¤ Le Plan ¤
Maintenant que la menace globale venait d’être écartée, il était temps pour tout à chacun de revenir à leur affaire. Aux marchands de marchander, aux paysans de cultiver, aux bardes de chanter et aux pirates de pirater. Et c’est justement ce à quoi le capitaine des gredins s’attelait, au plus exactement ce à quoi il aimerait s’atteler. Peu importe ce que certains détracteurs peuvent en dire, la piraterie est un art, un art qui se doit d’être pratiqué en toute tranquillité. Malheureusement certains individus viennent troubler ce besoin de tranquillité et viennent donc entacher l’art de la piraterie. Tel est le cas d’un groupe se faisant appeler la Hanse. Un conglomérat de marchand semblable à une épine dans le pied d’Athgalan. Comment attaquer des navires si des individus les protègent ? Les pirates aiment la facilité, mais plus que tout ils aiment le profit et le profit est bien plus grand quand la résistance en face est minime. Ainsi on a moins de risques de perdre des hommes et des navires. Oh certes, avoir un peu de résistance en face permet d’avoir un petit peu challenge, ce qui n’est pas dépourvu d’intérêt. Mais les pirates aiment aussi lorsque le jeu est truqué en leur faveur. Aussi se battre tout en sachant que l’on gagnera est un moyen non seulement d’avoir un peu de stimulation, mais aussi l’assurance de faire du profit. Nathaniel avait pris de nombreux risques ses derniers temps, la chance lui avait souri, mais elle ne lui sourirait pas toujours. C’est pour cette raison que le gredin souhaite s’assurer du déséquilibre des forces en sa faveur tout cela pour le plus grand bien d’Athagalan. Pour ce faire, la Hanse devait être muselée. Pourquoi ne pas la détruire ? Car la détruire reviendrait à se priver de potentiel fruit que l’on pourrait y récolter. Alors qu’en la muselant, on la rend inoffensive, mais en plus on peut s’assurer une récolte paisible. Comment s’y prendre pour un museler une organisation ? Une organisation n’est rien de plus qu’un regroupement d’individus, museler lesdits individus et vous musellerez l’organisation. Encore faut-il museler les bons individus. À ce titre il y a deux écoles : soit vous commencez par les branches en allant progressivement jusqu’au tronc. Soit vous vous attaquez directement au tronc. Nathaniel ne pouvait pas se permettre de perdre de temps, de plus il ne le voulait pas. Le gredin se sentait d’avoir les reins suffisamment solides aussi s’attaquerait-il au tronc de l’organisation. Et le tronc de la Hanse était incarné en la personne de ses dirigeants et plus précisément du plus influent de ses dirigeants, à savoir Honor Harrington. Ancienne conquête que Nathaniel avait abusée sans gêne, les choix d’options du pirate étaient déjà limités par son passif. La corruption ne fonctionnerait pas, aussi le chantage restait sa seule option. L’elfe sombre devait s’emparer de quelque chose à laquelle l’humaine tient plus que tout et exercer ensuite de menace. À ce moment-là, il obtiendrait tout ce qu’il souhaite. Mais que prendre à son adversaire ? Le choix était assez évident. Tout le monde dispose d’une faiblesse. Certains sont connus, certaines inconnues. D’autres sont créées délibérément. La famille en est une. La famille peut s’avérer être une force, mais il est très aisément de la changer et de la transformer en une faiblesse mortelle. C’est donc sur ce flanc que le gredin allait attaquer. Avec parcimonie, usant des services d’espionnage d’Athgalan, de ses contacts et des espions de ses alliés, l’elfe sombre glana lentement mais surement des informations sur la Hanse et la famille Harrington. Bientôt sa cible apparaitrait, il n’aurait plus qu’à la traquer et la saisir dans sa gueule. Il ne lui fallut guère longtemps pour trouver sa proie. Les enfants d’Honor. Il devrait capturer l’un d’eux. Mais lequel ? L’elfe apprit qu’Honor avait déjà perdu un enfant en même temps que son mari. S’il parvenait à prendre l’un de ses descendants et lui rappeler ce douloureux souvenir, l’humaine deviendrait une parfaite marionnette. L’impact pouvait cependant être maximisé suivant la cible. Devait-il s’en prendre à son dernier fils vivant ? Le sentiment de perdre une fois de plus un de ses précieux garçons pourrait avoir un impact intéressant. Ou au contraire devait-il s’en prendre à l’une des filles Harrington. Honor connaissait déjà le sentiment d’avoir perdu un enfant. Elle connaissait déjà le sentiment d’avoir perdu un fils. Mais elle ne connaissait pas celui de perdre une fille. D’autant plus s’il s’attaquait à la dernière de la fratrie, cette Léopoldine. Oui, l’impact psychologique sur la mère qu’est Honor devrait lui permettre d’obtenir un résultat très intéressant. Soit, sa cible était toute désignée, il n’avait plus qu’à partir en chasse à présent.
Un peu plus d’une semaine plus tard, Nathaniel était en mer, voguait à bord d’un navire, conduisant une petite flotte pirate. L’elfe avait envoyé le Maelstrom ailleurs, faire diversion, le faire volontairement s’afficher afin qu’on ne se doute pas de son plan. Détourner le regard de ton adversaire pour mieux le frapper ailleurs. Une technique simple, mais qui avait déjà fait ses preuves. C’est ainsi que les navires d’Athgalan filaient sur les eaux de la mer intérieure de l’archipel en direction d’un convoi protéger par la Hanse. Les navires de protection étaient menés par la proie de l’orque. L’elfe avait fait du bon travail, corrompre les bonnes personnes, fait chanter les bonnes personnes, se faire ressentir redevable les bonnes personnes. C’était l’un des meilleurs moyens d’obtenir ce que l’on souhaite. C’est ce que le gredin avait fait avec le capitaine des esclaves. C’est ce que le gredin avait fait avec Teotl. Il existe différents moyens d’obtenir les faveurs ou la loyauté des individus et chaque technique fonctionnent plus ou moins bien sur lesdits individus. Il suffit donc de trouver la bonne.
Les voiles blanches des navires de hordes étaient en vue et la vigie s’époumona à prévenir l’équipage. L’elfe se saisit de sa longue pour observer. Bien, la bataille allait bientôt commencer. Tout allait dépendre de cette première partie du plan.
« Que les navires se tiennent prêts. Nous allons encercler des bâtards. Souvenez-vous bien pourquoi nous les attaquons. Il nous faut leur capitaine et je la veux vivante ! »
Un peu plus d’une semaine plus tard, Nathaniel était en mer, voguait à bord d’un navire, conduisant une petite flotte pirate. L’elfe avait envoyé le Maelstrom ailleurs, faire diversion, le faire volontairement s’afficher afin qu’on ne se doute pas de son plan. Détourner le regard de ton adversaire pour mieux le frapper ailleurs. Une technique simple, mais qui avait déjà fait ses preuves. C’est ainsi que les navires d’Athgalan filaient sur les eaux de la mer intérieure de l’archipel en direction d’un convoi protéger par la Hanse. Les navires de protection étaient menés par la proie de l’orque. L’elfe avait fait du bon travail, corrompre les bonnes personnes, fait chanter les bonnes personnes, se faire ressentir redevable les bonnes personnes. C’était l’un des meilleurs moyens d’obtenir ce que l’on souhaite. C’est ce que le gredin avait fait avec le capitaine des esclaves. C’est ce que le gredin avait fait avec Teotl. Il existe différents moyens d’obtenir les faveurs ou la loyauté des individus et chaque technique fonctionnent plus ou moins bien sur lesdits individus. Il suffit donc de trouver la bonne.
Les voiles blanches des navires de hordes étaient en vue et la vigie s’époumona à prévenir l’équipage. L’elfe se saisit de sa longue pour observer. Bien, la bataille allait bientôt commencer. Tout allait dépendre de cette première partie du plan.
« Que les navires se tiennent prêts. Nous allons encercler des bâtards. Souvenez-vous bien pourquoi nous les attaquons. Il nous faut leur capitaine et je la veux vivante ! »