¤ L’heure de l’envol ¤
30 novembre de l’an 1765 du troisième âge
L’enfant de l’orage avait eu une conversation … intéressante ? Pouvait-on seulement donner une telle qualification à une conversation avec un bipède ? Un bipède ne soit pas un protégé surtout. Peut-être pas … divertissante alors ? Oui, cela était un terme un peu plus approprié dans la bouche, ou plutôt, dans l’esprit du rouge. Une fille du nord, héritière du péché de son aïeul. Cette dernière l’avait invité à voir sa cité, à l’observer pour juger de leur progrès. Verith était resté énigmatique. Il n’avait pas dit oui, mais il n’avait pas dit non pour autant. Il se réservait le droit d’y aller ou non si l’envie lui prenait. Il ne pouvait pas accéder de but en blanc à la requête d’un bipède, surtout d’une héritière de la lignée maudite des Svenn. Le rouge avait donc pris son envol vers le nord de l’île de Calastin, s’en allant à la rencontre de sa bien-aimée auprès de laquelle il avait passé bien d’agréables moments, avant de s’en retourner à ses activités. Il avait une quête sérieuse à mener et pour cela il allait avoir besoin d’aide. L’enfant de l’orage allait devoir se reposer sur ceux qui avaient pu faire preuve d’un minimum de dignité. Ses protégés, encore une fois, allaient pouvoir et devoir se montrer utiles. Mais de tous, il y en avait une que Verith avait, ne le cachons pas, délaisser ses derniers temps. L’épervier n’avait pas pris son envol sur ordre du dragon rouge depuis de nombreuses années. Elle était restée en retrait, l’écaille de Verith toujours en sa possession, attendant l’instant où le colérique l’appellerait pour lui confier une tâche d’une grande importance. Mais peut-être avait-il fait exprès de la délaisser de la sorte ? Dans un but stratégique ? La gardant à l’abri dans les ombres et l’inconnu afin que le jour où il aurait besoin d’elle, qu’elle reste invisible aux yeux de ses ennemis. Une tâche, le fils de Skade en avait une à lui confier désormais. Après avoir récupéré l’objet remis au Sainnûr, Verith avait étendu son esprit et sa magie pour venir toucher l’écaille grenat en possession de Sighild. Elle était sur la même île que lui, cela faciliterait les choses. Aussitôt il la prévint, il souhaitait la voir. Il irait à sa rencontre et elle devait se tenir prête. Le rouge n’avait rien dit de plus, après un si long silence de sa part, cela ne pouvait présager qu’une seule chose. Le temps était venu pour l’épervier de déployer ses ailes et de prendre son envol.
L’enfant de l’orage avait quitté le nord de l’île de Calastin, la partie Sélénienne, pour se diriger vers le sud, la partie libre. Verith n’avait que faire des disputes entre bipèdes. Mais il ne pouvait qu’être effaré devant leur stupidité. Les chimères n’avaient pas été vaincues et elles finiraient par réapparaitre. À ce moment-là les bipèdes seraient bien trop affaiblis par leurs luttes internes et se feraient submerger. Comment de telles races avaient-elles fait pour survivre aussi longtemps et ne pas s’autodétruire ? Un soupir s’échappa du rouge.
Haut dans le ciel, il vit au loin apparaitre une ville. La présence de son écaille émanait de cette dernière. L’épervier devait donc s’y trouver. Cependant, le rouge n’avait pas l’intention d’atterrir en ville ou même de s’en approcher plus que nécessaire. Il devait faire montre de prudence et de discrétion pour le bien de sa mission. Si jamais les chimères revenaient. Si jamais elles parvenaient à prendre possession de la bonne personne. La tâche de Verith pourrait s’en retrouver complexifié, ou pire encore …
Une fois encore, l’enfant de l’orage étendit son esprit et sa magie pour venir toucher l’écaille et faire ressentir sa volonté à l’épervier. Qu’ils se rencontrent, loin de la ville. Il atterrirait plus loin et elle devrait alors venir jusqu’à lui. Verith vira légèrement de bord pour se diriger plus à l’ouest de la ville et après plusieurs lieux amorça sa descente. Calastin était semblable à un vaste pâturage où de nombreux animaux écoulaient des jours tranquilles. Le dragon finit par toucher le sol, effrayant les quelques bêtes qui en le voyant arriver avaient aussitôt pris la fuite.
Il ne manquait plus que l’Épervier à présent. Elle devrait parvenir à le retrouver. Cela n’était pas très difficile lorsque le rouge ne se donnait pas la peine de masquer les traces de son passage. L’enfant de l’orage vint tranquillement s’asseoir, patientant. Son regard venant se porter vers les seules créatures qui n’avaient pas fui lors de sa présence. Une espèce étrange, singulière à l’île de Calastin. Des sortes de petits amas de rochers qui se mouvaient. Verith baissa son museau jusqu’au sol, venant regarder de ses yeux géants l’un des petits spécimens. Il sentait de la magie qui en émanait, comme si on cœur de magie battait à l’intérieur. Tiamaranta recelait de nombreux secrets et de très étranges créatures. Il avait hâte de les découvrir lorsqu’il en aurait fini avec la menace chimère.
L’enfant de l’orage avait quitté le nord de l’île de Calastin, la partie Sélénienne, pour se diriger vers le sud, la partie libre. Verith n’avait que faire des disputes entre bipèdes. Mais il ne pouvait qu’être effaré devant leur stupidité. Les chimères n’avaient pas été vaincues et elles finiraient par réapparaitre. À ce moment-là les bipèdes seraient bien trop affaiblis par leurs luttes internes et se feraient submerger. Comment de telles races avaient-elles fait pour survivre aussi longtemps et ne pas s’autodétruire ? Un soupir s’échappa du rouge.
Haut dans le ciel, il vit au loin apparaitre une ville. La présence de son écaille émanait de cette dernière. L’épervier devait donc s’y trouver. Cependant, le rouge n’avait pas l’intention d’atterrir en ville ou même de s’en approcher plus que nécessaire. Il devait faire montre de prudence et de discrétion pour le bien de sa mission. Si jamais les chimères revenaient. Si jamais elles parvenaient à prendre possession de la bonne personne. La tâche de Verith pourrait s’en retrouver complexifié, ou pire encore …
Une fois encore, l’enfant de l’orage étendit son esprit et sa magie pour venir toucher l’écaille et faire ressentir sa volonté à l’épervier. Qu’ils se rencontrent, loin de la ville. Il atterrirait plus loin et elle devrait alors venir jusqu’à lui. Verith vira légèrement de bord pour se diriger plus à l’ouest de la ville et après plusieurs lieux amorça sa descente. Calastin était semblable à un vaste pâturage où de nombreux animaux écoulaient des jours tranquilles. Le dragon finit par toucher le sol, effrayant les quelques bêtes qui en le voyant arriver avaient aussitôt pris la fuite.
Il ne manquait plus que l’Épervier à présent. Elle devrait parvenir à le retrouver. Cela n’était pas très difficile lorsque le rouge ne se donnait pas la peine de masquer les traces de son passage. L’enfant de l’orage vint tranquillement s’asseoir, patientant. Son regard venant se porter vers les seules créatures qui n’avaient pas fui lors de sa présence. Une espèce étrange, singulière à l’île de Calastin. Des sortes de petits amas de rochers qui se mouvaient. Verith baissa son museau jusqu’au sol, venant regarder de ses yeux géants l’un des petits spécimens. Il sentait de la magie qui en émanait, comme si on cœur de magie battait à l’intérieur. Tiamaranta recelait de nombreux secrets et de très étranges créatures. Il avait hâte de les découvrir lorsqu’il en aurait fini avec la menace chimère.