L'aube pointait à peine, au lendemain de la terrible bataille qui avait eu lieu contre les Chimères. Le dragon violine était là, en train de contempler les horreurs liées au combat. Une odeur de mort et de sang flottait dans l'air brumeux qui flottait là, où la veille, la bataille contre les Chimères s'était déroulée.
Cynoë était assis, contemplant d'un regard à l'éclat éteint ce qui restait encore comme corps bipèdes, elfes ou encore vampires. Ils étaient venus si nombreux pour se battre contre une menace grandissante à l'encontre d'Armanda. A voir que depuis la fin des conflits, des bipèdes continuaient de parsemer les lieux dans l'espoirt de trouver encore des combattants qui respiraient encore. Un espoir plus que mince à chaque minute qui rapprochait le lever de soleil sur l'horizon indistinct.
Le saurien violine portait encore son armure, couvert de sang et de poussières. Il ne tenait pas le compte des ennemis qu'il pourfendait, mais il savait qu'il avait distribué la mort à chaque adversaire à sa portée de griffes et de crocs. Avant et après la perte de Trissi. La dragonne s'était sacrifiée à la demande du Dracos en personne, pour leur donner un tournant décisif sur leurs redoutables adversaires. Mais pourquoi la victoire laissait-elle un goût amer ? Est ce qu'on pouvait classer l'issue de cette bataille comme une victoire, après tous ces morts ?
Les ailes à demi déployées, il les replia doucement contre son long corps serpentin caparaçonné tout en baissant la tête. Entre ses actes offensives et les vagues anti magies subies, il se sentait las et épuisé. Il tenait encore entre ses griffes le cadavre tiédi d'un cheval de guerre, qu'il avait achevé, dans l'unique but de se restaurer et de prendre des forces. Mais l'envie n'y était pas. Déjà le cheval n'était pas une viande qu'il appréciait et surtout... il pensait encore à Trissi. Il revoyait encore la détresse de leur Fils-Dragon quand elle disparut en une myriade d'étincellements sous leurs yeux.
Le Dracos l'avait emporté, mais elle avait accepté son sort, pour le bien d'Alkhytis, de la terre d'Armanda et de ses habitants. Il redressa la tête vers les quelques dernières étoiles retardataires sur la voûte céleste qui s'éclaircissait. Puis il poussa un long mugissement attristé. Tant d'âmes s'étaient envolées...
Cynoë était assis, contemplant d'un regard à l'éclat éteint ce qui restait encore comme corps bipèdes, elfes ou encore vampires. Ils étaient venus si nombreux pour se battre contre une menace grandissante à l'encontre d'Armanda. A voir que depuis la fin des conflits, des bipèdes continuaient de parsemer les lieux dans l'espoirt de trouver encore des combattants qui respiraient encore. Un espoir plus que mince à chaque minute qui rapprochait le lever de soleil sur l'horizon indistinct.
Le saurien violine portait encore son armure, couvert de sang et de poussières. Il ne tenait pas le compte des ennemis qu'il pourfendait, mais il savait qu'il avait distribué la mort à chaque adversaire à sa portée de griffes et de crocs. Avant et après la perte de Trissi. La dragonne s'était sacrifiée à la demande du Dracos en personne, pour leur donner un tournant décisif sur leurs redoutables adversaires. Mais pourquoi la victoire laissait-elle un goût amer ? Est ce qu'on pouvait classer l'issue de cette bataille comme une victoire, après tous ces morts ?
Les ailes à demi déployées, il les replia doucement contre son long corps serpentin caparaçonné tout en baissant la tête. Entre ses actes offensives et les vagues anti magies subies, il se sentait las et épuisé. Il tenait encore entre ses griffes le cadavre tiédi d'un cheval de guerre, qu'il avait achevé, dans l'unique but de se restaurer et de prendre des forces. Mais l'envie n'y était pas. Déjà le cheval n'était pas une viande qu'il appréciait et surtout... il pensait encore à Trissi. Il revoyait encore la détresse de leur Fils-Dragon quand elle disparut en une myriade d'étincellements sous leurs yeux.
Le Dracos l'avait emporté, mais elle avait accepté son sort, pour le bien d'Alkhytis, de la terre d'Armanda et de ses habitants. Il redressa la tête vers les quelques dernières étoiles retardataires sur la voûte céleste qui s'éclaircissait. Puis il poussa un long mugissement attristé. Tant d'âmes s'étaient envolées...