19 Août 1762
Trois semaines. Voila le temps que nous avait prit le voyage jusqu'aux terres ou se trouvaient le village de la Légion du Nord. La Légion de Vat’Em’Medonis. Des terres que je devais visiter car la suite de mes projets en dépendait. Si j'échouais ici, c'était bien plus que ma vie que je risquais. Je pouvais aisément imaginer que, par l'arrogance de mes semblables, je ne serais pas la bienvenue. Je pouvais déjà le sentir par la tension qui habitait le groupe de guerriers qui m'accompagnait. Mais je devais venir si je voulais éviter le pire.
J'avais ordonner certaines chose à la Citadelle d'Aërthia en prévision de mon retour. j'allais changer un certains nombres de choses. Mais j'avais également dû ordonner aux gardes de me laisser partir seule avec les Graärh afin de pouvoir discuter avec eux. J'avais consentit à la présence de Lewan, afin qu'elle soit la témoin pour les vampires, mais j'avais refusé toute autre présence des sangsues. Les armes de celle-ci avaient été remises à nos compagnons félidés.
Je n'avais pris que le stricte minimum pour le voyage. Ma robe métamorphe et mon apparat permanent qui me permettait d'être ce que l'on m'avait apprit à être. Toutefois, je ne demanda aucun traitement de faveur à ma "garde", suivant en silence, bien que péniblement, le rythme. Je serais bien arrogante de dire qu'ils ne se sont pas adapté à moi. Ce que je ne suis pas. Je le sais parfaitement, ils ont aménagé les pause dans notre voyage en fonction de ma morphologie d'enfant, proposant même des siestes pour que je puisse dormir. Mais j'avais toujours refusé de m'arrêter. Le temps n'était pas mon plus grand allié dans cette entreprise. Il pouvait même jouer en ma plus grande défaveur. Grand-Griffe m'avait averti de cela. Et je n'étais certainement pas resté sourde à cela.
J'affrontais la neige sans mot dire, partageant juste ma connaissance des peuples avec les graärh tandis qu'ils m'expliquaient ce qu'ils estimaient nécessaire que je sache concernant leur peuple. Je savais qu'ils garderaient certaines choses pour eux. Aussi, j'avais prit le parti de les observer et de les écouter pendant qu'ils discutaient entre eux. Si bien que je commençais à discerner les expressions et les significations de leur mode d'expression. Et étrangement, je comprenais que celui ci était bien plus développé que je n'avais pu le penser au paravant. Ce qui me confortait dans l'idée que la menace d'une guerre avec les Graärh pouvait réellement exister.
De simple animaux mimant les elfes, les humains et les vampires ne représentent pas une menace en soit. Mais des êtres doués de suffisamment d'intelligence pour développer un système linguistique aussi développer pouvait devenir une menace pour tous si on ne les traite pas de manière adéquat. Et dans le cas présent, il s'agissait d'abord de les accepter comme nos égaux.
Alors que nous avancions dans la neige, je sentais la présence de Lewan se rapprocher de moi à mesure que nous nous approchions du village graärh.
De loin, celui ci ne payait pas de mine. Je dirais même qu'il brillait plus par sa simplicité que par les fioritures que l'on aurait pu trouver chez les autres peuples arrivés dans l'archipel. Je ne m'y connaissais guère en architecture et en aménagement de ville, mais je devais reconnaître que cette simplicité avait un charme qui n'était pas pour me déplaire.
Je me tournais vers mes compagnons.[/i]
-Dois-je me faire annoncer ou me présenter de moi même?
-Si vous avez réellement le désir de nous comprendre, alors vous le savez déjà. me répondit Garen Al-Theoss, le graärh qui supplait Grand-Griffe. Il n'avait qu'une confiance toute relative en moi. Il reconnaissait que j'agissais selon mes paroles pour le moment. Mais il restait sur ses gardes, attendant le moindre signe de trahison de ma part. Je le savais depuis l'instant ou il avait posé son regard sur moi et qu'il avait accepté de m'observer.
Je poussais un soupir et commençais à défaire mes bijoux avant de finalement m'arrêter. Je comprenais que ce peuple n'était pas de ceux qui étaient impressionné par la richesse. Mais je n'étais pas là pour faire l'étalage de ma richesse. Mes bijoux n'étaient, au final, qu'un moyen de parvenir à mes fins.
Je pris la direction du village, approchant désormais seule vers ce qui pouvait être soit la fin de mon existence soit une étape importante de mon agenda. J'eusse était une humaine, j'aurais eu des sueurs froide malgré le froid environnant. Mais en tant que vampire, je me voyais épargner cela.
J'avançais, la tête haute vers les gardiens du village, les mains bien en vu de tous. Je maintenais mon apparence, mais sans chercher à les écraser pour autant. Lorsque je fus à quinze pas de l'entrée du village, je m'arrêtais, revêtue seulement d'une robe blanche avec une longue traine, couleur qu'avait prise la robe métamorphe pour se confondre avec la neige environnante, de l'Etreinte Ecarlate, le collier qu'Arcturius m'avait donné, le Regard de Glace et du manteau de fourrure fait à partir du Fenrisúlfr que j'avais chassé par moi même, reposant désormais sur mon épaule. Les cinq graärh m'accompagnant restant vingt pas derrière moi. Je n'étais plus sous leur protection.
Je pris une inspiration et levais la voix pour être entendu, mais sans crier. Je me doutais que les guerriers m'avait vu arriver et il était fortement probable qu'ils sachent déjà que je sois une vampire également.[/i]
-Membre de la Légion Vat’Em’Medonis. Je me nomme Irina Faust. Je viens à vous pour apprendre et ne pas répéter les erreurs du passé. J'ai pris le trône de la Nuit et je viens honorer ma promesse faite aux vôtres. Entendrez vous ma voix. La Voix de celle qui bannit votre asservissement ainsi que celui de toute être pensant.
J'avais annonçais la raison de ma venue. Il ne me restait plus qu'à espérer être entendu par ceux qui avait toutes les raisons de ne pas le faire.
J'avais ordonner certaines chose à la Citadelle d'Aërthia en prévision de mon retour. j'allais changer un certains nombres de choses. Mais j'avais également dû ordonner aux gardes de me laisser partir seule avec les Graärh afin de pouvoir discuter avec eux. J'avais consentit à la présence de Lewan, afin qu'elle soit la témoin pour les vampires, mais j'avais refusé toute autre présence des sangsues. Les armes de celle-ci avaient été remises à nos compagnons félidés.
Je n'avais pris que le stricte minimum pour le voyage. Ma robe métamorphe et mon apparat permanent qui me permettait d'être ce que l'on m'avait apprit à être. Toutefois, je ne demanda aucun traitement de faveur à ma "garde", suivant en silence, bien que péniblement, le rythme. Je serais bien arrogante de dire qu'ils ne se sont pas adapté à moi. Ce que je ne suis pas. Je le sais parfaitement, ils ont aménagé les pause dans notre voyage en fonction de ma morphologie d'enfant, proposant même des siestes pour que je puisse dormir. Mais j'avais toujours refusé de m'arrêter. Le temps n'était pas mon plus grand allié dans cette entreprise. Il pouvait même jouer en ma plus grande défaveur. Grand-Griffe m'avait averti de cela. Et je n'étais certainement pas resté sourde à cela.
J'affrontais la neige sans mot dire, partageant juste ma connaissance des peuples avec les graärh tandis qu'ils m'expliquaient ce qu'ils estimaient nécessaire que je sache concernant leur peuple. Je savais qu'ils garderaient certaines choses pour eux. Aussi, j'avais prit le parti de les observer et de les écouter pendant qu'ils discutaient entre eux. Si bien que je commençais à discerner les expressions et les significations de leur mode d'expression. Et étrangement, je comprenais que celui ci était bien plus développé que je n'avais pu le penser au paravant. Ce qui me confortait dans l'idée que la menace d'une guerre avec les Graärh pouvait réellement exister.
De simple animaux mimant les elfes, les humains et les vampires ne représentent pas une menace en soit. Mais des êtres doués de suffisamment d'intelligence pour développer un système linguistique aussi développer pouvait devenir une menace pour tous si on ne les traite pas de manière adéquat. Et dans le cas présent, il s'agissait d'abord de les accepter comme nos égaux.
Alors que nous avancions dans la neige, je sentais la présence de Lewan se rapprocher de moi à mesure que nous nous approchions du village graärh.
De loin, celui ci ne payait pas de mine. Je dirais même qu'il brillait plus par sa simplicité que par les fioritures que l'on aurait pu trouver chez les autres peuples arrivés dans l'archipel. Je ne m'y connaissais guère en architecture et en aménagement de ville, mais je devais reconnaître que cette simplicité avait un charme qui n'était pas pour me déplaire.
Je me tournais vers mes compagnons.[/i]
-Dois-je me faire annoncer ou me présenter de moi même?
-Si vous avez réellement le désir de nous comprendre, alors vous le savez déjà. me répondit Garen Al-Theoss, le graärh qui supplait Grand-Griffe. Il n'avait qu'une confiance toute relative en moi. Il reconnaissait que j'agissais selon mes paroles pour le moment. Mais il restait sur ses gardes, attendant le moindre signe de trahison de ma part. Je le savais depuis l'instant ou il avait posé son regard sur moi et qu'il avait accepté de m'observer.
Je poussais un soupir et commençais à défaire mes bijoux avant de finalement m'arrêter. Je comprenais que ce peuple n'était pas de ceux qui étaient impressionné par la richesse. Mais je n'étais pas là pour faire l'étalage de ma richesse. Mes bijoux n'étaient, au final, qu'un moyen de parvenir à mes fins.
Je pris la direction du village, approchant désormais seule vers ce qui pouvait être soit la fin de mon existence soit une étape importante de mon agenda. J'eusse était une humaine, j'aurais eu des sueurs froide malgré le froid environnant. Mais en tant que vampire, je me voyais épargner cela.
J'avançais, la tête haute vers les gardiens du village, les mains bien en vu de tous. Je maintenais mon apparence, mais sans chercher à les écraser pour autant. Lorsque je fus à quinze pas de l'entrée du village, je m'arrêtais, revêtue seulement d'une robe blanche avec une longue traine, couleur qu'avait prise la robe métamorphe pour se confondre avec la neige environnante, de l'Etreinte Ecarlate, le collier qu'Arcturius m'avait donné, le Regard de Glace et du manteau de fourrure fait à partir du Fenrisúlfr que j'avais chassé par moi même, reposant désormais sur mon épaule. Les cinq graärh m'accompagnant restant vingt pas derrière moi. Je n'étais plus sous leur protection.
Je pris une inspiration et levais la voix pour être entendu, mais sans crier. Je me doutais que les guerriers m'avait vu arriver et il était fortement probable qu'ils sachent déjà que je sois une vampire également.[/i]
-Membre de la Légion Vat’Em’Medonis. Je me nomme Irina Faust. Je viens à vous pour apprendre et ne pas répéter les erreurs du passé. J'ai pris le trône de la Nuit et je viens honorer ma promesse faite aux vôtres. Entendrez vous ma voix. La Voix de celle qui bannit votre asservissement ainsi que celui de toute être pensant.
J'avais annonçais la raison de ma venue. Il ne me restait plus qu'à espérer être entendu par ceux qui avait toutes les raisons de ne pas le faire.
Dernière édition par Irina Faust le Jeu 14 Juin 2018 - 17:20, édité 1 fois