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Île de Nyn-Tiamat



» Le rhinocéros laineux

Il s’agit d’une espèce de rhinocéros de grande taille se caractérisant par une épaisse toison laineuse qui le protège efficacement du froid de la région. Leur toison les imperméabilise, dans une certaine mesure, à la magie. Deux grandes cornes trônent sur son museau. Il possède une force incroyable capable de soutenir ses trois tonnes et demie. Bien qu’herbivore il ne s’agit pas pour autant d’une grosse vache paisible. Ils vivent par groupe de dix individus et l’espèce est très territoriale. La charge d’un rhinocéros est redoutable. Il est capable de courir presque aussi vite qu’un cheval. On retrouve cette espèce dans la toundra au sud de l’île, plus particulièrement vers l’Est.
Les plus grands spécimens atteignant trois mètres au garrot et quatre mètres de long. Il est à noter que le sang de ces créatures gèle dès qu’il est au contact de l’air, formant les gemmes de sang utilisées pour les glyphes funestes.


» Fenrisúlfr

Il s’agit d’une espèce de loup géant se caractérisant par des canines proéminentes et une fourrure blanche striée de rayures bleu glacé. Son épaisse fourrure le protège efficacement du froid de la région et forme une armure naturelle particulièrement efficace face aux dégâts non magiques. Cette créature est carnivore et d’une grande agressivité. Ses talents de chasseur sont redoutables de même que sa force, ses crocs ou encore ses griffes. Très rapide, il est capable de rattraper un cheval au galop. Ce prédateur vit en meute de six membres maximum.
Cette espèce n’est pas très nombreuse, on ne compte qu’une dizaine de meutes. On la retrouve à trois endroits. Dans les montagnes de l’île, en nombre restreint, il est dit que c’est ici que vivent les vieux et puissants individus de cette espèce. Dans la forêt de la toundra à l’ouest du continent. Et enfin dans la toundra à l’Est en plus grand nombre. Il n’est pas rare de les voir s’attaquer au rhinocéros laineux, mais le vainqueur n’est jamais désigné à l’avance. Les plus grands spécimens atteignant deux mètres au garrot et un mètre de long.


» Bosquets tueurs

Les bosquets tueurs sont éparpillés çà et là à travers la forêt de Licorok. Ces végétaux carnivores ont l’apparence d’un bosquet on ne peut plus standard, mais dès qu’un être le traverse, les racines s’animent pour ouvrir le sol et l’y faire tomber avant de se refermer sur lui. Sous terre, la victime sera perforée par des racines couvertes d’épines qui injecteront dans le corps un acide liquéfiant qui permettra aux mêmes racines de boire leur proie. Durant la période hivernale, les bosquets entrent en dormance et ne présentent aucun danger. Il est probable que les bosquets tueurs et les algues piégeuses partagent un ancêtre commun, mais les deux espèces sont aujourd’hui adaptées à leurs milieux respectifs.


» Jonkped

Les Jonkped sont des créatures de petite et moyenne taille vivant dans la forêt de Licorok. C’est une bête ressemblant à une chauve-souris à l’exception que la totalité de son dos est semblable à une carapace très dure et munie de piquants un peu comme si cette dernière était un croisement entre un tatou et un hérisson. À l’inverse la partie ventrale, elle, est très fragile et arborant des motifs bleu-noir. C’est une créature de type symbiotique, elle vit dans un arbre et défend farouchement sa place face aux autres membres de son espèce ou encore face aux prédateurs tels que le Darmamouh et d’autres. En échange, le Jonkped se nourrit de la sève de l’arbre.

Les crocs d’un Jonkped, après qu’il les ait plantés dans arbre, émettent une substance visant à colmater le trou formé, mais également à renforcer ce dernier, ce qui en fait un pesticide très efficace qui est adapté pour tout type de végétaux.


» Shibi

Petite créature très mignonne, à la fourrure toute douce, qui vit dans la toundra de Nyn-Tiamat, ses grands yeux clairs ont le pouvoir d’attendrir presque n’importe qui et de créer le désir de l’adopter sur le champ.  Le Shibi est un animal qui adore les câlins et supporte difficilement d’être séparé de son maitre ne serait-ce qu’une seule journée. Lorsqu’il s’attache c’est pour la vie et sa magie a la propriété de rendre les gens bienveillants envers lui pour qu’ils le nourrissent ou lui donnent des biscuits, son met préféré. Il dégage une aura qui a le pouvoir d’apaiser et donne envie de faire preuve de douceur et de gentillesse.


» Licorne

Oubliez tout ce que vous savez de cette créature. Cet équidé cornu n’est pas l’animal sympathique décrit dans les contes pour enfants. Sur l’île de Nyn-Tiamat elle est sans aucun doute la bête la plus crainte de toutes. Nul ne sait exactement combien il en existe. Peut-être y en a-t-il plusieurs. Peut-être que celles observées n’ont toujours été qu’une seule et même licorne.
Les personnes les ayant vues de près ne sont malheureusement plus en vie pour la décrire avec certitude. Les seuls témoignages sont des observations fortuites et éloignées. Elle ressemble à un cheval de grande taille, tout ce qu’il y a de plus normal, peut-être plus longiligne que ses frères équidés. À l’exception d’une corne au sommet de sa tête. C’est ici que les informations divergent. Certains affirment qu’elle possède une robe blanche et une corne torsadée couleur nacre. D’autres qu’elle possède une robe couleur sang avec un bois de cerf au milieu du front. Et enfin, d’autres assurent qu’elles possèdent une robe couleur noire avec corne en rubis en forme en lame courbée. La multiplicité des sources laisse à penser qu’il en existerait plusieurs, mais aucune preuve parfaite ne le certifie. Une seule chose est sûre, son régime alimentaire. La bête est carnivore et d’une grande bestialité. Les corps des malheureux ayant croisé sa route de trop près ont été retrouvés déchiquetés. Toutes les observations de cette espèce ont été faites dans la forêt à l’est de l’île et on a noté à chaque fois l’apparition d’un micro blizzard. Cette bête serait-elle à même de manier la magie ou n’est-ce qu’une pure coïncidence ?


» Renards de glace

Créatures timides, ces mammifères sont similaires en tous points à leurs compatriotes roux à l’exception de leur pelage qui est fait, comme l’indique leur nom, de glace véritable. Se tenant essentiellement en haut des montagnes durant l’été, on peut mieux les observer lorsque s’approche l’hiver, alors qu’ils profitent de la basse température pour migrer au pied des montagnes. C’est notamment en plein cœur de l’hiver que se déroule la saison des amours, la naissance des renardeaux ayant lieu tout juste avant la venue du printemps. Garder un œil sur le moment de leur départ vers les sommets est un bon indicateur pour savoir si le printemps approche.


» Blizarêve

Le Blizarêve, est un être qui semble entièrement fait de neige et qui échappe encore aux yeux de ses chasseurs, fussent-ils les meilleurs explorateurs Graärh de l'île. Sa présence est quasi indétectable mais il est plus probable de le voir en action lorsque le vent souffle fort dans les crevasses enneigées ou pendant les chutes de neiges. Son apparition est d'abord marquée par un comportement anormal des flocons ou de la poudreuse qui se met à tourbillonner en volutes étranges. Puis les volutes commencent à se regrouper autour de ses victimes et se font plus agressives, lors de cette phase la plupart des victimes voient leur vision occultée par la neige et le monde leur parait si terrifiant qu'elles s'enfuient ou passent leur chemin. La dernière étape est soit l'enfouissement total lors de grosse tempête et le voyageur sent l'animal surgir de dessous la neige et le dévorer, soit des sculptures de neige et de glace prennent vie et attaquent frontalement. On suppose qu'il s'agit d'une sorte d'esprit frappeur de petite taille pouvant se fondre dans la glace. Il s'agirait de la version glace de son cousin du désert mais on n'a pas encore retrouvé de version au repos de ceux-ci car plus difficiles à débusquer ou plus malins.


» Vers des glaces

Vous êtes-vous déjà rendu sur l’inlandsis ? Avez-vous déjà remarqué la glace craquée en dessous de vous ? C’est étrange n’est-ce pas ? Comment une aussi épaisse couche de glace pourrait émettre des craquements semblables à une fissure ? Et si je vous disais que ceci est dû à de gigantesques vers qui se déplacent à l’intérieur de la glace, dévorant celle-ci pour se frayer un passage et la reformant derrière eux.

Ces créatures ont été observées à plusieurs reprises même si elles ne se montrent que très rarement à la surface. Généralement pour happer un malheureux qui passait par là. Le premier d’entre eux à avoir été tué a été mesuré comme suit : douze mètres de long et un mètre de diamètre. Et pourtant de plus grands spécimens ont été observés. Quel genre de monstre gargantuesque peut se cacher sous la glace ?


» Les marches neiges

Intriguant et dangereux à la fois, les marches neiges ont été observés dès la toute première arrivée sur l’archipel. Il s’agit d’immenses taureaux faits d’acier qui expulsent de leur bouche un froid glacial. Il est dit qu’ils seraient responsables du climat de l’île. On ne trouve qu’un seul troupeau d’une cinquantaine d’individus. Situés à l’extrême nord durant l’été, ils se dirigent vers le sud de l’inlandsis à l’approche l’hiver au même moment que les premières tempêtes de neige de la toundra.

Hormis des suppositions, on ne sait rien sur ces créatures. Il est impossible de s’en approcher, car le froid qu’ils expulsent gèle sur place les curieux. Aussi on ne sait s’ils ont un comportement agressif ou pacifiste, et même s’ils se nourrissent. La seule chose certaine est qu’une puissante magie émane de ces créatures.


» Douceur des Cawrs

Il s'agit d'un petit oiseau de la taille d'un moineau, au plumage commun allant du brun au noir. Il aurait pu être banal s'il n'avait pas eu la particularité de ne produire aucun son. Il n'a pas de cri. Du moins était-ce ce qu'on en pensait avant qu'un Cawr ne les entende puisqu'ils chantent... En notes baptistrales. Leur mélodie, audible par seulement douze personnes en ce monde, est reposante et apporte beaucoup de paix. Ils apprécient la présence des maîtres soigneurs, seuls capables de parler leur langage. Il se pourrait que ces oiseaux aient bien des choses à dire sur l'archipel.
Les œufs, à la coquille légèrement bleutée, émettent également des vibrations en notes mineures, n'ayant pas encore connu leur premier événement de vie marquant : la naissance.


» Roona

Une petite pieuvre-araignée habitant la forêt de Licorok. De la taille d'une bille, elle se nourrit de végétation et de restes d'autres créatures. D'un bleu-blanc de gel, elle possède six petits tentacules trapus et une gueule avec laquelle elle peut se tisser un fil de soie pour se laisser pendre d'une branche. Communautaires, ces petites choses délicates ressemblent, de loin, à des centaines de fruits curieux ondoyant dans la bise en produisant un léger chuintement. Inoffensives pour les bipèdes, on peut les utiliser comme décoration, tant qu'on pense à leur donner de quoi manger. Lorsqu'elles ont le ventre plein, elles émettent une légère lueur irisée très agréable. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les Roonas se reproduisent en laissant leur semence être portée par le vent jusqu'à une femelle sur un autre arbre. Les œufs sont collés au fil de soie sur lequel le Roona femelle pend, lui permettant de remonter pour s'en occuper régulièrement. Absolument pas farouches ni dangereuses, les Roonas sont même curieuses et amicales envers les créatures plus grandes qu'elles. Pour une bonne raison d'ailleurs, leur chair est hautement toxique. Une simple bouchée suffit à mourir d'empoisonnement en une journée. Elles ne peuvent pas quitter leur arbre d'origine, et restent donc totalement sédentaires. Il serait donc éventuellement possible d'en faire une culture. Cependant, les Roonas vivent approximativement un mois avant de mourir, leur cycle reproductif et leur cycle de vie est très court.


» Le lapin de Diamant

L'on a d'abord cru que l'animal portait effectivement des diamants dans son pelage si bien qu'il y eut d'abord une ruée pour la traque de cet animal herbivore. Mais il s'est avéré qu'il s'agissait en réalité de simples goutelettes d'eau cristalisée mêlées dans la fourrure. Elles servent essentiellement à la reproduction de l'animal qui signale ainsi sa présence à d'éventuels partenaires.
Ses chairs sont toutefois délicieuses et semblent fondre dans la bouche et ce, que l'on soit humain, vampire ou même elfe. Autant dire que c'est déjà considéré comme un plat de choix par les Graärh qui ne l'utilisent que pour les grands évènements, tant l'animal est difficile à trouver.


» Pankh-Kaanch

Semblable à un harfang, la plume de verre est cependant plus grosse, et ses rémiges, comme son nom le laisse entendre, sont faites d'une matière rappelant aux nouveaux arrivants le verre ou le vitrail, dont les reflets chatoyants et mirifiques émerveillent sous le soleil violent de la toundra. Il n'existe que très peu de ces créatures et elles se montrent très peu, n'appréciant pas ce qui n'appartient pas à la toundra qui leur sert de domaine. On ne sait presque rien d'elles, si ce n'est qu'elles sont uniquement femelles et qu'elles viennent auprès des Graärh liés au totem de la chouette ou du hibou pour veiller sur leurs derniers instants. Une légende voudrait que les plumes de verre se servent de ces liés qui meurent dans la toundra pour invoquer un nouveau spécimen de leur semblable, et que c'est ainsi qu'elles se reproduisent. Leurs yeux de glace bleu ont un regard proprement insoutenable, et quiconque ose l'affronter lorsqu'ils croisent par extrême chance (ou malchance?) une des plumes de verre plonge dans une stupeur pouvant lui coûter la vie. Les seuls qui seraient épargnés, encore une fois, sont les liés des hiboux et chouettes, qui pourraient alors demander à la Pankh une de ses superbes plumes, liant l'individu à la plume de verre qui, en échange, viendra le chercher à sa mort. Une autre légende, inverse, voudrait que les plumes de verre volent les âmes des liés qui croisent leur regard, et que, loin de connaître la paix, ceux-ci ne peuvent alors retourner à leur esprit-lié. Les plumes de verre sont totalement silencieuses, leur vol ne produit aucun son, et elles n'ont pas de cri ou de forme orale de communication. A la place, tout passe par le regard, d'où son importance. D'après les rumeurs au sujet de ces créatures, elles sortiraient uniquement au pic du soleil, ou juste avant des tempêtes.


» Tricorne montagnard

Non, il ne s'agit pas du chapeau d'un pirate ayant troqué son navire pour une tyrolienne, bien que son nom ait largement contribué à ce genre de plaisanterie dans de nombreux bars de l'archipel. Il s'agit d'un animal caprin rupicole (et non pas 'qui picole', comme le disent les mêmes poivrots) très à l'aise sur les murailles abruptes, les falaises à pics ou les parois escarpées de la chaîne de montagne, ce qui leur donne un avantage considérable sur les Fenrisúlfrs dont ils sont les proies courantes (dans les deux sens du terme). Son pelage bouclé, oscillant entre le gris et un brun très clair, couplé à sa rapidité de déplacement font de lui un animal malaisé à repérer. Il mesure environ 90cm au garrot, son corps est trapu et ses pattes solides.
Le mâle possède trois longues cornes grises, recourbées vers l'arrière, en forme de cimeterre et parées de nodosités d'un brun clair. Elles tombent au mois de mars avant de repousser en période 'estivale', enveloppées d'une pellicule nourricière et duveteuse. La 'cueillette' de ces cornes dans la montagne a donc lieu généralement au printemps et attire quelques explorateurs. En effet, les cornes broyées en poudre entrent dans la composition de certaines potions analgésiques... Et quelques drogues dont semble, étrangement, raffoler le marché Athgalan.
La femelle est, elle, dépourvue de cornes mais son lait, à la saveur bien moins amère que les laits classiques a fait l'unanimité depuis l'arrivée des rescapés sur Nyn-Tiamat. Il n'existe qu'un seul élevage dans le nord de Calastin et il est renouvelé tous les hivers. En effet, les pauvres bêtes ne supportent pas l'été de l'île et sont abattues à la fin de l'hiver pour servir gibier aux tables bourgeoises. Leur lait et leur viande ont un goût très raffiné et coûtent excessivement cher sur le marché.


» Sitaara (poissons-étoiles)

Minuscules poissons, les plus gros font la taille de la première phalange d'un petit doigt humain. Ils vivent en bancs compacts dans les lacs de haute montagne de l'île de Nyn-Tiamat, dans les eaux les plus froides, et sont très craintifs. Leurs écailles peuvent retenir une petite quantité de lumière solaire, qui fait ressembler leur nage à une traînée d'étoiles filantes, d'où le nom qui lui a été donné. Ils ont de fines et longues nageoires d'une couleur bleu sombre et souvent une tête un peu plus claire, nacrée ou blanchâtre. Lorsqu'on broie la carcasse de ces petites créatures, elle peut donner une teinture d'un blanc argenté possédant la même propriété de retenue solaire que la créature vivante. De plus, il est dit que ces poissons peuvent aider à soigner et désinfecter des blessures lorsqu'on les laisse se réunir autour pendant un certain temps. Ce qui est certain c'est que le sang les attire. C'est d'ailleurs là la principale solution qui a été trouvée pour les attraper, en plongeant un doigt blessé dans l'eau et en attendant qu'ils viennent pour l'entourer, en restant immobile. Elles sont néanmoins très délicates, et il est très difficile de les garder en vie hors de leurs points d'eau de naissance.


» Hérigivre

Particulièrement timide et discrète, cette espèce originaire de Nyn-Tiamat est extrêmement difficile à observer dans son habitat naturel tant elle se révèle prudente lors de ses sorties. Elle est considérée par les Graärh comme un présage de chance et d'abondance dans la récolte puisque les Hérigivres ne sortent de leur terrier que pour déguster baies, racines tendres et jeunes pousses. Là où on trouve ces créatures, on trouve à manger. Il n'est malheureusement possible de les apercevoir qu'à l'aube et au crépuscule des journées les plus ensoleillées puisqu'à ce moment seulement, les rayons de l'astre se réverbèrent sur les épines de glace et forment ainsi des scintillements visibles de très loin.
Les Hérigivres vivent en communauté allant du jeune couple à toute la petite famille, le nombre pouvant atteindre aisément une vingtaine dans les zones les plus prospères de l'île. Naturellement dépourvues des épines de glace, leur dos possède dès la naissance un cuir particulièrement épais qui les protège du froid mordant. Une défense que l'animal ne peut constituer seul, dépendant alors du reste de sa communauté : les épines sont formées à partir de gouttes de rosée lors des crépuscules et qui gèleront la nuit pour former progressivement ces minuscules stalagmites bleutés. Ne servant pas qu'à la protection contre les prédateurs, ces épines servent aussi à charmer lors des saisons d'amour et l'on peut voir quelques mâles arborer des fleurs piégées dans les épines les plus récentes, cristallisées à jamais pour satisfaire des femelles très sélectives.



Dernière édition par Le conteur le Sam 30 Juin 2018 - 14:57, édité 3 fois

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Île de Keet-Tiamat




Désert

»  Voltyl

Les volty sont des créatures omnivores ressemblant à des lézards, se nourrissant autant de végétaux, d’insectes, que de viande. Ils ne sont pas agressifs, mais très timides. On en trouve uniquement dans le nord du désert. Il en existe des teintes diverses et variées. Les adultes ne dépassent jamais les trente centimètres au garrot. En dehors de leurs petits crocs et de leurs petites griffes, les volty ont la capacité de générer de l’électricité à partir de leur corps pour se protéger du danger.


» Magareela

Le Magareela est au même titre que le Kirin et la Licorne une créature quasiment mythique sur l’archipel de Tiamaranta tant le mystère qui l’entoure est épais. On ne sait que très peu de choses sur lui et il n’a été que très peu observé. Le peu de personnes ayant pu le voir sont taxées de racontars, car en dehors de leur témoignage aucune preuve concrète n’atteste de son existence. Pourtant, les Graärh, eux, croient dur comme fer que cette bête existe. On ignore combien de membres compte cette espèce. Sont-ils plusieurs ou n’y en a-t-il qu’un ? Les témoignages font supposer qu’il n’y en aurait qu’un seul.

Le Magareela ressemble à un alligator géant de deux mètres au garrot et de dix mètres de long. Ses écailles sont couleur azur hormis celles de la partie ventrale qui seraient crème. La bête est carnivore et apparaitrait qu’en de rares occasions. Le Magareela apparaitrait à chaque fois qu’il pleut au Tampocuilë c’est-à-dire moins de treize fois par an. Peut-être est-ce même lui qui fait tomber la pluie.

Les légendes Graärh racontent que le reste du temps, il trouverait repos soit dans une des oasis reculées du désert sud de l’île de Keet-Tiamat, soit au fond du Tampocuilë et que ses écailles bleutées empêcheraient qu’on le repère.


»  Ver de dunes

Espèce cousine du ver des glaces de Nyn-Tiamat, cette créature s’est adaptée à son environnement afin de pouvoir se déplacer dans le sable. On n'en trouve que dans le désert, quelques individus sont présents au nord, mais ils se concentrent essentiellement au sud de l’île ce qui en fait un endroit très dangereux.

Plus longs que leur cousin des glaces, ils mesurent vingt-quatre mètres de long, pour un diamètre de deux mètres et sont aussi plus agressifs.


» Le Fluff du Désert

Le Fluff est une créature dotée d'un épais poil ocre, aux propriétés incroyables : il capture le froid des nuits du désert, et permet ainsi à son porteur de chasser le jour, quand lesdites proies sont endormies. Semblable à un tatou poilu, au museau un peu plus épais, aux yeux plus grands, il est d'excellente compagnie et ne rechigne pas à approcher les bipèdes et leur proposer sa fraîcheur, en échange de quelque nourriture.


» La Belette Fouisseuse

Un rongeur que l'on trouve essentiellement dans le désert profond et aux pieds des montagnes du cratère. L'animal présente la particularité de posséder une poche ventrale dans laquelle elle collecte les traces d'eau que l'animal trouve. Souvent considéré, par les fous qui s'aventurent dans le désert, comme un signe permettant de trouver une source d'eau à proximité. Mais cela est la croyance des fous, car en réalité il n'en est rien. La Belette fouisseuse se contente de peu d'eau et se nourrit d'insectes. Par contre, elle semble présenter une certaine immunité aux différents poisons que l'on peut rencontrer dans le désert.


» Kaikaataaal-Paggal

De prime abord, ce cactus ressemble à n'importe quel autre cactus. Et il aime d'ailleurs laisser aux voyageurs l'impression d'être pareil à n'importe quel cactus. C'est cependant un prédateur plus redoutable que l'on ne pourrait penser, justement parce qu'il ne se démarque absolument pas de ses cousins sans défenses. Le Paggal n'est pas un végétal paisible. Carnivore, il dispose d'une forme de télépathie et d'autres sens primaires lui permettant de sentir quand une proie approche. Il peut alors lui décocher une de ses épines empoisonnées pour le paralyser avant de le traîner sous terre grâce à des racines mobiles. Le cadavre repose en terre et est laissé à un début de décomposition avant que le Paggal ne se mette à le dévorer lentement. Son poison permet de paralyser rapidement le système musculaire, empêchant ses victimes d'échapper à son étreinte. Il ne vise cependant réellement bien qu'à un à deux mètres de son tronc, et fait généralement en sorte de ne pas bouger jusque-là pour ne pas alarmer son déjeuner. Les Graärh seuls savent comment récolter son venin, car il a résisté même aux tentatives des quelques elfes qui se sont approchés de lui. En général, pour essayer de déterminer si l'on a affaire à un Paggal, on peut essayer de vérifier si une racine ne sort pas du sol, ou si celui-ci ne comporte pas des traces étranges. Une odeur doucereuse peut également parfois flotter dans l'air. Attention cependant, les Paggal peuvent entrer dans un état proche de l'hibernation pendant de longues périodes…. Et se réveiller très vite.


» Serpenpluie

Serpent bleu orage au corps fin, le reptile naît de la sueur des désespérés du désert qui se sont égarés en plein cagnard. Dès sa naissance, le serpenpluie cherche l'eau dans laquelle il pourra s'épanouir, à défaut de quoi il se dessèche comme une peau morte au bout d'une heure.
Il est capable de repérer les sources d'eau à des kilomètres à la ronde ce qui le rend très utile pour trouver un oasis ou au moins la direction dans laquelle se rendre.

Lorsque le Serpenpluie touche l'eau sous la chaleur cuisante d'un soleil du désert, ses écailles s'allongent et bleuissent au roi, pour devenir une fleur de nénuphar, dont la taille dépend de la quantité d'eau absorbée et peut atteindre quarante centimètres. Très prisée dans les décorations de maison, cette fleur extrêmement rare est capable de vivre un an sans eau avant de faner.

Véritable sauveur, le serpenpluie est sûrement le préféré de l'espèce des Serpents du Domaine, nommés ainsi en raison des cinq races naturellement liées aux éléments baptistrels : le serpencendre, le serpenpluie, le serpenroche, le serpentempête et le serpenciel.


Cratère Keet-Ishorot

»  Fiellon

Les fiellons sont rares et on n'en trouve qu’aux abords du cratère de l’île de Keet-Tiamat. Ils semblent être les gardiens du cratère puisqu’ils n’en sortent jamais et attaquent quiconque essaye d’y pénétrer.

On reconnaît aisément un fiellon de par l’odeur nauséabonde de charnier qui se dégage de lui. Le fiellon n’est rien de plus qu’un amas de chairs maintenues ensemble par des racines et d’autres lianes de sorte à former un cerf de quatre mètres au garrot. Un fiellon est une montagne de muscles au sommet de laquelle trône une tête cornue à la gueule bardée de crocs.


»  Tréant

Les tréants regroupent un ensemble de végétaux d’une agressivité extrême. Ils représentent la totalité de la végétation au sein du cratère : la jungle, c’est eux. Bien que fixés au sol, il est impossible de leur échapper une fois dans la jungle, car ils sont partout. On retrouve ainsi des arbres cogneurs, des lianes étrangleuses, des champignons toxiques, des fleurs carnivores etc.

Il est à noter que la sève de ces végétaux déborde de magie et est utilisée dans la confection des glyphes de soutien.


» Floralydes

Ces magnifiques fleurs aux traits humanoïdes, dotées d’une certaine forme d’intelligence, bien que limitée, vivent dans le cratère de Keet-Ishorot.  Celles-ci ont la particularité de produire un pollen hallucinogène qui crée un état de somnolence à petite dose mais est capable d’endormir profondément s’il est respiré en plus grande quantité. Les victimes tombent alors dans un sommeil peuplé de rêves psychédéliques et qui peut conduire à la mort s’il n’est pas réveillé après quelques heures car ces dangereuses fleurs en profitent pour absorber son énergie vitale et s’en nourrir.


» Le Bouquet

C'est une bestiole d'apparence rondouillette et souriante qui, nue, présente une peau sombre et lisse, fragile, ainsi que quatre petites pattes munies de doigts capables de l'accrocher aux branches et aux lianes. Son corps est néanmoins couvert de petits trous, enduits d'un mucus très collant, et capables de se rétracter. Dans ces trous, le Bouquet met des fleurs, des fruits, tout ce qui peut l'aider à attirer des proies à lui. Et quand la proie est assez proche, il sort sa longue langue, l'oriente vers sa proie, et la gobe. Cette créature semble assez intelligente pour être capable d'étouffer des proies plus grosses qu'elle pour pouvoir la dévorer ensuite, en enroulant ladite langue autour des voies respiratoires de ses victimes. Oui, nous parlons donc d'une langue assez large, et capable de faire le tour complet de sa propriétaire. En même temps, c'est un des principaux atouts de séduction des Bouquets entre eux, en plus de leur accoutrement floral !


» La flamboyante

La flamboyante possède un corps semblable à un galet avec des milliers d’yeux noirs globuleux dessus. Elle peut voir absolument partout sauf sous son propre corps et elle est capable de voir les flux magiques. Ses pattes sont extrêmement fines mais elle en possède 8 comme les araignées. Elle peut construire des nids de plus de 1 mètre grâce à des pierres afin de s’abriter. Cette créature mystérieuse malgré son apparence effrayante n’est pas dangereuse, car elle se nourrit principalement de graines. Cet animal est asexué : afin de préserver son espèce, elle récolte une pierre assez plate sur la plage puis l’entrepose dans son nid. Elle est l’une des seules créatures connues qui peut attraper le flux magique. Ses pattes sont tellement complexes qu’elle peut saisir le flux et le tisser afin de faire un cocon à son Galet qui deviendra par la suite une flamboyante.


» Keet-Mani

Insecte ailé de la taille d'un poing, le Keet-Mani possède un corps en forme de feuille, trois paires d'ailes et quatre pattes articulées. Il doit son nom à ces dernières qui sont couvertes d'excroissances ressemblant à des gemmes intaillées. Ce sont en réalité des réservoirs, que le Keet-Mani peut remplir de la sève des arbres de la jungle, qu'il peut par la suite utiliser, pour se défendre, pour colmater des brisures dans sa carapace, ou pour se construire un cocon dans lequel il peut se reposer. Le Keet-Mani peut également conserver cette sève, qu'il transforme petit à petit dans ses excroissances en une substance mangeable pouvant servir pour apaiser la douleur et la soif, et qui a de légères propriétés hallucinogènes. Il faut cependant que le Keet-Mani ait gardé la sève pendant au moins une semaine pour que son contenu soit utilisé à de telles fins, ce qui arrive lorsqu'elle se sert de la sève pour se nourrir, son cycle digestif étant très lent. Cette créature se fond en général assez bien dans le paysage de la jungle, avec ses couleurs aux dominantes vertes et brunes. Cependant, à la saison de la reproduction, ses ailes prennent des couleurs flamboyantes, et luminescentes, pour attirer les femelles. Son cycle reproducteur ressemble davantage à celui d'un oiseau qu'à celui d'un insecte. Il n'est pas agressif de nature, mais s'il est attaqué, ou s'il se sent en danger, il répliquera, et peut enfoncer ses pattes dans la chair comme un couteau. Il faut donc faire attention à ne pas le déranger !


Tampocuilë

» Lyg-Eiliant

Dans les eaux étranges et magiques du fleuve et de la jungle du cratère vit un étrange serpent nageur qui crache dans son sillage des embruns arc-en-ciel et dont la couleur des écailles est impossible à déterminer. Tantôt vives, colorées et joyeuses, tantôt grises, marrons et indicibles dans le limon, le serpent fait sa tenue à son gré. Rares sont ceux qui ont pu approcher le cratère pour en voir plusieurs s'enrouler ensemble  pour s'accoupler au soleil, et encore plus rares sont ceux qui l'ont aperçu onduler au fond du fleuve à la recherche de petits poissons à manger. Cependant quelques pêcheurs fluviaux aperçoivent de plus en plus de jets d'embruns arc-en-ciel jaillir au-dessus de la surface depuis l'expédition dans le cratère. La plupart de ceux qui aperçoivent et passent à travers ces fameux arc-en-ciel témoignent tous d'une chose : ils font tous une longue nuit de sommeil avec des rêves très intenses que ce soit des rêves extrèmement joyeux ou des cauchemars terrifiants et désespérants. Les propriétés des différents liquides vitaux, écailles, organes si elles venaient à être étudiées en capturant des spécimens démontreraient certainement des effets psychotropes magiques puissants et pourraient être liées, comme les eaux du fleuves à l'immaculation.




Dernière édition par Le conteur le Sam 30 Juin 2018 - 14:53, édité 2 fois

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Île de Calastin




Surface

»   Les golems

Il existe plusieurs variétés de golem : les golems d’argile, de pierre, de fer et de cristal.

La variété la plus répandue et la plus nombreuse est le golem de pierre, on en trouve un peu partout sur l’île. Ils se fondent particulièrement bien dans le paysage, car on les confond avec des cailloux ou des rochers.

On ne trouve des golems d’argile qu’aux environs du lac d’émeraude et nulle part ailleurs. Ils sont peu nombreux.

Les golems de fer et de cristal sont quant à eux extrêmement rares et pratiquement jamais observés. Les golems de fer sont exclusifs au sud de l’île et les golems de cristal au nord de l’île.

Les golems, peu importe leur variété, oscillent entre trente centimètres et huit mètres de hauteur. Plus un golem est petit, plus il est rapide et faible. Plus un golem est grand, plus il est puissant et lent. Les golems grandissent lentement tout au long de leur vie. Les plus grands spécimens sont donc très anciens.

Le comportement de ces créatures varie selon leur taille. Les plus petits sont pacifistes et timides. À partir d’un mètre, ils commencent à devenir agressifs, mais n’attaquent que si on les dérange. Enfin, les plus grands, à partir de trois mètres, font preuve d’une certaine territorialité et attaqueront quiconque s'y approchera.

Les golems d’une même variété ne s’attaquent jamais entre eux et il n’est pas rare de les voir vivre ensemble. Les plus vieux sont en revanche solitaires et préfèrent les endroits caverneux.

Les golems sont très peu actifs, vous les verrez donc rarement se déplacer. Ils se nourrissent des minéraux contenus dans la terre ce qui explique la pauvreté du sol de l’île de Calastin.

Il est à noter que les glyphes élémentaires sont faits à partir du cristal de magie qui est le cœur de ces créatures.


» Cerf-Dragon

Le cerf-dragon tient son nom de sa curieuse apparence. Principalement recouvert de poils, il possède néanmoins deux longues cornes qui tirent vers l’arrière, ainsi que, au niveau des pattes avant, deux membranes ressemblant fortement à celles des ailes des Dragons. Pour ce qui est de sa taille, il est beaucoup plus petit qu’un cerf, généralement aussi grand qu’un gros chien. Les premiers membres de cette espèce qu’on a pu observer avaient un poil roux qui tirait légèrement sur le marron, même si cette information est assez trompeuse, et en cache une autre.

Leur grande particularité est leur pelage, dont les poils changent de couleur pour s’adapter à leur environnement. Puisque les cerf-dragons vivent uniquement autour du Lac d’Emeraude, ce changement de couleur est surtout observable au temps des changements de saison. Ce camouflage naturel leur permet d’échapper à leurs prédateurs en tout temps.

Particulièrement agiles, ces créatures sont presque impossibles à surprendre. Leur sens sont extrêmement développés, et ils peuvent se déplacer en troupeau pratiquement sans bruit. Ce sont des créatures qui vivent en collectivité, et dont le mode de fonctionnement est très proche de celui de leurs cousins cerfs. Essentiellement herbivores, ils se nourrissent des herbes poussant sur les bords du Lac d’Emeraude, tout en restant pratiquement indécelables.


» Taupes porcines

Les taupes porcines, sont de petits mammifères entre la taupe et le sanglier, possédant des défenses, et ayant la particularité de vivre sous terre. Elles peuvent se nourrir de minerais et de l'eau des nappes phréatiques et vivent dans un grand réseau de galeries en colonie. Très peureuses et passives, elles ne montent jamais à la surface et sont très fragiles face aux maladies vu le confinement de leur habitat et l'absence de prédateurs. D'habitude elles ne dépassent pas la taille d'un petit chat, mais une certaine race semble s'être élevée au-dessus de ses congénères. Certains spécimens de cette race récemment sortis de terre atteignent la taille d'un gros chien de chasse. Cette mutation qui a amené la taupe porcine à grossir et devenir plus intelligente est plus que probablement attribuable au manipulations humaines sur les golems et à l'ingestion d'un cristal de magie par une colonie. Les spécimens mutés peuvent se déplacer plus en surface pour se nourrir de racines et même des potagers humains, sont plus courageux et peuvent approcher un humain ou animal à moins de dix mètres, et deviennent particulièrement agaçants à exterminer. Cependant le minéral reste leur régime alimentaire principal et leurs excréments qui servent à colmater ses tunnels ont de grandes propriétés collantes qui peuvent être utilisées dans les bâtiments en torchis. Les mutations magiques font changer son pelage en fonction des régions de l'île et en fonction de leur alimentation témoignant de leur capacité d'adaptation. Qui sait ce qui pourrait arriver si une paisible taupe porcine se prenait à nouveau à grignoter un golem ?


» Ékinoppyre

De toutes les découvertes que l’effondrement de Cordon a pu entrainer, celle-ci est sans doute la pire. Dans les profondeurs du plateau de Calastin se trouvait une entité magique paralysée par les ténèbres. Cette entité se nomme Ékinoppyre. L’Ékinoppyre est une plante qui est active uniquement à la lumière du soleil. La nuit elle entre en sommeil. Et lorsqu’elle est plongée dans les ténèbres, elle dépérit petit à petit. La graine d’une Ékinoppyre est particulière, elle peut rester endormie pendant des siècles et des siècles, ne mourant pas même si durant cette période elle est plongée dans les ténèbres, elle germera dès qu’elle captera la lumière du soleil. Enfin, cette graine est aussi très légère, le moindre coup de vent la fait s’envoler et peut lui permettre de parcourir cent lieux avant d’atterrir.

Une Ékinoppyre naissante ressemble à un bulbe oscillant entre dix et vingt centimètres, elle est alors inoffensive. Une Ékinoppyre arrivée à maturité voit son bulbe s’ouvrir pour laisser sortir une tige épaisse, souple, serpentiforme, capable de se mouvoir et pouvant atteindre la taille d’un homme. À son extrémité on trouve une fleur au ton grenat semblable à celle d’une Alstroemeria mais dont les bordures sont pourvues de petites épines que l’on pourrait comparer à des dents.

L’Ékinoppyre est une plante hostile terriblement envahissante. Elle n’a besoin de rien, hormis de la lumière du jour pour se développer. Et pire que tout son développement est effroyablement rapide. L’activité et le développement d’une Ékinoppyre varient selon la période de la journée. À la première heure de l’aurore et à la dernière du crépuscule, ses graines mettent moins de cinq minutes pour se transformer en bulbes et lesdits bulbes mettent moins de deux minutes pour arriver à maturité. L’Ékinoppyre est généralement à ce moment-là dans une phase d’essaimage, elle crache le plus de graines possible pour s’étendre. Lorsque le soleil est à son zénith, l’activité de l’Ékinoppyre est à son paroxysme, elle met en tout une minute pour se développer (bulbe et maturité compris). Elle gagne également en force et en adresse. S’en approcher serait la mort assurée.

L’Ékinoppyre attaque tout ce qui se trouve à portée d’elle hormis une autre Ékinoppyre. Lorsque les Ékinoppyres sont proches les unes des autres, elles connectent leurs racines ce qui fait que si l’une d’entre elles est blessée ou détruite, elles peuvent la régénérer.

Cette plante est apparue aux environs de l’ancienne ville de Cordont le lendemain de la catastrophe et s’est rapidement répandue. Particulièrement résistante au feu, aucun moyen n’a encore été trouvé pour les détruire. Les autorités arrivent seulement à ralentir leur progression, et encore avec grand-peine, en procédant à des abattages massifs à la nuit tombée.

Rien n’est bon dans cette plante du fléau !


Ecureuil des songes

Petit animal d'une quinzaine de centimètres, les écureuils des songes ont été réveillés de leur hibernation dans les profondeurs de Calastin. Leur pelage blanc comme neige et leurs yeux d'un bleu céruléen en font des créatures adorables et convoitées. Bien que farouches, le dressage permet de les apprivoiser et d'en faire d'agréables compagnons sociables et pleins de vie. Ils se nourrissent de graines et ont le toc maladif d'entasser dans leur nid ou leur cachette des dizaines et des dizaines d'objets qui brillent, allant de la pierre précieuse au simple morceau de métal bien astiqué.
Leur queue recourbée en panache fait l'objet de braconnage et est revendue à bon prix puisque, mise sous un oreiller, elle permet de faire de beaux rêves, principalement de richesse opulente. La présence de l'animal près de soi pendant le sommeil donne les mêmes effets, mais tout le monde n'est pas forcément d'humeur à s'occuper de ce petit rongeur qui demande plus d'attention qu'à son tour et se révèle jaloux de l'attention qu'on peut porter à d'autres animaux.


Souci

Adorables petites créatures qui vivaient auparavant dans les grottes et les terriers sous Calastin, et qui ont été poussées vers la surface par le tremblement de terre. En forme de petite boule toute ronde et duveteuse, elles ont des yeux noirs en amande, de toutes petites cornes sur le front, de petites bouches avec des quenottes légèrement vampiriques, de petites oreilles rosées et des boules protubérantes au niveau des joues. Ces boules, hérissées de petits piquants, produisent une substance paralysante qui peut être mortelle sur des animaux jusqu'à 4 kilos, mais qui ne produit pour des créatures plus grosses qu'un léger engourdissement. Les souci s'en servent principalement pour ne pas être mangés par les chats ou les oiseaux. Leurs petits bras ne peuvent servir pour le déplacement, aussi pour se mouvoir, ils roulent. Les mâles ont une queue qui sert à la parade pour la saison des amours, tandis que les femelles ont une poche ventrale destinée à abriter le bébé Souci jusqu'à ce qu'il soit assez grand pour rouler avec ses parents. Ils font désormais leurs nids sous les meubles des maisons, et peuvent, de dos, passer pour des boules de poussière ou de poils. Ils se nourrissent principalement de fruits tombés, de miettes, de restes ménagers et adorent chipper des objets colorés pour leurs petits nids. D'où leur nom de Soucis, pour les ennuis quotidiens qu'ils causent. On peut les reconnaître à leur doux roucoulement lorsqu'ils roulent sur eux-mêmes ou lorsqu'on les touche.


L'énou

Depuis le tremblement, l'île de Calastin a vu apparaître sur ses terres cette toute petite créature. Les énoux ont la taille d'un petit chat et possèdent généralement une fourrure épaisse dans les tonalités marron. Ils avaient l'habitude de vivre dans des tunnels près de la surface et ne sortaient que pour respirer. Ils peuvent retenir leur respiration plus de 3h sous terre. Ils ont l'apparence d'un petit ours mais possèdent deux cornes recourbées entre leurs oreilles. Ils se servent de leurs griffes affûtées pour creuser leurs tunnels. Ce qui fait leur force est leur nombre : une famille est composée de plus de 50 individus et un clan, qui se réunit sur le même territoire, est formé de 10 familles. Leurs terriers ont été détruits par le tremblement et depuis ils ont rejoint la surface et se sont adaptés à leur nouvel environnement au point de ne plus se réfugier sous terre. Ils mangent uniquement des vers et des souris mais si un membre de leur clan est attaqué, ils le défendront.


Profondeur

» Coqurabe

Les coqurabes, sont de gros insectes de la taille d'un homard qui vivent dans les nappes phréatiques ou les cavernes de Calastin. Ils possèdent six pattes, ont un ventre plat et mou et une petite tête dotée de deux longues moustaches. Leur particularité est de produire sur leur dos une grosse carapace qui ressemble à un tas accumulé de terre compacte, des cristaux et du métal en minerai. Un coqurabe bien nourri a de magnifiques joyaux dans sa carapace d'une taille défiant toute concurrence. Ils produisent cette excroissance avec les sels minéraux qu'ils boivent et la terre qu'ils mangent. Ils vivent en symbiose avec les taupes porcines car quand leur carapace devient trop lourde pour qu'ils se déplacent, ils s'enfouissent dans le sol d'une galerie pour manger les excréments des mammifères jusqu'à ce qu'une taupe porcine vienne se repaitre du met appétissant laissant le coqurabe reprendre sa route.


» Vishaanavar

Le Vishaanavar est une créature particulièrement grande et massive, atteignant au maximum la taille de trois mètres cinquante au garrot pour cinq tonnes lorsqu’il est adulte. Cette bête est un quadrupède doté d’une fourrure blanche avec des zébrures noires, de deux grandes oreilles, une longue trompe, deux défenses en ivoire légèrement courbées, ainsi que deux paires d’yeux. Ce proboscidien vit dans les profondeurs du plateau de Calastin.

Le Vishaanavar est une créature très singulière. Premièrement, elle se déplace en groupe, en groupe très important allant d’une trentaine d’individus pour les plus petits, à une centaine pour les plus grands. Deuxièmement, bien que possédant deux paires d’yeux, ces derniers ne lui servent quasiment à rien puisque cette espèce est quasiment aveugle. En effet, le Vishaanavar utilise son ouïe pour appréhender son environnement, plus précisément il utilise l’écholocation. Cette créature est capable de créer des ultrasons et ses larges oreilles lui servent de récepteur. Mais en plus de cela, cette bête a l’ouïe très fine. Enfin ces ultrasons leur servent également de moyen de communication entre les membres de cette espèce. Troisièmement, le Vishaanavar est un mammifère hermaphrodite. Quatrièmement, le Vishaanavar est une bête d’une intelligence remarquable. Cinquièmement, le Vishaanavar a une dentition dotée uniquement de molaires ce qui lui permet de broyer la nourriture à la base de son régime alimentaire unique. Le Vishaanavar se nourrit exclusivement de minéraux. Exact ! Ce sont des mangeurs de cailloux. De ce fait, l’on pourrait penser qu’ils sont les prédateurs naturels des golems, mais il n’en est rien. Pour eux, les golems ne sont rien de plus que des arbres. S’ils leur arrivent de les grignoter plus que de les manger, les Vishaanavar creusent majoritairement le sol à l’aide de leurs griffes pour dénicher leur nourriture. Sixièmement, le Vishaanavar a un odorat à la fois étonnamment limité et développé. Il ne peut capter l’odeur que des minéraux. Et sur ce point son flair est infaillible ! À l’image d’un cochon truffier, ce proboscidien est capable de débusquer les mines. C’est grâce à cette caractéristique qu’ils savent où creuser pour dénicher leur nourriture. Septièmement, le Vishaanavar est un fin gourmet. À ce titre ce qu’ils raffolent le plus ce sont les minerais précieux : or et argent, ou encore diamant et autres pierres précieuses. Si vous en portez sur vous en sa présence, vous pouvez être sûr qu’il cherchera à vous le prendre pour s’en repaitre. Huitièmement, si le Vishaanavar est une créature pacifique, il n’hésitera pas à déployer sa force et faire preuve d’une extrême violence en deux situations : pour se défendre, pour se nourrir de minerais précieux. Neuvièmement, la fourrure du Vishaanavar, en dehors de le faire ressembler à un zèbre, est un stupéfiant. Son poil est extrêmement dru. Prenez-en un, allumez-en une extrémité, et humez la fumée qui s’en dégage. Dixièmement, sa viande est d’une singularité sans précédent. À sa mort, le Vishaanavar se solidifie à tel point qu’il devient aussi dur que du roc. Néanmoins, si vous parvenez à extraire sa viande à l’aide d’une pioche et que vous la faites cuire correctement, cette dernière deviendra d’une tendresse exceptionnelle et se mettra à briller de mille feux. Cependant, obtenir ce résultat nécessite d’être à la fois un cuisinier et un spirite, lié à l’esprit-lié de la vache, d’exception. Tant de difficultés pour quoi ? Pour savourer le meilleur repas de votre vie !


Serpenroche

Serpent d'une cinquantaine de centimètres aux teintes rocailleuses, le reptile vit dans les profondeurs de Calastin et se nourrit de l'argile, roche molle, sur son passage. Ainsi il n'est pas étonnant de voir que les cavernes aux environs du Lac d’Émeraude sont parsemées de trous de deux centimètres de diamètre, faisant de la roche un véritable gruyère. Nombreux sont ceux qui voient l'action de ces créatures d'un mauvais œil, puisque les pourtours du lac, fragilisés, ont tendance à s'ébouler et à engendrer des accidents et des noyades. Les infiltrations d'eau inondent les cavernes de Calastin de façon ponctuelle et violente (par éboulement de la roche friable).

Véritable fléau pour les golems d'argile qui voient les serpenroche comme de la vermine envahissante, ce glouton n'est pas le plus aimé de l'espèce des Serpents du Domaine, nommés ainsi en raison des cinq races naturellement liées aux éléments baptistrels : le serpencendre, le serpenpluie, le serpenroche, le serpentempête et le serpenciel.


Le Rampant

Son corps est dur comme le roc, capable de supporter les éboulements qu'il provoque parfois, en mangeant de la pierre. Il a quatre pattes, et une queue, et ces attributs sont dotés de sorte de crochets qu'il utilise pour s'accrocher aux parois des cavernes. De façon plus globale, on dirait un lézard couvert de rochers, dont la tête carrée possède une mâchoire aussi grande que solide. La partie inférieure est aiguisée : il la plante dans le roc et fend ce dernier avec.

Il semblerait qu'il ait un prédateur, certains cadavres de rampants ayant été retrouvés, mangés, leurs squelettes de pierre luisante demeurant. Le prédateur, lui, est encore inconnu.


Kriikta

Une petite araignée charbonneuse et compacte qui vit dans les profondeurs de Calastin, pas plus grande qu'une main d'enfant. C'est le récent tremblement de terre qui a poussé certaines de ces créatures à revenir à la surface. Doté d'un petit corps en forme approximative de poire, de pattes trapues et de plusieurs rangées de tout petits yeux, le Kriikta ne semble avoir, à première vue, rien de bien extravagant. Néanmoins, sa fourrure produit une douce bioluminescence dans la pénombre, dans un camaïeu très subtile de nuances de bleus, de verts ou de mauves, qui forment des motifs sur les corps minuscules. Elles émettent une légère et douce mélopée lorsqu'elles sont tapies dans la pénombre, et s'avèrent très peu farouches à l'approche des humains. Elles vivent généralement seules, et installent leurs œufs dans des nids qu'elles abandonnent ensuite et qu'un mâle vient féconder et protéger par la suite. Les œufs sont d'ailleurs également luminescents et forment des grappes de petites étoiles dans les grottes où ces créatures se dissimulent. La lumière extérieure a légèrement flétri leur pelage, et changé la couleur de leur luminescence, pour lui donner une teinte ambrée.




Dernière édition par Le conteur le Sam 30 Juin 2018 - 14:47, édité 2 fois

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Île de Néthéril



Savane

»  Stymphalis

Oiseau de grande taille, oscillant entre les deux mètres et trois mètres, incapable de voler. Oiseau donc terrestre qui se déplace en marchant, il possède de très longues pattes musclées comportant deux doigts à chaque patte, et a des genoux flexibles et souples. Il est très rapide et endurant capable de courir presque aussi vite qu’un cheval en sprintant. Il possède un long cou ainsi qu’un bec courbé vers le bas. La totalité de son corps est recouverte d’un plumage orange. On distingue les mâles des femelles par la crête qu’ils ont au sommet du crâne. La crête mâle est rose tandis que la crête femelle est bleue. Cette espèce est herbivore et insectivore. Elle est l’espèce majoritaire et est présente dans toute la savane. Ils vivent en groupes de plusieurs centaines d’individus.


»  Smilodon

D’une taille comparable à celle d’un lion, sa queue néanmoins courte, il ressemble à un gros félin. Comme eux il possède des griffes longues et rétractiles. Sa mâchoire est caractérisée par de gigantesques canines de dix-huit à vingt centimètres. Mesurant entre trois et quatre mètres au garrot, on le retrouve partout où l’on trouve des Stymphalis, c'est-à-dire dans toute la savane. Il est le prédateur naturel de ces volatiles. Cette espèce vit en groupe bien hiérarchisé, à la manière des lions. Le smilodon est un prédateur, un terrible prédateur, alors prenez garde.


» Nocturnyène

Prédateur carnivore de la savane de Stymphale, la nocturnyène dort le jour et chasse la nuit. Son pelage noir la rend aussi invisible que redoutablement efficace pour l'effet de surprise. C'est d'ailleurs sa principale manière de dévorer des proies car elle est une mauvaise combattante et aura tendance à fuir plutôt que de livrer une bataille malheureuse. Cette hyène est dotée de crocs aussi venimeux que ceux d'un serpent qui engourdissent sa proie très rapidement et, à dose prolongée, entraînent la mort par suffocation. Se déplaçant généralement en meute, il est très difficile d'en réchapper pour le malheureux qui baisserait sa garde.

Les petits de la nocturnyène sont blancs et se drapent des ténèbres à mesure qu'ils se nourrissent de chair sanglante. Les plus pieux disent que c'est le vice qui noircit leur âme, d'autres voient là des animaux à l'image des vampires : nuit, venin et charnier, il n'en faut pas plus pour l'amalgame.
Leur cri, semblable à un rire moqueur, est un mauvais présage que les bardes et chanteurs aiment à inclure dans leurs narrations musicales qui tournent au drame. Pour le bonheur des plaisantins, il est aisé de reproduire ce cri au violon ou à la vièle.


» Trïd

Le Trïd est un gigantesque insectoïde vivant dans la savane de Néthéril. Ce géant a une structure physique proche de celle d’un arbre, et possède d’immenses et longues pattes qui correspondent à la majeure partie de leur corps. Sa tête, située sous son corps au bout d’un long cou flexible, possède une taille dérisoire par rapport au reste de son corps. Son système nerveux, ainsi que le reste de ses organes est situé sur son dos, et protégé par une épaisse carapace de Chitine. L’insectoïde possède une totalité de six pattes, dont quatre lui permettent de se mouvoir et deux, plus courtes, lui permettent de se nourrir en saisissant les fruits et feuilles dans les arbres.

En ce qui concerne son comportement, le Trïd est on ne peut plus pacifiste, et vit en harmonie avec le reste de la savane. Les prédateurs respectent sa taille imposante et ne l’approchent généralement pas de près, alors que les créatures plus faibles ont souvent tendance à se protéger des dangers de leur environnement en vivant près de leur troupeau, ou même, pour certaines espèces, sur leur dos directement. Malgré leur taille impressionnante, les Trïds ont parfois tendance à aller jusqu’à aider les humains perdus dans la savane en déposant à leurs pieds des fruits récoltés directement à la cime des arbres.


» Chuchu

Le chuchu ou plutôt les chuchus sont des créatures magiques originaires de la savane de Néthéril. Ce sont des bêtes assez rares et à la vie éphémère. En effet les chuchus apparaissent pendant la saison des moussons et meurent à la fin de cette dernière. Personne ne sait de quoi il s’agit véritablement. Les légendes et rumeurs vont bon train à leur sujet. En voici quelques-unes. Les Ambarhùniens pensent qu’il s’agit de créatures souterraines qui sont ramenées à la surface par les moussons en raison de pluies violentes qui saturent le sol en eau. Les Graärh, eux, pensent qu’il s’agit soit des esprits des enfants Graärh morts avant ou peu après leur naissance, soit des esprits-liés eux-mêmes qui s’accrocheraient aux nombreuses gouttes de pluie des moussons, ou qui seraient entrainés de force vers le sol.

Dans tous les cas, les chuchus sont des créatures gélatineuses munies de petits yeux. Leur taille varierait selon la quantité d’eau dans leur corps, ainsi il est possible d’en croiser ayant la taille d’un gros rocher, leur taille ayant une incidence directe sur leur rapidité. Les chuchus ne sont pas en soi dangereux. Ils ne se nourrissent de rien, ne chassent pas et n’attaquent pas même quand on les attaque. Ils se contentent de se déplacer en petit groupe sans véritable but et en sautillant un peu partout. Ce sont en réalité des créatures extrêmement joueuses, car elles bondiront sur la première créature qu’elles verront. Malheureusement elles n’ont aucune conscience de leur masse, de plus elles ne connaissent pas la fatigue. Il est fortement déconseillé de jouer avec eux quand ils sont trop nombreux ou quand ils sont trop gros, car ils finiront par étouffer leur partenaire de jeu sans s’en rendre compte, soit par leur volume, soit par leur nombre quand le partenaire tombera d’épuisement.

Un fait étrange a été constaté à leur sujet, elles sont très sensibles aux éléments. À la base, un chuchu est bleu. S’il touche des flammes, il deviendra rouge et sera recouvert de feu. S’il touche de l’électricité, il deviendra jaune et sera recouvert d’éclairs. S’il touche de la glace, il deviendra jaune et gèlera ce qu’il touche. Néanmoins, une fois qu’il a absorbé un élément il ne peut pas en absorber un autre et l’élément opposé à celui qu’il a absorbé lui est fatal (il se dissipera alors). Le comportement du chuchu devenu élémentaire ne change pas, mais jouer avec lui devient extrêmement dangereux.


» Kirin

Le kirin pourrait être comparé à la licorne de Nyn-Tiamat. Toutes deux sont mystérieuses, dangereuses et on ne sait pratiquement rien sur elles.

Le Kirin ressemble à un énorme phacochère, de cinq mètres au garrot, avec deux énormes défenses à l’avant et des cornes de bois partant du front si épaisses et solides qu’elles ressemblent à des racines. Il possède une grande gueule munie de crocs acérés et deux paires d’yeux. Ces créatures sont toutes en muscles avec une force incroyable, aussi rapides et endurantes qu’un cheval.

Une seule créature de ce type a été observée et seulement de loin. On ignore s’il en existe d’autres. Son apparence féroce laisse présager un carnivore. Elle n’a été observée que pendant la période de mousson, mais jamais depuis. Serait-elle liée à cet évènement climatique ?


Canyon

» Karapt

Observés uniquement par les dragons et les dragonniers, il s’agit de créatures insectoïdes dont on ignore pratiquement tout. Présente en très grand nombre dans les canyons de l’île de Néthéril, cette espèce semble fonctionner en colonie de la même façon que les fourmis. Il existe différentes variétés de Karapt, chacune ayant ses propres spécifications pour remplir un rôle particulier au sein de la colonie.

De grande taille, les plus petites observées (probablement les ouvrières) atteignent un mètre au garrot, mais les ouvertures de grottes au sein du canyon laissent présager des individus d’au moins sept mètres. Bien que personne ne s’y soit risqué, le canyon semble être parcouru d’une multitude de galeries souterraines. Le comportement de ces créatures étant semblable à celui d’une colonie de fourmis, cela laisse présager l’existence d’une reine.

Les Karapt ont, en dehors de leur comportement social entre elles, une agressivité puissante envers les autres espèces et attaquent quiconque s’approche du canyon. Cependant, il est étrange de noter qu’elles ne se risquent pas jusqu’aux marais ou la savane.

En plus de posséder une force incroyable, de dangereuses mandibules, des pattes pourvues de griffes, une carapace chitineuse qui leur offre une solide armure, des glandes à venin ou d’acide, cette espèce dispose d’une certaine intelligence.

Visuel larve (Non observée)
Visuel ouvrière
Visuel garde
Visuel moissonneur
Visuel nourrisseur(Non observé
Visuel couveur(Non observé)
Visuel voltigeur(Non observé)
Visuel reine(Non observée)


Marais

»  Feu follet

Manifestation lumineuse ayant l'apparence d'une petite flamme, elle n’apparaît que la nuit dans les marais à l’ouest de l’île. Elle utilise son apparence hypnotique pour attirer les autres créatures dans des pièges naturels formés par le marais. Une fois sa proie empêtrée, elle lui traverse le corps et lui absorbe sa magie puis son énergie vitale une fois cette première épuisée.


»  Tendriculaire

On raconte que le tendriculaire serait un feu-follet tombé dans les bourbiers du marais qui aurait été incapable d’en sortir. Un tendriculaire n’est rien d’autre qu’un amas de boue, de mousse et de quelques végétaux marécageux mû par un appétit féroce et une patience infinie. Généralement il se dissimule et attend qu’une proie lui marche dessus avant d’ouvrir sa gueule et de l’engloutir. Ils sont néanmoins incapables de sortir des eaux du marais.


»  Vaseux

On raconte que les vaseux sont des tendriculaires anciens et ayant beaucoup mangé. Beaucoup plus gros que les précédents, ils ressemblent à une flaque visqueuse capable de se mouvoir aussi bien sur la terre ferme que dans l’eau. Cependant, il est rare de voir un vaseux s’éloigner du marais. Pour garder sa consistance, le vaseux a besoin d’un certain taux d’humidité. La sécheresse le tuerait et une trop forte humidité lui ferait perdre sa cohésion et il se dissiperait. On en trouve au plus profond des marécages. Agressifs, ils n’attendent pas qu’une proie tombe dans son piège, ils se ruent dessus et tentent de la recouvrir avec son corps pour l’étouffer et l’engloutir.


» Rougeot Agressif

Cette espèce de mammifère volant, très proche des volatiles dans son apparence, vit exclusivement dans les marais. Leur pelage rouge sang les rend très facilement repérable par les voyageurs et les prédateurs, et leur petite taille semble en faire des proies faciles pour bon nombre de carnivores. Ils semblent, morphologiquement parlant, être une sorte de croisement entre une chauve-souris et un oiseau tropical, et peuvent paraître dénoter énormément avec le reste de leur environnement.

Malgré leur apparence, les rougeots sont extrêmement dangereux. Ils arborent une façade extrêmement calme, voire endormie quand on les regarde de loin, mais sont bien loin d’être des mammifères passifs. L'apparent sommeil du Rougeot lui sert à attirer des proies plus grosses que lui, et, lorsqu’un prédateur est à portée, son cri le paralyse quelques secondes. Les autres Rougeots, qui volent alors au-dessus des arbres, fondent de concert sur leur cible immobilisée pour la tailler en pièces. Le rougeot servant d’appât rejoint alors un nouveau territoire de chasse alors que ses confrères reprennent leur rond macabre, attendant une nouvelle victime.


» Gaid

Les légendes Graärh racontent cette histoire : il y a fort longtemps, une tribu vivait au sein du marécage d’Athvamy et l’une des Aaleeshaan que celle-ci connut raffolait du plumage d’une certaine espèce d’oiseaux y vivant. Elle souhaitait se confectionner un vêtement intégralement conçu de leurs plumes. Alors, elle ordonna une grande chasse et des milliers d’oiseaux furent abattus, si bien que l’espèce s’éteignit. Face aux soupirs des derniers représentants de cette espèce, les feux follets habitant le marécage décidèrent d’agir. Ils vinrent investir les corps mourants des volatiles. Remplis de rancœur, les oiseaux décidèrent d’exercer leur vengeance. Depuis, lorsque le brouillard se lève dans les marécages, les Graärh leur attribuent ce phénomène.

Dans les faits, les oiseaux ont depuis longtemps obtenu justice, car il n’existe plus aucun descendant de la tribu les ayant chassé. Cependant, ils n’ont pas encore disparu. Les Gaid ont l’apparence de petits oiseaux à moitié décomposés, une lueur jaunâtre émanant depuis l’intérieur de leur corps, et toujours transpercés d’une flèche. Ils sont aujourd’hui des guides permettant aux voyageurs de traverser les marais. Cependant, leur service a un prix. Celui souhaitant y recourir se devra de payer avec son énergie vitale. On dit que moins l’on paie, plus le chemin qu’il vous fera emprunter sera dangereux. À l’inverse, plus on le paie, plus le chemin sera sûr. Certains disent même qu’en payant le prix fort, ils pourraient mener dans des endroits reculés du marais où personne n’a mis les pieds depuis des siècles.


» Mille-pattes géant

Cette créature ressemble à un mille-pattes naturel, hormis sa taille beaucoup plus imposante. Originaire des marécages d’Athgamy, et appréciant les endroits humides, les plus grands spécimens peuvent atteindre plusieurs mètres de haut et une dizaine de mètres de long et sont carnivores. Sa carapace chitineuse est très résistante et dure à percer et il se murmure que certains pirates en auraient capturé et emprisonné certains spécimens parmi les plus agressifs dans des caves spécialement conçues à cet effet et n’hésiteraient pas à leur jeter en pâture les traites, les esclaves récalcitrants ou les ennemis de la cité. Il y aurait même un jeu nommé le labyrinthe mortel où l’objectif est de parvenir à trouver la sortie avant d’être attrapé par la monstruosité et ceux capables d’y parvenir auraient la vie sauve.


» Guide-Malheureux

Ce sont des libellules dont la couleur orangée du corps détonne avec la boue vaseuse ambiante. Leurs ailes translucides ont un reflet phosphorescent la nuit. Ces petits insectes sont dotés d'un infaillible sens de la survie et il est souvent recommandé de les suivre pour ne pas marcher sur un tendriculaire. Leur vitesse de déplacement remarquable n'aide toutefois pas à la tâche et il est facile de les perdre de vue avant de les retrouver un peu plus loin... Ou pas.
L'extrémité postérieure de leur corps est dotée d'un dard rouge. Les propriétés du venin sont encore nébuleuses, excepté le fait que l'infecté ressent une très forte envie de chanter à tue-tête... Autant dire que niveau discrétion dans le marais, on repassera.
On retiendra donc : les suivre, mais pas de trop près.


» L'ent

L’ent est une créature entre l’animal et la plante. C’est un  lézard aux écailles marron qui possède au milieu de sa colonne dorsale une excroissance à l’apparence de branche qui grandit en même temps que l’animal. Il a appris l’art du camouflage et passe la plupart de son temps sous la vase pour manger de minuscules crustacés. Ce reptile est des plus curieux ce qui explique leur courte durée de vie qui est généralement de 1 an alors qu’elle pourrait atteindre 20 ans. L’ent a l’habitude de se mettre en danger pour rien et ce n’est pas leur queue terminée par une masse d’os qui arrive à les sauver. Leur croissance est extrêmement rapide, ils peuvent prendre 15cm en une semaine.


» Prakash

Une petite grenouille, très ronde, avec de petites pattes qui s'agrippent au sol. Sur terre, elle se déplace en roulant sur elle-même, mais peut étendre ses pattes dans l'eau afin de s'en servir comme de pagaies. Sa nage n'est toutefois pas très coordonnée. Sa peau couverte de mucus est d'une couleur de boue, avec de petites taches jaunes et vertes ternes, et elle a deux paires d'yeux noirs et ronds comme des billes. Elle est reconnaissable de loin à son croassement très aigu qui peut même faire quelque peu mal aux oreilles. Loin d'être agressive, sa particularité vient de son mucus. En effet, si une peau humaine, elfe ou vampire vient à entrer en contact avec, il se produit une réaction naturelle faisant luire l'infortuné autant que la créature pendant une période indéterminée. En général, le Prakash plonge alors aussi vite que possible dans un concert de croassements indignés. Les Graärh utilisent le mucus de la grenouille pour les ornements de la fête des totems terrestres. Elle peut facilement être élevée, et ne représente une menace que parce que ce mucus rend la victime très voyante. Son foie peut également être utilisé pour la préparation de boissons médicinales.




Dernière édition par Le conteur le Sam 30 Juin 2018 - 14:58, édité 2 fois

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Tiamat




»  Ver de lave

Au cas où vous ne l’auriez pas deviné, Tiamat n’est pas une ile, mais un volcan, un supervolcan même pour être précis. Fort heureusement, ce dernier est inactif. Depuis et pour combien de temps nous l’ignorons. Seule de la fumée s’échappe de temps à autre de son sommet. Un seul type de créature vit sur ce dernier : le ver de lave. Ils n’ont été observés qu’une fois, lors de la première visite de l’île, et les spécimens observés étaient à peine plus grands qu’un ver de terre basique. Il s’agit de vers couverts d’une solide carapace et d’un dard torsadé à chaque extrémité. Lorsqu’ils furent observés, ils sortaient tout juste de terre, ils étaient fumants, leurs dards étaient aussi rouges et brûlants que du métal en fusion. Ils n’ont pas été observés depuis et l’on ignore s’il existe des spécimens aussi gros que les vers des glaces ou des sables.


» Balvïl

Le Balvïl est un animal relativement lent et discret, qui vit principalement sur les côtes de Tiamat. Cette créature est une créature aquatique dont la moitié du corps reste à la surface pour respirer. Sans y faire attention, son apparence s’approche d’un rocher escarpé avec une légère allure boisée. C’est un animal extrêmement solide qui reste principalement immobile. Sa taille peut atteindre environ cinq mètres de long. Sous l’eau, son apparence est nettement plus cauchemardesque. Sa tête possède de multiples yeux et une bouche immense lardée de crocs. La créature est d’ailleurs plus facile à repérer la nuit car ses yeux légèrement fluorescents brillent sous l’eau.

En ce qui concerne son comportement, le Balvïl semble à première vue pacifique, dans le sens où il n’attaquera pas à vue un étranger sur son territoire. En réalité, cet animal est trop lent pour chasser lui-même, aussi, il attend simplement qu’un malheureux marche sur son dos. Sa peau sporadique génère alors un puissant paralysant qui fait chuter la victime dans l’eau, et le Balvïl aura alors tout son temps pour en faire son repas. S’il reste principalement immobile, il est fréquent qu’un campement installé sur une plage puisse l’observer se rapprocher instinctivement, millimètre par millimètre, pour avoir plus de chances de piéger ses proies.


» Frogma

Bien que ce batracien puisse simplement tenir dans une main, il est fortement déconseillé de le faire sous peine de la voir partir en cendres. En parfaite symbiose avec leur environnement, les frogmas restent généralement dans des poches de magma dont elles se nourrissent, mais il arrive parfois que l’une d’elles trouve un chemin vers la surface. Celles qui s’aventurent trop longtemps loin de leur source de nourriture refroidissent lentement jusqu’à l’immobilisation complète. Étonnement, une source de chaleur suffisante pourra ranimer l’animal à condition que son corps refroidi n’ait pas été brisé.


» Tiamacan

Le Tiamacan est un toucan. Mais pas un toucan ordinaire car il a certaines particularités uniques par rapport aux autres toucans ordinaires observables dans les forêts de Néthéril ou de Keet-Tiamat. Le Tiamacan est beaucoup plus gros et possède de plus grandes ailes qui lui donnent une envergure de presque deux mètres. Ses pattes lui servent à s'accrocher aux quelques arbres pour dormir mais ses doigts sont palmés et adaptés à la nage et à la marche sur le sable de l'île volcanique.
Si le bec vascularisé des toucans est déjà un trait unique chez ces oiseaux qui leur permet de réguler leur température, le Tiamacan possède un bec encore plus impressionnant car il est capable de générer un air très froid et un souffle magique très puissant qui perturberait le vol des rapaces prédateurs ou de souffler du sable pour les aveugler. Ce don unique lui permet de pouvoir se nourrir des vers de lave qui vivent sur les pentes du volcan sans se brûler. Ils aiguisent leur bec sur la pierre ou l'écorce dure des palmiers pour le rendre extrêmement tranchant.


» Varuna

Le Varuna est une créature originaire de l’ile de Tiamat, dont l’habitat naturel est le cratère des volcans ainsi que les plages où il est fréquent de le voir se promener à la recherche des œufs de Tortue qu’il déterre ou de le voir pourchasser ses proies. Son corps est recouvert d’écailles très dures et le dessus de son corps est orné d’une plaque osseuse rouge écarlate formant une corne proéminente sur son museau et une queue hérissée de pointes. Agressif, ce monstre possède une langue mauve extensible et peut cracher une bave très acide sur ses proies.


» Les Flammelules

Ce sont comme de petites étincelles qui volètent autour de la lave. Ces libellules au corps incandescent n'ont pas d'ailes, mais quatre petites flammes qui les portent. Elles se nourrissent en plongeant leurs trompes dans la lave et, à leur mort, se changent en flammes, de couleur variée, dont la logique est encore inconnue à ce jour, qui éclairent plus ou moins longtemps selon la durée qu'a eu la vie de leur propriétaire.


» Les Craqueleurs

Les craqueleurs sont d'étranges créatures qui se sont spécialisées dans la dissimulation. Ce sont des sortes de crabes aux couleurs grisâtres dont les pattes et la carapace reconstituent avec une étonnante authenticité la forme et la texture d'un caillou ou d'un galet. Ils vivent au niveau des plages volcaniques de Tiamat et se nourrissent de petits crustacés et poissons qui passent à leur proximité. Ils sont étonnamment nombreux, il n'est pas rare de voir plusieurs petits cailloux se déplacer sur Tiamat, mais ils sont très pacifiques.


» L'Incandescente

Mouette au plumage carmin incandescent, il est difficile de manquer la flamboyante tant elle se détache de son environnement. Son vol gracieux doit certainement compenser son chant hideux, comme si la gorge de l'oiseau avait été brûlée et grattée. Et pour cause : la flamboyante se nourrit de vers de lave. C'est là l'unique but de sa vie et elle n'hésite pas à se battre avec ses consœurs pour leur voler la nourriture du bec, y perdant régulièrement de nombreuses plumes.

Tout contact avec l'oiseau laisse un douloureuse marque de brûlure. Si bien qu'elle fait la hantise des marins qui craignent de les voir traverser leurs voiles. En effet, ses plumes, à la chaleur cuisante, servent à la pyrogravure. Son tracé fin et net est très apprécié en décoration des bois, une fois manié avec les protections qui s'imposent. Les plumes, perdues par l'oiseau, conservent leur chaleur pendant six mois, avant de décroître en puissance et de s'estomper. Elles sont alors reconverties en rembourrage de bouillottes en tissu, jusqu'à la fin de leur vie.





Dernière édition par Le conteur le Sam 30 Juin 2018 - 14:55, édité 2 fois

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Mer de Reshanta et océans




»  Hippocampe

Cette espèce est présente dans toute la mer de Reshanta. Il s’agit d’une créature hybride, mi-cheval, mi-poisson. C’est une espèce sauvage et particulièrement lunatique, leur comportement peut changer du tout au tout en quelques instants. Vous pouvez les voir nager aux côtés des bateaux en toute tranquillité, comme vous pouvez les voir bondir hors de l’eau pour essayer de happer les marins à bord des navires et les dévorer. Lorsque l’on croise cette créature, on ne sait jamais si elle vient pour nous saluer, pour jouer ou pour nous tuer.


»  La mort blanche

La mort blanche est un gigantesque cachalot albinos qui parcourt la mer de Reshanta et l’océan entourant l’archipel de Tiamaranta. Personne ne sait combien il existe de créatures de cette espèce, mais il y en a minimum deux. Cette bête est très agressive et n’hésite pas à attaquer les embarcations. Elle semble être l’ultime prédatrice des eaux de cette région du monde.


»  La Noctapagos

Cette gigantesque tortue de 2.5m de diamètre est noire comme le charbon sur la totalité de son corps, comme si toute lumière était absorbée autour d'elle. La seule touche de couleur provient de ses yeux aveugles vert pâle, délaissés à cause de l'aura de noirceur qui l'entoure quasi continuellement.
Le sens premier de l'animal ne semble être ni l'ouïe ni la vue mais la magie et plus particulièrement l'émanation magique des êtres conscients.
Sa méthode d'action n'est pas violente, elle suit le bateau pendant parfois des kilomètres et des kilomètres, capable d'une vitesse et d'une endurance impressionnantes pour sa masse.

Elle entoure le navire d'une atmosphère lourde de brume qui cache petit à petit la lumière du jour. Elle sape la joie de vivre de sa proie en quelques jours, jusqu'à la pousser au suicide. Le processus est d'autant plus rapide que l'équipage est peu nombreux. Les proies finissent par abandonner leur bateau pour rejoindre la tortue qui suce leur dernière once de magie et de conscience avant de les emmener par le fond pour les manger.

Après être rassasiée elle prend une journée pour digérer, et "éteint" ses pouvoirs pour que les charognards puissent venir se débarrasser des restes. On a même vu certains petits oiseaux venir nettoyer la carapace et la peau de la tortue des bernacles et des algues qui se sont collées pendant la chasse. Une fois que la digestion est finie, l'aura de noirceur revient plus forte que jamais et ceci jusqu'à ce que le bateau soit vidé de son équipage. Les charognards qui n'ont pas eu la présence d'esprit de partir à temps après la digestion meurent instantanément à cause du choc télépathique et constituent un encas pour le prédateur.

La Noctapagos migre tris-annuellement pour la reproduction au nord de Tiamat pour une période de 3 mois. La concentration de pouvoir magique est telle qu'aucune observation n'a pu être faite. La femelle ne porte qu'un seul œuf qui s'extrait petit à petit de la carapace par l'arrière et qui éclot lorsque l'œuf se décroche de la mère.

La Noctapagos par ses pouvoirs magiques se place en haut de la chaîne alimentaire et par conséquent a une population très faible et un mode de reproduction qui ne génère que très peu d'individus et très rarement.

La seule chance pour les marins de survivre à une Noctapagos est d'arriver à la harponner à une distance suffisante pour la toucher et pour ne pas être trop déprimé pour viser et tirer. Il faut également arriver à toucher le cou car il s'agit de la seule partie molle à l'extérieur de la carapace.
Une autre solution est de maintenir une ambiance festive grâce à un barde ou à l'alcool pour combattre les mauvaises ondes de la tortue jusqu'à en être débarrassé.


»  Les néréides

Il s’agit de créatures marines, dont le haut du corps rappelle une forme humanoïde, et le bas de leur silhouette est composé d’une queue de poisson. Elles possèdent des bras fusionnés avec des membranes qui leur servent de nageoires ainsi que des mains palmées terminées par des griffes noires.  Leur peau est recouverte d’écailles aux propriétés phosphorescentes, pouvant aller du vert pâle au bleu turquoise. Leur tête comporte des yeux noirs et globuleux et une bouche hérissée de crocs très acérés.    

Les néréides vivent en groupes d’une dizaine d’individus, composés principalement de femelles stériles et d’une reine. Les rares mâles possèdent une couleur grisâtre, une espérance de vie très brève et n’ont pour seul but que de féconder la reine. Celle-ci quitte rarement la grotte sous-marine où elle a établi son nid et s’occupe de pondre des œufs.

Ces monstres marins mesurent une taille variant entre 1M50 et 2M10, selon l’âge des individus, mais les reines peuvent atteindre des proportions plus imposantes allant jusqu’à 10 mètres.

Les néréides sont carnivores et suivent fréquemment les bateaux de marins. Ces dernières sont capables de produire un chant, aux sonorités irréelles et envoûtantes, destiné à désorienter les navigateurs et à les faire s’échouer sur des rochers pour pouvoir ensuite les dévorer.
Leurs entrailles recèlent des sortes de cristaux de différentes couleurs qui servent d’ingrédients à la fabrication de glyphes. Ceux des reines sont les plus rares et les plus prisés mais aussi les plus difficiles à se procurer en raison de la dangerosité de ces créatures.

Le cuir de leur peau et les écailles servant à fabriquer des objets ou des ornements sont très prisés, surtout chez les Graärh ou les humains.


» Méduse Ïla

La Méduse Ïla est une espèce de méduse qui vit dans la mer de Reshenta. En tant qu’individu esseulé, elle ne présente pas de grand intérêt. C’est une créature plutôt petite, qui a pour seule particularité de pouvoir changer de gamme chromatique assez aisément et rapidement. Elle se nourrit principalement de plancton ou autres résidus trouvés dans les eaux marines. C’est une créature peureuse, qui vit uniquement en groupe.

Les méduses Ïla possèdent un mécanisme de défense unique, qui est la raison principale de leur vie en communauté. En effet, les différents « bancs » de créatures comportent plusieurs milliers d’individus différents. Puisqu’elles ne possèdent ni venin, ni système de défense propre, elles sont capables de s’organiser en groupe par le biais de micros signaux électriques pour adopter la forme de gigantesques monstres marins. Les méduses s’associent grâce à leur changement de couleur pour dissuader les agresseurs d’attaquer. Puisque ces dernières prennent parfois le passage des bateaux pour une attaque, il est fréquent de se retrouver en mer, au-dessus d’un requin immense ou d’une créature monstrueuse, ce qui peut être, même en sachant qu’il s’agit des méduses Ïla, une expérience plutôt forte en émotions.


» Damgond

Ce remarquable crustacé ne dépasse pas 90cm, se déplace toujours de côté et possède des pattes avant munies d’extrémités rappelant une grosse masse d’arme. La bête peut propulser ces pattes à une vitesse telle qu’il peut pulvériser une roche massive sans subir le moindre dégât. Ce comportement ne semble servir qu’à délimiter le territoire des différentes colonies, mais cette même technique permet aussi d’attaquer ou de se défendre très efficacement. On peut retrouver des spécimens à plusieurs niveaux de profondeur incluant les récifs, de sorte qu’un bateau au large pourrait se voir attaquer selon la topographie sous-marine si l’équipage ne prend pas garde.


» Pieuvre-Energie

Curieuse créature marine, cette pieuvre est en réalité constituée uniquement d'un cortex de chair central dissimulé dans un coquillage ou une perle fissurée. Ce cortex, blanc-bleu, contient l'intelligence de l'animal et le terme n'est pas volé. Magicienne, la pieuvre-énergie voulant se déplacer hors de son récif constitue ses tentacules à partir d'énergie magique, en produisant une quantité en fonction de la taille de son cortex. Plus celui-ci est gros, plus elle pourra se constituer de tentacules. Une fois ceux-ci invoqués, elle peut librement nager hors de son lieu de repos et voyager sur de grandes distances, tant qu'il lui reste de l'énergie. Lorsque celle-ci s'épuise, la pieuvre se trouve un nouveau lieu de repos et semble redevenir un simple coquillage (ou perle). Les plus grands spécimens peuvent avoir des tentacules de 120 mètres de long. Le premier exemple de cette créature qui fut trouvé par un infortuné marin n'apprécia pas du tout d'avoir été délogé de son récif et ententacula le pauvre homme en refusant de le lâcher pendant trois heures d'affilée avant de tomber épuisé. C'est ainsi qu'outre ses capacités inhérentes, les hommes de Calastin apprirent également que le cortex, une fois récupéré, était délicieux. Une superstition s'est formée rapidement, la rumeur voulant que manger ces cortex rende plus intelligent.


» Serpentempête

Serpent pouvant atteindre quinze mètres de long, ce reptile vit à la surface de la mer et ondule calmement en formant des vagues sur son passage. D'un naturel pacifique, ces serpents aquatiques deviennent de véritables dangers lorsqu'on les bouscule par inadvertance avec la coque d'un navire et s'agitent avec véhémence. Liées à l'air, les vagues paisibles peuvent très vite devenir de véritables raz-de-marée dévastateurs, si bien que les voyageurs font en sorte de les éviter, ce qui n'est guère compliqué puisque leurs écailles orangées à la surface de l'eau passent rarement inaperçues... Sauf pour ceux qui ont un peu trop abusé du tonneau avant.

Sa mue vermeille flotte parfois à la surface et est récupérée par les marins. En effet, elle est parfaitement imperméable et est très appréciée par ces travailleurs qui ont souvent les pieds dans l'eau. Ami et ennemi, ce reptile fait partie de l'espèce des Serpents du Domaine, nommés ainsi en raison des cinq races naturellement liées aux éléments baptistrels : le serpencendre, le serpenpluie, le serpenroche, le serpentempête et le serpenciel.




Dernière édition par Le conteur le Sam 30 Juin 2018 - 14:59, édité 2 fois

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Toutes les îles




»  Khaanatma

Le Khaanatma en langue Graärh, ou le « mange-esprit » dans la langue commune est une petite créature simiesque et marsupiale de petite taille, mesurant trente centimètres pour les plus grands de leur espèce. Ce qui la caractérise sont ses deux paires de bras, ses grands yeux jaunes, mais surtout son étonnante capacité d’adaptation. Vivant dans les arbres, on retrouve la Khaanatma sur tout l’archipel de Tiamaranta. Au sommet des pins gelés de Nyn-Tiamat, sous les larges feuilles des palmiers de Keet-Tiamat, sur les branches de mangroves de Néthéril, au sein des buissons de Calastin.

Insectivore, cette petite créature d’apparence mignonnette et fragile ne connait en vérité aucun prédateur hormis le Graärh lui-même. Aucun animal ou créature du bestiaire ne s’attaque à lui. Et si les Graärh les chassent ou les tuent dans le pire des cas, c’est uniquement en raison du danger qu’ils représentent pour les esprits-liés.

Si cette créature est appelée le « mange-esprit » c’est justement parce que sa morsure a un effet ravageur sur les spirites. La morsure d’un Khaanatma vient perturber le lien unissant le spirite et son esprit-lié, certains disent même qu’il se nourrirait de la magie des esprits-liés. Ainsi celui qui se ferait mordre ne parviendrait plus à utiliser ses pouvoirs pendant une journée ou même plus suivant le nombre de morsures subies. Les Graärh craignent qu’un trop grand nombre de morsures empêche à tout jamais un spirite d’utiliser les esprits-liés.

La légende raconte que les yeux du Khaanatma sont capables de voir l’esprit-lié d’un spirite, car la créature se montrerait plus agressive envers ceux liés à un esprit-lié insectoïde et les chasserait même.


»  Le Darmamouh

Il est rare de voir un Darmamouh, car ce dernier ne se déplace que très peu, seulement pour changer d'arbre, car oui c'est un être qui vit et se nourrit exclusivement par les arbres. De formes semi-sphériques, le Darmamouh peut faire la taille d'un poing humain à celui d'un torse. Sa peau a la texture du cuir tanné et peut changer de couleur pour s'adapter à la surface sur laquelle il repose. Son corps est ponctué de très nombreuses petites poches, espèce de voiles qui permettent de parfaire le camouflage en ajoutant des aspérités sur le corps lisse du Darmamouh. Ces voiles servent aussi à son déplacement.

Moment laborieux pour cet être qu'est le moment de changer d'arbres. Le Darmamouh se laisse tomber au sol. Son corps mou, ne comportant aucun os, seulement un squelette de cartilage, lui permet des chutes de plusieurs centaines de mètres en théorie. Ce qui n'arrive jamais, ou très rarement. La chute est la partie critique. Alors que le Darmamouh tombe, ses petites poches s'emplissent d'air, ralentissant ainsi sa chute. Il se met alors à planer et essaye d'attraper les courants d'air chaud ascendants. Il ne faut pas grand chose pour permettre à cette créature de s'élever et ainsi se diriger vers son prochain repas... à l'aveugle.

En effet, le Dramamouh ne possède des organes sensitifs que sur la face inférieure, plane de son corps. Ce sont de longs filaments, permettant le sens du toucher et celui de l'odorat. Deux sens difficilement utiles pour trouver ses proies lorsqu'il flotte dans les airs. Mais quelles sont ses proies ? Et bien, les arbres eux-mêmes. Après avoir flotté, ou rampé à l'aide de ses tentacules pour les plus malheureux, il s'accroche à sa victime. Le pauvre arbre ne peut pas fuir. Un procédé de miroir lui permet alors d'activer son camouflage. Une fois bien installé, solidement ancré, ventousé et invisible, c'est alors que son festin commence. Deux tubes s'enfoncent dans le tronc jusqu'aux canaux de sève et le Darmamouh vampirise le pauvre végétal jusqu'à ce qu'il meure. Une fois l'arbre sur le point de mourir, le Darmamouh se libère et part vers une autre victime. Mais avant, il libère des spores.

Car quand on ne voit pas, il faut bien se reproduire tout de même. Ainsi avant de quitter un arbre, le Darmamouh y plante ses spores, qui mûrissent pour finalement exploser, libérant les oeufs qui chercheront un de leurs semblables de sexes différents. Différents car le Darmamouh est une espèce sexuée certes mais pas seulement constituée de mâles et de femelles mais bien de 27 sexes différents pour assurer à coup sûr une reproduction efficace. Les oeufs se fécondent et donnent naissance à un nouveau Darmamouh à l'endroit où ils se rencontrent. Ce qui donne souvent des buffets aux animaux sauvages car sa chair est succulente et riche.


»  Algues piégeuses

C'est un végétal constitué de plusieurs longs rameaux en forme de rubans, à peine plus épais que le cuir d'agneau soigneusement travaillé et aussi large que trois doigts de la main. La texture est douce, quoiqu'un peu gluante, comme cela se sent chez bon nombre d'espèces de la flore marine. Leur couleur varie en fonction du milieu où elle se trouvera, prenant la couleur dominante du sol où elle aura ses racines.

On l'appelle algue piégeuse car malgré son apparence innocente, ses rameaux réagissent à la moindre sensation physique qui frôle leur surface et enserrent la malheureuse victime qui a eu la malchance de les croiser. C'est autant un moyen de défense que de s'assurer un moyen de subsistance. Ils ne lâchent leur prise qu'une fois qu'elle cesse de bouger ou qu'on les coupe. En somme plus on se débat et plus on se retrouve enserré dans ces bras végétaux. C'est un piège mortel pour tout être respirant à la surface ou pour les requins. Une fois la proie morte noyée ou d'épuisement, son corps coulera vers le sol et en se dégradant, apportera les nutriments que l'algue recherche naturellement pour son propre développement.

On la retrouvera dans les eaux claires des bords de mer ou dans les baies, ou dans certains estuaires. Il parait qu'on en a vu dans certains fleuves et rivières, loin de la mer.

Ses rameaux sont prisés comme bandage naturel ou liens, car même séchés, ils restent souples et légers. Mais ils restent difficiles à obtenir en raison de la dangerosité de la plante aquatique.


»  Chat des mers

Animal à la fois terrestre et aquatique, mais ayant une préférence pour les milieux marins. Le haut de son corps s'apparente rapidement à celui d'un félin. Il a deux longues oreilles pointues sur sa tête, des moustaches ornent son museau et il possède quatre pattes agiles aux griffes rétractables. Toutefois, il s'apparente également à un animal aquatique. Une longue queue de poisson terminant par deux larges nageoires se dessine à l'arrière de son corps.  Une nageoire dorsale striée trône du haut du front jusqu'au bout de la queue. Il est recouvert d'écailles. De la tête au bout de la queue, le chat des mers mesure près de deux mètres et la queue fait pratiquement la moitié de sa taille. Ils sont habituellement dans les teintes bleutées. Très rarement, ils se présentent sous la couleur violette. Lorsqu'ils sont mauvâtres, ils ont la particularité d'avoir également un cristal de magie sur leur front et possèdent de surprenants pouvoirs.

Le chat des mers est tout aussi à l'aise sur la terre que dans l'eau. Toutefois, il ne supporte pas bien les grandes chaleurs. Il se nourrit majoritairement de poissons et de petits mammifères. Il ne vit pas en groupe, mais parfois on les voit en compagnie de leur partenaire. Il passe la majeure partie à dormir ou paresser, à jouer et à manger.


» Pälimë  

Le Pälimë est un énorme ursidé aux couleurs noires et blanches. Il est beaucoup plus grand que son cousin l’ours, et beaucoup plus puissant. Son régime alimentaire est plutôt simple : le Pälimë est un omnivore. Contrairement aux ours, le Pälimë possède une sorte de caractéristique magique qui lui permet de tirer autant d’énergie des végétaux que de la viande. Pour sa taille imposante, le Pälimë est plutôt agile et rapide, et les plus rapides d’entre eux égalent facilement la vitesse des chevaux humains. C’est un des mammifères dont la différence entre la taille des nouveaux nés et la taille des adultes est la plus grande, ce qui peut être étonnant de prime abord. Il vit principalement dans les zones boisées des différentes îles, mais reste un animal assez rare. Les prédateurs et même la faune agressive du cratère lui vouent une sorte de respect mystique, aussi, il est rare qu’il soit directement attaqué par d’autres espèces. Cela dit, il possède des modes de vie très différents selon les îles.

A Néthéril, le Pälimë ne possède pas de poils noirs mais des poils dorés qui viennent les remplacer, et sa taille est nettement plus grande que les autres membres de son espèce. Il vit paisiblement dans la savane, et est plus pacifique que ses congénères des autres îles. Il est toutefois rare d’en croiser, car c’est le type de Pälimë le plus rare existant de nos jours. Sur Nyn-Tiamat, les Pälimë vivent dans la forêt de Licorok adjacente aux grandes plaines gelées. Cette espèce possède un poil beaucoup plus long et fourni, fait pour résister à des températures extrêmes. Ils vivent également au sein de meutes plus nombreuses, d’environ une dizaine d’individus et se rassemblent dans les périodes de grand froid pour partager leur chaleur et protéger les nouveaux-nés. La dernière espèce vit dans le cratère de Keet-Tiamat. Il s’agit des plus petits individus de l’espèce, généralement aussi gros qu’un ours, et dont le poil blanc a été remplacé par un poil gris anthracite. Ces derniers sont sans doute les moins pacifistes de leurs congénères.

Au niveau de son comportement, le Pälimë est extrêmement territorial et peut également être très agressif.  Les bébés sont souvent trop faibles pour se défendre ce qui peut servir à expliquer ce comportement. En revanche, le Pälimë doré semble extrêmement sensible à la magie, et, plus particulier encore, à la magie Baptistrale. Il parait capable d’écouter le chant-nom aussi il s’apaisera souvent en présence d’un mage chanteur. Il est même possible, à condition d’avoir les compétences nécessaires, de dresser l’un de ces animaux, même si cela reste extrêmement difficile.


» L'oie tiamarantienne ou Tiamhans en Graärh

L'oie tiamarantienne ou Tiamhans en Graärh, est une race d'oie sauvage spécifique à l'archipel, dont le flux migratoire dépend des saisons et des quatre îles habitables. Elle passe le printemps sur les berges arrosées du fleuve à Keet-Tiamat, puis elle migre vers le sud de Nyn-Tiamat pour profiter de la fonte partielle des neiges, elle passe ensuite à Calastin en automne aux alentours du lac d'émeraude et elle finit l'année dans la savane de Néthéril pour la saison de la mousson. Il est intéressant de noter que son plumage change de couleurs magiquement lors de son vol migratoire car elle est liée à l'énergie de l'ïle.

Sur Keet-Tiamat : Dominante verte, traits jaunes et certaines pointes de la queue rose fuschia
Sur Nyn-Tiamat : Blanc immaculé moucheté de rouge carmin, et quelques plumes vert bouteille très foncé voire noires
Sur Calastin : Dominante de nuances de gris clair ou granit et des plumes vert feuille et bleu ciel
Sur Néthéril : Du marron allant de café à auburn et des pointes de jaune vif ainsi que d'ocre


» Choraldee

Le Choraldee est une petite créature mi-raton-laveur, mi porc-épic, mi-lézard. En effet, il s’agit d’un raton-laveur gris et rouge disposant sur son dos et ses avant-bras de pics, tandis que ses mains et jambes sont celles de lézard. Il possède également une queue de ce même animal. Le Choraldee est une créature parfaitement inoffensive, ses pics sont uniquement là pour lui permettre de se défendre face à un adversaire et sa queue peut se détacher en cas de besoin afin de servir de leurre. Les seuls véritables avantages de cette créature sont sa discrétion et sa vitesse. Ce dernier se déplace sur ses antérieurs très discrètement et très rapidement. Cette bête est en vérité une terrible chapardeuse, bien que son dévolu se jette prioritairement sur la nourriture, quelle qu’elle soit.

Les Choraldee sont très souvent utilisés par les Graärh pour apprendre à leurs enfants à chasser. En effet, les apprentis chasseurs doivent allier le don de la traque pour le retrouver et la vitesse pour le capturer.

Il est dit que la queue de lézard des Choraldee fait un superbe leurre en raison de l’odeur enivrante qu’elle dégage une fois détachée du reste du corps. En effet, celle-ci peut se manger, cependant elle a un effet aphrodisiaque et stupéfiant puissant.


» Sheshires

Il s’agit de chats au pelage couleur améthyste, dont le corps est recouvert de veinures phosphorescentes qui luisent dans l’obscurité. Ces petits félins vivent sur toutes les iles et ne se montrent qu’à la nuit tombée. Ils sont malicieux, farceurs et peuvent disparaitre et réapparaitre à volonté en se transformant en fumée mauve. Leur ronronnement a le pouvoir de mettre d’excellente humeur ou au contraire d’agacer fortement. Certains chasseurs tenteraient d’en capturer pour les vendre à prix d’or, mais jusqu’à aujourd’hui personne n’y est parvenu.


» Les Veilleuses

Ce sont de petites créatures qui naissent des vagues venant se fracasser sur les côtes. Les éclats de gouttes d'eau, captés par les rayons de la pleine lune, s'illuminent en prenant vie et volent sur les côtes. Leurs lumières d'un bleu très clair sont d'une splendeur semblable aux lucioles et rendent l'atmosphère harmonieuse. Elles disparaissent aux premiers rayons du soleil et sont très appréciées des amoureux qui peuvent profiter d'une ballade romantique sur les côtes, à la pleine lune. Elles offrent aussi aux marins une visibilité des rives maritimes absolument magnifique et féerique depuis la mer.


» Khana-sap

Un papillon aux ailes diaphanes de la taille d'un poing d'enfant, il présente des couleurs différentes en fonction de l'île où il se trouve. Sur Calastin, il est d'un vert tendre, sur Keet-Tiamat d'un jaune poudré, sur Néthéril d'un noir profond, sur Tiamat d'un brun doré, et sur Nyn-Tiamat d'un blanc-bleuté. Très délicat, il n'a rien de dangereux, et vient souvent se poser près des enfants en bas âge. En effet, cette petite créature se nourrit de morceaux de songes, et préfère ceux des enfants. Il en grignote à la nuit tombée, et laisse en général une petite marque sur le front de celui qu'elle a visité, comme un léger tissage chatoyant. Le Khana-sap a un cycle de vie extrêmement court, il n'a en général le temps que de se nourrir d'une personne avant de retourner à son nid, de garnir son cocon de la substance éthérée, et de mourir. C'est une créature fragile, qu'il ne faut surtout pas toucher, non seulement car elle en mourrait, tombant en poussières, mais également parce que cela libérerait le songe qui chercherait à revenir à celui qui lui a donné naissance, le perturbant. Il est dit que les Khana-Sap préfèrent les songes des individus ayant beaucoup d'imagination, et qu'ils peuvent, grâce à un sens magique, sentir la qualité des songes d'un individu. Les enfants marqués par les Khana-Sap sont donc souvent des individus rêveurs, des artistes, ou des individus au potentiel artistique inexploité.


» Serpenciel

Serpents d'une trentaine de centimètres, ces reptiles ont une couleur uniforme et unique sur leurs écailles. Bleu, rouge, vert, jaune... Rassemblés dans un nid, ils sont à l'origine d'un pied d'arc-en-ciel si toutes les couleurs du prisme de lumière sont présentes. Lorsqu'ils se reproduisent, leurs œufs, tels des billes aqueuses, sont marbrés de toutes les couleurs possibles et imaginables. Ils se nourrissent exclusivement d'éléments de leur couleur, ce qui explique que certaines teintes soient plus rares que d'autres et que les arcs-en-ciel ne soient pas tant un phénomène courant.
Contrairement aux arcs-en-ciel naturels, il n'est pas nécessaire qu'il pleuve pour que l'arc de lumière se forme rendant ainsi possible ce phénomène, même en plein désert.

Ils sont de l'espèce des Serpents du Domaine, nommés ainsi en raison des cinq races naturellement liées aux éléments baptistrels : le serpencendre, le serpenpluie, le serpenroche, le serpentempête et le serpenciel.


» Serpencendre

Serpent noir, il naît des feux abandonnés trop longtemps sans surveillance dans la cheminée. S'extirpant des braises, il se glisse dans les coins sombres, laissant derrière lui une traînée noire. Il cherche un endroit obscur où il pourra pondre des œufs incandescents, à l'origine de beaucoup de tristes embrasements de maisonnées.

Il est possible de les neutraliser avant le drame en suivant les traînées de suies et en plongeant le serpencendre et ses œufs dans de l'eau. Le reptile tombe en poussières au fond de l'eau et la mélasse d'eau et de poudre noire peut servir de vernis pour les bois, rendant celui-ci ignifuge. Les œufs cristallisent en des sphères aux reflets rougeoyants qui gardent une chaleur douce et curative.

Ils sont de l'espèce des Serpents du Domaine, nommés ainsi en raison des cinq races naturellement liées aux éléments baptistrels : le serpencendre, le serpenpluie, le serpenroche, le serpentempête et le serpenciel.

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