant n’était pas ici seulement pour réclamer justice, ni pour se venger, mais il ne lui restait qu’une seule personne capable de l’épauler et de la soutenir dans cette douloureuse épreuve, c’est ainsi que son cœur l’avait guidé ici même, devant le palais de Sélénia, pour retrouver une personne si chère que son cœur s’était presque remit à battre à l’idée de le revoir dans la douceur de l’aube.
Sa monture dans son imposante armure complète de fer noir garnie de pointes, de fins traits rouges garnissait les bordures des plaques, l’animal était particulièrement imposant, plus d’un mètre quatre-vingts au garrot et de probablement plus d’une tonne, il s’agissait d’un destrier vampirique, un cheval de guerre de choix et particulièrement redoutable. La jument renâclait et mâchait ses mors mais restait particulièrement statique devant les portes, son cavalier n’avait besoin que de sa main gauche pour contenir la bête de temps à autre sa queue fouettait l’air de haut en bas dans un signe d’agacement et une oreille se tournait dans un sens ou dans l’autre, en fonction des bruits qui lui parvenait. Le destrier lui-même suffisait à tenir à l’écart les gardes, après tout, elle n’était pas vraiment une menace, quel assassin irait attendre gentiment devant les portes qu’on daigne lui ouvrir ?
Le plus impressionnant restait néanmoins le cavalier, possédait lui aussi une armure lourde, du même acier, entre les plaques l’on devinait la doublure de cuir d’un rouge sombre, sa tunique descendait du côté droit, du même rouge intense, presque couleur sang. Il fixait à la manière de sa monture ce qu’il se trouvait devant lui : les portes, qui demeuraient closes. L’ancien uniforme des vampires était reconnaissable entre mille mêmes pour le plus idiot des gardes, ainsi, ils s’agitaient un peu autour d’eux. Le cavalier était patient, et il aurait pu facilement rester des heures durant au même endroit, rien ne permettait de distinguer sous cette lourde armure s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme.
Elle entendit un garde dire de prévenir l’empereur au plus vite, néanmoins ce n’était pas vraiment l’empereur qu’elle souhaitait voir, mais son fils, ou peut-être que la situation avait changée ? La vampire ne s’était jamais vraiment intéressé à tout ce qui se rapproche de près ou de loin à la politique. Alors elle se pardonnait cette lacune.
Quand enfin les portes s’ouvrirent, elle se tirait de ses pensées nébuleuses et sombres, redressant légèrement la tête pour être bien sûre de ce qu’elle avait vu. Elle étirait un sourire ravi sous son heaume, bien que personne ne pouvait le voir, elle se sentit durant quelques secondes presque de nouveau vivante.
Même la jument semblait reconnaître la personne qui passait la porte, dressant ses oreilles en avant tout en lâchant un doux hennissement de bienvenue qui ressemblait à un roucoulement, refrénée rapidement par sa cavalière.
Le jeune homme en face d'elle savait quoi faire, ne surtout pas dévoiler son identité - puisqu'il était impossible qu'il l'ait oubliée - et peut-être même la suivre ou la convier dans un endroit un peu plus secret où ils pourraient parler seul à seul. Ils avaient certainement de nombreuses choses à se dire.
La vampiresse avait parcouru de long en large la ville de Sélénia, elle ne lui trouvait rien de spécial par rapport à une autre grande ville, mais elle s’y sentait particulièrement bien, et encore mieux une fois que les premières lueurs du soleil couvraient la ville, elle se perdait dans la ville, seul les claquements des fers de sa monture la gardait bien consciente, berçant son oreille.
Elle avait redouté ce moment, tout comme elle avait longtemps redouter la fin de son idylle, malheureusement les mots de l’elfe lui revenait en tête, elle avait payé sa dette et il avait eu raison, elle avait payé bien plus et maintenant seul un goût désagréable de cendre demeurait dans sa bouche, ça et les larmes, les larmes que son cœur et ses yeux ont versés à la mort de Caleb et de sa douce petite sœur. Et elle n’avait pas vraiment fini son deuil, il ne prendrait jamais fin tant qu’ils ne seront pas vengés.
Le commandant n’était pas ici seulement pour réclamer justice, ni pour se venger, mais il ne lui restait qu’une seule personne capable de l’épauler et de la soutenir dans cette douloureuse épreuve, c’est ainsi que son cœur l’avait guidé ici même, devant le palais de Sélénia, pour retrouver une personne si chère que son cœur s’était presque remit à battre à l’idée de le revoir dans la douceur de l’aube.
Sa monture dans son imposante armure complète de fer noir garnie de pointes, de fins traits rouges garnissait les bordures des plaques, l’animal était particulièrement imposant, plus d’un mètre quatre-vingts au garrot et de probablement plus d’une tonne, il s’agissait d’un destrier vampirique, un cheval de guerre de choix et particulièrement redoutable. La jument renâclait et mâchait ses mors mais restait particulièrement statique devant les portes, son cavalier n’avait besoin que de sa main gauche pour contenir la bête de temps à autre sa queue fouettait l’air de haut en bas dans un signe d’agacement et une oreille se tournait dans un sens ou dans l’autre, en fonction des bruits qui lui parvenait. Le destrier lui-même suffisait à tenir à l’écart les gardes, après tout, elle n’était pas vraiment une menace, quel assassin irait attendre gentiment devant les portes qu’on daigne lui ouvrir ?
Le plus impressionnant restait néanmoins le cavalier, possédait lui aussi une armure lourde, du même acier, entre les plaques l’on devinait la doublure de cuir d’un rouge sombre, sa tunique descendait du côté droit, du même rouge intense, presque couleur sang. Il fixait à la manière de sa monture ce qu’il se trouvait devant lui : les portes, qui demeuraient closes. L’ancien uniforme des vampires était reconnaissable entre mille mêmes pour le plus idiot des gardes, ainsi, ils s’agitaient un peu autour d’eux. Le cavalier était patient, et il aurait pu facilement rester des heures durant au même endroit, rien ne permettait de distinguer sous cette lourde armure s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme.
Elle entendit un garde dire de prévenir l’empereur au plus vite, néanmoins ce n’était pas vraiment l’empereur qu’elle souhaitait voir, mais son fils, ou peut-être que la situation avait changée ? La vampire ne s’était jamais vraiment intéressé à tout ce qui se rapproche de près ou de loin à la politique. Alors elle se pardonnait cette lacune.
Quand enfin les portes s’ouvrirent, elle se tirait de ses pensées nébuleuses et sombres, redressant légèrement la tête pour être bien sûre de ce qu’elle avait vu. Elle étirait un sourire ravi sous son heaume, bien que personne ne pouvait le voir, elle se sentit durant quelques secondes presque de nouveau vivante.
Même la jument semblait reconnaître la personne qui passait la porte, dressant ses oreilles en avant tout en lâchant un doux hennissement de bienvenue qui ressemblait à un roucoulement, refrénée rapidement par sa cavalière.
Le jeune homme en face d'elle savait quoi faire, ne surtout pas dévoiler son identité - puisqu'il était impossible qu'il l'ait oubliée - et peut-être même la suivre ou la convier dans un endroit un peu plus secret où ils pourraient parler seul à seul. Ils avaient certainement de nombreuses choses à se dire.