Bonaventure
- Race : Humain
- Sexe : Homme
- Surnom : L'Asphodèle, l'Edelweiss
- Date de naissance : 25 décembre 1738
- Age réel : 24 hivers
- Age en apparence : tout pareil
- Lieu de naissance : Dans une roulotte, sur une route enneigée d’Ambarhuna
- Lieu de vie : A bord de la caravelle Le Dragon Ronflant
- Rang social :Petit peuple
- Poste/Emploi : Artiste, Contrebandier
- Force : Moyen
- Endurance : Bon
- Coordination (agilité/réflexe) : Bon
- Furtivité : Très Faible
- Perception : Moyen
Caractéristiques physiques
- Force mentale : Bon
- Education : Moyen
- Charisme : Très Bon
- Intuition : Moyen
- Espérance/chance : Faible
Caractéristiques mentales
- Résistance physique : Bon
- Résistance magique : Moyen
Résistances
- Magie : Moyen
- Expertise :
- Arme 1 : Armes de jets : Moyen
- Arme 2 : /
- Arme 3 : /
- Arme 4 : /
- Habileté : Bon
- Navigation : Médiocre
- Equitation : Moyen
- Dressage : Moyen
Compétences
- Bonus : Habileté (Pirate)
Bonus
Arme principale :
- Ma magie.
- Deux douzaines de couteaux de lancer habilement dissimulés.
Autres objets : Outre un ensemble d’objets vitaux pour un usage quotidien, je possède un objet unique en son genre : le Médaillon de Rupol. Ce bijou particulier, appartenait à un riche althaïen qui l'avait acquis à un prix dérisoire et qu'il me fit cadeau. Pourtant, il est extrêmement utile puisqu'il permet d'absorber et réutiliser un nombre illimité de vêtements ! [fonctionne comme un espace de stockage pour vêtements]
En toute modestie, je me considère comme une oeuvre parfaite. Vous ne me croyez pas ? Regardez donc cette haute stature, délicatement sculptée par des entraînements quotidiens d’acrobate. Chaque muscle qui parcours ce mètre quatre-vingt-trois de pure beauté est juste assez proéminent pour être aguicheur et ni trop gros pour paraître excessif. A cela, ajoutez une peau claire et imberbe, aussi douce qu’une fleur de lotus, méticuleusement débarrassée de ces horribles poils chaque jour. Bien sûr, ce corps tout en souplesse et flexibilité présente quelque imperfections qui le rendent tout à fait charmant. Ces fines lignes blanches que vous pouvez apercevoir sur mes mains, ne sont que les vestiges de coupures accumulées en lançant des couteaux. Les plus tatillons d’entre vous remarqueront que j’ai un pied plus grand que l’autre… et encore faut-il être particulièrement près ! ça et là, d'autres cicatrices récoltées par mes très -trop- nombreuses chutes d'acrobaties quand j'étais enfant. Mais rien qu'il ne soit trop difficile à masquer sous une bonne couche de maquillage, ne vous en faites pas. De même que les vilaines callosités de mes mains. A cause de ces maudites cordes de chapiteau, c'est une plaie à faire disparaître !
Comment ne pas remarquer, par contre, une aussi jolie face que celle-ci ? Un visage parfaitement dessiné, des lèvres pleines que l’on embrasserait toute la journée, un petit nez mutin et adorable, des oreilles rondes et percées pour y accrocher pierreries et joailleries. Et ces yeux ! Comment ne pas succomber devant ces mires couleur glaciers où pétillent mille malices, sublimant cet air narquois et nonchalant ? Brillant comme de la paille d’or et aussi scintillant que de la neige fraîche reflétant le soleil, mes cheveux courts sont perpétuellement sculptés en une bourrasque gelée.
Enfin, mes tenues vestimentaires sont très voyantes, scintillant dans les tons blancs et bleutés. Que ce soit des chemises ouvertes ou des robes échancrées, pourvu que ce soit provocateur. Et bien sûr, en tout temps et toute saisons, je me couvre d’un subtil parfum d’edelweiss, fleur envoûtante et enivrante des neiges par excellence.
Car oui je porte aussi des robes, et même du maquillage. Je me travesti pour mes représentations sur scène. C’est tout un art que de revêtir un autre sexe qu’est le féminin. Arrondir ses traits, porter une perruque, créer des formes là où les hommes en sont dépourvus. On pourrait même dire qu’“Elza” pourrait facilement être ma sœur jumelle.
Beaucoup me voient comme quelqu’un d’arrogant… et je ne vais pas leur donner tort. Étonné ? On peut très bien être arrogant et le reconnaître vous savez ? Et si je suis arrogant, et parfois même orgueilleux, c’est parce que je suis sûr de mes capacités. Une grande estime et confiance en soi entraînent souvent une arrogance naturelle dit-on. Après tout, si j’ai grandement hérité du physique de feu ma mère, c’est bien mon père qui m’a élevé, qui m’a en grande partie transmis cette assurance ! Il m’a également transmis la loyauté, le sens de la famille et surtout, surtout, que notre vie est éphémère, alors autant en profiter à fond. Outre cette auto-suffisance, je suis quand même assez ouvert d’esprit et aux autres. Je rends volontier service, surtout si on me rend service en retour.
Je crois depuis toujours en une certaine forme d’équilibre naturel. Pour chaque actions, une conséquence. Et comme la nature est bien faite, chaque conséquence tend à équilibrer une autre. Ce simple principe à mon sens, justifie à lui seul de faire ce qu’on veut de notre vie. En notre âme et conscience, nous pouvons tout nous permettre. Voilà pourquoi je ne me prends pas au sérieux : notre vie est courte et chaque instant est précieux. C’est bien pour ça que vous ne me verrez presque jamais en colère. Cette grande comédie qu’est la vie est bien trop remplie de ses joies et de ses peines pour perdre notre temps en combats stériles. Et puis, je viens d’une longue lignée d’artistes voyageurs. Ce besoin de liberté est quasiment inscrit dans mes gènes. D’ailleurs, c’est au nom de cette liberté si chérie que je me refuse à toute forme d’esclavagisme. Bien sûr, je pense que tout le monde n’est pas égal, il y a toujours des plus faibles que moi… c’est juste que je me dis que si je devais me retrouver à la place de ceux que j'opprimerais, je le vivrais très mal. C’est ça, pour moi, faire preuve d’humanité en quelque sorte: pouvoir me mettre à la place des autres.
Après, je ne viendrai pas juger les actes des autres. Chacun fait ce qu’il veut avec sa conscience. Je dis juste qu’il faut bien se rappeler que l’oppression finit souvent par la rébellion, et que je préfère faire partie de ceux qui ne font pas des cibles parfaites aux foudres de la colère.
Vous l’aurez compris, j’aime bien les graärh. Ils ont quelque chose de plus simple que les autres races. Le peu que j'ai pu en apprendre sur eux m'a conforté dans le choix de mon père de les considérer comme des êtres libres. Hélas, le mal que notre peuple leur a causé ne me permettra sans doute pas d'en savoir plus. Peut-être dans quelques années qui sait ? Par contre allez expliquer ça aux vampires !
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit hein. J’aime aussi le peuple de la Nuit, je leur trouve une certaine fascination. Des êtres maudits, condamnés à une jeunesse éternelle, ça a quelque chose de profondément romantique et attractif vous ne trouvez pas ? D’ailleurs, s’il n’y avait pas cette histoire de perte de mémoire, le sang ne me dérangerait pas plus que cela finalement.
Ah, je ne peux pas vous laisser sans vous parler de mon personnage, Elza. Non ce n’est pas un dédoublement de la personnalité, je vous rassure tout de suite. Il s’agirait plutôt… d’un masque. Oui voilà, un masque que je revêt pour le public. Elza est née alors que je cherchais mon nom de scène, un peu par la force des choses. Elle est aimable, douce et généreuse, à l’image du Cirque en somme. Elle représente exactement les idéaux de la troupe et je suis très fier de l’incarner. Elle représente un peu la meilleure partie de moi-même, ce côté “lumineux” qui parfois me fait défaut dans mes choix.
Alignement : Je ne me considère pas comme quelqu’un de foncièrement “bon” ou “méchant”. Je profite simplement de la vie en faisant autant de “bonnes” et “mauvaises” actions. Je respecte mon propre code de l’honneur et ma dévotion est toute acquise à ceux que je considère comme ma famille et mes amis.
Proposition d’Esprits-Liés:
- La Saïga: Ezel est un fervent défenseur de la magie. Pour lui, il s’agit d’un art noble et esthétique.Provenant d’un cirque, où les créatures rares et autres personnes aux physiques atypiques ne sont pas rares, les cornes seraient un très bon élément RP et intéressant à exploiter.
- Le Léopard des Neiges: L’Esprit par excellence d’un mage spécialisé dans la glace. Usant et abusant de cet élément, à la fois beau et dangereux, le Léopard aura tôt fait d’être attiré par Ezel et son potentiel magique.
- Le Serpent: L’art du déguisement est primordiale dans la vie d’Ezel. En scène et dans la vie, il aime se déguiser, dissimuler son identité et incarner des personnages. Cette faculté est aussi très utile quand on opère dans les transactions clandestines, telles les activités peu reluisantes du cirque.
- L’Antilope:Pour un artiste, l’apparence est une notion très importante pour assurer un spectacle de qualité. L’Antilope est une bonne vision de cette notion. Son pouvoir d’attraction n’est pas négligeable dans le succès d’une représentation réussie.
- le Lémurien: Outre son penchant pour la magie, Ezel est un acrobate aguerri. Ses numéros d’équilibriste et de lanceur de couteaux sont d’ailleurs particulièrement appréciés et en cela, le Lémurien aura jeté son dévolu sur lui.
Issu de la célèbre famille Bonaventure, Bartolomé a repris le cirque familial, comme son père avant lui, et son grand-père avant lui, et son arrière grand-mère avant lui, sillonnant les routes d’Ambharuna, à bord de roulottes et plantant son chapiteau là où le vent le menait. Les Forains, ou les Gens du voyage, comme disent les gens du peuple, ont toujours eu une réputation compliquée. Si beaucoup aiment venir voir les choses extraordinaire et extravagante des foires, beaucoup les traitent de voleurs et de sombres rumeurs pas très nettes circulent également (quand bien même ne dit-on qu'il n'y a pas de fumée sans feu ?). Voyez ça comme une relation d’amour-haine passive-agressive. Il faut dire que la remise en question de l'autorité des Kohan n’aide pas à ouvrir les bras. Que voulez vous, le désir de liberté ne s’encombre pas de ce genre de considérations. Le Cirque s'est toujours farouchement opposé à une certaine forme d'autorité par une élite. Hélas, il a toujours dû sauver les apparence pour se permettre d'exister.
Toujours est-il, que c’est en digne successeur de cet héritage du monde du spectacle que Bartolomé endossa le rôle de Monsieur Loyal, le grand chef du cirque. Véritable chef d’orchestre, chapeautant les moindres aspect communautaires de la troupe. Il faut dire que ça lui va comme un gant. De haute stature -bien qu’ayant depuis toujours un ventre rebondi- et aussi roux que le feu de sa passion, ce digne Monarque sait capter une audience comme personne. Et même si la réputation du Cirque du Renouveau n’était plus à faire auprès des classes populaires, il est à noter que c’est grâce à son charisme communicatif que même les elfes se laissèrent tenter à aller voir son spectacle. Mais ce qui changea radicalement sa vie...
… fut sans doute sa rencontre avec une jeune danseuse vagabonde du nom de Roseméralda, ou plus connu sous le surnom de “Rosa”. De dix ans sa cadette, cela ne l’empêcha pas de tomber éperdument amoureux d’elle. Un amour presque aussi fort que celui des Inséparables. Un amour déraisonnable, un amour fou, un amour véritable. Pendant des mois, il lui fit la cour. D’abord en l’invitant à rejoindre sa troupe, puis en la courtisan entre deux répétitions. Et bien que leur sentiments soient réciproques, il n’obtint jamais plus d’informations sur les origines de sa bien-aimé. Et puis au fond, qui s’en souciait ? Ils étaient heureux et c’était tout ce qui comptait après tout. Et au bout de la deuxième année de vie commune, le vingts-cinq décembre 1738, les cris d’un bambin célébraient leur union devant l’éternité. Ce bambin, c’était moi.
J’eût une enfance heureuse et insouciante, dans la plus pure tradition des Forains. Ce mode de vie nomade me fut plus que profitable, je pût voyager et m'imprégner de diverses cultures au fil de nos pérégrinations. Mes parents voulurent m’offrir un petit frère ou une petite sœur mais les caprices du destin sont parfois bien cruels. Je n’avais que 7 ans à l’époque quand une maladie foudroyante faucha ma mère douce et aimante. Encore aujourd’hui, je ne sais pas ce qu’était ce mal. Le petit garçon en moi l'a tout simplement appelé la maladie “Et paf, tu meurs”.
De cet événement, j’ai appris deux choses : la vie peut te prendre aussi facilement qu’elle te donne et, que l’esprit humain est parfois assez complexe et très étrange. C’est à cette période que mon vénérable père, dans son immense chagrin, remarqua à quel point je ressemblais à ma mère et commença à me déguiser. Moi qui ne voyais que la peine s'envoler de ses yeux quand il posait les yeux sur moi vêtu ainsi, je ne prenais aucunement conscience que ce n'était pas normal, même pour des Forains. Je ne comprenais pas pourquoi les gens chuchotaient quand il me voyait en robe. Ne voyaient-ils pas que cela rendait mon père heureux ? Était-ce ces même ragots qui poussa Bartolomé à m'ordonner de cacher "Elza" et de ne danser que pour lui ? Sans doutes.... C’est d’ailleurs à la même période que lui-même décida de porter des roses dans sa barbe rousse, comme le faisait jadis Roseméralda dans ses cheveux. Il prit alors ce nom de “Barbe à Rosa” qu’on lui connaît aujourd’hui. Véritable preuve d'amour d'un veuf endeuillé ou mascarade pour étouffer les rumeurs ? Je vous laisse seuls juges...
Mon histoire aurait pu s’arrêter là, entre mes entrainement au lancer de couteaux, les acrobaties, la vie au sein du cirque et mes séances de déguisement, si les dragons n’étaient pas revenus. J’avais 11 ans quand la magie revint. De conte, de légende, c’était devenu une soudaine réalité. Quelle ne fut pas ma surprise le jour où l’on m’annonça que d’un simple geste, nous pouvions faire plier le monde à notre volonté ? D’un simple geste, créer à partir de rien ? Dire que j’étais excité serait un doux euphémisme. Très vite je suppliait mon père de trouver quelqu’un pour m’enseigner cet art qui au yeux du gamin que j’étais, était le plus beau de tous.
Ne sachant trop où chercher, nous nous déplacions alors de ville non plus pour nos performances mais aussi pour chercher des mâitres mages.
Comme un vase communicant, le retour de la magie avait également attisé le feu de la guerre. Si jusqu'alors nous nous avions évité de nous mêler des affaires politiques de l'Empire, la dure réalité se présenta à moi lors d’une attaque des Vampires alors que nous étions en transit. Ce fut le jour le plus effrayant de ma vie je crois bien. Près de la moitié de la troupe fut décimée. Ce fut un véritable carnage. Par chance, une garnison impériale était également sur la piste des buveurs de sang et leur escarmouche nous permis de nous enfuir. Les survivants s’éparpillèrent au quatre coins du royaume, fuyant pour leur vie. Jusqu’alors indépendant, le Cirque du Renouveau, réduit à une dizaine de membres seulement, dû faire face à un choix difficile : se réfugier dans une ville humaine ou s’accrocher à sa liberté et mourir des mains d’êtres ignobles.
Mon père, se souciant toujours de mon bien-être, décida donc de rejoindre Althaïa, avec la promesse de reformer le Cirque une fois la menace écartée. Je ne vais pas vous mentir en disant que cela n'a pas été les années les plus faciles de ma vie. Même si les Althaïens étaient plus à même d'apprécier les arts du Cirque, nous dûmes, pour la plupart, s'attirer les faveurs de Mécènes et pour d'autres, se mettre aux services de riches notables de la ville. Ce fut d'ailleurs mon cas. Par chance, si on peut appeler ça une chance, un riche marchand me trouva fort plaisant à regarder et m'engagea dans sa maisonnée. Il sembla que mon côté efféminé lui plut énormément et il n'hésita pas à investir beaucoup dans mon éducation pour cultiver cette ambiguïté. Pour lui, pour un non-althaïen, j'avais "un bon potentiel" elfique. Être traité plus comme une possession et un animal de compagnie ne me plut guère mais au moins avais-je quelques loisirs, comme celui d'apprendre les rudiment de la magie ou encore d'étoffer ma garde-robes. C'est aussi grâce à ce marchand que j'appris à fabriquer moi-même mes parfums et qu'on m'attribua les surnoms des fleurs que j'affectionne : l'Asphodèle et l'Edelweiss.
Et quand je pensais que notre situation ne pouvait pas empirer, vint le Tyran Blanc. Encore une fois, mon père dû prendre la difficile décision de rejoindre le Protectorat, mû par un instinct de conservation inhérente aux Forains. Ô bien sûr il eût été facile de céder à la facilité et de collaborer avec cette abomination mais sa conscience l’en empêcha. Le Cirque n’était plus que ruines mais ses valeurs subsistaient toujours ! Et l’adolescent que j’étais, se trouvait démuni et désabusé. C’est à ce moment que l’équilibre du monde m'apparut : pour toutes ces jeunes années d’oisiveté et de tranquillité, j’en récoltais à présent les fruits empoisonnés.
Cependant, alors que je voyais tout en noir, je fis une curieuse découverte. Alors que je pensais que notre mode de vie, notre histoire, n’avait aucune importance dans ce monde, je découvrais avec stupeur que nous avions un pouvoir, un pouvoir bien plus grand que la magie : celui de cultiver l’espoir et la joie. Les peuples ne peuvent plus combattre s’ils n'ont plus la foi ou de raison de se battre. Et c’est en cela que les artistes sont si importants : inspirer de la lumière dans les ténèbres. Cela faisait des années que nous avions oublié cela que cette évidence même nous fit comme un choc. Nous n’étions peut être pas des combattants, mais nous avions d’autres ressources !
Fort de cette résolution -et cette fois il n’était pas question pour moi de subir les événements- avec mon père, nous avons reformé lentement mais sûrement une nouvelle Troupe. Jamais le Cirque du Renouveau n’avait aussi bien porté son nom. Je fis même la connaissance d'un vampire, à des lieux de l'idée que je me faisais de cette race : Toryné Dalis. Même si les premiers temps, je n'osais m'approcher de lui, mon expérience avec le marchand althaïen m'ayant marqué plus que de raison, je finis par me lier d'amitié. Grâce à lui, je pris de plus en plus confiance en moi et décida de révéler "Elza" au grand public. Il fallait dire qu'il s'y connaissait beaucoup question féminité et frontière des genres.
C'est également à cette occasion que nous nous rapprochions de la Cour des Miracles. En un sens, c'était un rapprochement logique, nos compétences étaient très utiles pour ces gredins. Sans toutefois accepter dans faire officiellement parti, mon père négocia une alliance profitable à tous. Après tout, nous étions toujours mis en marge de la bonne société, autant s’entraider non ?
Et enfin, à la mort du Tyran Blanc, nous reprîmes les routes dans cette ère de paix… pendant un temps. Parce que visiblement les ennuis ne venaient jamais seuls vint le temps des Chimères. Et cette fois-ci, ce fut la débandade. Plus rien ne semblait pouvoir contenir leur déferlante. Cette fois-ci, seule la fuite du continent nous sauverait. Et fort heureux de l'alliance avec la Cour, nous trouvâmes refuge sur l'un de leur navire, dirigé par la main de fer de Nathaniel Eärendil.
Dire que la traversée fut de tout repos… serait un mensonge bien trop gros. Cette cohabitation forcée entraîna quelques dissensions, mais au final, nous étions tous dans le même bateau, littéralement. Mais finalement, nous n'étions pas si différents. Pour preuve, certains membre de la Cour décidèrent de rejoindre le Cirque. Le Renouveau, c'était bien pour commencer une nouvelle vie non ?
“Terre en vue !”
Ô combien cette simple phrase peut vous emporter sur les rivages de l’euphorie !
Les Chimères étaient derrières nous, une nouvelle vie s’offrait à nous. L’heure de la reconstruction pouvait débuter, et quoi de mieux pour reconstruire le Cirque que d’accueillir une nouvelle âme ? Dans la liesse générale, après des mois d'errance, les premiers pleurs de ma fille se firent entendre, véritable surprise inattendue. Visiblement, la première fût sans doutes Astrid. Ni elle ni moins ne nous attendions à ça, malgré toute nos mesures pour qu'une telle chose n'arrive pas. Moi qui avait été bercé par les récits de mon père et de son grand amour, je devais avouer que cela me faisait étrange d'avoir créé la vie sans réel amour. Mais ce n'est pas pour autant que je rejetais mon enfant. Au contraire, j'accueillais Golvine comme ma marque de renouveau, symbole de nouvelle vie.
Contrairement à beaucoup d'Ambahruniens, je suis né sur les routes, mon foyer est celui que je me créé. Aussi, je décidais de fonder mon foyer sur le Dragon Ronflant, une magnifique caravelle durement négociée à la Cour, maintenant rebaptisé la Confrérie pirate, en échanges de promesses de services. Maintenant que nous étions sur un archipel, nos routes étaient maritimes. Évoluer, s'adapter, n'était-ce pas là l'essence de tout artiste ?
Les premiers temps furent quelques peu difficiles. Nous devions prendre nos marques, nous refaire une nouvelle réputation au sein des nouvelles cités, même si celle de l'ancien continent nous collait toujours un peu à la peau. Mais c'était bien mal connaître notre résilience si vous croyez que nous n'avons pas réussi à faire notre nom ! L'Art ne connait pas de limite.
Concernant les derniers événements, je reste mitigé. Je n’arrive pas à croire que les Chimères aient vraiment disparues. Mais qui sait ? Peut-être aurons-nous enfin une bonne surprise ? Mais surtout, le plus important… ce renouveau de la magie avec le “Baôli” des graärh, me laisse entrevoir une formidable opportunité de faire évoluer mes talents !
- Bartolomé Bonaventure, dit “Barbe à Rosa”(pnj) : Père, Capitaine, Directeur, cet homme de 63 ans représente à lui seul toute les facettes qui m’ont forgé en l’homme que je suis aujourd’hui. Je ne saurai lui exprimer toute l’estime que j’ai pour lui si ce n’est en continuant son oeuvre. Petit à petit, jours après jours, il lâche de plus en plus la barre pour que je reprenne le flambeau.
- Golvine Bonaventure(pnj) : Mon petit Perroquet, mon rayon de soleil. Bien qu’issu d’un “accident”il y a 2 ans , je l’aime profondément et je compte bien lui donner une vie joyeuse. Tout l’équipage du Dragon Ronflant constitue sa famille et lui fourni un environnement propice à une vie sans soucis. Pour l’instant trop petite, elle ne connaît pas la face sombre du Cirque...
- Toryné Dalis : Un des principaux mécènes du cirque rencontré pendant le Protectorat et grand amateur de maquillage et de robes. Si un jour je dois rejoindre la Nuit, nul doute que c’est lui que je choisirai pour m’y emmener, si je trouve un jour le moyen de conserver ma mémoire. Pour le moment, je me contente de passer d’agréables moments en sa compagnie.
- Nathanael Erendil : Le Roi de la Confrérie. Je le connais depuis quelques années maintenant, quand le Cirque faisait parti de la Cour des Miracles. C’est un être dangereux qu’il vaut mieux ne pas froisser. J’ai réussi à le contenter pour le moment mais on est jamais trop prudent quand même...
- Astrid Sinclair(pnj) : C’est la voyante du cirque et accessoirement la mère de mon enfant. Nous nous connaissons depuis des années, même de façon très intime mais ça s’arrête là. Elle n’est pas celle qui partagera mon cœur. Nous nous partageons la garde de Golvine avec le reste de l’équipage.
- Petite présentation : voir Janga
- Particularité RP ? Ce personnage peut sembler avoir des problèmes de personnalité multiple, mais ce n’est rien d’autre qu’une composante du Drag en différenciant son alter ego comme une autre personne
- Rythme RP ? ASAP comme on dit sur cette île qu’est le UK o/
- Comment as-tu découvert le forum ? Un cuisinier et une cheffe de Légion m’en ont parlé.
- As-tu signé le reglement ? Oui