¤ L’art de la chasse ¤
7 août de l’an 1763 du troisième âge
Le dragon rouge n’appréciait pas les climats froids, même s’il pouvait parfaitement s’y rendre, y vivre et les supporter, il préférait et de loin les climats chaud et sec. Plus tard, lorsqu’il se serait occupé de la menace que représentent le lien et les bipèdes, il aimerait s’installer dans un canyon pour y prendre du repos et s’occuper d’une nuée. Il les protégerait et entrainerait les nouveau-nés. Oui cela lui irait parfaitement. Mais ce rêve ne se concrétiserait pas tout de suite, il devait avant tout s’occuper du lien et des bipèdes. Toutefois il avait au moins le plaisir de pouvoir s’occuper de ses propres nouveau-nés. Il aurait juste apprécié de le faire autre part qu’en Nyn-Tiamat. Et lorsqu’il pensait cela, il ne faisait pas référence au climat froid. Il faisait référence à l’aura étrange, vicier, malsaine qui régnait sur l’île. Un mal sévissait ici, un mal magique et mental. Ce mal semblait provenir de la forêt. Cela le renvoyait dans le passé lorsqu’il surveillait la forêt elfique qui abritait les chimères. Cette fois-ci le mal était différent. Suffisamment faible pour qu’il le néglige. Il avait d'autres affaires à fouetter pour s’en occuper. Aussi le colérique se contentait d’étendre son esprit autour de celui de ses enfants venus sur cette terre pour rencontrer le fils de Nynsith et de Kaalys : Shyven. Keetech était assez forte pour repousser d’elle-même les assauts psychiques en provenance de la forêt. Nephilith et Ssaadjith ne l’étaient pas, aussi Verith se chargeait-il de leur protection. Déjà rôder face à ce type d’agression, face au Tarenth, face à Vie, face au Tyran et face aux chimères, c’est sans aucune difficulté qu’il repoussait ce mal. Et c’est en raison de cette grande aisance qu’il négligeait le mal de la forêt. Il n’était pas suffisamment inquiétant pour justifier qu’il réoriente encore une fois son attention loin de son combat contre le lien et les bipèdes.
Si demain Verith avait prévu de s’occuper de Nephilith, aujourd’hui il était prévu qu’il s’occupe de Ssaadjith. Il allait leur venir en aide à chacun, leur enseigner à chacun quelques éléments de sa connaissance afin qu’ils soient tous deux un peu plus autonomes, si un jour leur mère et père se retrouvaient tous deux contraint à s’éloigner d’eux. Pour ceux deux garçons, l’enfant de l’orage savait sur quoi allait porter la leçon. Nephilith avait du mal avec ses ailes, alors que Ssaadjith commençait déjà à battre de ces dernières. Le doré allait donc recevoir un cours de vol. Ssaadjith, pour sa part, allait recevoir un cours de chasse. L’arrogance et la vanité de celui-ci le conduisaient à faire des erreurs, des erreurs qu’il refusait de reconnaitre. Le rouge allait donc s’employer à corriger cela, pour le bien de son fils. Aussi avait-il réveillé ce dernier de bon matin en lui annonçant qu’ils allaient chasser, mais que l’obsidienne souhaitait manger, il allait devoir lui-même attraper sa proie. Prenant donc Ssaadjith sur son dos, Verith s’envola vers l’Est, en direction de la toundra.
Une fois de retour au sol, le rouge annonça qu’il allait superviser la chasse de son fils. Toutefois conscient du fait que sa grande taille alerterait les prédateurs et empêcherait Ssaadjith de se mettre en condition réel, il usa de l’un de ses sorts. Usant d’obscurus, le colosse de grenat disparut dans sa propre ombre avant de venir se fondre dans celle de son fils. Il s’y dissimulait seulement, ne venant pas entraver les mouvements du cornu. Du moins … au début.
« Tu dois garder ta queue un petit plus haut sans quoi elle va toucher le sol et le bruit pourra alerter ta proie. »
Aussi Verith vint placer la queue de son fils à la bonne hauteur pour lui montrer.
« Evite de croiser le regard de ta proie sans quoi elle pourra sentir indirectement ton intention et s’enfuira. »
L’enfant de l’orage se montrait particulièrement dur avec son fils, n’hésitant pas à le reprendre sur ses erreurs, même la plus petite. Si ce dernier souhaitait qu’on ne l’oubli pas, alors autant que ce soit pour son adresse à la chasse, plutôt que pour ses erreurs. Toutefois, même s’il reprenait son fils sur ses erreurs, il lui donnait également de judicieux conseil.
« Lorsque tu estimes que c’est le moment de fondre sur ta proie, tu peux déployer tes ailes en même temps que tu te projettes pour venir donner un battement vers l’arrière afin d’augmenter la vélocité de ton départ. »
Si demain Verith avait prévu de s’occuper de Nephilith, aujourd’hui il était prévu qu’il s’occupe de Ssaadjith. Il allait leur venir en aide à chacun, leur enseigner à chacun quelques éléments de sa connaissance afin qu’ils soient tous deux un peu plus autonomes, si un jour leur mère et père se retrouvaient tous deux contraint à s’éloigner d’eux. Pour ceux deux garçons, l’enfant de l’orage savait sur quoi allait porter la leçon. Nephilith avait du mal avec ses ailes, alors que Ssaadjith commençait déjà à battre de ces dernières. Le doré allait donc recevoir un cours de vol. Ssaadjith, pour sa part, allait recevoir un cours de chasse. L’arrogance et la vanité de celui-ci le conduisaient à faire des erreurs, des erreurs qu’il refusait de reconnaitre. Le rouge allait donc s’employer à corriger cela, pour le bien de son fils. Aussi avait-il réveillé ce dernier de bon matin en lui annonçant qu’ils allaient chasser, mais que l’obsidienne souhaitait manger, il allait devoir lui-même attraper sa proie. Prenant donc Ssaadjith sur son dos, Verith s’envola vers l’Est, en direction de la toundra.
Une fois de retour au sol, le rouge annonça qu’il allait superviser la chasse de son fils. Toutefois conscient du fait que sa grande taille alerterait les prédateurs et empêcherait Ssaadjith de se mettre en condition réel, il usa de l’un de ses sorts. Usant d’obscurus, le colosse de grenat disparut dans sa propre ombre avant de venir se fondre dans celle de son fils. Il s’y dissimulait seulement, ne venant pas entraver les mouvements du cornu. Du moins … au début.
« Tu dois garder ta queue un petit plus haut sans quoi elle va toucher le sol et le bruit pourra alerter ta proie. »
Aussi Verith vint placer la queue de son fils à la bonne hauteur pour lui montrer.
« Evite de croiser le regard de ta proie sans quoi elle pourra sentir indirectement ton intention et s’enfuira. »
L’enfant de l’orage se montrait particulièrement dur avec son fils, n’hésitant pas à le reprendre sur ses erreurs, même la plus petite. Si ce dernier souhaitait qu’on ne l’oubli pas, alors autant que ce soit pour son adresse à la chasse, plutôt que pour ses erreurs. Toutefois, même s’il reprenait son fils sur ses erreurs, il lui donnait également de judicieux conseil.
« Lorsque tu estimes que c’est le moment de fondre sur ta proie, tu peux déployer tes ailes en même temps que tu te projettes pour venir donner un battement vers l’arrière afin d’augmenter la vélocité de ton départ. »