Le jour filtrait dans la chambre de Cornélia. S’étirant paresseusement, elle savourait un repos bien mérité après des mois sans le moindre répit. La veille, son père et elle avaient passé la soirée chez leur vieil ami Crissolorio Ostiz qui était depuis peu régent de l’empire Glorien. Ils étaient rentrés tard et la jeune femme traînait voluptueusement au lit, se laissant le temps de se lever à son rythme.
Une fois pleinement éveillée, elle choisit sa tenue du jour. Elle opta pour une jolie robe de lin écrue et ceignit sa taille d’une ceinture de cuir finement travaillée. Elle décida de relever simplement ses cheveux afin de ne pas être dérangée pendant sa promenade de l’après-midi. L’ensemble était, comme à son habitude, à la fois simple et élégant.
Satisfaite de sa tenue, elle appela une servante de l’auberge afin de demander qu’on lui serve à déjeuner. Elle avala rapidement son repas, son impatience contrastant avec la langueur dans laquelle elle se complaisait quelques instants auparavant. Les titres que lui avaient recommandés Crissolorio tournaient dans son esprit et elle voulait à tout prix les trouver avant de repartir le lendemain. Cet après-midi est le seul moment dont elle disposait pour faire le tour des librairies de Gloria.
Elle descendit de sa chambre et fit un rapide au revoir à son père qui déjeunait tranquillement dans la salle commune. Jetant une cape de flanelle de couleur caramel sur ses épaules, elle sortit dans la ville déjà effervescente. Quittant les frontières du centre ville, elle s’aventura dans le quartier Est de la grande cité. Celui-ci fourmillait d’activité, et en son sein se croisaient artisans, pêcheurs, soldats et bien d’autres personnes encore.
Cornélia trouva rapidement l’ouvrage d’Eric Deletang, La caste et la paix. Puis, cherchant un peu plus soigneusement parmi les étagères poussiéreuses de la librairie, un ouvrage de Lucius Demegon sur les vampires. Ne réussissant pas à trouver un quelconque écrit de Brosnalow Manélewska traitant des vampires sur les rayonnages, elle demanda conseil au libraire qui lui recommanda une autre librairie se trouvant dans le centre ville de Gloria et qui se spécialisait dans les œuvres sur les peuples non-humains d’Armanda. Le remerciant, elle sortit rapidement de la boutique. Il ne lui restait plus qu’une heure ou deux avant de rejoindre son père pour le dîner.
Errant dans le superbe et majestueux centre ville de la cité, elle cherchait en vain la fameuse librairie qu’on lui avait indiquée plus tôt. Avant d’abandonner ses recherches, la jeune marchande se décida à demander à un passant s’il connaissait ladite librairie. Alors qu’elle promena son regard sur les passants à la recherche de quelqu’un à qui demander son chemin, elle aperçu le dos d’une jeune demoiselle marchant avec l’assurance de celle qui sait où elle va. Pressant le pas, elle rattrapa l’inconnue, qui, aux vues de sa silhouette, semblait à peine entrer dans l’adolescence, et lui posa la main sur l’épaule. C'est les joues roses, légèrement essoufflée d'avoir tant marcher toute la journée et tenant de sa main libre les livres fraîchement acquis qu'elle formula sa question.
« Excusez-moi, Mademoiselle, je ne voudrai pas vous importuner mais pourriez-vous m’indiquer où se trouve la librairie des confins ? On m’a dit qu’elle devait se trouver non loin d’ici mais je cherche depuis un moment sans succès… »
Une fois pleinement éveillée, elle choisit sa tenue du jour. Elle opta pour une jolie robe de lin écrue et ceignit sa taille d’une ceinture de cuir finement travaillée. Elle décida de relever simplement ses cheveux afin de ne pas être dérangée pendant sa promenade de l’après-midi. L’ensemble était, comme à son habitude, à la fois simple et élégant.
Satisfaite de sa tenue, elle appela une servante de l’auberge afin de demander qu’on lui serve à déjeuner. Elle avala rapidement son repas, son impatience contrastant avec la langueur dans laquelle elle se complaisait quelques instants auparavant. Les titres que lui avaient recommandés Crissolorio tournaient dans son esprit et elle voulait à tout prix les trouver avant de repartir le lendemain. Cet après-midi est le seul moment dont elle disposait pour faire le tour des librairies de Gloria.
Elle descendit de sa chambre et fit un rapide au revoir à son père qui déjeunait tranquillement dans la salle commune. Jetant une cape de flanelle de couleur caramel sur ses épaules, elle sortit dans la ville déjà effervescente. Quittant les frontières du centre ville, elle s’aventura dans le quartier Est de la grande cité. Celui-ci fourmillait d’activité, et en son sein se croisaient artisans, pêcheurs, soldats et bien d’autres personnes encore.
Cornélia trouva rapidement l’ouvrage d’Eric Deletang, La caste et la paix. Puis, cherchant un peu plus soigneusement parmi les étagères poussiéreuses de la librairie, un ouvrage de Lucius Demegon sur les vampires. Ne réussissant pas à trouver un quelconque écrit de Brosnalow Manélewska traitant des vampires sur les rayonnages, elle demanda conseil au libraire qui lui recommanda une autre librairie se trouvant dans le centre ville de Gloria et qui se spécialisait dans les œuvres sur les peuples non-humains d’Armanda. Le remerciant, elle sortit rapidement de la boutique. Il ne lui restait plus qu’une heure ou deux avant de rejoindre son père pour le dîner.
Errant dans le superbe et majestueux centre ville de la cité, elle cherchait en vain la fameuse librairie qu’on lui avait indiquée plus tôt. Avant d’abandonner ses recherches, la jeune marchande se décida à demander à un passant s’il connaissait ladite librairie. Alors qu’elle promena son regard sur les passants à la recherche de quelqu’un à qui demander son chemin, elle aperçu le dos d’une jeune demoiselle marchant avec l’assurance de celle qui sait où elle va. Pressant le pas, elle rattrapa l’inconnue, qui, aux vues de sa silhouette, semblait à peine entrer dans l’adolescence, et lui posa la main sur l’épaule. C'est les joues roses, légèrement essoufflée d'avoir tant marcher toute la journée et tenant de sa main libre les livres fraîchement acquis qu'elle formula sa question.
« Excusez-moi, Mademoiselle, je ne voudrai pas vous importuner mais pourriez-vous m’indiquer où se trouve la librairie des confins ? On m’a dit qu’elle devait se trouver non loin d’ici mais je cherche depuis un moment sans succès… »