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descriptionChesna Derry, Humaine guérisseuse [Terminée] EmptyChesna Derry, Humaine guérisseuse [Terminée]

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Chesna DERRY



Identité de votre personnage

Race : Humain
Nom : Derry
Prénom : Chesna
Surnom : Ches
Date de naissance : 7 janvier 1743
Age réel : 20 ans
Age en apparence : Plus ou moins son âge réel
Lieu de naissance : Gloria la Magnifique  
Lieu de vie : Sélénia la Majestueuse
Rang social : Noble
Poste/emploi : Guérisseuse

Caractéristiques



Force physique : Faible
Agilité : Bon
Furtivité : Bon
Réflexes : Bon
Endurance : Faible
Résistance : Bon

Force mentale : Très bon
Perception : Moyen
Intelligence : Très bon
Beauté/charisme : Moyen
Navigation : Médiocre
Magie : Maître

Epée : Médiocre
Dague et poignards : Faible
Armes d'hast : Médiocre
Armes contondantes : Très bon
Hache : Médiocre
Fouet : Médiocre
Art du lancer : Médiocre
Bouclier  : Faible
Armes de trait : Médiocre
Mains nues/pugilat : Faible
Equitation : Moyen
Dressage : Moyen


Equipement


Arme principale : Etoile. Un bâton, seule arme qu’elle peut oser utiliser sans risquer de se blesser elle-même. Offert par un ami elfique, il ne la quitte jamais et éclaire ses balades nocturnes.

Autres objets : Une dague qui lui sert surtout pour préparer ses repas et des concoctions à base de plantes. Un sac de cuir qui contient ses maigres affaires. Une boussole et une carte dont elle ne se sert pratiquement jamais, leur préférant la lueur du soleil et des étoiles. Un petit pilon en bois.



Description physique



La première vue que l’on a de Chesna nous montre une jeune femme à la silhouette fine qui lui donne une apparence fragile. Plutôt petite, elle se déplace avec discrétion et douceur, dégageant une certaine assurance. Souvent vêtue de robes sombres qui cachent mal les courbes féminines, la guérisseuse se contente d’un lien de cuir pour ceinture et elle ne porte presque pas de bijou, excepté le collier offert par sa mère avant son départ de la maison familiale.

Si l’on s’approche encore un peu, on ne peut que remarquer le roux flamboyant de ses longs cheveux. Toujours attachés, souvent noués en deux nattes lâches, ils tranchent sur le vert sombre de sa robe, apportant à cette sobriété une touche de gaieté, de lumière.

Quelques pas de plus et on peut voir son visage entouré de cette lumière de feu. Sous un regard émeraude, ses pommettes sont parsemées de taches de rousseur. Un nez fin surplombe une bouche tout aussi fine et délicate qui s’étire presque toujours en un sourire bienveillant et chaleureux. Mais la beauté de ce visage a été détruite. C’est l’impression que donne cette balafre qui coure de la racine de ses cheveux de feu jusqu’à son menton, déchirant la partie gauche de son visage. Mais, après un instant, on finit par oublier l’œil voilé qui ne perçoit plus la lumière et cette déchirure pour ne plus voir que ce sourire et cet œil émeraude où brille une lueur joyeuse et affectueuse.


Description mentale



Chesna est de ces personnes pour qui le bonheur des autres fait leur bonheur. Aucune de ses actions n’est intéressée. Penser à elle avant de penser aux autres est quelque chose de presque inconcevable pour la jeune femme. Elle n’a pas d’ennemis, soignant les vampires autant que les humains ou les elfes, aussi bien les meurtriers que les nouveau-nés. Quelles qu’aient pu être les guerres sur Ambarhùna, Chesna y a toujours pris part sans prendre parti, se contentant de soigner les blessés de tous les camps et prônant un retour à la paix.

Cet altruisme n’est pas la seule qualité de la guérisseuse. La rousse n’est que douceur et paix. Il lui est impossible de blesser quelqu’un d’autre et, s’il lui arrive par malheur de heurter la sensibilité d’un autre, elle se sent coupable. C’est peut-être son premier défaut, cette culpabilité. Parfois, il lui arrive d’oublier qu’elle ne porte pas le poids du monde sur ses frêles épaules. Mais sa force de caractère, forgée par les oppositions et les obstacles rencontrés dans sa vie, lui permet de persévérer, de poursuivre jusqu’à ce qu’elle ait pu faire tout son possible pour aider ceux qui en ont besoin.

La jeune guérisseuse n’est pas naïve, elle n’ignore pas que certaines personnes sont malhonnêtes, violentes, manipulatrices. Cependant, elle aime croire que tout le monde peut avoir de bons côtés. Ainsi, elle ne se méfie pas des nouvelles personnes qu’elle rencontre, même si elle les connaît de réputation. Pour la petite noble, il est important de se construire un avis propre. Cet élan de bonté et de confiance en l’autre peut la mettre dans des situations délicates.

Chesna n’est pas téméraire mais elle sait faire preuve de courage pour exercer son métier malgré le caractère dangereux des champs de bataille. Ainsi, la jeune femme a quelques peurs, parfois irrationnelles comme celle des fourmis. Elle craint aussi l’obscurité complète mais elle aime voyager de nuit, à la lueur des étoiles et de la lune. Mais ce qui l’effraie le plus est sans doute d’être un jour dépourvue de sa magie, Magie qui l’aide à soigner ainsi qu’à se défendre  et défendre les autres si c’est nécessaire.  De plus, la guérisseuse est une personne plutôt réservée sans être timide. Elle n'aime pas être mise en avant mais n'hésite pas à aller vers les autres pour autant.

Alignement :  Bénéfique. Chesna ne souhaite que le bien des autres. Elle est née pour venir en aide à son prochain et fait toujours de son mieux pour y parvenir. Incapable de faire du mal à qui que ce soit ou même quoi que ce soit, elle ne peut donc qu’être pacifiste.

Proposition d'esprits-lié :
Spoiler :





Histoire



Chapitre 1 – Se rencontrer, s’aimer et donner la vie

Toutes les histoires commencent plus ou moins de la même façon. Celle de Chesna ne fait pas réellement exception, du moins pour le début de sa vie. Elle est le fruit d’un amour construit entre un Duc et sa Duchesse. Comme beaucoup de jeunes gens dans la noblesse de l’époque, la jeune Elara n’a pas choisi son mari, tout comme Karel n’a pas choisi sa femme. Les deux jeunes gens se rencontrèrent quelques temps avant leur mariage, lors de la fête anniversaire de l’Empereur. A cet évènement, tous les nobles étaient conviés et leurs parents avaient bien sûr répondu présents. Elara n’était entrée que rarement encore dans la salle des fêtes du palais de Gloria. C’était une pièce immense, décorée des blasons de l’Empire des humains et illuminée par des milliers de bougies. Emerveillée par le décor mais aussi toutes les parures des personnes présentes, la jeune femme finit par voir pour la première fois un Elfe. Touchée par sa grâce, son élégance et sa beauté, elle faillit ne pas entendre que ses parents lui présentaient quelqu’un jusqu’à ce qu’un prénom la tire de son admiration. Karel. Elle tourna le regard vers le jeune homme en question et marqua un temps d’arrêt, ignorant le regard réprobateur de sa mère. C’était donc lui l’homme qui deviendrait son mari dans quelques semaines. Comparé à la vision de l’Elfe qu’elle venait d’avoir, il lui sembla banal d’apparence et elle en fut presque déçue. Elle finit par faire une légère révérence. L’homme se contenta de lui sourire. Elara ignorait que son fiancé venait de tomber follement amoureux d’elle. Ils discutèrent une partie de la soirée et la jeune femme prit le rôle qu’on lui avait toujours enseigné, celui d’une femme noble aux manières raffinées, rôle qu’elle ne quitterait plus. Les deux jeunes nobles se revirent quelques fois avant le jour de leur mariage. Peu à peu, Elara apprit à apprécier son futur époux et lui tomba de plus en plus amoureux de sa belle. Le jour de leur mariage fut un jour heureux pour tous. C’est ainsi que commence l’histoire de Chesna Derry.

En effet, quelques mois après ce mariage, Elara découvrit qu’elle était enceinte. Ce fut une étape pour ce couple qui transféra tout simplement leur amour sur cet enfant à venir. Lorsqu’une petite fille aux cheveux de feu vit le jour un soir de l’hiver 1743, Elara se promit de tout faire pour qu’elle soit heureuse.

Chapitre 2 – Naître, grandir et comprendre

Et c’est ce qu’elle fit. Dans les premières années de sa vie, Chesna ne manqua de rien. Elle avait toujours une nouvelle robe pour les évènements où elle accompagnait ses parents. Elle reçut une éducation par un précepteur et une gouvernante dès son plus jeune âge. L’une lui enseigna les bonnes manières, les coutumes de la noblesse, la couture et la broderie. L’autre lui apprit l’histoire du continent, la géographie, la lecture et l’écriture. Il lui racontait aussi ce qui se passait actuellement, le retour des dragons et des conflits entre les races, les attaques des vampires. Jamais il ne lui cacha quelque chose malgré son jeune âge et la petite fille au regard d’émeraude buvait ses paroles. Au fil du temps, son petit cœur se serrait de plus en plus fort en apprenant les évènements tragiques qui se passait en dehors des murs de sa maison. Elle sortait de moins en moins, ses parents craignant pour sa vie en ces temps difficiles. La famine ravageait l’Empire des Humains et il n’était plus si rare que des nobles se fassent agresser pour quelques pièces. Un sentiment d’injustice naquit dans le cœur de la petite rousse jusqu’au jour où, à huit ans, elle osa poser ses questions à Valrion Domil, son précepteur.
-Valrion, pourquoi les gens se tuent entre eux ? Pourquoi les dragons tuent d’autres dragons ?
L’homme posa un regard chagriné sur l’enfant avant de lui répondre d’un ton doux. Il lui expliqua que les races se détestaient depuis si longtemps que la plupart des combattants ne savaient pas vraiment pour quelles raisons ils tuaient celui qui aurait pu être leur ami. Chesna lui répondit qu’elle était triste pour ces personnes et qu’elles voulaient les aider. Mais, voulant la rassurer sur la nature humaine et elfique, il lui parla de ceux qui aidaient leur prochain, les soldats qui protègent, les guérisseurs qui soignent, les Baptistrels qui veillent à l’équilibre des choses. Les yeux écarquillés, la petite Derry s’imagina tour à tour soldat implacable, guérisseuse soignant des malades et Baptistrel méditant dans les forêts du royaume des Elfes. Mais, dans sa rêverie, elle s’attarda un peu plus longtemps sur la vision de guérisseuse.

Les jours passèrent et Chesna laissa mûrir en elle cette idée un peu saugrenue. Une dizaine de jours après cette discussion, lors du repas du soir, l’enfant s’arrêta subitement de manger et fixa ses parents tour à tour. Lorsqu’elle eut leur attention, elle prit une profonde inspiration avant de se lancer.
- Père, Mère, plus tard, je veux devenir guérisseuse.
Un silence suivit l’annonce, silence qui laissait prévoir la tempête qui allait suivre. Sa mère commença par lui dire d’une voix douce et amicale que ce ne serait pas possible parce qu’elle était noble. Mais Chesna, si elle était douce et gentille n’en était pas moins déterminée du haut de ses huit ans. Aussi, ce soir-là, la conversation finit par monter en tension jusqu’à ce que son père l’envoyât dans sa chambre fermement et qu’elle s’y rendit en pleurant à chaudes larmes. Mais cette dispute, la première qu’elle eut connue, ne lui enleva pas cette envie qui grandissait dans son cœur. L’enfant à la chevelure de feu grandit sans perdre son envie. Elle continua d’apprendre à coudre, à broder mais sa relation avec Valrion Domil avait changé. En plus des cours d’écriture et de musique, il lui enseigna les rudiments de la magie. En effet, avec le retour des dragons, celle-ci avait retrouvé de la vigueur et, si le précepteur n’était pas un grand mage, il connaissait suffisamment la théorie pour permettre à Chesna d’explorer les prémices de son potentiel. Elle apprit aussi des remèdes, des techniques de soins que l’homme apprenait auprès de guérisseurs pour les lui transmettre. Ainsi, Chesna menait une sorte de double vie, ne parlant que très peu de son projet et gardant secrets les cours de Valrion.

Chapitre 3 – Apprendre, vivre et rencontrer la guerre

La jeune noble avait dix ans quand les Almaréens débarquèrent sur Ambarhùna. A une guerre contre les vampires succéda une nouvelle guerre. Cependant, le nouvel ennemi qui se présentait aux portes du royaume était plus redoutable que tous ses prédécesseurs. A son âge, l’enfant ne comprit pas le danger qui planait sur eux tous. Elle continuait d’apprendre à soigner les blessures, à guérir les maladies et à réaliser quelques sorts de base pendant que d’autres mourraient pour protéger les royaumes d’Ambarhùna. Finalement, une occupation se mit en place et la magie fut interdite. Seule la capitale résistait, cernée de toute part. La situation était grave. Toutefois, Fabius Kohan, après sa prise de pouvoir, établit un accord de paix avec les Almaréens. Elara et Karel Derry reprirent une vie plus sereine mais Chesna entendait les murmures de la Rébellion. Très jeune, la guerre l’avait fait grandir, tout comme elle avait fait grandir son besoin d’aider les autres. Elle finit par se détacher peu à peu de ses parents, sortant en douce de la maison pour aller aider tous ceux qu’elle pouvait. Son père la surprit à plusieurs reprises et la punit sévèrement. Mais c’était plus fort qu’elle, elle ne pouvait dormir en sachant que quelqu’un pouvait avoir besoin d’aide. Un jour, ce qui devait arriver arriva, elle sortit de la ville. Valrion Domil ne venait plus, il avait rejoint la rébellion et le lui avait appris lors de leur dernier cours. C’était lui qu’elle allait retrouver, montée sur son poney à la robe d’ébène et au cœur brave. Mais, quand on est une noble de Gloria, il n’est pas si aisé de passer inaperçue aux yeux des gardes de la ville, surtout en ces temps difficiles. L’enfant fut donc arrêtée dans son élan aux portes de la ville et raccompagnée chez elle.

Dans les mois puis les années qui suivirent, ses parents essayèrent de la préserver de ce qui se passait au dehors. Son précepteur fut remplacé et elle dut apprendre seule l’art de la guérison. Pendant ce temps, au dehors de la maison des Derry, les évènements s’enchainaient, transformant l’équilibre du continent en un chaos mouvant. Après Néant et les Almaréens, ce fut au tour d’une nouvelle menace de planer sur le royaume humain. Chesna n’avait qu’une douzaine d’années quand le Tyran Blanc régna sur une partie du continent. Sa famille n’avait pas réussi à rejoindre la protection des Dieux, ses parents ayant trop comptés sur leur rang. Pendant deux longues années, jusqu’à sa mort, ils vécurent dans l’inquiétude. Durant cette période, Chesna organisa le voyage de ses parents vers la zone protégée par les Dieux. Peu de temps avant la grande bataille contre les troupes du Tyran Blanc, elle réussit à les conduire jusqu’à la région protégée. Là, elle mit à profit ses connaissances dans l’art de la guérison pour soigner les malades et les blessés de son mieux aux cotés des Baptistrels et des autres guérisseurs. Pour contrer cette voie que sa fille empruntait avec beaucoup trop d’entrain à son goût, Elara se mit en quête d’un fiancé pour Chesna. Mais l’adolescente à la chevelure de feu ne voulait pas se marier, elle ne pensait qu’à aider les autres.

Chapitre 4 – Aider les autres et découvrir son impuissance

C’est ainsi qu’elle se retrouva aux arrière-gardes des troupes des protégés des Dieux dans la bataille de Sandur aux côtés des Baptistrels. L’un d’eux lui avait offert une sacoche de cuir où elle avait pu ranger tout le nécessaire aux soins. Appréhendant les combats, elle la serrait contre elle comme si cela avait pu la protéger. Tout était calme et silencieux. Et puis soudain, le bruit assourdissant de deux géants se rencontrant retentit. Le choc des armées avait fait trembler le sol, où du moins c’est que qu’il avait semblé à la petite guérisseuse. Aux côtés des guérisseurs, Chesna finit par s’avancer à la suite des troupes. Elle soignait les blessés qui croisaient son chemin. Ce qui devait arriver arriva, l’adolescente croisa son premier mort. Elle resta un instant près de lui et une larme coula sur sa joue. Et puis, elle se releva et courut vers le gros de la bataille. Plus elle avançait, soignant chaque être dans le besoin quelque soit sa race, plus elle entendait distinctement le bruit des combats.

La tension était palpable. Plus les combats s’intensifiaient, moins les blessés étaient nombreux et plus les morts jonchaient le sol. La rousse au regard émeraude quittait un soldat protégé qui venait de mourir dans ses bras quand elle vit un éclair métallique filé devant elle. La lame d’acier fila vers son visage avant de plonger dans son ventre. Elle sentit couler le sang avant que la douleur ne l’envahisse, mais lorsque celle-ci surgit, elle la cloua au sol et lui coupa la respiration, l’empêchant de crier sa détresse. Chesna ignore combien de temps elle resta là, allongée au milieu des corps sans vie, la douleur rendant sa respiration difficile. Au bout de ce qui lui parut être une éternité, une ombre se pencha au-dessus d’elle. Toujours incapable de parler, elle se détendit en sentant les mains parcourir son corps à la recherche des blessures dont elle souffrait. Un allié. Elle sentit ses forces l’abandonner et elle se laissa tomber dans une semi-conscience protectrice.

Ce fut des jours plus tard qu’elle se réveilla. Sa mère était à son chevet. En la voyant ouvrir les yeux, Elara poussa un cri de joie. Mais ce ne fut pas le cas de Chesna. L’adolescente prit tout de suite conscience que quelque chose n’allait pas. Elle voulut toucher son visage et sentit sous ses doigts un relief étrange. Elle ferma l’œil gauche, rien ne changea. Elle ferma l’œil droit et le noir se fit. Alors, elle comprit. Un cri s’échappa de sa poitrine, ce cri de douleur qui n’avait pas pu sortir le jour de la bataille. Sa mère se mit à pleurer, pas Chesna. Ce cri avait suffi à vider la peur et la colère de son cœur. Dans les jours qui suivit, la jeune guérisseuse prit le temps d’accepter son nouveau visage avant de sortir de la pièce qui lui servait de chambre. Une fois prête, elle s’aventura dans les couloirs, reprenant son rôle de guérisseuse comme si de rien n’était. Elle voyait les tressaillements des personnes qu’elle rencontrait pour la première fois à la vue de son visage, les regards de pitié de certains. A tous, elle répondait par un sourire. C’était son état d’esprit, ce qu’elle avait décidé de faire malgré tout, sourire à la vie.

Après la bataille de Sandur, les semaines passèrent puis les mois. Le Tyran Blanc finit par être tué et une paix relative s’installa de nouveau en Ambarhùna. Aux batailles qui avaient précédé ce renversement, Chesna avait pris par mais avec davantage de recul, appréhendant de voir un soldat ennemi. Elle avait fini par trouver l’identité de son sauveur sans l’avoir croisé depuis. Elle se sentait redevable et ferait tout pour lui rendre ce qu’il lui avait donné.

Chapitre 5 – Revenir à la paix, la préserver et finir par la perdre

Le traité de paix signé par les trois peuples reflétait l’envie de tranquillité du continent après des années de conflit. Le royaume humain se reconstruit, divisé en deux. La famille Derry rejoignit la cour de Korentin Kohan, tournant le dos à l’empereur Fabius. Chesna suivit leur choix. Peu lui importait l’endroit où elle vivait, elle continuait de faire ce pourquoi elle était née, soigner les autres. En temps de paix, son travail consistait principalement à soigner les blessures du quotidien et les maladies. Bien sûr, elle vivait toujours avec ses parents. Sa mère lui chercha un nouveau fiancé, le premier ayant rompu les fiançailles à la suite de la défiguration de la rousse. Une fois le prétendant trouvé, Elara voulut faire la rencontre mais, à chaque rendez-vous pris, Chesna faisait en sorte d’être occupée ailleurs. Le jeune homme finit par se lasser d’attendre et se maria avec une autre demoiselle de la cour.

Mais la paix en Ambarhùna était quelque chose de bien trop instable, d’éphémère. Lors du mariage de l’Empereur elfique, une tentative d’assassinat sur les dirigeants des peuples échoua, touchant seulement Korentin Kohan. Ce fut le début d’une suite d’évènements qui menèrent à l’exil des peuples du continent. Des disparitions furent rapportées à l’Ouest, progressant peu à peu vers l’Est. Plusieurs bouleversements eurent lieu à la tête des différents peuples. Korentin Kohan fut remplacé par la régente Luna Kohan, Fabius fut retrouvé mort et le Grand Argentier Ostiz prit sa place. Chez les Vampires, un coup d’Etat en précéda un autre. Dans ces temps troublés, une menace se dressait à l’ouest, les Chimères. Une armée fut levée, composée des soldats des quatre peuples. Comme pour la guerre contre les Almaréens, tous avaient compris que leur salut passerait par cette alliance contre-nature. La jeune femme au regard vert comme les forêts elfiques l’avaient été se joignit aux troupes. Elle avait conscience qu’il était de son devoir d’aider à la victoire des Ambarhùnéens.  Cependant, ce combat ne fut pas aussi équilibré qu’espéré et les peuples finirent par battre en retraite sur les ordres du Dragon-Esprit. Les morts furent nombreux, tout comme les blessés. Chesna ignore combien elle soigna de blessure, par la magie et par les plantes, lors de cette bataille.
S’en suivit une période chaotique, où les hommes durent fuir leurs cités pour se réfugier dans le désert d’Esfélia. La guerre continua jusqu’à cette ultime bataille. Grâce au secours des dragons, ce fut la seule victoire des peuples unifiés contre les Chimères. Dans cette bataille, Chesna remplit encore un rôle important auprès des blessés et des mourants qu’elle accompagnait avec douceur et bienveillance dans leur dernier souffle. Après leur victoire, le constat des peuples fut amer. Il fallait partir, trouver une nouvelle terre pour vivre. Les alliés construisirent une flotte immense, capable d’emmener chacun d’eux vers une terre plus accueillante.

Chapitre 6 – Partir, trouver, reconstruire

Un matin de juillet de l’an 1760, les peuples d’Ambarhùna montèrent sur les bateaux. Chesna embarqua avec sa famille. Alors que la flotte s’éloignait des côtes, elle jeta un dernier regard vers ces terres qui avaient accueilli les différents peuples pendant des milliers d’années, qui avaient été malmenées par leurs guerres jusqu’à ce que le point de non-retour soit atteint. Elle se détourna de cette vision mélancolique pour se diriger vers l’avant du navire et l’avenir qu’il désignait. La traversée dura de longs mois. Début février de l’an 1761, après sept mois en mer, les premières terres se dessinèrent à l’horizon. Des murmures de joie et de crainte s’élevèrent sur le bateau, murmures qui gagna peu à peu toute la flotte. Ces terres étaient-elles habitables ? C’était la grande question que se posaient chaque être vivant en exil.

Au fil des mois, les peuples s’installèrent sur l’archipel de Tiamaranta. Chaque race eut son île. Les humains s’approprièrent Calastin. Ce partage des terres découvertes fut scellé par un traité. Une nouvelle vie pouvait commencer. Les Derry choisirent de s’installer à Sélénia et participèrent à la construction de la cité. Bien sûr, les hommes restant des hommes, des conflits éclatèrent entre les sudistes et les nordistes jusqu’à la séparation de l’île en deux territoires.

Les mois passèrent avant qu’un autre drame ne touche les royaumes humains, un séisme. Tout de suite, sans aucune hésitation, Chesna se rendit sur place pour venir en aide aux victimes. Ses mains apaisèrent la douleur, réduisirent des fractures, refermèrent des plaies et fermèrent les yeux des défunts. Cela mit un terme provisoire aux conflits entre les Alliés du Sud et les Séléniens. Pendant que beaucoup se penchaient sur la question de l’origine de la catastrophe, Chesna prit un peu de temps pour elle et pour les Séléniens. Elle commença par passer des les quartiers les plus défavorisés pour apporter son aide à ceux qui la demandaient. Puis, au hasard d’une soirée à la cour, elle rencontra la jeune Victoria Kohan. La Kohan lui parla de ces projets caritatifs et Chesna lui proposa son aide, contente de pouvoir y participer sans en porter tout le poids. Elle vécut ainsi les derniers évènements avec davantage de recul, ne prenant part aux conflits ou aux quêtes qu’indirectement. La jeune femme avait besoin de se poser, de se reconnecter avec elle-même. L’exil d’Ambarhùna l’avait touché plus que ce qu’elle pensait. Elle se décida à quitter le foyer familial pour découvrir les autres îles de Tiamaranta. Après quelques semaines de périple, elle finit par s’arrêter au domaine des Baptistrels. La jeune femme décida de profiter de la sérénité du lieu et de la bibliothèque pour se ressourcer et apprendre. Elle put travailler son potentiel magique avec bien plus de ténacité et de possibilité qu’auparavant. La guérisseuse aux cheveux de feu croisa nombre de Baptistrels et fut impressionnée par leur bienveillance, leur bonté et leurs connaissances. Elle profita des cours qu’on put lui proposer et elle était émerveillée de découvrir tout ce qui lui restait à apprendre, aussi bien sur la magie que sur l’art de la guérison. Au domaine, elle se sentait bien, sereine et à l’abri des évènements extérieurs. Il y avait une sorte d’harmonie qui lui donnait envie de rester. Et c’est ce qu’elle décida de faire pendant un moment avant de reprendre le chemin du royaume sélénien.  




Liens



* Elara Derry : Sa mère. Nous n’en avons qu’une et il est rare qu’elle n’essaie pas de trouver le meilleur pour nous. C’est ce que fit celle de Chesna en voulant la marier à un jeune noble. Ches ne lui en a jamais voulu, sachant très bien que sa mère ne voulait que son bonheur. Toutefois, la blessure de la guérisseuse a mis à mal la relation entre la mère et la fille, la première s’en voulant et la seconde ne voulant pas la culpabiliser par sa présence et le rappel de cette cicatrice. Mais Chesna éprouve un profond attachement pour sa mère, elle l’aime.

* Karel Derry :  Son père. Lui aussi n’a jamais voulu que son bien. Plus dur que sa mère, il s’est toujours opposé à la voie choisie par la jeune fille, ce qui a créé quelques tensions dans la famille. Mais, bien que sévère et un peu bourru, il aime sa fille et cet amour est réciproque.

* Valrion Domil : Son ancien précepteur. Il a été le premier à l'écouter, à répondre à ses questions et à lui apporter ce dont elle avait besoin, des choses nouvelles à apprendre. Aujourd'hui, il lui arrive encore de le consulter comme on consulterait un bon ami quand elle a des doutes.

* Ilyanth Neolenn : Son sauveur. C'est lui qui l'a découvert ensanglantée, presque mourante lors de la bataille de Sandur. Il aurait pu lui rendre son visage mais il n'en a pas eu le temps. Chesna lui est redevable, elle ne l'a revu que très brièvement et n'a pas pu le remercier.

*Victoria Kohan : Une amie. Elles ont les mêmes projets pour les autres, la même envie d'aider les autres. Mais Chesna est bien contente de pouvoir laisser Victoria prendre la lumière à sa place.

* Kehlvehan Vairë : Gardien et professeur. Il lui a ouvert les portes du domaine de la Rhapsodie et lui a appris à utiliser son potentiel quasiment à son paroxysme. Grâce à lui, elle a pu avancer, laisser Ambarhùna derrière et grandir, enrichir ses connaissances. Elle l'apprécie beaucoup et suivra ses conseils avec attention.



Derrière l'écran



Petite présentation : Je suis une petite fille (littéralement petite mais plus femme que fille en vrai xD). Je suis passionnée par les animaux et le basketball. Je suis étudiante en Sciences de l’éducation mais je ne veux pas travailler dans l’éducation (ne cherchez pas, il y a bien une erreur mais c’est normal, je me suis déjà trompée plusieurs fois…) ! Que dire de plus… Ah oui, j’aime beaucoup le chocolat et les cookies **

Particularités rp ? : Je sors d’une très longue pause RP plus motivée que jamais. Par contre, je suis un peu rouillée quand même (c’est moche de vieillir) !

Rythme RP ? (Une réponse RP dans les 7 jours est attendue) : Je pense que je commencerai avec une ou deux réponse par semaine.

Comment avez vous découvert le forum ? : Le hasard est mon ami ! Juste en cherchant un forum avec de la magie et un aspect médiéval.

Avez vous signé le règlement ? : Oui





Dernière édition par Chesna Derry le Mer 13 Mar 2019 - 19:50, édité 1 fois

descriptionChesna Derry, Humaine guérisseuse [Terminée] EmptyRe: Chesna Derry, Humaine guérisseuse [Terminée]

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Bonjour membres du staff,

J'ai fini ma fiche et j'espère qu'il n'y aura pas trop de travail pour vous. Merci pour le temps que vous y accorderez en tout cas Smile

descriptionChesna Derry, Humaine guérisseuse [Terminée] EmptyRe: Chesna Derry, Humaine guérisseuse [Terminée]

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Coucou et re-bienvenue sur Elysion !
Je vais m'occuper de ta fiche de présentation. J'en prends connaissance et je reviens vers toi Wink
En attendant, tu peux faire un câlin à Toryné sur le discord de ma part Very Happy

descriptionChesna Derry, Humaine guérisseuse [Terminée] EmptyRe: Chesna Derry, Humaine guérisseuse [Terminée]

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Me revoilà !

J'ai beaucoup aimé lire cette fiche : c'est fluide et le français est soigné. Tu as bien compris le personnage, tu as clairement pris le temps d'intégrer le contexte du forum dans le moindre détail. Il y a parfois une petite erreur ou un oubli dans le contexte dans les fiches de nouveaux venus mais chez toi, je n'ai trouvé aucune erreur de date ou de logique, donc un grand bravo ! C'est un sans faute !

C'est vraiment très agréable, aussi de constater que tu as pris le temps de créer trois liens avec des joueurs du forum alors que le prédéfini n'en prévoyait pas. Cela ne fait qu'augurer de bonnes choses quant à ton intégration.

En vérité, le seul point qui va avoir besoin d'une petite correction, ce sont les caractéristiques de ton personnage. C'est toujours le point le plus compliqué néanmoins, même pour nous, modos et admins. En général, nous regardons les autres fiches validées pour créer un équilibre et une cohérence en fonction de l'âge, de l'histoire et du métier du personnage. Pour un personnage de 20 ans, je ne pourrai pas valider deux niveaux "maître". La magie faisant partie du prédéfini, je t'invite à descendre la force mentale à très bon. Quant à la furtivité, même si Chesna a appris à se cacher des gardes, à passer en douce la vigilance de son père, elle n'en demeure pas moins une noble au faciès connu, à la chevelure d'un roux flamboyant et avec une grande balafre sur le visage. Il est difficile à mes yeux de justifier un niveau très bon, je t'invite à descendre cette compétence à bon maximum.

Je reviens ponctuellement sur deux des caractéristiques que tu as mis au niveau faible, à savoir la force physique et l'endurance. La première, à un niveau faible, ne te permettra pas de porter correctement un corps humain, blessé, sur ton dos par exemple, ou à le trainer. Quant à l'endurance, outre celle typiquement physique, c'est aussi cette caractéristique qui permet au Maître du Jeu de jauger de la capacité de ton personnage à lancer un certain nombre de sorts avant épuisement magique. Je trouve excellent de mettre des faiblesses à un personnage, cela donne un jeu vraiment très intéressant derrière, mais je voulais m'assurer que tu le faisais en toute connaissance de cause. Si c'est le cas, tant mieux, il n'y a rien à modifier et j'apprécie vraiment ton fairplay. Toutefois, je te laisse la possibilité de monter l'un ou l'autre au niveau moyen si tu le souhaites.

Je te laisse faire ces corrections, et me signaler lorsque tu auras fini. De mon côté, je vais voir quel esprit-lié t'attribuer Wink

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Voilà, j'ai modifié comme demandé. C'est vrai que j'ai un peu galéré sur les caractéristiques mais les faible pour endurance et force physique sont voulus et réfléchis. Merci tout de même de m'avoir laissé la possibilité de changer.

En espérant que tout soit correct maintenant ! <3

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Bienvenue sur tes nouvelles terres Invité

Tu as été choisie par l'esprit-lié de l'Elan dont tu as atteint le niveau 1. Tes compétences ont été validées, tu pourras les faire évoluer tout au long de ton aventure.

Tu peux aussi adresser tes questions ici

Bonne chance pour cette nouvelle aventure qui s'offre à toi !

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