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Dernière édition par Le conteur le Dim 23 Juin 2019 - 18:18, édité 2 fois

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Caractéristiques et compétences


A première vue, l'humain peut paraître bien démuni face à des adversaires comme les vampires ou même à côté de leurs alliés les elfes. Il ne faut néanmoins pas se laisser abuser par les apparences. L'humain reste un choix intelligent pour un joueur souhaitant garder un maximum de liberté d'expression et d'évolution de son personnage. Et il possède bel et bien quelques petits avantages bien pratiques...

On retrouve les humains :

  • Sur Calastin, majoritairement dans l'Empire Sélénien et dans la Cité de Délimar, mais également dans les cités de Caladon et de Cordont. Les humains sont massivement implantés sur Calastin.
  • Dans la Confrérie Pirate
  • Parmi les Neutres, que ce soit au sein du Conseil des mages ou du Domaine Baptistral. On les retrouve également comme Mercenaires.



Caractéristiques Physiques


Les hommes sont les plus nombreux en Tiamaranta. Tous très différents les uns des autres, toutes les morphologies sont représentées.

Leur peau connait une variété de teintes, une gradation continue de marron-foncé au mat clair presque blanc, avec parfois des tons rosés ou cuivrés. Ils peuvent porter les cheveux longs comme courts, mais leur pilosité ne prend que des teintes naturelles (blond, brun, noir, châtain, roux etc.) à moins d’y appliquer quelques artifices, qui toutefois seront temporaires. La majorité des humains ont les yeux marron, mais on retrouve également du bleu, du vert ou du gris. Parfois, il est même possible de croiser un regard vairon. Les particularités génétiques, telles que l’albinisme, sont rares.

Bien entendu, il existe des exceptions, mais rarement pour de bonnes raisons.

Certaines ethnies présentent des caractéristiques particulières, que vous pouvez retrouver dans le descriptif des ethnies plus bas.

D’un point de vue des capacités physiques, l'être humain peut se sentir quelque peu désavantagé. Il ne possède pas la vitesse, la force, la résistance, ni même la grâce des créatures magiques telles que les elfes ou les vampires.

Quant à sa longévité, elle semble ridicule comparée à celle des autres races, et les elfes considèrent très souvent les humains, aussi âgés soient-ils, comme des enfants ! Plusieurs avis s'opposent là-dessus, il paraît logique de mépriser la sagesse d'un être qui a vécu cent fois moins longtemps que vous malgré sa barbe blanche ! Néanmoins certains érudits elfiques émettent l'hypothèse que la vie humaine représente un concentré d'expériences tel qu'on ne peut le prendre à la légère. D'autant plus que l'humain mûrit plus vite que l'elfe. Tout ceci est une question de point de vue.

Il est donc un peu en dessous physiquement, et n'a que très peu de chances de vaincre un elfe ou un vampire en combat singulier (même de jour pour ce dernier).


Caractéristiques Psychologiques


Si l’humain ne possède pas les avantages physiques des autres races, il pallie cela par des caractères psychologiques particuliers.

La première de ces caractéristiques est un esprit de groupe souvent fortement développé. Pris seul, un humain ne peut faire le poids en combat singulier face aux autres races, mais il peut devenir un adversaire redoutable en groupe. Mieux vaut ne pas se trouver en face d’une armée humaine déchaînée, et surentrainée, vous pourriez vite vous retrouver submergé par une véritable marée.

La deuxième caractéristique permettant à l’humain de pallier ses handicaps potentiels est son incomparable capacité d’adaptation. Il est capable d’apprendre vite, mais surtout il est capable de s’adapter, de pallier sa déficience en un domaine en adaptant ses connaissances, peut-être plus limitées que celles d’un être séculaire, par rapport à son environnement et ses contraintes immédiates. L’humain a un esprit créatif débordant, et a su développer des avancées technologiques majeures.

L’humain possède aussi l'avantage de ne pas naître bénéfique ou maléfique. L'humain naît parfaitement neutre, il évolue ensuite très librement grâce à ses actes contrairement à un elfe qui aura beaucoup de mal à tuer quelque créature que ce soit, tandis qu'un vampire sera naturellement attiré par le sang.

L’humain est souvent décrit toutefois comme un être cupide, avide de richesse et de pouvoir, et peu respectueux de la nature. La culture humaine est effectivement plus sujette à tenter de contraindre son environnement à sa volonté, ses besoins, plutôt que de ne faire qu’un avec lui, comme la culture Graärh ou elfique le préconise. Cette culture donne également une certaine importance à la possession de richesses, de titres, valorisant l’individu. Mais ce n’est pas forcément une généralité absolue du caractère humain proprement dit.


Caractéristiques Magiques


Les humains ne sont pas une race magique, ils ne dépendent pas d’elle pour exister. Toutefois la magie est un art que maîtrise le peuple humain comme les autres. Tous les humains n’apprennent pas forcément à devenir de grands mages, mais il est courant qu’ils expérimentent leurs capacités et les développent un peu, afin de les servir dans la vie quotidienne.

L'attache magique des humains est souvent basée sur les moyens de modeler son environnement selon ses besoins, d’influencer directement et physiquement le vivant et la matière. C’est une magie en général dite neutre, ayant autant de qualités offensives que défensives. La magie leur est extrêmement utile pour se défendre notamment, en particulier contre leurs anciens prédateurs les vampires qui sont plus avantagés physiquement parlant : un sortilège de feu sera très efficace pour éviter de se voir infliger un coup de crocs non désiré dans la jugulaire !

Cela explique sans doute, qu’avec l'explosion du Baôli, la magie des humains s’est articulée autour du flux de protection de la voie organique.

A noter que les humains n’ont pas de dispositions spéciales concernant la magie et peuvent très bien s’en passer et ne se battre qu’avec des armes.


Compétences


Vous l'avez compris, le peuple humain, bien que dernier arrivé sur l’ancien continent, est depuis longtemps le plus nombreux. Le nombre fait la force et cela se vérifie ici aussi. Le taux de fécondité des humains est assez élevé, ce qui leur permet de posséder de très nombreux représentants d’Esprits-liés de deuxième ou troisième niveau. Ce n'est pas un mince avantage dans un affrontement armé, en particulier lorsqu'il s'agit d’Esprits-Liés offensifs, défensifs, ou particulièrement rares/puissants. Souvenez-vous toujours qu'on validera plus facilement un humain d’Esprit-Lié de niveau 3 qu'un elfe ou un vampire du même niveau !

Malgré leur nombre important, les humains n'en sont pas moins très organisés et leur culture sociétale est très hiérarchisée, ce qui permet de mener de grands groupes avec efficacité. Bien qu’aujourd’hui divisés en deux factions, l'Empire Sélénien et l'Alliance des Cités Libres, les humains ont conservé leur étonnante compétence d’organisation.

Son adaptabilité décrite plus haut le conduit à une forte capacité d’apprentissage. Il est capable d’apprendre vite. Ce qu’un elfe mettrait des décennies à apprendre, un humain est capable de l’assimiler en quelques mois ou années, selon le savoir. Peut-être ira-t-il moins en profondeur qu’un elfe dans un domaine de compétences, sans doute parce qu’il n’a pas le temps d’aller aussi loin qu’un elfe dans la maîtrise d’un art, la vie réclamant son dû plus rapidement pour lui. A moins de se spécialiser dans un domaine, auquel cas il est capable de rivaliser avec les plus grands maîtres d’un art d’une race intemporelle.

Le joueur qui incarne un humain voit ses dépenses en XPs réduites de la façon suivante, marquant ainsi la capacité des Hommes à s'adapter et à évoluer rapidement :

Médiocre à Très faible = 0.5
Très faible à Faible = 1.5
Faible à Moyen = 2.5
Moyen à Bon = 3
Bon à Très bon = 4
Très bon à Maître = 5
Maître à Grand-maître = 6
Grand-maître à Exceptionnel = 7



Les ethnies


Il existe plusieurs types d’ethnies humaines, issues de l’ancien continent Ambarhûna, et une issue d’un autre continent. En voici leur description.


Les Gloriens/ Aldariens/ Elenaéens


Cette ethnie représente sans doute une grande majorité du peuple humain. Elle était la plus répandue sur l’ancien continent, et avait pour cités principales Gloria, Aldaria ou Elena.

Cette ethnie est la plus proche du pouvoir impérial. Les Kohan ont d’ailleurs siégé à Gloria et Aldaria pour leurs deux lignées principales. Notons une vieille querelle entre les Gloriens et les Aldariens, depuis tout temps, exacerbée suite à la dissension entre les deux lignées Kohan de Korentin (Aldaria) et Fabius (Gloria).

La strate sociale a une importance majeure pour elle : la noblesse est fortement privilégiée, a une place de choix, et cette ethnie voue encore un profond respect aux protocoles et aux bonnes moeurs. Elle conserve un système patriarcal très marqué, avec une forte distinction entre les hommes et les femmes dans divers domaines, dans le métier d’appartenance, ou même dans les relations amoureuses, l’amour courtois étant encore de mise. Cette ethnie soutient des valeurs telles que l’importance des richesses, des titres et de la réputation, mais également l’importance des devoirs des gens de haute naissance envers leurs vassaux. Ils sont très portés sur l’art guerrier (la noblesse d’épées était privilégiée à Gloria), sur l’apparence et l’esthétique (la noblesse de plume était privilégiée à Aldaria), et peuvent être très portés sur la magie (goût pour la magie très prononcé pour les Aldariens).

Physiquement les humains de cette ethnie représentent le type humain classique, si l’on peut dire. Ils ne présentent pas de caractéristiques particulières : ils peuvent présenter toutes les teintes de peau, même si pour la majorité leur carnation est plutôt blanche ou du moins claire, leurs cheveux sont le plus souvent bruns ou blonds, leurs yeux présentent toutes les variations possibles chez les humains. Les hommes ont une taille moyenne dans les 1m80 et les femmes dans les 1m60.

Pour en savoir plus vous pouvez contacter @Verith


Les Lyssiens


Cette ethnie est une peuplade issue de Lyssa, une ville portuaire située au sud de l’ancien royaume elfique en Ambarhùna.

Les Lyssiens ont des racines communes et très anciennes avec les Glacernois, dont ils se sentent proches, quand bien même avec le temps des différences se sont marquées, que ce soit physiquement ou dans leur mode de vie. C’est une ethnie généralement de bon caractère, qui n’a pas entretenu de rancunes particulières et est prompte à tendre la main à d’anciens ennemis s’ils partagent des valeurs communes, tel que ce fut le cas avec les almaréens, avec qui ils se sont alliés rapidement après la constitution du Protectorat.

Les Lyssiens ont toujours entretenu un fort rapport avec l’océan. La navigation est un de leurs domaines de prédilection. C’est d’ailleurs grâce à eux en grande partie, que les Ambarhùniens ont pu tenter cette traversée désespérée des océans. Les Lyssiens partagent aussi nombre de valeurs Glacernoises, comme le travail d'équipe, la probité et l'abnégation, ainsi que le respect par le mérite et la famille. Peut-être donnent-ils une place un peu plus importante aux sentiments et sont un peu plus ouverts aux autres ethnies. Les lyssiens ne sont pas impuissants magiquement. Même s’ils sont souvent peu portés dans les arts de la magie, lui préférant l’appel de la mer, ils n’en restent pas moins porteurs de magie, que certains apprennent à développer. Souvent quand ils font ce dur choix, il s’agit pour eux de la développer pour rendre service à leur patrie, qui est maintenant Delimar.

Physiquement, les Lyssiens sont de corpulence élancée, de taille moyenne (1m80 en moyenne pour les femmes, 2m pour les hommes). Leur peau présente souvent une carnation dorée par le soleil, voire tannée. Leurs cheveux ont souvent la caractéristique d’être blonds, voire de blanchir sous les effets du soleil et des éléments océaniques (vents et sels surtout) pour les marins. Il n’est pas rare de trouver des yeux bleus, ou pâles, dans cette ethnie.


Les Glacernois (dits aussi Nordiques ou Nordiens)


Il s’agit d’une ethnie issue du Nord de l’ancien continent, de l’inexpugnable forteresse appelée Glacern nichée dans les montagnes du Croc du Dragon. C’est un des plus anciens peuples humains.

Ils ont forgé leur réputation en combattant les vampires avec acharnement et dévouement pendant les guerres sanglantes de l’ancien continent, des siècles plus tôt (dans le passé le rite de passage à l'âge adulte glacernois consistait à tuer un vampire, et ce dès l’âge de 10 ans). Quand les vampires semblèrent disparaître, l’un des plus nobles seigneurs du Nord, de l’une des plus anciennes lignées, le Seigneur de la maison Svenn, nommée aussi les loups de l'hiver, décida de construire Glacern, et les Glacernois devinrent les veilleurs du Nord, traquant tout vampire ressurgissant des souterrains. Les Glacernois perdirent presque contact avec le reste des hommes au fil des siècles, mais les nordiens continuèrent leur veille sans faillir. Jusqu’au retour des vampires et au déclenchement des nouvelles guerres, où les fiers guerriers du Nord envoyèrent leurs troupes pour venir en aide au reste du peuple humain.

Ils étaient très loyaux à la lignée des Kohan, et ce pendant des siècles, jusqu’aux dernières guerres en Ambarhùna contre les almaréens puis les chimères, durant lesquelles les Glacernois subirent divers revers qu’ils considèrent comme une réelle trahison de l’Empereur Kohan. Ils n’ont pas trahi leur serment pour autant alors, et ont combattu aux côtés des Hommes jusqu’à la fin. Toutefois, arrivés en Tiamaranta, ils ont choisi de fonder Delimar en s’alliant à deux autres ethnies, et ont revendiqué récemment leur indépendance vis-à-vis du pouvoir impérial en devenant un membre fondateur clé de l’Alliance des Cités Libres.

Il est de notoriété publique que leur rapport avec la magie est plus que froid. Cela remonte à un passé lointain, une histoire devenue presque légendaire. Un des ancêtres de la maison aux loups commit un jour une grave erreur en usant de magie, lors de l'une des grandes guerres. Une dragonne sauvage du nom de Skade apposa alors une malédiction sur l'homme et toute sa descendance, clamant que, s’il pensait pouvoir librement user d'une magie volée, il devrait en subir les conséquences, et se voir enseigner que les mages humains usant de l’énergie de la trame n'étaient que des poussières au vent. Depuis lors, tous les seigneurs de Glacern se sont révélés impuissants en magie, totalement incapables d'en user. C’est depuis cette légende, que le peuple Glacernois entretient une vive méfiance envers la magie, traîtresse et inconstante, servant tout le monde et personne à la fois, et lui préfèrent les arts guerriers. Même encore aujourd’hui, chaque homme et femme glacernois, dès son plus jeune âge, vers sa dixième année, apprend à manier les armes, et effectue son service militaire obligatoire de six années au moins.

Les Glacernois sont également réputés pour les valeurs qu’ils prônent, à savoir l’honneur et le bien de la communauté avant toute chose. C’est un peuple fier et très soudé, terriblement loyal et fraternel, aux fortes valeurs morales. Ils sont assez xénophobes : ils supportent difficilement les elfes, ils entretiennent toujours un dégoût profond, voire une haine farouche, envers les vampires, et se méfient des mages et des dragons. Ils peinent à comprendre les mœurs des "Sudistes" de l’ancien continent, en particulier les Gloriens devenus les Séléniens, ainsi que les Aldariens et Althaïens en raison de leur attachement à la magie, au raffinement et au luxe.

Chez eux, le système patriarcal n’est pas la règle, certaines femmes héritent d’ailleurs du titre de Seigneur de leur lignée. Pour les Glacernois, il n’y a pas de disparité entre hommes et femmes, et ce quel que soit le domaine.

Physiquement, ils se démarquent aisément, ne serait-ce que par leur taille. En effet, pour les autres ethnies, ce sont des géants : leur taille moyenne se situant entre 2m20 à 2m40 autant pour les femmes que pour les hommes. De par leur mode de vie martiale, ils sont de robustes constitutions pour la plupart. Leurs traits sont rudes, et leur peau est souvent très pâle, marquée par le climat et les combats. Ils ont les yeux bleus ou verts et, à l'exception de la famille souveraine Svenn et de leurs descendants, ils ont tous une chevelure blonde.


Les Althaïens


Cette ethnie est issue de la cité d’Althaïa, une cité située au Sud de l’ancien continent, près de la frontière de l’ancien Royaume elfique.

C’était la cité la plus proche des elfes. Les Althaïens ont alors été très influencés par le beau peuple, ainsi que par les Baptistrels, et ils ont entretenu avec eux des relations fortes, souvent considérées comme étranges par les autres ethnies humaines.

Ils ont été parfois plus proches des elfes que des humains pour tout dire. Tant et si bien, qu’ils peuvent parfois en avoir pris les mauvaises habitudes, une attitude hautaine envers les autres ethnies humaines. Ils étaient toutefois très loyaux envers l'Empire de l’ancien continent. Mais cette ethnie faillit totalement disparaître lors de l’attaque des chimères sur l’ancien royaume elfique : Althaïa fut décimée aussi et peu survécurent. Les rares rescapés ayant réussi à rejoindre le protectorat ont eu beaucoup de mal à s'intégrer, ne se rapprochant que des rebelles et des elfes.

De par leur proximité avec les elfes, les Althaïens ont développé certains aspects très typiques. Tout d’abord leur goût prononcé pour la culture et la connaissance, la bonne éducation, les arts sous toutes leurs formes et la magie. Ils ont un goût prononcé pour le raffinement aussi, sous tous ses aspects. Nous disons bien tous ses aspects : du raffinement du plaisir des sens au raffinement des plaisirs mortels. Les Althaïens ont souvent été formés dans divers domaines, jusqu’au boutisme, pouvant être de redoutables amants comme rarement vous en avez connus, ou de redoutables assassins usant de poisons rares dont la recette est connue d'eux seuls. Ils sont très loyaux quand ils donnent leur parole et prêtent serment, mais ils sont aussi prompts aux questionnements et à la réflexion personnelle.

Les Althaïens sont très portés sur les aspects spirituels d'une façon générale, et sont très croyants envers les dieux, quand bien même ces derniers ont disparu. Ils ont également développé certains rites qui leur sont propres, en sus des cérémonies habituelles du peuple humain. Par exemple lors du décès d'un proche, les hommes althaïens se rasent. Hommes et femmes se coupent une mèche de cheveux qu'ils jettent ensuite dans le bûcher funéraire, pour qu'une partie de leur âme accompagne le défunt dans son voyage. Enfin ils allument une bougie et accomplissent une longue prière devant le bûcher du défunt. Un autre rite particulier est celui des repas : les maitres de maison, bourgeois ou nobles, mangent d'ordinaire en position semi-couchée sur des banquettes typiques d'Althaïa. Les repas en Althaïa se composent, non pas d'un grand plat de résistance comme souvent dans les autres ethnies humaines, mais d'une multitude de mets variés présentés en petite quantité dans divers bols, chacun se servant ensuite à sa convenance.

Physiquement, on dirait que la magie des elfes a déteint sur les Althaïens. Ils sont en général d’apparence racée, d’une beauté qualifiée d’exotique, leur donnant un charisme prononcé. De peau plus sombre que la plupart des autres ethnies, allant d’un brun mat clair à un brun plus sombre, voire doré, ils ont également des cheveux et des yeux sombres, d’un châtain foncé à un noir de jais profond. Leur regard vif est souvent décrit comme brillant d’intelligence. Leurs traits gracieux, leurs fines silhouettes, sveltes, menues et élancées, font les envieux, sans pour autant qu’ils ne soient de grande taille. Leur moyenne est de 1m80 pour les hommes et 1m60 pour les femmes.

Pour en savoir plus vous pouvez contacter @Ilhan Avente


Les Almaréens


Cette ethnie est issue d’un tout autre continent que Ambarhùna. Elle vient du continent appelé Almara. Si vous avez lu l’histoire entière de Tiamaranta, vous vous rappelez peut-être de l’histoire des humains, anciens pirates venus des océans il y a plusieurs siècles. Ces pirates s’étaient scindés en deux groupes : un suivant les Sept Soeurs Déesses et arrivant en Ambarhùna et un autre suivant Néant. C’est de ce groupe-là dont il s’agit.

Les Almaréens ont toutefois du quitter leur continent sur les ordres de Néant, qui était en vérité manipulé par le Tyran Blanc. Ils sont arrivés en Ambarhùna en 1753, dans l’intention de conquérir le continent et de le convertir à la foi du Néant, en détruisant toute magie. Cependant Néant les a abandonnés lors d’une bataille cruciale en 1754. Puis Néant disparut et mourut en 1757.

Ils se sont alliés, plus ou moins malgré eux, au peuple des Hommes présent en Ambarhùna, par la force des choses, pour combattre les chimères les menaçant tous. Certains Almaréens ont totalement perdu la foi en Néant, d’autres continuent de lui rendre grâce même s’ils le savent morts. Ils se sont fortement rapprochés des Glacernois, avec qui ils partagent nombre de préceptes : l’honneur, les valeurs guerrières et surtout une forte défiance, pour ne pas dire plus, envers la magie. Ils sont depuis l’une des trois ethnies ayant fondé Delimar, avec les Glacernois et les Lyssiens. Il n'apprécient guère les dragons et les êtres magiques ou liés à la magie, car celle-ci dépent directement de l’existence des dragons

Les Almaréens restent méfiants envers la magie, voire en gardent une certaine haine. Toutefois, en Delimar, la magie est tolérée s’il en est fait usage de façon raisonnée et raisonnable, et sous conditions de taxes et de permis magiques. Ils ne sont toutefois pas forcément impuissants magiquement, mais ceux dotés d’un potentiel magique sont souvent d’un niveau faible, n’ayant pas développé ce don.

Comme chez les Glacernois, le système patriarcal n’est pas forcément de mise. Ils se basent davantage sur la foi. Ils ont ont un tatouage qui commence sur le dos de leur main et qui est plus ou moins étendu selon leur degré de dévotion : ce tatouage est en rapport direct avec leur lien de croyance au Néant. Néanmoins, depuis la mort de Néant, celui-ci a cessé d'évoluer. Fanatiques du Néant, jadis, ils peinent encore à s'extasier devant un beau paysage de nature et préfèrent se tourner vers les constructions et les fabrications humaines.

Ils sont dotés d’un esprit pragmatique avant toute chose et d’une forte créativité. Ils ont su développer des technicités remarquables pour contrer la magie ou pallier aux déficiences humaines. Ils sont plutôt tournés vers la civilisation, et vers les accomplissements techniques. Leurs savoirs techniques sont jalousement gardés secrets. Et chez eux, l’ingéniosité et la créativité technologique sont poussées à l'extrême. Les meilleurs ingénieurs sont Almaréens, de même que beaucoup des meilleurs forgerons et armuriers qui sont capables de faire certaines prouesses avec leur savoir-faire technique. Méfiez-vous des armes almaréennes, elles peuvent toujours cacher quelque chose. Ils donnent ainsi toutes ses lettres de noblesse à la « science », comme ils aiment l'appeler.

Physiquement les Almaréens ont la peau ambrées ou maron, des lèvres parfois charnues des cheveux noirs et même crépus. Leur taille moyenne est de 1m90 pour les hommes et 1m70 pour les femmes. Ils ont des traits rudes, farouches, comme sculptés à la serpe. Ils ne sont pas réputés d’une grande beauté, sans être laids pour autant, mais sont bien bâtis et robustes, de par leur vie souvent martiale.

Pour en savoir plus vous pouvez contacter @"Naal du Néant"


Reproduction


Le taux de fécondité des humains est bien plus élevé que celui de certaines races comme les elfes, mais moindre que celui des Graärh.

Pour vous donner une idée de leur fécondité, voici les probabilités de reproduction. Elles sont utilisées pour un jet de dés lorsqu'il s'agit de passer d'un niveau 1 au niveau 2 le(s) Esprit(s)-Lié(s) de l’humain.

Jet de 10 :
- 1 : Triplés
- 2 à 4 : Jumeaux
- 5 à 8 : Un enfant
- 9 à 10 : Echec




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Dernière édition par Le conteur le Lun 2 Sep 2019 - 22:41, édité 2 fois

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Les mœurs raciales


L’éducation et le bain culturel dans lesquels sont plongés les humains, depuis leur naissance et jusqu’à la mort, conditionnent beaucoup leurs réactions et leurs façons de penser, qui, sans être standardisées, sont cependant répandues et générales. Ces idées et modes de pensées sont issus autant de l’expérience et de la transmission générale, que de la condition humaine et du temps passé.


Un système féodal


Le peuple humain est en règle générale organisé en une société de type féodal médiéval. Il se répartit en de nombreux villages de petite ou moyenne taille, comptant entre une dizaine  et une centaine d’habitants, allant parfois jusqu’à deux cent dans les bourgades réellement développées, ainsi qu’en quelques grandes villes concentrant un bon tiers de la population totale de la race. Les grandes cités ont alors un ascendant sur les bourgades et les villages autour, sur un territoire clairement défini.

Les humains sont souvent sédentaires et possèdent une strate sociale bien établie qui régit leur vie au quotidien. En effet, la société humaine peut se décomposer d’une façon générale en trois rangs sociaux : Petit-peuple, Bourgeoisie, Noblesse.

Ces strates sociales ont plus ou moins de valeur et sont plus ou moins perméables selon la faction d’appartenance. Mais en voici les grandes caractéristiques générales :

  • Le petit-peuple représente la majorité de la race, réunissant les individus les plus humbles. Cette classe sociale comprend les individus tels que : fermiers, éleveurs, serviteurs, la majorité des artisans, les gardes et soldats… Dans la majorité des factions, ils sont pauvres et vivent souvent difficilement.

  • La bourgeoisie représente une part appréciable de la race, réunissant des individus ayant une certaine éducation, et souvent aussi une certaine aisance matérielle qui leur permet une meilleure vie. Ils sont en général à leur compte et possèdent des valeurs matérielles. Parfois, ils peuvent même s’avérer plus riches que les nobles et peuvent avoir un poids important dans la vie de certaines cités ou de certains villages. Ce sont des maîtres artisans, des marchands ou des soldats élevés dans la hiérarchie.

  • La noblesse représente une minorité de la race, réunissant les individus de haut rang ayant reçu une très bonne éducation, ayant une grande aisance matérielle le plus souvent et un impact de poids ou une grande influence sur la vie de la société.



La famille


Le modèle familial humain le plus classique est celui d’une famille de type patriarcal, c’est-à-dire une famille dirigée par le père et les membres masculins de la famille dans l’ordre de prétention. Dans certaines factions, ce modèle est moins marqué, allant même jusqu’à gommer pour certaines d’entre elles la distinction entre hommes et femmes.

Dans la culture humaine, quelle que soit la hiérarchisation choisie en son sein, les sentiments familiaux et l’affection sont souvent présents, et les liens du sang ont leur importance, surtout chez les petites gens.

La transmission du savoir au sein d’une famille est également une notion importante. Bien entendu, l’éducation varie énormément d’une famille à l’autre, en fonction de sa caste sociale et/ou de son métier. Mais dans la grande majorité des cas, un savoir, un métier, se transmet de génération en génération au sein d’une famille. Par exemple :

  • Une famille du bas peuple ne pourra peut-être pas donner une bonne éducation à ses enfants, ils ne sauront certainement pas lire ni écrire, parfois simplement compter, ils n’auront guère de connaissances sur le monde, son histoire ou sa géographie, mais par contre souvent le savoir-faire et l’activité familiale seront transmis et auront une grande valeur en son sein. Un enfant de marchand se verra certainement apprendre tout ce qu’il a besoin de savoir pour reprendre l’affaire de son père, tandis qu’un fils de soldat se verra entraîner aux armes afin d’entrer à son tour dans l’armée. Qu’un enfant refuse cet apprentissage pourra d’ailleurs être mal vu.

  • Une famille de la bourgeoisie, et plus encore de la noblesse, donnera en revanche la meilleure éducation possible à ses enfants, afin qu’ils puissent faire honneur à la lignée et réussir leur vie.



Rapport aux relations interraciales


Les humains ne sont pas fermés aux autres races d’une manière générale, mais par leur histoire passée, ils ont entretenu des liens avec certaines et des méfiances et tensions envers d’autres.

Une relation amoureuse avec un individu d’une autre race est souvent mal comprise et difficile à accepter. Le degré d’acceptation dépendra fortement de la race en question et de l’ethnie de l’humain. Une relation amoureuse avec un elfe ou un vampire est extrêmement rare et provoque souvent de l'étonnement et des ragots dans l’entourage plus ou moins direct. On considère les individus ayant ce genre de relation comme étant à part ou sous un sort quelconque. Une relation avec un immaculé reste encore rare mais parait moins choquante, surtout lorsque l’immaculé était un ancien humain devenu vampire. Les relations amoureuses avec les Graärh quant à elles sont par contre clairement taboues, étant considérées pour certains comme de la zoophilie.

Les relations d’amitié peuvent être en revanche beaucoup mieux perçues et même acceptées. Là encore, cela dépendra de la race : une amitié avec un elfe ou un immaculé est mieux acceptée qu’avec un vampire. Une amitié avec un Graärh reste rare, de par un lourd passif, et peut provoquer des sentiments mitigés et de l’incompréhension au sein du peuple des Hommes.

Néanmoins, les réactions dépendront pour beaucoup de la mentalité des ethnies. Les relations interraciales seront mieux vues des ethnies issues de Caladon que de celles issues de Sélénia et de Delimar.


Rapport au travail


Le travail est une chose vitale pour un humain, puisque c’est lui qui lui procure de quoi vivre et un statut réel parmi ses pairs. Avoir un travail est un premier signe de reconnaissance chez les humains, qui les différencie des proscrits et des enfants. A partir du moment où un enfant est capable de travailler, il sera vu différemment par la communauté.

Le travail a souvent un rapport avec la classe sociale et le lieu de vie. Le genre de la personne peut avoir une influence aussi en fonction de la faction. Dans tous les cas, le travail est également un bon moyen pour les petites gens de pouvoir se hisser progressivement dans la strate sociale et de passer du petit-peuple à la bourgeoisie. Avoir un travail honorable et qui rapporte est donc une très bonne chose dans la société humaine.


Rapport à la richesse


Dans la plupart des factions humaines, la richesse est l’un des critères de réussite d’une vie : être riche signifie souvent avoir un bon métier et assurer sa survie autant que celle de ses enfants, et donc assurer la prospérité de la lignée. Il faut de l’argent pour pouvoir acheter de la nourriture, être propriétaire de son terrain ou encore se défendre grâce à des armes ou des gardes. En posséder est donc primordial dans la plupart des cités humaines.

Un homme riche sera souvent un homme respecté, ou craint, et ayant une certaine influence dans la plupart des strates sociales. C’est d’ailleurs ainsi que les bourgeois ont pu se tailler une bonne place au sein de la société.

Cependant l’argent ne fait pas tout. Au sein de l'Empire Sélénien par exemple, le prestige d'une famille et son attachement aux valeurs impériales le dépassent souvent, ce qui pousse certaines familles aisées à vouloir former des alliances par mariage qui les élèvent au plus proche de la famille impériale.

Certains accordent également plus d'importance aux hauts faits militaires et aux accomplissements des autres qu'à leurs richesses. Enfin, d’autres se préoccupent plus de la communauté et de la participation à la vie de cette dernière, en veillant à sa survie par le partage, par exemple, des denrées. Ces deux derniers points sont très représentés par exemple en Delimar.


Rapport aux voyages


De prime abord le peuple humain est plutôt de type sédentaire. Toutefois, depuis leur arrivée en Tiamaranta, les choses changent.

Tiamaranta est vaste, il faut plusieurs mois pour en faire le tour. Certains passent leur vie sur les routes ou sur les bateaux, d’autres encore les consacrent à leurs travaux. En majorité, le petit peuple, lui, ne se déplace pas trop. Parfois d’un village à l’autre, parfois vers une ville. Les chasseurs, mercenaires et soldats, eux, tendent à se déplacer beaucoup, tout comme certains marchands ambulants. L’avis des humains sur les voyages est donc majoritairement neutre, certains les valorisent, car ils forment la jeunesse, d’autres les craignent. Il est cependant à noter que la destination joue souvent dans les réactions à cet égard.

Il existe de nombreux moyens de voyager, mais certains sont plus utilisés que d’autres. La majorité des humains voyagent à pied, mettant ainsi longtemps pour advenir d’un point à un autre. Certains utilisent les chevaux, ou les carrioles afin de raccourcir le trajet, de même que les dragonniers voleront sur le dos de leur partenaire. Le voyage par bateau s’est en revanche beaucoup répandu en raison du nouveau lieu de vie.


Relation au temps et à la mémoire


La vie humaine est extrêmement courte, au regard de celle des autres races. Tout juste une centaine d’années, au grand maximum. La peur de la mort motive énormément la société humaine et est l’une des bases de sa vitesse de croissance et de son adaptabilité exceptionnelle. N’ayant ‘pas le temps’ d’agir comme les races à la longévité extraordinaire, les humains sont en général dotés d’un apprentissage rapide et d’une certaine impatience.

La plupart des humains ne recherchent pas l’immortalité, même si celle-ci fait office de beau rêve, ils recherchent simplement à perdurer au travers de leurs actes et de leurs descendants, que l’on se souvienne d’eux d’une façon ou d’une autre.

Pour ces êtres qui courent après les jours, le temps est une chose étrange, difficilement compréhensible et parfois effrayante. Il arrive qu’ils jalousent les elfes et les vampires pour leurs longévités. Mais ils sont également fiers de leurs propres réussites. Ils mûrissent vite, physiquement parlant, mais passent souvent toute leur vie à travailler leur esprit, n’acquérant une certaine sagesse que dans leurs vieilles années.

Quoi qu’il en soit, le temps n’est jamais tendre avec la race humaine. La plus frappante preuve de ceci, en dehors de leur vieillesse rapide, est la courte mémoire de leur peuple. Comparés aux elfes qui mettent un point d’honneur à se souvenir de tout, et aux vampires qui vivent éternellement et conservent les souvenirs pour leur utilité, les humains ne se souviennent guère de leur passé, bien qu’il existe des lieux de souvenir comme les bibliothèques. Cette mémoire entière n’est pas une priorité, la race étant encore trop jeune pour saisir pleinement l’importance que peut avoir l’archivage du moindre détail.


Mode de vie


Les humains sont des créatures équilibrées et relativement fragiles qui n’ont pas une bonne résistance générale aux fortes températures (hautes ou basses), mais qui parviennent à s’établir dans de nombreux milieux peu propices au premier regard.

Un bon tiers du peuple vit dans les grandes cités. Espèce communautaire et prompte à l’entraide face à l’adversité, les humains forment des groupes de plus ou moins grande importance dans lesquels les individus évoluent librement. L’humain recherche avant tout un climat doux et des terres fertiles, afin de cultiver et d’élever des animaux. Il partage équitablement son temps entre l’extérieur pour les nombreuses tâches à accomplir, et l’intérieur, la vie de la maison. Vivant le jour et dormant la nuit pour se reposer, il se doit d’effectuer de nombreuses tâches efficacement durant les heures éclairées par l’astre diurne.

L’humain est un omnivore se devant de manger autant de légumes et de fruits que de viandes, afin d’offrir à son corps tout ce que celui-ci nécessite pour fonctionner. Cependant en fonction de son rang et de son activité ou même de sa région, il y aura des différences. Les petites gens mangeront moins bien qu’un bourgeois et beaucoup moins bien qu’un noble. Il arrive que, par conviction personnelle, certains décident d’adopter le régime végétarien des elfes. Il n’est cependant jamais arrivé à l’heure actuelle que l’un d’entre eux se décide à imiter les vampires. Mais il ne faut jamais dire jamais après tout !


Coutumes


Il existe au sein du peuple humain diverses croyances. Une grande majorité partage les mêmes coutumes et croyances que les autres races vis-à-vis des sept Déesses et croient en la réincarnation (nous rappelons que les notions d'enfer ou de paradis ne doivent donc pas être utilisées sur Elysion, elles sont inconnues !). Une minorité préfère rester fidèle à Néant, tandis qu’une autre encore se tourne vers les Esprits-Liés.

Une grande partie du peuple humain a conservé les anciens rites et fêtes destinés aux sept déesses :

  • Fête des dieux : cette fête est célébrée tous les 5 ans aussi bien par les elfes, les hommes ou les vampires. Elle a lieu le premier jour de l'année et est constituée d'une succession de petites cérémonies chantées. Cependant, elle diffère chez les humains par rapport aux autres peuples. Alors qu’avant on honorait chaque divinité, l'une après l'autre dans un ordre strict (Océan, Vent, Feu, Terre, Végétal, Vie et Mort), censé représenter la naissance du monde, à présent on honore le décès de chaque divinité, qui s’est sacrifiée pour que leurs créations survivent, les unes après les autres dans un ordre précis (Néant, Mort, Terre, Vent, Végétal, Feu, Océan, Vie). Entre chaque petite cérémonie, les convives doivent faire la fête en mangeant et en dansant. Elle dure entre 3 et 4 jours pendant lesquels une trêve totale est respectée entre tous les ennemis. Les peuples ne peuvent se faire la guerre, les adversaires ne peuvent se battre ni se disputer.

  • Fête de la Terre : cette cérémonie a beaucoup évolué chez les humains. Autrefois commune à tous les peuples, elle consistait à célébrer la déesse de la terre afin de l’encourager à lutter contre sa sœur océan, puis à offrir des présents à océan pour calmer sa colère. Aujourd’hui sa signification a évolué. En plus d’y célébrer la lutte de la déesse de la terre contre celle de l’eau, on cherche également à apaiser la terre elle-même. L’île de Calastin étant frappée régulièrement par des séismes.

    Cette cérémonie a lieu sur les plages au milieu de l'hiver de chaque année. La tradition veut que les participants dansent et chantent sur les plages à partir du coucher jusqu'au lever du soleil.

    Cette fête d'ailleurs n'est plus que symbolique étant donné que Océan et Terre sont mortes, mais elle perdure tout de même en tant que tradition, et hommage adressé aux déesses, même si certains se questionnent quant à sa réelle utilité...

  • Cérémonie d’accueil à la vie : il s’agit d’une cérémonie courte. Quelques heures, à une journée ou deux grand maximum pour les familles les plus aisées. Elle prend en général place quelques jours après la naissance, afin de donner l’opportunité à la mère de participer après s’être remise de l’accouchement. On présente tout d’abord le nouveau-né à la famille et aux amis réunis pour l’occasion, en le nommant par son nom. Pour certaines familles, et si la chance leur sourit, un Baptistrel se proposera de chanter le chant-nom de l’enfant, pour lui porter chance et bonne santé. Ensuite, les invités se pressent pour la remise de cadeaux destinés au nouveau-né, que l’on offre symboliquement à la mère qui le représente. Celle-ci est donc chargée de remercier personnellement chacun pour ces présents. Un déjeuner est organisé, souvent calme et peu fastueux, destiné surtout à pouvoir réunir l’entourage du nourrisson. Les femmes étant alors à l’honneur, ce sont elles qui président la tablée. Des jeux peuvent également prendre place.

  • Cérémonie des morts : utiliser la magie pour s’occuper d’un mort serait lui faire offense. On s’occupe donc de la cérémonie du défunt sans y avoir recours une seule fois tout du long. Cela commence par la toilette mortuaire. Elle est effectuée par un guérisseur habilité à cela. On le pare souvent de ses vêtements favoris, de ses ornements les plus prisés. Au travers de cette partie de la cérémonie, on s’assure également que le défunt soit bel et bien mort, et ne fasse pas semblant grâce à un sort ou à une potion. On redouble même de prudence avec les victimes des vampires.

    Pendant ce temps, on prépare le bûcher. Dans les campagnes, il s’agit d’une pile de bois de forme carrée ou rectangulaire, en pyramide montante. Le bois est enduit d’huile afin de le rendre plus inflammable. En ville, il existe des salles spécialement dédiées à la crémation des corps, qui sont entretenues avec le plus grand des soins.

    Les individus présents se réunissent autour de l’autel, afin d’entonner la cérémonie d’adieu. Cette cérémonie culmine au moment de la combustion du corps et se termine ensuite. Elle a pour but d’inciter les dieux à veiller sur l’âme qui retourne à eux. Le corps, une fois brûlé, et réduit en cendres, est entreposé dans une urne remise à la famille qui décide soit de la conserver chez eux ou dans l’annexe, soit de répandre les cendres en un lieu choisi.

    Les meurtriers et hors-la-loi, eux, ne sont pas brûlés mais enterrés afin que leurs âmes ne troublent pas celles des justes.

    Enfin, l’usage veut que les endeuillés portent le noir, en signe de perte. Pendant au moins un mois.




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Dernière édition par Le conteur le Lun 2 Sep 2019 - 22:42, édité 1 fois

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L'histoire des Hommes


Le peuple humain est le plus jeune des peuples de Tiamaranta.

L'humain de base n'est pas une créature très effrayante, il peut même paraître bien faible à côté des autres races, mais sa fécondité est importante. Pour cette raison, les humains sont les créatures les plus nombreuses de l’ancien continent. Leur nombre a beaucoup diminué suite aux derniers événements, les humains ayant payé chèrement les différentes guerres. Les Graärh sont sans doute plus nombreux qu’eux maintenant, mais les humains gardent une supériorité numérique vis-à-vis des Elfes, des Vampires ou des Sainnûr. Leurs armées sont parmi les plus puissantes.


Un nouveau départ


Sur l’ancien continent, alors que la paix régnait entre tous les peuples, un nouvel ennemi vint la menacer. Les Chimères, créatures éthérées venues d’un autre plan, bien décidées à s’en prendre à toutes les créations des Dieux, envahirent le continent d’Ambarhùna. Les Humains s’allièrent aux Elfes et aux Vampires afin de repousser cette menace. Si dans un premier temps leur alliance parvint à tenir cet ennemi en respect, un événement vint déséquilibrer le rapport de forces. L’ouverture d’une faille entre le plan astral et le plan physique permit de saturer le continent de haute magie et ainsi permit aux Chimères de s’y déplacer en toute liberté. Il ne fallut pas longtemps à ces dernières pour prendre le dessus et mettre en échec l’alliance. Bientôt les capitales des deux royaumes humains furent assiégées. Une fois les deux villes tombées, la race humaine trouva refuge dans le désert, comme par le passé. Poussés dans leur dernier retranchement, les hommes furent une fois de plus attaqués. Au prix d’une terrible bataille, ils parvinrent à repousser ces créatures. Mais cette petite victoire n’était que temporaire. Bientôt la seule solution pour survivre et continuer à se battre fut la fuite.

En compagnie des elfes et des vampires, les humains montèrent à bord de grands navires et prirent la direction des flots inexplorés, en quête d’un nouvel espoir. Après une traversée périlleuse, guidée par les dragons, la terre apparut à l’horizon. Ou plutôt les terres. Les humains accostèrent dans l’archipel de Tiamaranta et décidèrent de s’établir sur une des îles qu’ils nommèrent Calastin.

Malheureusement une fois arrivés, une violente dispute éclata. L’autorité de la famille impériale fut remise en question et une partie de la population se souleva pour obtenir leur indépendance vis à vis de l’ancien Empire, fondant leurs propres cités avant de construire une coalition pour résister à l’influence du royaume de la famille Kohan. Ainsi naquit l’Alliance des Cités Libres.

Désormais scindés en deux factions, la faction de l'Empire Sélénien et la faction de l’Alliance des Cités Libres, les humains tentent de se reconstruire maintenant que les Chimères sont vaincues. Rien n’est gagné pour autant, car les tensions entre les deux factions sont toujours délicates et la moindre étincelle pourrait déclencher les feutonneres. Sans compter les tensions avec le peuple Graärh ou les pirates, et le danger qui pèse sur l’ïle de Calastin avec la découverte de ces golems énigmatiques, de ces souterrains menaçants et de ces envahissantes Ekinoppyres.



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Rapport aux autres races


Les humains ont entretenu des relations diverses avec les différentes races, tout au long de leur histoire.

  • Les Vampires : les humains étaient des proies (et le sont encore en partie dans certains cas) et des esclaves pour les vampires. Leur sang est des plus nourrissants. Les humains ont connu de longues guerres contre le peuple vampirique par le passé. Une méfiance s’est donc installée et reste souvent pour la plupart des humains, une méfiance teintée de peur également, même si une trêve et une loi prohibant les morsures non consenties ont été mises en place. Être ami avec un vampire sera probablement mal vu, ou engendrera de la méfiance, les vampires étant considérés comme peu fiables et prompts à la tromperie et la manipulation. Cette relation engendrera souvent des réactions plus ou moins extrêmes. Une relation amoureuse ou sexuelle avec un vampire dégoûtera nombre d'humains et attirera souvent leur mépris, même de la part de pas mal d'humains ouverts d'esprit, qui auront du mal à se départir du malaise que provoquent presque systématiquement les vampires... Les vampires étant encore facilement perçus comme des monstres et des cauchemars sanglants pour les humains. Les humains sujets à ce genre de ‘pratiques’ seront parfois même vus comme des déviants.

  • Les Elfes : lors des guerres sur l’ancien continent, les humains se sont souvent alliés aux elfes pour combattre les vampires. Le lien entre les Hommes et les Elfes est donc en premier lieu un lien d’alliance par intérêt. Des liens plus forts peuvent se nouer, mais d’une façon générale, les Elfes ont tendance à voir les Humains comme des enfants, ou pire comme des êtres cupides et irrespectueux, ce qui peut créer une distance entre les deux peuples. Les amitiés avec des elfes sont souvent vues avec une certaine curiosité ou fascination, voire sont considérées comme un honneur d’être choisi par ces créatures magnifiques et magiques. Au pire, une telle relation crée de l’indifférence ou de la jalousie. Il en est de même pour une relation amoureuse ou sexuelle avec un elfe.

  • Les Graärh : la majorité des humains les considèrent encore aujourd’hui comme des animaux, des animaux certes très intelligents, mais des animaux néanmoins. Leur apparence bestiale et leur caractère primitif prédominent dans l’esprit des humains. Aussi les Graärh ont connu le même sort que les animaux au sein de la société humaine, à la différence près que les humains ne les mangent pas. Les Graärh sont robustes et peuvent accomplir des tâches que des animaux lambda ne peuvent pas faire, c’est pour cette raison que les humains ont utilisé la race féline comme esclaves. Les mentalités à ce sujet tendent peu à peu à changer au sein de la race humaine, qui réalise tout doucement que les Graärh sont peut-être plus que des animaux. Mais ces changements sont longs et fastidieux. L’esclavage des Graärh a été aboli récemment dans certaines factions et les autres y travaillent également pour la plupart. Toutefois, les relations entre les humains et les Graärh sont encore houleuses et hostiles, de par ce lourd passif d’esclavagisme, mais aussi de par leur façon de vivre diamétralement opposée, de par leur lien avec la nature ou la richesse si différent, ou encore de par le fonctionnement de leur société.

  • Les Sainnûr : les Sainnûr sont une race encore peu représentée, peu répandue. Toutefois, pour les humains les ayant rencontrés, souvent la fascination prédomine. Tout comme avec les elfes, les humains trouvent ces êtres magnifiques et sont plutôt attirés par eux. Une relation d’amitié sera plutôt bien tolérée, d’une façon générale. Une relation amoureuse et sexuelle pourra ne pas être mal vue, surtout si le Sainnûr est d’apparence humaine. Mais beaucoup de choses sont encore à découvrir à leur sujet...

  • Les Dragons : là aussi la fascination prédomine envers ces créatures magnifiques porteuses de magie. La plupart des humains leur vouent un profond respect et un sentiment de reconnaissance pour avoir redonné vie à la magie, voire les craignent, pour leur puissance et leurs étonnants pouvoirs. Car oui, les dragons font peur aussi, surtout quand un dragon adulte est capable de dévaster une cité entière, de décimer tout un champ de culture ou de ravir tout votre bétail. Jusque-là, être choisi par un dragon pour être lié à lui était un honneur, et beaucoup d’humains rêvaient d’être l’élu. Toutefois de nouvelles révélations commencent à changer les mentalités à ce sujet et la méfiance envers le lien s’installe. Une méfiance qui pourrait se généraliser aux dragons eux-mêmes. Qui sait si des chasseurs de liens, voire des chasseurs de dragons, ne pourraient pas voir le jour ?




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