13 août de l’an 1762
3... 2... 1... La lumière m'aveuglai tandis que mes yeux s'ouvraient. Tout devint blanc d'abord, comme si je sortais d'une grotte. Puis les formes apparurent. Puis les couleurs. Puis le mouvement. Mon esprit, lui était moins rapide que ma vue, il mit plus de temps à interpréter les informations que mes yeux lui renvoyait. Malgré tout, je fis quelques pas avant de constater que je me trouvais en plein milieu d'une rue. Je m'étirai longuement tandis que mon corps semblait se réveiller d'un profond sommeil. C'était ça. Je me sentais tellement fatiguée. Mon regard balaya l'avenue avec attention. La foule était en pleine agitation, et pourtant, d'après mes souvenirs qui commençaient à émerger, nous n'étions que le matin. Les gens se levaient néanmoins plus tôt pour faire leurs emplettes afin d'éviter la chaleur insoutenable de l'après-midi. Nous étions en plein mois d'août et à cette période, personne ne voudrai se coller à des inconnus transpirants juste pour acheter de quoi manger.
Je sentis un contact le long de ma colonne vertébrale qui me sorti de ma contemplation. Mes muscles se tendirent et je fis un petit bon de surprise. Eclats de rire. Une gamine brune s'était approchée de moi en douce pour caresser mon pelage noir. Je me laissai faire de bon coeur après le choc de la surprise passé. Elle ne manquait rien pour attendre celle-là. Je tentai de m'éloigner de ces mains innocentes pourtant si baladeuses, mais la fillette en décida bien autrement. Mes pattes se soulevèrent du sol et avant que je puisse comprendre de quoi il s'agissait, je me retrouvais sur l'épaule de la petite. Eh merde ! Pourquoi cette journée qui s'annonçait si bonne devait virer au cauchemar dès les premiers instants. Je me débattis, feulant avec désapprobation et envoyant des coups de griffes afin qu'on daigne me laisser filer. Ca ne marcha mais alors, pas du tout : la gamine fut encore plus amusée par mon petit manège, et je pouvais l'affirmer, je venais de devenir son jouet préféré. Et elle n'allait pas me laisser partir si facilement à sentir sa poigne se resserrer contre mes côtes frêles. Mais quel putain d'esprit lié je devais bien pier pour que ma journée se passe bien ? J'avais fait quelque chose de mal pour mériter d'être portée comme un sac à patates dès mon réveil ? Eh bien la réponse était non, car j'étais irréprochable. Tu entendais ça karma de merde, IRRÉ-PRO-CHA-BLE. Et puis elle me secouait l'idiote. Eh oui ! Elle me secouait. Parce qu'elle trouvait ça drôle que je sois sur le point de mourir. Qu'on me sauve de ce monstre. Au secours ! Au secours ! De ma gueule ne sortit finalement que quelques miaulements affolés. Quelques passants se retournèrent, mais le spectacle les fit seulement rires. Ils allaient payer. Ma vengeance serait terrible, effrayante, machiavélique, mouhahaha. Bon... D'abord, je devais me libérer de l'emprise de cette effrontée. Je cherchais du regard une aide potentielle.
A la devanture d'une forge, une géante rousse s'affairait à ouvrir son commerce, alors je tentais le tout pour le tout. Miaulements déchirants. Je me débattit comme une condamnée en envoyant mes griffes virevolter dans les airs d'une manière dramatique. Mon publique était fasciné, je le savais. La gamine était plus fière que jamais de son nouvel ami, comme elle le disait. Et là, l'apothéose, mes yeux écarquillés à l'extrème dans une expression de pitié intense se tournèrent vers la femme. Mon dernier espoir avant l'abandon.
Dernière édition par Alyssa Mayzoll le Sam 11 Aoû 2018 - 18:26, édité 1 fois
3... 2... 1... La lumière m'aveuglai tandis que mes yeux s'ouvraient. Tout devint blanc d'abord, comme si je sortais d'une grotte. Puis les formes apparurent. Puis les couleurs. Puis le mouvement. Mon esprit, lui était moins rapide que ma vue, il mit plus de temps à interpréter les informations que mes yeux lui renvoyait. Malgré tout, je fis quelques pas avant de constater que je me trouvais en plein milieu d'une rue. Je m'étirai longuement tandis que mon corps semblait se réveiller d'un profond sommeil. C'était ça. Je me sentais tellement fatiguée. Mon regard balaya l'avenue avec attention. La foule était en pleine agitation, et pourtant, d'après mes souvenirs qui commençaient à émerger, nous n'étions que le matin. Les gens se levaient néanmoins plus tôt pour faire leurs emplettes afin d'éviter la chaleur insoutenable de l'après-midi. Nous étions en plein mois d'août et à cette période, personne ne voudrai se coller à des inconnus transpirants juste pour acheter de quoi manger.
Je sentis un contact le long de ma colonne vertébrale qui me sorti de ma contemplation. Mes muscles se tendirent et je fis un petit bon de surprise. Eclats de rire. Une gamine brune s'était approchée de moi en douce pour caresser mon pelage noir. Je me laissai faire de bon coeur après le choc de la surprise passé. Elle ne manquait rien pour attendre celle-là. Je tentai de m'éloigner de ces mains innocentes pourtant si baladeuses, mais la fillette en décida bien autrement. Mes pattes se soulevèrent du sol et avant que je puisse comprendre de quoi il s'agissait, je me retrouvais sur l'épaule de la petite. Eh merde ! Pourquoi cette journée qui s'annonçait si bonne devait virer au cauchemar dès les premiers instants. Je me débattis, feulant avec désapprobation et envoyant des coups de griffes afin qu'on daigne me laisser filer. Ca ne marcha mais alors, pas du tout : la gamine fut encore plus amusée par mon petit manège, et je pouvais l'affirmer, je venais de devenir son jouet préféré. Et elle n'allait pas me laisser partir si facilement à sentir sa poigne se resserrer contre mes côtes frêles. Mais quel putain d'esprit lié je devais bien pier pour que ma journée se passe bien ? J'avais fait quelque chose de mal pour mériter d'être portée comme un sac à patates dès mon réveil ? Eh bien la réponse était non, car j'étais irréprochable. Tu entendais ça karma de merde, IRRÉ-PRO-CHA-BLE. Et puis elle me secouait l'idiote. Eh oui ! Elle me secouait. Parce qu'elle trouvait ça drôle que je sois sur le point de mourir. Qu'on me sauve de ce monstre. Au secours ! Au secours ! De ma gueule ne sortit finalement que quelques miaulements affolés. Quelques passants se retournèrent, mais le spectacle les fit seulement rires. Ils allaient payer. Ma vengeance serait terrible, effrayante, machiavélique, mouhahaha. Bon... D'abord, je devais me libérer de l'emprise de cette effrontée. Je cherchais du regard une aide potentielle.
A la devanture d'une forge, une géante rousse s'affairait à ouvrir son commerce, alors je tentais le tout pour le tout. Miaulements déchirants. Je me débattit comme une condamnée en envoyant mes griffes virevolter dans les airs d'une manière dramatique. Mon publique était fasciné, je le savais. La gamine était plus fière que jamais de son nouvel ami, comme elle le disait. Et là, l'apothéose, mes yeux écarquillés à l'extrème dans une expression de pitié intense se tournèrent vers la femme. Mon dernier espoir avant l'abandon.
Sort :
Sort unique : Dea Diana
Description rapide : Alyssa peut prendre l'apparence d'un animal. L'animal en lequel elle se transforme varie selon la période de la journée : La nuit, sa métamorphose la changera en une petite chouette alors que le jour, elle prendra l'apparence d'un chat noir. Sous cette forme, elle pourra donc se faire beaucoup plus discrète, mais elle sera également plus vulnérable et ne pourra transporter de vêtements ou d'équipements. La métamorphose ne peut durer plus d'une heure et ne peut être utilisée qu'une seule fois par jour.
Description rapide : Alyssa peut prendre l'apparence d'un animal. L'animal en lequel elle se transforme varie selon la période de la journée : La nuit, sa métamorphose la changera en une petite chouette alors que le jour, elle prendra l'apparence d'un chat noir. Sous cette forme, elle pourra donc se faire beaucoup plus discrète, mais elle sera également plus vulnérable et ne pourra transporter de vêtements ou d'équipements. La métamorphose ne peut durer plus d'une heure et ne peut être utilisée qu'une seule fois par jour.
Dernière édition par Alyssa Mayzoll le Sam 11 Aoû 2018 - 18:26, édité 1 fois