« Shyven … »
Une voix neutre vint interpeller la dragonne dans son œuf, alors dans un sommeil profond.
« Shyven, réveille-toi »
Qui était cette voix ? Impossible à déterminer pour l’instant. La petite dragonne s’éveilla, et vit l’intérieur de son petit habitat s’illuminée. Alors ça y est ? Il était temps ? La petite dragonne posa une petite patte sur un bord de ce qui lui servait alors de carapace protectrice envers le monde extérieur.
« Il est temps. Temps que tu affrontes le monde, temps que tu prouves ta valeur »
Toujours cette voix neutre, et pourtant aucun interlocuteur en face de la petite dragonne. Entre rêve et réalité, il était compliqué de savoir à qui elle appartenait … Et pourtant cette voix inspirait Shyven. Elle ne pouvait pas l’expliquer, mais elle sentait que cette voix résonnait au fond d’elle. Cette voix était vectrice d’un engagement, d’un message.
La brillance de sa coquille était de plus en plus importante en fonction du temps que la patte de la dragonne passait sur sa carapace. Elle brillait d’une lumière rosée, qui percutait avec force ses petits yeux orangés.
« Le monde a besoin de toi, tu dois en faire partie et prendre ton envol »
A partir de cet instant, les mots n’avaient plus de sens pour la jeune dragonne. Elle se laissait imprégner par les sensations et les envies que conceptualisait cette voix.
Elle y sentait une grande force, une fierté, mais pas seulement. A travers ces mots, faisaient écho dans sa tête une certaine douceur, une volonté de bien faire et de compréhension du monde … Ce double son de cloche interrogeait son for intérieur : comment l’interpréter ? Qu’est-ce qu’il fallait en faire ?
Plus elle regardait le brillant de sa coquille, plus la réponse s’imposa dans l’esprit de la dragonne : Dehors. Il fallait sortir, explorer et découvrir de ses propres yeux. Sa destinée était par-là, elle ne pouvait plus l’ignorer, et ressasser des pensées ici.
Il fallait qu’elle s’engage, comme tout les autres l’avaient fait avant elle. Elle ne savait pas à quoi s’attendre certes, mais le temps était venu pour elle de sortir. Alors elle tapa un petit peu sa coquille d’un coup de patte ferme. Elle vit une petite fissure et au fur et à mesure qu’elle tapait, le rose brillait encore un peu plus dans sa coquille.
Voyant que l’œuf ne cèderait probablement pas ainsi, elle y mit plus de force, puis elle s’aida de tout son petit corps pour briser ce carcan qui l’enfermait.
Il y eut alors un grand éclat de lumière rosée et … Plus rien. Elle avait senti la pression autour d’elle cédée, puis sa vision s’était temporairement ternie par un amas de lumière rose. Elle cligna des yeux plusieurs fois, et essaya de prendre connaissance avec son monde.
Là encore dans un premier temps elle ne sentit pas grand-chose, puis se fut l’avalanche sensorielle. Elle contemplait la grande tanière qui l’accueillait pour ce jour si spécial, qui avait l’air très confortable et penser pour les animaux de son espèce, elle sentait toutes les odeurs de la nature qui vinrent se glisser dans ses petites narines, touchait ce parterre qui était si froid, mais dont elle sentait une impression nouvelle … Quelque chose de familier.
Puis enfin elle vit une grande, très grande silhouette qui se dessinait à la lumière du petit matin qui entrait dans la caverne. Elle avait déjà vu cette silhouette quelque part, ou en tout cas elle était persuadée de connaître sa présence imposante, son regard bienveillant et ému.
C’était son père, Kaalys.
Un trop plein d’émotions la submergea, et ne sachant comment y répondre, elle décida de venir se blottir contre son père, et d’évacuer sa surcharge en sanglotant d’émotions.
Néanmoins, ce n’était pas des larmes de tristesse. De fait elle se sentait heureuse, d’appartenir à ce nouveau monde, et surtout de sentir une présence familière auprès d’elle. Elle devait simplement déchargée ses émotions, et profiter de sa situation pour se rapprocher de son paternel. Alors qu’elle venait de commencer à évacuer, elle se sentait déjà un peu mieux
Était-ce cela, l’amour de la famille ?
Une voix neutre vint interpeller la dragonne dans son œuf, alors dans un sommeil profond.
« Shyven, réveille-toi »
Qui était cette voix ? Impossible à déterminer pour l’instant. La petite dragonne s’éveilla, et vit l’intérieur de son petit habitat s’illuminée. Alors ça y est ? Il était temps ? La petite dragonne posa une petite patte sur un bord de ce qui lui servait alors de carapace protectrice envers le monde extérieur.
« Il est temps. Temps que tu affrontes le monde, temps que tu prouves ta valeur »
Toujours cette voix neutre, et pourtant aucun interlocuteur en face de la petite dragonne. Entre rêve et réalité, il était compliqué de savoir à qui elle appartenait … Et pourtant cette voix inspirait Shyven. Elle ne pouvait pas l’expliquer, mais elle sentait que cette voix résonnait au fond d’elle. Cette voix était vectrice d’un engagement, d’un message.
La brillance de sa coquille était de plus en plus importante en fonction du temps que la patte de la dragonne passait sur sa carapace. Elle brillait d’une lumière rosée, qui percutait avec force ses petits yeux orangés.
« Le monde a besoin de toi, tu dois en faire partie et prendre ton envol »
A partir de cet instant, les mots n’avaient plus de sens pour la jeune dragonne. Elle se laissait imprégner par les sensations et les envies que conceptualisait cette voix.
Elle y sentait une grande force, une fierté, mais pas seulement. A travers ces mots, faisaient écho dans sa tête une certaine douceur, une volonté de bien faire et de compréhension du monde … Ce double son de cloche interrogeait son for intérieur : comment l’interpréter ? Qu’est-ce qu’il fallait en faire ?
Plus elle regardait le brillant de sa coquille, plus la réponse s’imposa dans l’esprit de la dragonne : Dehors. Il fallait sortir, explorer et découvrir de ses propres yeux. Sa destinée était par-là, elle ne pouvait plus l’ignorer, et ressasser des pensées ici.
Il fallait qu’elle s’engage, comme tout les autres l’avaient fait avant elle. Elle ne savait pas à quoi s’attendre certes, mais le temps était venu pour elle de sortir. Alors elle tapa un petit peu sa coquille d’un coup de patte ferme. Elle vit une petite fissure et au fur et à mesure qu’elle tapait, le rose brillait encore un peu plus dans sa coquille.
Voyant que l’œuf ne cèderait probablement pas ainsi, elle y mit plus de force, puis elle s’aida de tout son petit corps pour briser ce carcan qui l’enfermait.
Il y eut alors un grand éclat de lumière rosée et … Plus rien. Elle avait senti la pression autour d’elle cédée, puis sa vision s’était temporairement ternie par un amas de lumière rose. Elle cligna des yeux plusieurs fois, et essaya de prendre connaissance avec son monde.
Là encore dans un premier temps elle ne sentit pas grand-chose, puis se fut l’avalanche sensorielle. Elle contemplait la grande tanière qui l’accueillait pour ce jour si spécial, qui avait l’air très confortable et penser pour les animaux de son espèce, elle sentait toutes les odeurs de la nature qui vinrent se glisser dans ses petites narines, touchait ce parterre qui était si froid, mais dont elle sentait une impression nouvelle … Quelque chose de familier.
Puis enfin elle vit une grande, très grande silhouette qui se dessinait à la lumière du petit matin qui entrait dans la caverne. Elle avait déjà vu cette silhouette quelque part, ou en tout cas elle était persuadée de connaître sa présence imposante, son regard bienveillant et ému.
C’était son père, Kaalys.
Un trop plein d’émotions la submergea, et ne sachant comment y répondre, elle décida de venir se blottir contre son père, et d’évacuer sa surcharge en sanglotant d’émotions.
Néanmoins, ce n’était pas des larmes de tristesse. De fait elle se sentait heureuse, d’appartenir à ce nouveau monde, et surtout de sentir une présence familière auprès d’elle. Elle devait simplement déchargée ses émotions, et profiter de sa situation pour se rapprocher de son paternel. Alors qu’elle venait de commencer à évacuer, elle se sentait déjà un peu mieux
Était-ce cela, l’amour de la famille ?