-> 25 Décembre de l'an 1762
Le vampire avait longuement hésité à mettre les pieds à Athgalan au lieu de rester dans la tranquillité du domaine jusqu'à repartir pour Aerthia. Après tout, au départ, la perfide n'avait rien à lui rapporter, même pire, ce lieu plein de danger avait pour capitaine l'une de ses rivales, Irina Faust, ce lieu était donc le point culminant du réseau d'information de cette dernière et sûrement d'ailleurs, que la princesse vampire saurait très rapidement qu'il avait été ici. Cependant, l'androgyne n'avait guère le loisir d'être lâche, des actions téméraires devaient être entrepris s'il voulait mener à bien ses projets. Ce désir pour le pouvoir, pour le trône et tout ce qu'il y allait de pair avec, cela le dévorait de l'intérieur, il ne pensait qu'à ça... Bien entendu derrière cela, il y avait également une conscience que sa survie en dépendait, il ne voyait dans les projets d'Irina qu'un danger pour le royaume vampirique et par corrélation, pour lui, cette paix fragile et sans intérêt pour Aerthia qu'elle avait imposé, son interdiction de l'esclavage de ces bêtes de Graarh qui mettait en péril l'économie vampire... Sans oublier que la dite princesse était avant tout une des capitaines de la perfide, il ne pouvait pas lui faire confiance et tôt ou tard, elle tenterait de se débarrasser du conseil pour écarter toute menace potentielle.
Par conséquent, Toryné était sortis de son confort habituel, lui qui avait décidé de déposer les armes pour jouir d'une vie de privilège armé seulement de ses mots et de sa beauté, il avait repris la pratique de l'épée, cherchant à réveiller le guerrier qu'il avait été. Étonnamment, le vampire qui pourtant avait montré un intérêt certain pour la magie semblait l'avoir comme délaissé, voir même l'oublié. Personne ne pouvait lui faire remarquer cela, car il n'avait parlé à personne de ses projets, seul Kalza, la capitaine des esclaves avec qui le monstre affamé faisait alliance, pouvaient en avoir l'idée, mais sans en connaître les détails. Autre détail troublant chez le vampire, dont cette fois-ci ce dernier avait pleinement conscience, cette douleur de plus en plus vive qui survenait par moment dans son dos. Cela avait commencé il y a quelques mois, au départ, il n'était question que de simple démangeaison, dont Toryné avait ignoré, refusant de gratter sa peau, de peur d'abîmer sa peau voir même ses ongles, mais aujourd'hui, il se montrait bien plus inquiet.
Il n'avait guère besoin de cela en plus, il allait bientôt mettre sa vie en jeu, ce n'était pas le moment d'avoir une telle gêne. Peut-être devrait-il aller voir un guérisseur ou un apothicaire, mais il se méfiait trop de cette ville pour laisser une personne suffisamment proche de son dos pour qu'elle puisse y planter un surin. Cependant, la perspective d'une dague dans le dos lui semblait presque moins douloureuse que son dos, heureusement que la douleur n'était pas constante, mais d'un autre côté le manque de prévisibilité de cette douleur ne l'arrangeait pas non plus. Porté son vieil uniforme vampirique semblait même être pire, le métal si proche de son corps lui faisait même ressentir une sensation étrange, c'était comme si son dos... poussait l'armure ? C'était impossible, il fallait vraiment qu'il trouve quelqu'un pour l'aider, le risque méritait d'être pris...
Toryné s'adossa contre un mur, comme pour caller son dos et l'empêcher de "pousser", mais cela lui fit surtout grimacer de douleur sur le coup. Le vampire fit de grand effort pour ne pas laisser transparaître davantage la douleur, il avait beau être armé d'une épée et de son armure, un moindre signe de faiblesse pourrait lui être fatal ici. Malgré son attirail militaire, le visage de l'androgyne était parfaitement visible et comme à son habitude maquillée avec élégance, ses lèvres rouges, certes plus sombres qu'à l'habituelle par un certain souci de discrétion, ses paupières assombris pour donner plus de profondeur à son regard, cils longs et d'un noir quelque peu brillant, le tout couronné de sa chevelure parfaitement blanche dont la simple vue montrait la noblesse avec laquelle elle était entretenue, tout comme sa peau, d'une pâleur que certain, dont lui-même, qualifiait de pure. En clair, son visage trahissait sa richesse où du moins une appartenance à un milieu aisé, il remarquait les regards en sa direction, lui qui ne savait aucunement se fondre dans la marée des êtres communs.
Il restait donc le plus digne possible, toujours adossé contre le même mur, attendant désespérément que la douleur ne cesse pour reprendre sa marche, mais restant tout de même sur ses gardes, prêt à dégainer si jamais un passant venait à s'approcher bien trop près de lui. Ce n'était pas la perfide qui aurait raison de lui.
Le vampire avait longuement hésité à mettre les pieds à Athgalan au lieu de rester dans la tranquillité du domaine jusqu'à repartir pour Aerthia. Après tout, au départ, la perfide n'avait rien à lui rapporter, même pire, ce lieu plein de danger avait pour capitaine l'une de ses rivales, Irina Faust, ce lieu était donc le point culminant du réseau d'information de cette dernière et sûrement d'ailleurs, que la princesse vampire saurait très rapidement qu'il avait été ici. Cependant, l'androgyne n'avait guère le loisir d'être lâche, des actions téméraires devaient être entrepris s'il voulait mener à bien ses projets. Ce désir pour le pouvoir, pour le trône et tout ce qu'il y allait de pair avec, cela le dévorait de l'intérieur, il ne pensait qu'à ça... Bien entendu derrière cela, il y avait également une conscience que sa survie en dépendait, il ne voyait dans les projets d'Irina qu'un danger pour le royaume vampirique et par corrélation, pour lui, cette paix fragile et sans intérêt pour Aerthia qu'elle avait imposé, son interdiction de l'esclavage de ces bêtes de Graarh qui mettait en péril l'économie vampire... Sans oublier que la dite princesse était avant tout une des capitaines de la perfide, il ne pouvait pas lui faire confiance et tôt ou tard, elle tenterait de se débarrasser du conseil pour écarter toute menace potentielle.
Par conséquent, Toryné était sortis de son confort habituel, lui qui avait décidé de déposer les armes pour jouir d'une vie de privilège armé seulement de ses mots et de sa beauté, il avait repris la pratique de l'épée, cherchant à réveiller le guerrier qu'il avait été. Étonnamment, le vampire qui pourtant avait montré un intérêt certain pour la magie semblait l'avoir comme délaissé, voir même l'oublié. Personne ne pouvait lui faire remarquer cela, car il n'avait parlé à personne de ses projets, seul Kalza, la capitaine des esclaves avec qui le monstre affamé faisait alliance, pouvaient en avoir l'idée, mais sans en connaître les détails. Autre détail troublant chez le vampire, dont cette fois-ci ce dernier avait pleinement conscience, cette douleur de plus en plus vive qui survenait par moment dans son dos. Cela avait commencé il y a quelques mois, au départ, il n'était question que de simple démangeaison, dont Toryné avait ignoré, refusant de gratter sa peau, de peur d'abîmer sa peau voir même ses ongles, mais aujourd'hui, il se montrait bien plus inquiet.
Il n'avait guère besoin de cela en plus, il allait bientôt mettre sa vie en jeu, ce n'était pas le moment d'avoir une telle gêne. Peut-être devrait-il aller voir un guérisseur ou un apothicaire, mais il se méfiait trop de cette ville pour laisser une personne suffisamment proche de son dos pour qu'elle puisse y planter un surin. Cependant, la perspective d'une dague dans le dos lui semblait presque moins douloureuse que son dos, heureusement que la douleur n'était pas constante, mais d'un autre côté le manque de prévisibilité de cette douleur ne l'arrangeait pas non plus. Porté son vieil uniforme vampirique semblait même être pire, le métal si proche de son corps lui faisait même ressentir une sensation étrange, c'était comme si son dos... poussait l'armure ? C'était impossible, il fallait vraiment qu'il trouve quelqu'un pour l'aider, le risque méritait d'être pris...
Toryné s'adossa contre un mur, comme pour caller son dos et l'empêcher de "pousser", mais cela lui fit surtout grimacer de douleur sur le coup. Le vampire fit de grand effort pour ne pas laisser transparaître davantage la douleur, il avait beau être armé d'une épée et de son armure, un moindre signe de faiblesse pourrait lui être fatal ici. Malgré son attirail militaire, le visage de l'androgyne était parfaitement visible et comme à son habitude maquillée avec élégance, ses lèvres rouges, certes plus sombres qu'à l'habituelle par un certain souci de discrétion, ses paupières assombris pour donner plus de profondeur à son regard, cils longs et d'un noir quelque peu brillant, le tout couronné de sa chevelure parfaitement blanche dont la simple vue montrait la noblesse avec laquelle elle était entretenue, tout comme sa peau, d'une pâleur que certain, dont lui-même, qualifiait de pure. En clair, son visage trahissait sa richesse où du moins une appartenance à un milieu aisé, il remarquait les regards en sa direction, lui qui ne savait aucunement se fondre dans la marée des êtres communs.
Il restait donc le plus digne possible, toujours adossé contre le même mur, attendant désespérément que la douleur ne cesse pour reprendre sa marche, mais restant tout de même sur ses gardes, prêt à dégainer si jamais un passant venait à s'approcher bien trop près de lui. Ce n'était pas la perfide qui aurait raison de lui.