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descriptionPère et Maîtresse [PV Erdrak] EmptyPère et Maîtresse [PV Erdrak]

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27 novembre de l'an 7 d'Obsidienne

La guerre venait de frapper une nouvelle fois les terres d'Armanda, prouvant, s'il en fallait, que mon propos sur la stupidité des peuples tenait la route et qu'elle ne se limitait pas aux seuls peuples connus. Avais-je besoin de le prouver encore ? Non. Je savais parfaitement que les peuples ne sont faits que pour se battre entre eux. Les humains jalousent ce que possèdent les autres, les vampires rongent leur colère contre les autres peuples à cause de la malédiction qui nous frappe, et les elfes paniquent parce qu'ils se voient au bord de l'extinction.
Ma dernière virée en campagne m'avait également prouvé que ces tares s'appliquaient autant aux individus qu'aux masses. Kälyna et Arya avaient été prêtes à se battre pour une clé dissimulée au fin fond d'une grotte, pour que personne d'autres qu'elles ne la récupèrent. Erdrak, pour sa part, avait été prêt à se battre pour que je puisse la récupérer. Mais dans son cas, je sais que c'est surtout parce qu'il était sous l'influence de mon anneau qu'il était prêt à cela. Mais il n'empêche qu'il eût su provoquer mon respect d'une certaine manière.
Courtois et correcte, même avec des gens qu'il ne connaissait pas, j'avais dû utiliser mon influence uniquement parce qu'il était sous le contrôle d'une magie qui nous menaçait. Je n'avais pas eu d'autre raison de le placer dans cette situation. Et bien que je ne me sente pas fautive ou que je n'éprouve aucun remords à l'avoir fait, j'éprouve quand même une certaine part de respect à son égard. Chose rare. Car, en règle générale, lorsque je soumettais quelqu'un avec mon anneau, je n'éprouvais pour la victime, au mieux que du dédain et que je voulais m'assurer que mon ordre soit effectué à la perfection.

Je m'étais installé dans une taverne du centre-ville de Gloria pour profiter du soleil couchant en sirotant une chope de sang frais issu des réserves du Commerce Écarlate. Je savourais un moment de détente, tandis que mes affaires poursuivaient leurs cours à travers la ville.
Je portais inconsciemment la main à la poitrine, où reposait la clé qui pendait au bout d'une chaîne, que je gardais là, à l'abri des regards et des mains indiscrètes. Je regardais alors, distraitement, les gens passer au dehors, ignorant de là ou ils se rendaient. Mais en même temps, je n'en avais que faire. Je les regardais en me demandant juste combien me servaient d'oreilles et d'yeux dans cette citée et combien était les sujets de mes observations, anciens ou actuels créanciers, ou cibles de diverses manipulations nécessaires à mon commerce. Je savais que je ne manquais pas de petites mains. Mais au final, à combien je pouvais réellement me fier. Même Noxia ne me donnait plus de nouvelles. Et les derniers rapports me laissaient présager que quelque chose se tramait sans que je sache quoi.
Devrais-je, une fois encore user de mes outils pour faire comprendre que l'on ne m'échappe jamais complètement? je l'ignore, mais je n'en excluais pas la possibilité. Je prendrais les sanctions nécessaires en fonction des évènements. Il me fallait juste être patiente.

descriptionPère et Maîtresse [PV Erdrak] EmptyRe: Père et Maîtresse [PV Erdrak]

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La bataille contre les chimères avait eu lieu depuis un bout de temps, mais les blessures du Loup Solitaire étaient encore douloureuses. Les ecchymoses que lui avait infligées Basith avec sa masse, alors qu’Asmo avait pris le contrôle du corps de l’humain, lancinaient faiblement à chaque pas. Erdrak aurait dû s’arrêter un certain temps, sans son armure et se reposer pour accélérer et faciliter la guérison. Mais il se sentait appeler. Sinestra, sa fille ne l’attendait pas, mais il avait besoin de la revoir et surtout de savoir si elle était vraiment le fruit de son amour avec Lorelei. C’était si improbable et pourtant si évident, les sentiments que l’homme avait ressenti pour Lorelei ne pouvait que s’être concrétisés en donnant la vie. Tu me ferais presque verser une larme de pitié devant tant de niaiserie. La gamine, même si elle est ta fille, t’a déjà repoussé une fois, non, deux. Sans ménagement. Et toi tu crois que la troisième sera la bonne ? Asmo avait raison. Le Loups Solitaire se berçait d’illusion mais il avait besoin de savoir et de la revoir. Pourquoi ? Parce que sinon sa vie n’avait aucun but.

Le mercenaire était arrivé à Gloria en fin d’après-midi, accompagné de Vétéran, un mercenaire qu’il avait rencontré après la bataille contre les chimères. Ils s’étaient liés d’une amitié de guerriers, celle qui ne nécessite que le respect, et pas forcément de confiance. On pouvait les considérer maintenant comme amis, bien que ce ne soit pas l’amitié qui lie Erdrak et Alford. Pourtant, la Colère n’arrivait pas à se sentir à l’aise avec Vétéran, comme si elle la connaissait d’avant et avait un grief contre lui. Il est vrai que le Loup Solitaire avait l’impression de le connaitre, mais il était incapable de savoir d’où, ni pourquoi. Sa mémoire n’était pas exceptionnelle, Erdrak considérait que l’homme avait été croisé au cours d’une bataille, rien de plus, mais Asmo pensait à quelque chose de plus grave, de plus profond.

Errant dans Gloria, cette ville qu’il exécrait au plus haut point, il ne cherchait qu’un endroit, où dormir, manger avant de repartir pour le territoire elfique où il espérait rejoindre Sinestra. Pas question de rester plus longtemps que nécessaire. Erdrak avait maintenant suffisamment d’or pour ne pas avoir à prendre une mission d’escorte pour se payer le voyage. Il partirait à l’aube avec Akhela, laisser à une écurie à l’entrée de la ville. Les rues de la ville dépravée était bondée, ce qui énervait le mercenaire, qui se frayait un chemin, la hallebarde rangée dans un tissus, à la main, l’épée au côté. Il devait avoir fier allure dans son armure avec sa cape. Ou alors un aspect miteux à cause de la poussière accumulée par le voyage.

Elle est là, regarde ! Qui ça ? La vampire. Irina Faust. Celle de la grotte glacée. Et alors que veux-tu que j’y fasse. Elle vit à Gloria, C’est normal de la croiser. Va lui parler. Pour quoi faire. Parce qu’elle nous a sauvé la vie avec un enchantement. Tu ne t’en souviens peut-être pas avec ta mémoire de piaf, mais tu étais sous l’emprise de la magie de la sphère et elle t’a ensorcelé, ce qui m’a pleinement libéré et m’a permis de te sauver les miches, encore. Ce n’est pas dans tes habitudes d’être reconnaissant. Mais tu as raison, c’est la moindre des politesses. Le comportement d’Asmo était étrange. La Colère n’avait de gratitude pour personne et un respect que pour le sang versé. Bizarre qu’une vampire qui ait ensorcelé l’homme provoque tant d’émois chez la seconde personnalité du Loup.

Toutefois, force fut de constater la véracité d’Asmo. Erdrak avisa donc Irina assise à la fenêtre ouverte d’une taverne. L’homme entra dans la taverne et se plaça doucement à côté de la vampire, puis toussa doucement. Bonjour dame Faust. Cela fait longtemps depuis la grotte. Le mercenaire sembla hésiter. Erdrak ne savait pas trop quoi dire, mais Asmo prit la parole à la place de son maître. La Colère parla par la bouche de l’humain avec une voix douce et respectueuse, presque admirative. Le rictus sadique qui déformait habituellement les traits d’Erdrak quand Asmo prenait le contrôle, n’apparut pas, remplacé par une grande déférence. Vous rappelez vous de moi, je suis As… Erdrak Geflorth. Nous avons combattu ensemble. Je n’ai pas eu l’occasion de vous remercier pour m’avoir sauvé la vie, dans la grotte. Sans vie, qui sait ce qu’il me serait arrivé. Puis-je me joindre à vous ? J’aimerai savoir ce qu’il vous est arrivé, quand nous nous sommes séparés sans un au revoir.  

Dernière édition par Erdrak Geflorth le Mar 20 Juin 2017 - 12:39, édité 1 fois

descriptionPère et Maîtresse [PV Erdrak] EmptyRe: Père et Maîtresse [PV Erdrak]

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L'ambiance de l'établissement m'aidait à oublier les tracas de la Cours, les querelles intestines que certains hors-la-loi peuvent avoir entre eux. Que se soit les disputes de territoire, des accusations de vols ou autres conflits. Les Princes de la Cours des Miracles se sont partagé la cité de Gloria en différents territoires. Nous respectons chacun les territoires de l'autre, veillant à ne pas empiéter sur les affaires du confrère.
Nous accordons des droits à ceux qui se trouvent en dessous de nous, moyennant une taxe d'exploitation, veillant ainsi au respect des frontières entre nous. Il s'agit là d'une chose importante et d'une règle élémentaire entre Princes.

Mais ce soir, à contempler la scène, je laissais cela derrière moi, oubliant tout cela.
Puis je vis une silhouette s'avancer dans la rue, puis s'arrêter et regarder dans ma direction. Une silhouette que je reconnu immédiatement, car il s'agissait de l'humain que j'avais envouté avec mon enchantement durant l'affaire de la grotte. Je n'esquissais pas le moindre geste alors que je reconnaissais Erdrak. Il semblait passablement las et éreinté. Aux traces sur son armure et aux geste lents, j'en déduisais aisément qu'il revenait de la bataille. Et donc, pas difficile de deviner de laquelle il s'agissait.
Il s'approcha et entreprit de rentrer dans l'établissement ou je me trouvais, tandis que je portais ma tasse de sang aux lèvres, goûtant lentement le breuvage écarlate. Je restais là, à observer les passants tandis que sa présence s'approchait de ma table. Puis il prit la parole.
Croyait-il réellement que j'étais femme à oublier une personne comme ça? Bon, il est vrai que les personnes de peu d'intérêt ne reste pas longtemps dans ma mémoire. J'ai d'ailleurs déjà oublié le nom de la vampire manieuse de faux qui nous avait accompagné.
Par contre, je tiquais, lorsqu'il se présenta. Il avait commencé par dire "As" avant de donner son nom. Quelque chose se tramait là et je n'aime pas beaucoup ne pas savoir. Aussi, je continuais à regarder dehors, attendant la fin de ses paroles. Puis je pris un moment de silence, réfléchissant à ce que j'allais bien pouvoir lui répondre.
De son point de vue, je l'avais sauvé en l'envoûtant. Un point de vu intéressant. Il demandait à pouvoir s'assoir, mais attendre un instant ne serait pas un mal.

Finalement, je pris la parole.


-Je me souviens de ceux qui mérite d'être souvenu, Sir Gelforth. Et bien que ces paroles soient rare de ma part, vous avez sût prouver le mérite qu'il y a à se souvenir de vous. N'étant pas une combattante, je ne dirais pas que je me suis battue à vos côtés. Au mieux, l'on peut dire que je me suis permise de profiter de la situation à mon avantage. Enfin bon.
Quand à l'emprise qu'a pu avoir l'ennemi sur vous à la fin, disons que cela fut éducatif.
Déclarais-je en posant mon regard sur l'homme, insistant du regard pendant un moment. Puis je lui fit signe de s'assoir et fit signe à l'une des filles de l'établissement d'approcher. Je n'ai que faire des remerciements. Je n'ai agit que dans mon intérêt et il se trouvait que le fait que vous puissiez leur obéir nuisait à cet intérêt.
Si mes paroles vous paraissent crues, n'oubliez pas que je suis avant tout une politicienne. Je ne suis pas là pour faire dans la dentelle. J’œuvre dans un monde ou l'on peut mourir aussi bien de vos lames que de mes mots. Et comme je n'ai pas votre physique, j'ai dû apprendre d'autres méthode.
Les évènements vous auront probablement enseigné certaines choses. Je gage qu'à l'avenir, vous saurez tirer profits de ces enseignements.


La servante arriva et prit la commande d'Erdrak puis elle repartie. Je repris alors la parole

-L'autre jour, j'ai utilisé votre moral pour vous sortir du piège ennemi. Mais n'oubliez pas qu'un jour, je pourrais aussi être celle qui l'utilisera pour vous piéger. Ceci est un avertissement amical car vous avez prouvez que vous étiez quelqu'un qui mérite de savoir.
J'en profiterais également pour vous avertir que désormais, je garderais toujours un œil sur ce que vous et vos proches vous faites. Et cela inclue votre fille, même si dans son cas, c'est à cause de sa mère que je garde un œil sur elle. Votre ex-amante me devait beaucoup d'argent et depuis, j'attends le moment ou Sinestra me remboursera.
Ne voyais nulle menace dans ces propos. Juste un avertissement, si d'aventure vous sentez un jour un regard sur votre dos.
Je ne suis pas femme à empêcher les gens de vivre. Mais si cela venait à me nuire, je vous le ferais savoir.


Je portais à nouveau ma tasse aux lèvres et sirotais doucement le nectar.

-Maintenant, si vous avez des remarques ou doléances à faire, je puis les écouter. Et il est même possible que je puisse rendre service, en fonction, bien sûr, du service demandé et de la contre partie.
Et pour répondre à votre dernière question, disons que la Magie de la grotte m'avait envoyé à des lieux de là ou nous nous trouvions. Sans savoir ou chacun se trouvait. J'ai donc rejoins ma demeure en ces lieux.


La bague demeurait active, mais je ne l'alimentais qu'au minimum, ne cherchant à soumettre qui que se soit à ma volonté. Je l'utilisais surtout en ces moments de calme pour maintenir les indésirables à l'écart de ma route. Il était donc peu probable que cela soumette réellement ce cher Erdrak.

descriptionPère et Maîtresse [PV Erdrak] EmptyRe: Père et Maîtresse [PV Erdrak]

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Aux paroles de la vampire, Erdrak sentit une douce chaleur se répandre dans son corps. Une sensation étrange, surtout qu’il ne contrôlait cet sensation et qu’elle venait d’Asmo. C’est à ce moment-là que le mercenaire constata quelque chose d’encore plus étrange : il ne sentait aucune colère circulée en lui. Pas même un petit agacement venant de sa seconde personnalité. Les seuls sentiments néfastes venaient de lui. Qu’arrivait-il à Asmo ? Erdrak souhaita en savoir plus avant de poser des questions à sa Colère. Que manigancez-cette part de lui-même ?

Un autre point surprenant était l’estime que la vampire portait à l’humain. Pendant cette quête, il n’avait pas vraiment senti de la reconnaissance venant de d’Irina, ni d’aucun membre de leur étrange équipage. Malgré ses compétences reconnues dans le monde des hommes, il n’était pas sûr de valoir quoi que ce soit fasse aux elfes et aux morts. Bien que le sauvetage du mercenaire soit dans ses intérêts, Irina l’avait tout de même sauvé, d’après Asmo.

Ce n’est pas parce que je suis un combattant que je n’ai pas d’autres armes à ma disposition. Une partie de moi sait très bien se servir des mots. Dans la guerre et le commandement, savoir parler est un avantage certain. Et puis les mots sont en effet très tranchants, ils peuvent facilement faire pleurer les jeunes filles ou provoquer les plus calmes des montagnes. Erdrak savait que cette pique lui était destinée. Mais entendre discourir simplement Asmo, sans véhémence mais avec politesse, suffisait à calmer le Loup.

Depuis la naissance d’Asmo, Erdrak perdait rarement son sang-froid, c’était plutôt l’attribut de sa Colère, qui bouillante toujours de rage, faisait souvent raisonner sa fureur dans l’esprit de la personnalité principale. Pourtant, aujourd’hui, les rôles semblaient s’inverser. Irina gardera un œil sur ses proches, mais lesquels ? L’évocation du nom de Sinestra fit exploser la rage d’Erdrak qui voulut se précipiter, prendre le contrôle pour lui demander ce qu’elle avait fait d’elle, où était-elle ? Mais sa conscience se cogna à la sérénité d’Asmo. Asmo, demande lui ! Où était-elle ? Quelles sont les informations qu’elle possède sur Sinestra ? Et pourquoi parle-t-elle de Lorelei ? Seul un léger tic de la paupière droite signala l’enragement d’Erdrak, alors qu’Asmo gardait le contrôle et son calme.

Dame Irina, je vous demanderai de bien surveiller vos mots lorsque vous parlez de Lorelei. Je ne doute pas de votre influence ni de votre pouvoir, mais ne sous-estimé pas un homme enragé. Sa voix était calme et posée, mais il était sourde, malgré tous les efforts d’Asmo pour contenir la colère d’Erdrak et ne rien laissait transparaitre. La Colère n’était pas habituée à contenir, mais plutôt à repousser pour exploser. L’inversion des rôles lui étaient tout aussi étrange qu’à Erdrak. Mais Asmo se sentait plus puissant que d’habitude, comme dans la grotte lorsqu’il s’était pleinement éveillé. Une magie était en cours, faible mais présente, et c’était ça qui l’avait attiré. Aucun doute qu’elle provienne d’Irina, mais l’important était qu’Erdrak ne s’en rende pas compte.

Mais la magie faiblit, ouvrant une brèche à Erdrak qui prit le douce un court instant. Si visage resta impassible mais son regard se fit encore plus froid. Sa voix était sourde, dure et laissait transparaitre sa colère. Laissez-moi aussi vous faire un avertissement. Laissez Sinestra en paix. Cette jeune fille n’a que trop souffert. Le ton redevint poli alors que le regard de l’homme redevenait doux. Ce n’est pas une menace, juste un avertissement. Je n’ai aucune raison de chercher à vous battre. Tout comme vous, je suis prêt à vous rendre service, ne suis-je pas un mercenaire ? Quant à une requête… comme vous semblez la surveiller, peut-être pourriez-vous m’aider à retrouver ma fille. Je souhaite lui parler. Une dernière fois.

HRP : Si tu veux donner une information, répond que Sinestra est au royaume des elfes vu que c’est ma future destination.

descriptionPère et Maîtresse [PV Erdrak] EmptyRe: Père et Maîtresse [PV Erdrak]

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Ah!!! Il semble que mes mots aient bien atteint leur cible et provoquer la réaction que j'attendais de l'humain. Enfin presque.
Erdrak connaissait la puissance du Mot et il savait qu'une simple parole pouvait avoir autant de pouvoir qu'une lame, si ce n'est plus. Une parole mal placée peut en effet provoquer des millénaires de conflit. Les vampires en sont la plus grande preuve. Mais une parole, savamment susurrée au creux de l'oreille de la bonne personne, peut renverser des pouvoirs et changer bien des positions, que ce soit dans la haute société ou simplement dans les bas fonds.
Le soldat énonça toutefois une première mise en garde, car un mot pouvait également provoquer la colère d'un homme. Et les Esprits savent ce que peux faire un homme ou même une femme qui se perd dans la colère.

Le fait que je parle de sa famille eu toutefois le don de provoquer un changement intéressant chez Erdrak, qui sembla se figer un court instant, avant de me demander de faire attention quant à la façon dont je parlais de son épouse. La remarque me tira un léger sourire, loin d'être moqueur, mais qui était tout de même présent. Puis son visage eut une infime transformation, tandis que son regard devenait brusquement froid, comme si toute la haine de l'homme était sur le point de se déverser. Et il émit un avertissement. Celui de ne pas toucher le moindre cheveux de sa fille. Puis il annonça que, tout comme moi, il pouvait rendre service. Avait-il donc si peu de considération ou de connaissance pour ce que je faisais? En même temps, comment pouvais-je espérer qu'il sache alors qu'il ne m'a croisé qu'une fois et je ne me suis jamais ouvert aux autres quant à ce que je faisais.
Il me demanda finalement ou se trouvait sa fille, désireux qu'il était de pouvoir lui parler encore une fois.

Je me penchais alors contre le dossier de mon siège, laissant mes longs cheveux de cendre tomber vers le sol et offrant ma gorge au regard des gens. Puis je pris une profonde inspiration et lui fit à nouveau face. J'avais instinctivement renforcé subtilement l'alimentation magique des enchantements de ma bague, un réflexe purement reptilien, mais c'était ce genre de comportement qui faisait que j'étais encore là aujourd'hui


-Cher Erdrak. Ce soir, vous venez de commettre deux erreur. La première, qui est normal, puisque vous ne me connaissez pas et que je ne m'ouvre pas sur mes activités. Donc, à défaut de réellement l'appeler une erreur, disons que votre méconnaissance vous a possiblement trompé. Je ne dis en aucun cas que les soldats comme vous ignore la puissance du mot. Mais là ou vous, vous avez la puissance de votre bras pour vous protéger, ma seule vertu réside dans l'emploi de la moindre inflexion. En tant que soldat, vos inflexions vont pousser vos troupes à vous suivre jusqu'aux portes de Mort. Mais là ou je vis, le simple fait d'être aux portes de son Palais serait une libération. Nos morts différent autant que notre utilisation du mot et le but pour lequel nous les employons. Je m'approchais désormais de lui, parlant juste assez fort pour que lui seul m'entende, signifiant que ma découverte resterait un secret entre nous tant qu'il ne m'offrait aucune raison de l'utiliser contre lui. Votre deuxième erreur fut de me montrer qu'il existe non pas deux cœurs en vous, mais trois. Celui du Père, celui du Soldat ET celui de la Colère.
Toutefois, parce que vous avez sût susciter mon intérêt et ma curiosité, soyez assurer que je ne parlerais pas de cela à personne. Du moins tant que vous ne me donnez pas une raison de l'utiliser. Et vu qui je suis, à moins d'une profonde trahison, jamais je n'essaierais de l'utiliser.

Maintenant, pour ce qui concerne vos avertissements, il semble que mes mots vous aient été étrangers, si je puis dire. Concernant cette charmante Lorelei, elle était une de mes clientes. Et je n'ai pas pour habitude de menacer mes clientes. Mais le fait qu'elle est disparut sans me rembourser tout ce qu'elle me devait, il vous faut comprendre que je dois retrouver mes frais. Et pour cela, votre fille s'acquitte très bien de ce remboursement sans que j'ai à la menacer ou même à la forcer. Au contraire. Elle le fait même très bien en étant inconsciente de ce que j'attends d'elle. Et comme je ne souhaite pas que vous nuisiez à cette tâche, je ne vous en dirais pas plus. Seulement qu'elle est hors de tout danger provenant de ma personne. Je dirais même que j'ai tout intérêt à ce qu'elle reste comme elle est, sans contrainte de ma part.
Ah! Par contre, n'espérez pas pouvoir changer de place avec elle et prendre la dette de votre femme à votre charge. La situation telle qu'elle est me convient parfaitement.
Pour ce qui est de votre service, je n'en ai que faire. Mon confrère peut parfaitement me donner le même genre de service. Donc, bien que la proposition soit intéressante, je me dois de ne pas la solliciter.
En ce qui concerne votre demande, qu'avez vous à m'offrir pour que je dévoile ainsi le lieux ou elle se trouve actuellement? Car oui, si je peux comprendre l'amour d'un père pour sa fille, cela n'est pas de mon ressort. Et comme l'information est une de mes denrées, je ne la donne aussi aisément, même à ceux qui ont sût attirer mon attention. Je vous laisse toutefois me faire une proposition, au lieu de fixer moi même le tarif.


Bon, en réalité, il est rare que je fixe moi même le tarif d'un de mes renseignements. Je les négocies fortement en fonction de ce que la personne en face de moi est prête à me céder en échange de cette information. Mais ce soir, je saurais me montrer raisonnable. Je voulais juste qu'il sache que je suis certes un personne de confiance, mais que les choses ne sont ni toute blanches ni tout noires, surtout autour de moi et même en ce qui me concerne.

[HRP]Pas de soucis. Elle le donnera d'une manière ou d'une autre, mais cela dépendra de la contrepartie que tu consentiras Wink [/HRP

descriptionPère et Maîtresse [PV Erdrak] EmptyRe: Père et Maîtresse [PV Erdrak]

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Erdrak sentait bien que depuis qu’Asmo avait vu Irina, sa Colère avait un comportement étrange. Le mercenaire avait lui aussi une étrange sensation, comme une démangeaison à l’arrière du crâne, comme si quelque chose s’y tapissait. Comme si quelqu’un d’autre s’était établi dans son esprit. Ironique, venant d’un homme dont l’esprit était partagé entre celui d’Erdrak et celui d’Asmo. Mais la trace était là, et pendant qu’Asmo faisait la discussion, Erdrak put sentir une présence magique. Bien que n’étant pas maître dans les arts occultes, le Loup Solitaire savait reconnaitre la magie quand elle s’appliquait à lui. Mais il n’enquêta pas plus en avant, épris de rage contre la vampire est la façon dont elle évoquait sa bien-aimée et sa fille. Mais Asmo semblait bien plus fort en présence d’Irina.

Puis la magie sembla diminuer, et Erdrak remarqua qu’Asmo semblait grandir, comme s’il avait été enfermé, restreint. Une impression étrange quand on parle d’esprit, mais c’est ainsi que le mercenaire ressentait la chose, sa Colère semblait plus libre qu’avant. Et cette libération se remarqua dans le comportement d’Asmo. Lui qui était déférent, comme un être composé uniquement de haine et de violence pouvait l’être, commença à sourire doucement aux paroles d’Irina, mais ne put retenir son rire à l’évocation des trois cœurs que par miracle. Le visage de l’humain se déforma du rictus habituel qui apparaissait quand Asmo prenait vraiment le contrôle. Et ça n’augurait jamais rien de bon quand ce rictus arrivait. Un éclat de rire lui sortit de la gorge dans l’humain quand Irina eut fini sa tirade. Des tarifs ? Elle lui demande à lui Asmo, concentré de colère et de haine de négocier une information. Et surtout, comble du ridicule, elle lui attribuait un cœur sensible.

L’éclat de rire était si fort que quelques regards se tournaient vers eux surpris. Erdrak lui-même était surpris devant la réaction de la part de sa seconde personnalité. Quand son rire fut calmé, il reprit d’une voix moqueuse. On m’a donné beaucoup de nom, et surtout d’attributs, mais on ne m’a jamais dit que j’avais un cœur. Alors faire vibrer mes trois cœurs est fortement improbable. Si vos oreilles étaient aussi fines que vous le dîtes, vous sauriez que je ne suis pas un père. Ou du moins qu’elle ne me reconnait pas en tant que tel. Pour ce qui est du soldat, cela fait longtemps que je ne me bats plus pour un quelconque idéal. Vous le savez aussi bien que moi, le monde n’a pas besoin de héros au grand cœur, alors pourquoi s’embarrasser d’état d’âme. Qu’est-ce qu’Asmo racontait ? Son discours était difficile à suivre. D’un autre côté, la Colère n’avait jamais autant parlé depuis son éveil. Et je suis la Colère, offrez moi du sang à faire couler plutôt que des sentiments. S’il s’est… Si je me suis emporté, c’est que la guerre n’apprend pas vraiment la patience. Et que je suis surpris par le ton de cette conversation, trop aimable pour les propos qu’on échange. Et je n’aime pas les surprises. Asmo se tut, son rictus habituelle sur le visage. Cette discussion semblait surréaliste aux oreilles d’Erdrak. Il était en train de parler à une vampire, avec qui il avait faille mourir dans une grotte glacée. Et maintenant, elle voulait le faire payer pour des renseignements à propos de Sinestra. Cette voleuse n’aura rien de lui.

Quant à passer un marché avec vous, malgré tout le respect que je vous porte… Vous pouvez vous la garder au chaud. Je ne suis qu’un mercenaire, mais je ne suis pas un sot. Je sais que je ne suis pas de taille à marchander avec vous et que je m’en mordrais les doigts. Mais peut-être un jour, dans le désespoir, vous serez mon dernier recours. Alors le prix que j’aurais à vous proposer vous conviendra peut-être. L’humain se leva. Et jeta une pièce sur la table pour payer la boisson qu’il n’avait pas bu. Erdrak ne comprenait pas pourquoi Asmo avait tenu à venir parler à Irina simple pour la remercier et pour redevenir lui-même, tenant un discours étrange, lui ressemblait et étant étranger à la fois. La colère d’Erdrak l’avait peut-être privé de renseignement précieux sur sa fille, mais Asmo avait raison, il n’était pas en position de force en ce moment pour négocier une information. Et puis, il avait déjà une piste. Reprenant le dessus alors que sa seconde personnalité se résorbait. Au revoir, Dame. Souffrez au moins que je vous salue, en souhaitant vous revoir un jour. Puis il se dirigea vers la sortie. Il lui faudra trouver une chambre pour dormir.

Mais une question lui vint à l’esprit. Avant de partir, m’accorderez-vous une réponse à deux questions ? Celle-ci fut la première, la seconde est celle qui m’intéresse. Lorsque nous nous sommes rencontrés, à la grotte, vous avez dit me connaitre, car j’avais fait des remous. J’imagine que rien ne vous échappe, mais pourquoi s’être intéressé à un mercenaire sans le sou ?

descriptionPère et Maîtresse [PV Erdrak] EmptyRe: Père et Maîtresse [PV Erdrak]

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Force est, souvent, de constater que les gens n'entendent rien aux Mots. Et aujourd'hui encore, je devais le constater. Faut-il que les gens soient sourds à ce qu'on leur dise? Est-il nécessaire de les menacer pour les faire entendre ce que nous expliquons? Je ne saurais dire. Et je n'avais aucunement envie de me battre contre un être qui pouvait tout aussi bien ne jamais recroiser ma route. Certes, je garderais un œil sur lui, mais je ne le pourchasserais pas pour autant. J’avais bien d'autres choses à faire que de pourchasser les gens.

Erdrak était surprit que je lui dise qu'il avait un cœur, expliquant pourquoi l'on pouvait le considérer comme un monstre sanguinaire. La guerre ayant fait de lui un être que nombre refuseraient de reconnaître comme même humain. Pourtant, à mes yeux, il n'était qu'un être blessé et meurtri.
Il alla jusqu'à se rebiffer lorsque je lui signifiais que je ne donnais pas des informations gratuitement. Que pour obtenir de ma part l'endroit ou se trouve sa fille, il fallait qu'il me donne quelque chose en retour. A croire que le commun des gens pensait que l'on donnait comme ça, simplement parce qu'on le demande.
Je fis un mouvement de tête, montrant ma consternation. Au final, ce mercenaire ne valait pas mieux que la plus part. Son seul avantage fut d'avoir pu me servir de bouclier à un moment ou j'en avais eu besoin. Il signait là la fin de toute attache entre lui et moi. Désormais, il ne serait rien d'autre qu'une chose dans l'immensité de mes projets.

D'un ton plus calme, il s'arrêta et demanda tout de même à pouvoir me dire au revoir. Je portais alors un regard mort à son adresse tandis qu'il me posait deux questions. Puis je lui répondis.


-Je ne vous accorde aucunement le de me dire au revoir. Je vous conseil même de n'avoir jamais à me revoir. Car je n'ai que faire des choses qui se trouvent sur le bord de la route. Toutes cassées qu'elles soient. Surtout si elles ne sont capable de comprendre les mots les plus simples
Quand à votre question, disons qu'en dernier signe de reconnaissance pour ce que je vous ai fait faire, je vous accorderais une réponse. Mais j'ignore si elle vous conviendra, ou pas. Et je n'en ai cure.

Je me suis un jour intéressé à vous car vous étiez.


Je portais mon verre de sang aux lèvres et reportait mon attention à l'extérieur, me glissant lentement dans une inexistence et une contemplation du monde.[/i]

descriptionPère et Maîtresse [PV Erdrak] EmptyRe: Père et Maîtresse [PV Erdrak]

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Le Loup Solitaire ne s’était pas retourné pour poser sa question. Il s’était contenté de tourner la tête vers la vampire. Malgré la réticence d’Asmo à manquer de respect à la Dame, une réticence qu’Erdrak n’avait jamais vu ni imaginé pouvoir ressentir de la part d’Asmo, Erdrak ne pouvait se retenir de se montrer hautain avec elle. Son attitude lui hérissait le poil, autant que les réactions et la présence d’Asmo dans son esprit. Il avait perdu le contrôle de lui-même et de la conversation, il s’en voulait et cela l’énervait encore plus, pour le plus grand plaisir. En y réfléchissant, comment ont-ils pu en arriver là ? Asmo voulait une discussion courtoise qu’Erdrak avait fait voler en éclat. Il s’était emporté et son adversaire en avait profité pour le narguer. Maintenant, il partait.

Erdrak ricana lorsque la vampire lui refusa un au revoir. La voilà dans une menace sous-jacente. Si leur chemin se croiser à nouveau, la courtoisie ne sera plus de mise. Mais le Loup Solitaire doutait qu’ils se recroisent directement. Dans l’avenir, une fois qu’il serait redevenu maître de lui-même, Erdrak se lancera dans une vengeance et dans la destruction de cette vampire. Elle regrettera de l’avoir sous-estimé et d’avoir aussi abusé de Lorelei.

Il haussa des épaules et sortit. La nuit approchée, et il allait devoir trouver un lieu où dormir. Asmo le força à se retourner pour jeter un dernier regard à Irina. Erdrak sentait du regret de la part de sa Colère. Ce qui était vraiment étrange de la part d’une personnalité ne montrant jamais de compassion. Il semblait y avoir un lien entre Irina et Asmo. A mesure que le Loup s’éloignait de la taverne, il sentait la puissance d’Asmo diminuer, comme si la vampire lui fournissait la force.

HRP : Je te propose de clore là.

descriptionPère et Maîtresse [PV Erdrak] EmptyRe: Père et Maîtresse [PV Erdrak]

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