-> 17 Novembre de l'an 1762
Mes sincères salutations à vous, Cher Conseiller de Delimar,
Mes sincères salutations à vous, Cher Conseiller de Delimar,
Cela fait bien longtemps que nous ne nous sommes pas parlés, du moins pas depuis que nous avons élus domicile sur les archipels. Il serait dommage que ce déménagement forcé et la séparation désormais géographique de nos nations viennent à nous éloigner, les amis sont précieux et encore plus lorsqu’il faut tout reconstruire.
Je me réjouis d’ailleurs de voir que vous avez pu sauver votre élevage de chèvre au cours de ce voyage, malgré le fait que je ne puisse comprendre l’attachement qui vous lie à ses animaux, mais nous avons chacun nos petites passions, je suppose ?
Cependant, j’ai toujours pensé qu’apprendre et comprendre représentait une force, une force dont seuls les idiots pourraient penser être inutile. J’aimerais comprendre davantage vos choix, croyez le, où non, mais vous en surprenez plus d’un par ce choix. Pourquoi donc un élevage de chèvre ? Pourquoi cet animal plus qu’un autre ? Qu’ont-ils de si particulier pour avoir su attirer vos faveurs ? Effectivement, je m’intéresse à tout cela, mais loin de moi l’idée de vous demander de répondre à mes interrogations sans contre-parti. Je crois savoir que vous avez du mal avec la gente féminine, n’est-ce pas ? Depuis ce malheureux évènement dont je ne ferais pas l’affront d’écrire dans cette lettre, mais loin de moi l’idée de vous inviter à l’une de mes célébrations nocturnes, invitation que de toute manière vous refuseriez avec la plus grande des politesses. En revanche, vous serez sans nul doute loin d’être contre l’idée que vous partage mon savoir dans ce domaine, je connais bien les femmes et je serais ravi de vous transmettre des connaissances, qui j’en suis sûr, vous serons plus qu’utile.
Alors qu’en dites-vous mon vieil ami ? En gage de ma bonne foi je vous transmet d’or et déjà quelques anecdotes, que vous trouverez, j’en suis persuadé très enrichissante. Il y a encore quelques mois de cela, je fréquentais une belle femme à la peau cendrée et à la longue chevelure rousse. Une belle et longue relation, qui me tenait à cœur et dont j’appréciais la routine installé. Cependant ce changement de terre à quelque peu bouleversé cette si agréable routine, en effet, peut-être, était-ce le mal du pays, mais je n’ai pu poursuivre cette relation pour mon grand malheur. Vous, plus que quiconque, doit savoir comme il est dur de remplacer une personne qui a eu une place si importante dans notre vie, parfois même le temps n’est pas suffisant. Hélas, pour moi, vous me connaissez, j’ai dû m’affubler d’une nouvelle amante, elle est bien différente de l’ancienne, j’en ai bien peur et j’ai quelque peu du mal à me faire à ce changement, moi qui suit pourtant si flexible en temps normal, n’est-ce pas un comble ? Cependant, j’ai des standards disons, je suis une créature capricieuse, ma nouvelle amie n’a pas les origines prestigieuses de sa prédécesseuse ce qui me navre au plus au point, elle n’a que pour elle, une beauté que je ne peux nier. Hélas, la beauté n’est rien si on ne sert pas avec élégance et justesse. J’aimerais beaucoup vous la présenter un jour, mais je crains hélas que notre relation ne s’achève bien trop vite pour permettre un quelconque rendez-vous entre nous trois, il faudra que je fasse bien plus attention à la prochaine, j’en conçois, vous me pouvez me faire confiance.
C’est bien un problème que l’on ne croise pas avec des chèvres, je me trompe mon cher Avente ? Je ne peux que me languir d’en apprendre plus, j’espère que vous répondrez à ma lettre avec ce même désir que de découverte de nos centres d’intérêt.
Je me réjouis d’ailleurs de voir que vous avez pu sauver votre élevage de chèvre au cours de ce voyage, malgré le fait que je ne puisse comprendre l’attachement qui vous lie à ses animaux, mais nous avons chacun nos petites passions, je suppose ?
Cependant, j’ai toujours pensé qu’apprendre et comprendre représentait une force, une force dont seuls les idiots pourraient penser être inutile. J’aimerais comprendre davantage vos choix, croyez le, où non, mais vous en surprenez plus d’un par ce choix. Pourquoi donc un élevage de chèvre ? Pourquoi cet animal plus qu’un autre ? Qu’ont-ils de si particulier pour avoir su attirer vos faveurs ? Effectivement, je m’intéresse à tout cela, mais loin de moi l’idée de vous demander de répondre à mes interrogations sans contre-parti. Je crois savoir que vous avez du mal avec la gente féminine, n’est-ce pas ? Depuis ce malheureux évènement dont je ne ferais pas l’affront d’écrire dans cette lettre, mais loin de moi l’idée de vous inviter à l’une de mes célébrations nocturnes, invitation que de toute manière vous refuseriez avec la plus grande des politesses. En revanche, vous serez sans nul doute loin d’être contre l’idée que vous partage mon savoir dans ce domaine, je connais bien les femmes et je serais ravi de vous transmettre des connaissances, qui j’en suis sûr, vous serons plus qu’utile.
Alors qu’en dites-vous mon vieil ami ? En gage de ma bonne foi je vous transmet d’or et déjà quelques anecdotes, que vous trouverez, j’en suis persuadé très enrichissante. Il y a encore quelques mois de cela, je fréquentais une belle femme à la peau cendrée et à la longue chevelure rousse. Une belle et longue relation, qui me tenait à cœur et dont j’appréciais la routine installé. Cependant ce changement de terre à quelque peu bouleversé cette si agréable routine, en effet, peut-être, était-ce le mal du pays, mais je n’ai pu poursuivre cette relation pour mon grand malheur. Vous, plus que quiconque, doit savoir comme il est dur de remplacer une personne qui a eu une place si importante dans notre vie, parfois même le temps n’est pas suffisant. Hélas, pour moi, vous me connaissez, j’ai dû m’affubler d’une nouvelle amante, elle est bien différente de l’ancienne, j’en ai bien peur et j’ai quelque peu du mal à me faire à ce changement, moi qui suit pourtant si flexible en temps normal, n’est-ce pas un comble ? Cependant, j’ai des standards disons, je suis une créature capricieuse, ma nouvelle amie n’a pas les origines prestigieuses de sa prédécesseuse ce qui me navre au plus au point, elle n’a que pour elle, une beauté que je ne peux nier. Hélas, la beauté n’est rien si on ne sert pas avec élégance et justesse. J’aimerais beaucoup vous la présenter un jour, mais je crains hélas que notre relation ne s’achève bien trop vite pour permettre un quelconque rendez-vous entre nous trois, il faudra que je fasse bien plus attention à la prochaine, j’en conçois, vous me pouvez me faire confiance.
C’est bien un problème que l’on ne croise pas avec des chèvres, je me trompe mon cher Avente ? Je ne peux que me languir d’en apprendre plus, j’espère que vous répondrez à ma lettre avec ce même désir que de découverte de nos centres d’intérêt.
Avec mes hommages les plus sincères, Toryné Dalis, conseiller d’Aerthia.