28 Octobre.
Elle observait le reflet déformé de son époux, à travers le miroir qui se trouvait devant elle, d'ordinaire elle n'avait que faire de ce genre de mésentente cordiale, mais cette fois-ci elle semblait troublée par ce fait, elle se sentait comme un simple objet, destiné à refléter l'image de l'homme qu'il incarnait, à produire un bruit de fond qui berçait sa vie. Elle était la menace qui pesait sur les ennemis de son époux, chercher des pistes, traquer pour enfin abattre ses cibles, c'était la seule chose à laquelle elle était finalement dévouée, mais l'amour c'était étiolé au fil du temps et de la méfiance qu'ils entretenaient l'un et l'autre. A eux deux ils avaient achevés une histoire qui aurait pu durer toute une éternité.
Elle semblait d'humeur sinistre, elle se maquillait en jetant un regard froid qui aurait pu briser le miroir, entièrement nue sur sa chaise. Et elle songeait un instant à se débarrasser de cette alliance qui ne signifiait plus rien pour elle. Des sentiments ? Inexistants. Un devoir ? N'importe quel noble pourrait convenir. Elle avait derrière elle la lune alors qu'elle ne faisait que rêver de soleil et de chaleur. Il aurait pu en être différent si l'homme ne se montrait pas aussi inaccessible qu'un seigneur, et s'il savait qu'est-ce qu'il allait se passer ?
Je déteste quand tu me me fais ça, leurs vies ne t'appartenaient pas ! Il la défiait sans cesse, une fois encore il l'avait fait, à croire qu'il prenait plaisir à la tourmenter, mais elle prenait sur elle, même s'il était visiblement que son sang bouillonnait pour un œil aussi aiguisé que celui de son géniteur. Elle avait toutes les difficultés du monde à garder son cent froid, son cœur devait résonner dans toute la pièce.
Il y aura du beau monde à ce congrès, des noms qui nous connaissent, il va falloir se montrer prudent, je vais devoir me débrouiller pour trouver un costume adapté, quelle vie vais-je devoir m'inventer ? Elle enfouissait un gros chapeau pointu sur sa tête, non sans lâcher un grondement sonore, se trouvant particulièrement ridicule, elle n'était pas censée savoir se battre, et elle n'était pas à l'abris que quelqu'un puisse la reconnaître, après son grondement elle rejetait le chapeau plus loin. Et notre ami commun qui est à la cave, comment se porte-t-il ? J'admire la capacité des humains à subir, encore et encore et à toujours tenir quoi qu'il arrive.
Elle attrapait ensuite son baume teint pour se le passer sur les cicatrices qui couvrait son dos, certaines étaient anciennes, d'autres plus récentes et encore très blanches, elle devait les dissimuler, son corps était censé être parfait, même si ce n'était qu'une illusion.
Elle observait le reflet déformé de son époux, à travers le miroir qui se trouvait devant elle, d'ordinaire elle n'avait que faire de ce genre de mésentente cordiale, mais cette fois-ci elle semblait troublée par ce fait, elle se sentait comme un simple objet, destiné à refléter l'image de l'homme qu'il incarnait, à produire un bruit de fond qui berçait sa vie. Elle était la menace qui pesait sur les ennemis de son époux, chercher des pistes, traquer pour enfin abattre ses cibles, c'était la seule chose à laquelle elle était finalement dévouée, mais l'amour c'était étiolé au fil du temps et de la méfiance qu'ils entretenaient l'un et l'autre. A eux deux ils avaient achevés une histoire qui aurait pu durer toute une éternité.
Elle semblait d'humeur sinistre, elle se maquillait en jetant un regard froid qui aurait pu briser le miroir, entièrement nue sur sa chaise. Et elle songeait un instant à se débarrasser de cette alliance qui ne signifiait plus rien pour elle. Des sentiments ? Inexistants. Un devoir ? N'importe quel noble pourrait convenir. Elle avait derrière elle la lune alors qu'elle ne faisait que rêver de soleil et de chaleur. Il aurait pu en être différent si l'homme ne se montrait pas aussi inaccessible qu'un seigneur, et s'il savait qu'est-ce qu'il allait se passer ?
Je déteste quand tu me me fais ça, leurs vies ne t'appartenaient pas ! Il la défiait sans cesse, une fois encore il l'avait fait, à croire qu'il prenait plaisir à la tourmenter, mais elle prenait sur elle, même s'il était visiblement que son sang bouillonnait pour un œil aussi aiguisé que celui de son géniteur. Elle avait toutes les difficultés du monde à garder son cent froid, son cœur devait résonner dans toute la pièce.
Il y aura du beau monde à ce congrès, des noms qui nous connaissent, il va falloir se montrer prudent, je vais devoir me débrouiller pour trouver un costume adapté, quelle vie vais-je devoir m'inventer ? Elle enfouissait un gros chapeau pointu sur sa tête, non sans lâcher un grondement sonore, se trouvant particulièrement ridicule, elle n'était pas censée savoir se battre, et elle n'était pas à l'abris que quelqu'un puisse la reconnaître, après son grondement elle rejetait le chapeau plus loin. Et notre ami commun qui est à la cave, comment se porte-t-il ? J'admire la capacité des humains à subir, encore et encore et à toujours tenir quoi qu'il arrive.
Elle attrapait ensuite son baume teint pour se le passer sur les cicatrices qui couvrait son dos, certaines étaient anciennes, d'autres plus récentes et encore très blanches, elle devait les dissimuler, son corps était censé être parfait, même si ce n'était qu'une illusion.