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descriptionNaal du Néant EmptyNaal du Néant

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Naal
du Néant

Identité et caractéristiques

  • Race : Humain

  • Sexe : Homme

  • Nom : du Néant – Né Sarawyn

  • Prénom : Naal – Traduction littérale de l'Almaréen signifiant 'Personne'

  • Surnom : L'Oracle – Roi d'Almara

  • Date de naissance : Hiver -263 avant l’ère des Hommes

  • Age réel : 2000 ans dont environ 40 ans comme humain, 200 ans dans le non-être, absorbé par Néant, le reste comme Serviteur du Néant

  • Age en apparence : Une trentaine ou quarantaine d'années

  • Lieu de naissance : Angelan – Cité de Valahd

  • Lieu de vie : Délimar

  • Rang social :Noble (royauté) – Roi Almaréen – Oracle du Néant

  • Poste/Emploi : Réfugié






    Caractéristiques physiques
  • Force : Moyen

  • Endurance : Bon

  • Coordination (agilité/réflexe) : Très Bon

  • Furtivité : Moyen

  • Perception : Bon




    Caractéristiques mentales
  • Force mentale : Maître

  • Education : Très Bon

  • Charisme : Moyen

  • Intuition : Bon

  • Espérance/chance : Grand-Maître (foi)




    Résistances
  • Résistance physique : Moyen

  • Résistance magique : Moyen




    Compétences
  • Magie : Impuissant

  • Expertise :

  • Arme 1 : Dagues et poignards – Très Bon

  • Arme 2 : Pugilat – Moyen

  • Arme 3 :

  • Arme 4 :

  • Habileté : Très Bon

  • Navigation : Médiocre

  • Equitation : Faible

  • Dressage : Médiocre




    Bonus
  • Bonus : Résistance physique (Almaréen)





Équipements

Armes principales :

Valar Dohaerys – ''Tous les hommes doivent servir'' en almaréen (Lance brisée du Prêcheur – Dague)
Jadis, elle fut la longue lance de verre noir d'Aldakin du Néant, dotée d'une pointe à chaque extrémité, le manche gravé de prières à la gloire du Néant. Elle possédait la propriété d'annuler la magie sur plusieurs mètres autour du Prêcheur. Aujourd'hui, elle a perdu toute sa puissance.
Rompue par Naal après avoir assassiné son précédent propriétaire, la lance brisée du serviteur est devenue une dague composée pour un tiers de la lame (20cm environ) et de deux tiers du manche, octroyant une maniabilité remarquable. Outre une certaine allonge, il permet d'enfoncer l'arme au travers un corps pour la récupérer de l'autre côté sans avoir à refermer la main sur la lame mais bel et bien sur le manche qui dispose une longueur adéquate pour cela.
La lame est plate, d'un noir de jais, presque irréelle dans la perfection de sa couleur, lisse. Le manche est recouvert d'un cuir ténébreux, durci autour de son socle métallique. Les prières à la Gloire de Néant, qui y sont gravées, sont tronquées comme un serment brisé, une promesse révolue.
Sur l'extrémité, est enchâssée une petite sculpture de marbre en forme de tête de serpent.
(Non glyphé – objet de background)

Valar Perzys – ''Tout les hommes doivent supplier'' en almaréen (Main-gauche – Dague)
Arme du Roi, cette dague est faite pour être tenue en main faible.
La lame est large, plate et robuste mais rarement aiguisée et pour cause : elle ne sert pas à se battre mais à parer. Fleuron de l'artisanat almaréen, la richesse de ses gravures révèlent le rang hiérarchique qui fut jadis de sien. On y trouve en outre un serpent et un rameau d’olivier. Lame du suppliant, elle a été consacrée lors de rites à la gloire de Néant pour être le bouclier de son Oracle.
(Non glyphé – objet de background)

Valar Morghulis – ''Tous les hommes doivent mourir'' en almaréen (Percemaille – Dague à rouelles)
Arme d'estoc issue des forges de l'Almara, cette dague ne l'a jamais quitté depuis qu'il sait manier cet indispensable de l'assassin.
Le pommeau est cerné de deux rouelles métalliques qui ont pour but de former une masse inattaquable lorsque le poing est refermé dessus. La lame de 30cm est très épaisse pour être rigide, mais étroite afin de passer entre les défauts de l'armure adverse et même de percer les côtes de maille. Sa section est triangulaire, perforante, causant en Almara des blessures mortelles, puisque profondes et donc impossibles à soigner avec la médecine traditionnelle.
Sa maigre constitution ne permet pas de parer avec en main faible, il ne s'en sert qu'occasionnellement, lors d'assassinat discret. Il a tué Aldakin du Néant avec cette arme.
(Non glyphé – objet de background)

  Autres objets :

Bosys Bantis - ''Longue nuit'' en almaréen (Coule – vêtement)
La longue tunique allant jusqu'aux pieds, de couleur noire aux manches évasées, serrées à la taille par un cordon rituel décoré de perles d'ambre et de verre noir, est l'unique vêtement porté quotidiennement par Naal, le capuchon rabattu sur la tête, tel un priant voué au Néant.
(Non glyphé – objet de background)

Kivio Syndro – ''L'habit du Roi'' en almaréen (Chasuble – vêtement)
Le vêtement sacerdotal à deux plans et sans manches, avec une ouverture pour la tête est la tenue de célébration de l'Oracle de Néant. Il est revêtu par dessus une aube blanche.
D'un bleu céruléen, il est richement brodé de fils argentés formant des prières en langue ancienne, pour la gloire de Néant. Porté pour les offices, il n'a plus aucune utilité aujourd'hui, si ce n'est l'attachement que Naal lui porte, dans un deuil difficile à achever.
(Non glyphé – objet de background)

Odrikatas – ''Épargner'' en almaréen (Komboloï – accessoire)
Ce petit objet est composé de magnifiques perles d'ambres d’environ un centimètre de diamètre, percées en leur centre et au travers desquelles passe un cordon dont les extrémités son reliées par un nœud enchâssé d'une gravure d'argent, le sceau des élus du Néant.
Les perles du komboloï sont mobiles et peuvent librement glisser le long du fil. L'objet sert à se détendre ou à s'occuper les mains en déplaçant les perles, lentement, l'une après l'autre à l'aide de ses doigts, ou en le faisant tourner plus rapidement autour de ses doigts étendus pour produire un son régulier.
Il est un moyen pour Naal de temporiser ses décisions et choix, lui qui est si impulsif, mais également de s’apaiser. On le trouve très souvent avec Odrikatas dans les mains et sans lui, il serait probablement déjà mort plus d'une fois à foncer tête baissée.
Glyphe 1 – Fanatique – glyphe unique : Le glyphe se nourrit de la foi extrême du croyant pour la convertir en ''magie''. Cette "magie" facticement créée ne peut pas être utilisée pour lancer des sorts. En revanche, elle peut tout à fait nourrir tous les glyphes et alliages de Naal en "magie" et les faire fonctionner, malgré son impuissance.(Niveau Maître minimum en Chance/Espérance)



Description physique

Le pied était à plat, sur le bois brûlant. Le tatouage almaréen s’était jadis étendu jusqu’ici, prenant  racine au creux de la plante de ses pieds. Les marques noires, sur la peau d’ambre sombre, étaient telles des arabesques tentaculaires qui agrippaient à cette extrémité. Il avait tant et tant prié : cela n’était pas étonnant. Naal était un adorateur. Il marchait très souvent nu-pieds, ne trouvant aucune liberté dans l’écrin compressé d’une chaussure, pas plus que dans le textile tendu d’un vêtement. La peau y était dure en surface, presque comme un sabot. Il veillait à les nettoyer très régulièrement pour que pas qu’ils deviennent complètement repoussants. Il tenait sa royauté en habitude tout en acceptant son imperfection. Il ne faisait qu’essayer de la rendre plus acceptable.

Ici, dans cette cabane en bois surchauffée pour la purification par sudation, sa peau se détendait, ses sens l’invitaient à un voyage intérieur. Il focalisait sa concentration sur l’ici et maintenant, sur ses contemplations. Naal est assez sensible au contact, si bien que lorsque sa main remontait le long de son mollet marbré d’encre de foi, il percevait le grain dilaté de son derme d’où s’échappait le mal iodé dont il se purifiait.  Les muscles étaient noueux, sans être vraiment très développés. Il n’avait jamais été un combattant hors pair. Il comptait d’avantage sur la souplesse de son corps et sa réactivité pour se battre. Ainsi était-il d’avantage nerveux et il sentait le nœud qui scellait son ventre d’un mal-être à exorciser.

Entre ses cuisses tout aussi tatouées, de longues plaies nettes avaient tranché sa peau. Les chevauchées de dragons, jadis, ne laissaient pas le tueur sans blessure. Naal avait toujours été doué pour parvenir à monter rapidement sur leur dos, quand les autres se battaient au sol pour faire diversion et blesser. De là, le Roi d’Almara pouvait aisément trancher la fine membrane des ailes et gagner le cou de ces monstres pour espérer leur crever les yeux. Il en avait aussi de moins flagrantes, de ces plaies, sur le reste de son corps. La médecine almaréenne les avait recousues mais elle étaient toujours là comme un message à me pas oublier : sa force et sa faiblesse à la fois.  Son poignet gauche avait éte brisé et mal réparé. Il faisait toujours un angle légérement étrange.

Sur son torse, perlait la transpiration d’un souffle allongé par la chaleur. Ses lèvres entrouvertes étaient pâles, assez épaisses. La bouche s’en trouvait presque trop large pour un orateur qu’il n’était pas. Sa mâchoire formait un angle très doux, presque enfantin, que sa barbe soigneusement rasée ne fait qu’accentuer. On lui donnerait facilement vingt ans si ses traits n’étaient pas durcis par son tatouage omniprésent et par quelques rides au coin des yeux et des lèvres, encore discrètes… Mais lui qui se trouvait à présent marqué par le temps ne tarderait pas d’y goûter. Il n’était plus un serviteur du néant.

Ses yeux d’un noir totalitaire avaient laissé place, lors de son dernier retour à la vie, à deux perles d’un bleu céruléen très captivant, à l’instar de la mine blême de son visage. Ils exsudaient un fanatisme poussé à outrance, là où la folie était persuadée de détenir la raison absolue. L’éclat y était vif et aigu, sur un fond de mélancolie ravageuse. Ces deux saphirs intenses étaient pris au piège dans une chair en forme d’amande, à la fois douce, racée et passive. Le nez rectiligne était un trait héréditaire qui avait percé jusque Thélem tout comme les pommettes aplaties et larges.

D’une main aux symboles ésotériques annoncés, il passait ses cheveux épais et lisses en arrière. Ils arboraient un châtain grisonnant tel un éclat métallisé et terne. Peu longs, ils tombaient régulièrement dans son regard, collant à son front par la sueur de l’endroit. Il se relevait, quittait la pièce surchauffée pour rejoindre un bain glacé. Son corps se tendait à la différence de température, mais appréciait la délivrance. Il n’était pas très grand, en particulier à Délimar. Son mètre soixante dix était respectable pour un almaréen, mais plus ridicule aux yeux d’un glacernois. Il quittait l’eau pour se sécher, enfilant sa coule noire posément. Elle était quelconque et il ne portait pas d’avantage de vêtements. Les bijoux n’étaient pas son fort, il avait été un roi sans extravagance, très minimaliste sur ce plan là.

Naal parlait peu. Mais lorsqu'il le faisait, sa diction était maîtrisée, courte, grave et basse. Son timbre vibrant avait un accent très guttural et claquant comme nombre d’almaréens, mais aussi une intensité douce et calme. Son ton était souvent régalien, pourri de jugements et d’ordres à exécuter, net et sans appels. Il ne s’adoucissait que pour psalmodier des prières et ne prenait confiance que pour répéter des arguments religieux appris par cœur depuis deux mille ans. Il priait, énormément. Il n’était pas rare de le trouver à genou près d’un autel. Sa dévotion n’avait jamais tari.


Description psychologique

Fanatique. C'est premier mot qui vient à la bouche lorsque l'on pose son regard sur Naal, tant dans l'intensité religieuse de son regard, que par les prières qui le mettent régulièrement à genoux, à divers moments de la journée. Naal est un adepte du Néant depuis sont plus jeune âge et il a baigné dans cet amour de Dieu pendant 2000 ans. Difficile à ce point culminant de s'en départir et même en ayant planté l'épée déicide dans le cœur du Tout Puissant, il ne saurait accepter sa perte. Pour lui, la mort de Néant n'a aucune logique, aucune réalité. Non pas qu'il nie son acte car il sait très bien ce qu'il a fait, mais son sens profond, lui, ne peut avoir complétement disparu. Les chimères elles-même utilisaient essence du Néant, comme jadis les Serviteurs, alors cette puissance hors du commun ne pouvait avoir disparu. A la compréhension de Naal, le Dieu qu'il a tué, n'était qu'un ersatz lié au Contrat Originel, qui avait été pris d'un tout Néantesque bien plus grand encore. Son Dieu avait été un avatar, un fragment du Néant complet, destiné à périr au terme du contrat après avoir guidé l'Almara vers la croyance véritable.

Naal ne perçoit pas le Néant comme une entité néfaste et destructrice. Si cette dernière peut se montrer nécessaire, le Néant est pour lui une temporalité éphémère présent au commencement. Le Néant est créateur, car de lui est issu tout ce que ce monde à de bon à offrir. Les Sept ne sont nées qu'au sein du Néant, comme des sœurs héréditaires et moins puissantes destinées à habiller le Néant. Elles tirent leurs créations du vide pour former des terres et des océans, des vents et des flammes, une végétation luxuriante ainsi que la vie et la mort. Le Néant devient le pendant nécessaire à tout l'Être, l’Équilibre bafoué et récrié mais sans qui tout ce monde n'aurait jamais pu exister. Les Esprits-Liés, quant à eux, sont d'autres Entités Inférieures, tels des messagers accomplissant la volonté du Néant originel, pour accompagner les bipèdes, les favoriser et les aider.

Ainsi, si Naal ne nie pas l'existence des autres entités, elles ne sont pour lui que de vagues puissances qui ont commis des erreurs, imparfaites, incomplètes, contrairement au Tout-Puissant. A tous ceux qui nient l’existence et la suprématie de Néant, Naal répondra aisément : « Et qui de tes Sept est la source des sentiments et des émotions ? De la créativité, des idées et du génie ? Toutes ces choses qui naissent à partir de rien, inexplicables et merveilleuses... Bien plus sublimes que toute l'eau des océans, toutes les terres, tous les arbres, tous les vents. Plus brûlantes que toutes les flammes. Plus vivantes que la vie elle-même, plus intemporel que la mort. Ces choses là ne seront jamais l’œuvre des Sept. Même réunies. C'est la générosité de Néant qui s'offre comme source mère. »

Découlant de son fanatisme, Naal hait les dragons. Si son écœurement pour la magie s'est apaisé avec les années, il n'en demeure pas moins vrai qu'il ne la tient pas dans son cœur. Mais ce n'est pas la raison pour laquelle il hait les dragons : à ces yeux, il s'agit d'un fléau assoiffé de pouvoir et qui, à cette fin, en est venu à voler le cœur de Néant pour se servir de sa toute puissance. Ce sont des créatures perfides qui se lient majoritairement à des rois où à des êtres destinés à le devenir. Sa liste d'exemples est longue, à commencer par la gangrène qui s'est installée chez les Kohans auprès d'Esmelda, Korentin, Nolan et Luna, mais également chez les vampires et les elfes. La liste des noms de puissants de ce monde qui se sont fait prendre au piège par le Lien fait pâlir l'ancien Roi. Orfraie, Kylian, Achroma et tant d'autres. Rien que d'y penser, il s’interroge sincèrement sur le comment les Ambarhùniens ont fait pour ne pas voir cette bon sang d'invasion. Depuis de retour des dragons, les guerres, jusque là absentes, avaient repris de plus bel. Ces bêtes pouvaient mesurer des centaines de mètres, pourvues d'écailles tranchantes et une gueule plein de crocs affamés. Comment ? Comment avaient-ils pu être aussi immobiles face à une menace d'une telle ampleur ? Qu'est ce qui ne tournaient pas rond chez eux ?

Naal en était effaré. En Almara, ils n'avaient eu de cesse de repousser ces monstruosités dangereuses. Ici, ces idiots étaient inconscients... Ou du moins, ils n'avaient pas eu la chance d'être guidés par Néant. Qu'à cela ne tienne, il leur montrerait la voie. La récente mise en cause du Lien est une aubaine : enfin, un premier pas était franchi vers la compréhension de la nature rédhibitoire de ces aberrations. Et si Naal est si convaincu en disant cela, c'est certainement parce qu'il a vu  périr sous les flammes d'un dragon trop d'être chers. Plus que quiconque, il sait combien ces choses sont dévastatrices. Il s'agit même de sa plus grande peur.

Roi d'Almara pendant des siècles, Naal voue un amour profond pour son peuple. Il avait offert son existence pour être leur guide et il le demeurerait, en déplaise à ceux qui pourraient se dresser sur son chemin, car outre sa mélancolie étreignant, il reste un Roi qui a pris goût à ce qu'on ne lui refuse rien. La place que lui avait conféré Néant, il la chérissait sincèrement, tant par devoir que par facilité. Son comportement régalien ne saurait faire que des émules, assurément, bien qu'il n'en abuse à outrance. S'il apprécie volontiers la rhétorique et le partage d'idées, il déteste que les décisions qu'il prend pour son peuple soient remises en cause. A n'en pas douter, le spectre d'Aldakin y est pour quelque chose et il repoussera l'idée qu'on vienne bafouer sa légitimité à nouveau. Naal n'est pas un orateur, pas un guerrier, mais son éducation et sa foi lui ont conféré des armes redoutables en politique. Il sait se servir des bonnes personnes et des bons outils pour venir à bout de ses desseins. Il est, de fait, très calculateur, patient et observateur. Bien qu'il soit de nature impulsive, surtout lorsque cela touche ses émotions, il se jugule pour éviter des débordements désastreux. Il ne refuse pas les concessions, les petits pas en avant, bien que ce soit plus difficile pour lui de concéder lorsqu'il est question de Néant, de son peuple, ou de sa famille. Son affection pour eux, le conduit à désirer le meilleur et non la moitié du meilleur.

Naal est un homme très secret. S'il n'a pas hésité à écrire l'histoire d'Almara pour qu'elle puisse se transmettre de génération en génération, il est un homme très discret dans sa vie privée. Il ne donne que peu de signe d'affection à ceux qu'il aime, en public, et cette pudeur s'étend également sur ce qu'il a pu commettre par foi comme le meurtre d'Aldakin ou ses déboires avec les chimères pendant tant d'années. Néanmoins, il ne cache pas sa foi débordante ou même ses doutes humains. Il se montre pédagogue à qui l'écoutera.

Naal apprécie la science Almaréenne qu'il a vu évoluer au fil des siècles jusqu'au perfectionnement actuel. Il en a appris les sources, petit à petit. Il est manuel et tactile, ses doigts sont capables de minutieux petits miracles. Il se plait les arts et la science, allant du façonnage de petits objets mécaniques à la sculpture. Il joue de plusieurs instruments de musique, principalement à cordes. Entre devoirs royaux, arts, sciences et prières, Naal mène une existence simple. Il n'amasse pas des richesses à outrance, ne dévore pas de mets exquis à chaque repas, il ne se pare pas d'un milliers de bijoux et de vêtements, ne s'enorgueille pas de ses possessions.  Il prend le temps de vivre au présent et d’apprécier les choses les plus simples et les plus élémentaires de la vie, loin du raffinement outrancier d'une habituelle noblesse. Il n'est d'ailleurs, pas rare de le voir méditer.

Naal a tendance à se montrer misogyne malgré lui. Il préfère de loin la compagnie d'un homme à celle de femmes. Les Esprits, bien que dénués de sexualité, véhiculaient une iconographie pourtant assez genrée. Néant était appelé Dieu, là où on appelait les Sept Déesses. Pour simplifier, il faut, aux yeux de Naal, au moins sept femmes pour égaler un homme. Seules les Glacernoises semblent échapper à la règle : Naal ne sait trop  à quel sexe les affilier. Il ne dénigre pas les femmes pour autant, mais il les prendra souvent de haut et s'y intéressera moins, sans aucune autre raison valable.

Naal poursuit deux objectifs pour l'heure :
- Tuer les dragons. Tous.
- Reformer la foi auprès des almaréens et s'il le peut, convertir l'archipel au Néant

Bref, il y a du travail.

  Alignement : Difficile à jauger. Naal est un fanatique du Néant, il fera toujours selon la volonté de son Dieu et dans l'intérêt de son peuple. Il est d'une extrême loyauté et cela peu passer autant par une aide courtoise et désintéressée qu'un meurtre de sang froid.

Proposition d'esprits-lié :  

Corneille (Très rare) : C'est probablement l'esprit-lié pour lequel Naal remplit le plus de pré-requis, si ce n'est tous. Fanatique, il a été contraint de tuer son Dieu (traumatique), il est mort deux fois et à l'intellect d'un noble, qui plus est almaréen (science). Je trouve cet esprit-lié très intéressant dans le background du personnage. Naal ne vénère pas les esprits-liés, il les voit comme des entités inférieures. S'il a la Corneille, Naal croira qu'il s'agit d'un messager de Néant destiné à lui montrer des visions... Comme jadis puisqu'il était l'Oracle de Néant. Ce serait son moyen d'obéir aux ordres de Néant, il chercherait toujours à comprendre pourquoi et quel lien faire entre toutes ces images.

Cobra (Rare) : Naal colle assez bien à deux des critères puisqu'il a été roi et qu'il n'a pas trop d'état d’âme à tuer. Il ne s’intéresse pas au bien ou au mal, il ne fait qu'appliquer la volonté de Néant. La capacité de contrôle du cobra lui offrirait une bienvenue compétence pour contrôler son entourage, à défaut de savoir le faire à la force de son charisme. Naal ne vénère pas les esprits-liés, il les voit comme des entités inférieures. Il verrait ces compétences comme un don conféré par Néant pour assouvir sa volonté à travers lui. Et donc de plier autrui au creux de sa poigne.

Lombric (Rare) : Naal n'est pas un guerrier, il tire sa force de sa coordination, sa rapidité et son agilité.En cela le lombric lui donnerait un avantage certain pour  se mouvoir et résister à la douleur des coups qu'il pourrait prendre. Naal le verrait comme un reliquat de ses pouvoirs de Serviteur du Néant, lorsque sa résistance était décuplée, et donc un retour du soutien de son Dieu, même à travers la mort.

Chat (Répandu) :
Naal colle ici aussi à tous les critère d'élection. Ce n'est pas un guerrier, il tire sa force de sa coordination, sa rapidité et son agilité. En cela le chat lui donnerait un avantage certain pour  se mouvoir. La capacité a se faire accepté du chat lui offrirait une bienvenue compétence pour amadouer son entourage et le convertir à Néant, à défaut de savoir le faire à la force de son charisme. Naal ne vénère pas les esprits-liés, il les voit comme des entités inférieures. Il verrait ces compétences comme un don conféré par Néant pour assouvir sa volonté à travers lui. Et donc de plier à la religion absolue.

Cafard (Très Rare) : Naal est mort deux fois, et est revenu deux fois : si ce n'est pas du survivalisme ? Il correspond assez bien aux critères de sélection comme sa débrouillardise ou son pragmatisme. Naal verrait ces dont de résistance comme un reliquat de  ses pouvoirs de Serviteur du Néant, lorsque sa résistance était décuplée, et donc un retour du soutien de son Dieu, même à travers la mort.




Liens

  • Tryghild Svenn : Une chose est sûre, c’est que la pilule avait eu du mal à passer quand Thelem, son descendant et Prince, lui avait annoncé ses fiançailles avec cette hérétique. Naal mit quelques semaines à digérer la nouvelle et à l’accepter. Il avait fait voler des tables, il avait frappé du poing, il avait pesté toute la déchéance et la honte que cela représentait pour leur auguste lignée sans que Thelem en démorde. Il voulait unir leurs peuples pour le bien de l’Almara. Pour mettre fin à la guerre et si Naal trouvait ces intentions louables… Elle restait une bon sang d’hérétique ! En mettant un peu d’eau dans son vin, il avouait qu’elle était une moins pire hérétique que les autres : elle était incapable de magie et sa carrure virile lui donnait plus de valeur, aux yeux misogynes de Naal, que n’importe quelle autre femme. Il les maria et s’il lui arrive encore de ronchonner contre sa foi répugnante, elle fait partie de sa famille à présent. Elle est la mère de sa descendance et celle à qui il octroie son respect.

  • Nahui et Kaiikathal : Elles doivent une bonne part de leur traumatisme de coquille à Naal. Il a essayé des les briser, pendant la longue traversée, en vain. Il s’est promis de les retrouver et de les détruire avant qu’elles ne deviennent capables de lui tenir tête et de se venger.

  • Ilhan Avente : Il avait trahi le peuple d'Almara. Si Naal lui en voulait, il se tempérait par l'idée que les siens s'étaient montés particulièrement virulents, guidés par Aldakin. Il était prêt à lui pardonner, s'il l'aidait.  Naal savait qu'il avait des araignées et il avait besoin de retrouver quelqu'un. Le destin a voulu que ce soit un ennemi commun : Naal lui confiait ses projets de meurtre d'Aldakin, là où il avait annoncé à tous les autres qu'il désirait simplement retrouver le Prêcheur pour le remettre sur le droit chemin. Il a accepté et l'almaréen avait retrouvé Aldakin grâce à lui,  leurs secrets réciproquement bien gardés. Maintenant que Naal est de retour, après avoir si longuement disparu, les deux hommes s'observent et se calculent. Naal a même une araignée dans son ombre, curieuse et avide de comprendre... La glace finirait par être brisée.



Derrière le clavier

  • Petite présentation : Cf Aldaron

  • Particularité RP ? Cf Aldaron

  • Rythme RP ? Cf Aldaron

  • Comment as-tu découvert le forum ? Cf Aldaron

  • As-tu signé le reglement ? Oui !

descriptionNaal du Néant EmptyRe: Naal du Néant

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Histoire

 


« Est-ce qu'il a parlé ? - Non, toujours pas, si ce n'est pour des prières. » En effet, je priais beaucoup et je ne parlais pas. Pas de ce qui s'était passé. On m'avait retrouvé sur les navires des chimères et on m'avait demandé comment j'étais arrivé là. Comment j'avais survécu. Je n'ai pas voulu répondre. J'ai préféré me taire. Ô Néant, c'est si douloureux. Je suis resté des mois entiers dans le néant des mots, ce fut salvateur. J'ai bien failli y rester, encore, et avec moi la mémoire et l'Histoire d'Almara. Je l'ai écrite, pour qu'ils n'oublient pas d'où nous venons. Je laisse en ce monde la relique de notre âge d'or, brisé par une trahison.... Brisé par un dragon. Je ne veux pas qu'ils oublient ce que ces créatures ont fait à notre peuple, à notre Dieu. Je voudrais qu'elles disparaissent toutes, qu'elles ne diffusent plus leur poison.

Monstres.  


Extraits des Mémoires du dernier Roi d’Almara
– écrites en mai et juin 1763, pendant sa convalescence à Délimar –
(histoire connue et divulguée)



Mon nom signifie Personne. Je suis né en Angelan, dans la glorieuse cité Valahd, berceau de la naissante civilisation des Hommes, il y a… 2000 ans, je crois... Je n’ai pas toujours été humain et la mémoire me fait défaut. Ma race n’est pas faite pour vivre aussi longtemps et mes incorporations au Néant n’ont pas aidé à préserver tout mes souvenirs intacts. [...] J’ai oublié le visage de ma première épouse et parfois celui de mes enfants s’estompent au profit de quelques instants félicités vagues. Je les aimais pourtant, démesurément. J'aurais tout donné pour eux.

Mon nom est Naal Sarawyn. Je n’étais pas destiné à être Roi, je n’étais pas un orateur glorieux. Mes apparitions publiques relevaient plus de la maladresse et du fiasco que de la grande fierté. […] Fort heureusement l’aîné de notre fratrie faisait cela mieux que moi, le second était bien bâti pour la guerre… Quant à moi, en vérité je n’avais rien pour moi. J’étais petit et frêle et quand je parvenais, rarement, à gagner mes duels aux dagues, ce n’était que par une dextérité agile et rusée, plus que par la maîtrise et la force de mes coups. Qu’à cela ne tienne, je fus ravi d’embrasser le Néant.

J’eus la chance d’être encadré par les grandes prêtresses qui soufflaient des conseils à l’oreille des rois. Elles placèrent en moi un culte indéfectible et une foi indélébile. […] [s’en suivent 27 pages explicatives des rites initiatiques et quotidiens de son apprentissage]. Je me montrai bon élève et à ma majorité, j’arborai un tatouage d’une propension rarement égalée pour mon âge, puisqu’il couvrait mon bras droit, une très large partie de mon dos, de mon torse et de mon bassin, et commençait à grignoter le bas de mon visage. Mon père, le Roi, était fier, mais je l’étais encore plus que lui.

Les complots emportèrent mon frère aîné, les guerres firent trépasser le second. […] Je me souviens ne pas avoir aimé quand les regards se sont tournés vers moi. L’Angelan n’avait pas été un peuple soudé, tant pour la religion qu’autre chose. Les prêtresses de Néant faisaient loi auprès des Rois, mais l’orgueil de certains d’entre eux venaient rejeter leur suprématie. Ainsi étaient-ils contestés par la noblesse consternée et par les autres peuples peu enclin à laisser un hérétique régner.

J’avais l’opportunité de lier ces deux mondes qui devaient être assemblés. Le sang bleu coulait dans mes veines et la foi inondait mon âme, promesse que je ne m’écarterai pas du droit chemin. [...]J’étais terrorisé. A chaque décision d’importance, j’allais me réfugier dans le temple en quête de réponses. Il m’arrivait de jeûner plusieurs jours en priant, jusqu’à ce que Néant m’inspire. Mon incapacité à prendre une décision rapidement inquiétait la noblesse. J’ai pourtant toujours été quelqu’un impulsif, vif et direct… Mais lorsque mes choix impactaient tout mon peuple, j’avais terriblement peur. J'aimais tellement mon peuple et je l'aime toujours. Je ne savais pas si je faisais les bons choix.

Fort heureusement pour mes détracteurs, je trouvais la mort. Poison, il parait. Ils avaient fini par en arriver là. Qu’à  cela ne tienne, j’avais pris épouse et elle m’avait donné deux fils en âge de gouverner, qui eux-même avaient eu une belle descendance. Le sang bleu pouvait demeurer, stable et fort comme je le rêvais. Je suppose que cela a su combler le peuple. Cela ne m’importait plus. J’avais voué ma vie au Néant et je ne regrettais pas les questionnements qui avaient ralenti mes prises de décisions. Elles ont fait de moi un roi de foi. Mon tatouage avait gagné mon corps tout entier. Il n’existait plus la moindre parcelle de peau qui ne soit parcouru de ces symboles divins. J’étais complet, il était l’heure pour moi d’être incorporé au Néant.

De toutes les drogues que mon peuple a pu inventer, aucune n’égalait la plénitude du vide. L’immensité obscure ne me faisait pas peur. Sous l’aile de l’Unique, j’étais en paix. Je goûtais au non-être. Chaque jour, mes prières et ma dévotion m’avaient rapproché de Dieu et dans son étreinte, toutes les vérités que je recherchais étaient à portée de main...



Je n’allais pas plus loin, cela devenait trop intime. Ma main tremblait. Ma relation avec Néant était bien trop intrinsèque, bien trop profonde. Et je portais toujours mon deuil. Je posais la plume et je priais. Doux refuge que cela, mon cœur ne battait plus que par cela. J'étais fatigué mais je ne m’épuiserais jamais à t’adorer, Néant. A tout jamais.


Était-ce une coïncidence si Néant me donnait vie à l’instant même où les Kohans posaient le pied sur Ambarhùna ? Je n’y crois pas. Néant est tout puissant, il ne peut qu’avoir coordonné tout cela. Les Kohans pour le règne des 7 sœurs, dans le berceau de la magie, et moi protecteur d’Almara, Oracle de Néant. Par le don de l’Unique, j’ai porté la couronne des siècles durant lesquels les Kohans se succédaient. J’en éprouve une certaine fierté : il n’aurait pu en être autrement. L’Unique est bien plus puissant et n’avait besoin que d’un unique homme pour gouverner, là où les Kohans s’en trouvaient aussi imparfaits et changeants que leur si médiocre panthéon. Ainsi je revins au monde en l’An 1 de l’Âge des hommes, dans le corps de l’un de mes dévoués descendants. Il avait été brave et croyant car le processus s’était avéré particulièrement douloureux, alors que mon âme, sublimé par le Néant, envoyait celle du Prince dans le royaume de mort duquel j’avais été épargné. […]

Mon ascension au trône se fit sans heurts. J’étais appuyé par les prêtresses qui valorisaient la volonté de Néant auprès des Rois en place. Je fusionnais cet Empire disparâtre sous ma coupole et mon règne fut bien plus aisé que le précédent. Je n’avais plus besoin de me retirer au temple pour prier lorsqu’il fallait prendre une décision d’importance : Néant me parlait et j’appliquais sa volonté. Je n’avais pas besoin d’une carrure de soldat. Je n’avais pas non plus besoin de talents d’orateur puisque Néant me donnait la pleine et entière crédibilité. J’étais de sang bleu et j’étais idéalisé par le Néant, j’étais son Oracle, son Porte-Parole pour les mortels. Il me montrait ce que j’avais à savoir, les visions étaient pleines de sens. Je consumais mon existence immortelle dans ce savoir omnipotent.

Ceux qui disaient que j’étais prétentieux et que je me pavanais avaient raison. J’étais un véritable paon dans mon apparat sacerdotale et royal. L’on me trouvait même exécrable par moment. J'étais une plaie de fierté arrogante, j’aimais tellement avoir raison, avoir ce dernier mot régalien. N’auriez vous point aimé, à ma place ? Ne vous en seriez-vous pas enorgueilli ? C’était si grisant et l’on me pardonnait parce que j’étais dévoué. Infiniment dévoué. Si je m’étais attendu à ce qu’un jour cela ne soit plus le cas… L’on ne me questionnait pas du pourquoi de mes décisions. On les prenait pour sacrées, de volonté divine. L’Unique me guidait, comment aurais-je pu me tromper ?

[...]Nous tuions les dragons, nous les chassions de nos terres pour qu’ils ne répandent leur malfaisante magie. En les voyant, je ne pouvais m’empêcher d’être parcouru d’un frisson de peur à la mémoire de ma dernière mort. En plus d’être l’objet de ma haine, ils étaient le sujet d’une peur viscérale. Celle de l’échec. J’étais bien plus fort, bien plus puissant… Mais je les craignais au demeurant. Je sentais encore leur flammes dévorer la chair et mes os de mes proches comme si c’était hier. [...]Néant me donnait la puissance de les détruire, mais plus je tuais de ces monstres avec mon peuple, et plus j’avais le sentiment que ce n’était pas la bonne voie. Pas exactement. Le Néant ne signifiait pas que nous devions réduire ce monde en poussière. Le Néant n’était pas une fin. Il était l’essence de la création. Le divin incréé créateur. Il était l’horizon au-delà duquel rien n'existe, d'une origine temporelle, d'un mouvement d'énergie créatrice procédant au sein même des origines de l'être. Au commencement, il y avait le Néant et de lui ont été tirés toutes les choses de ce monde : les Océans, les Airs, le Feu et la Terre. La Végétation luxuriante, la Vie et la Mort… Tout cela est né de rien.

Détruire en devait pas être notre vocation. J’ai essayé de l’inculquer à ceux que je formais, du mieux que je le pouvais. Mes enfants, mes descendants, et même le Prêcheur Aldakin du Néant. Je leur montrais la voie.[…] Aldakin était un excellent Prêcheur, j’étais fier de l’avoir pour frère. Il avait une belle parole, il savait impacter a foule. Je me servais de lui car il avait été choisi par Néant pour nous accompagner.

[…]

Notre différent au sujet du message de Néant était devenu chaotique. Je ne parvenais plus à parler à Aldakin sans que l’un de nous ne monte le ton. Il voulait partir, je lui ordonnais de rester. Il pestait dans les rues et la colère grondait. Il était si persuasif. Même Thélem, mon descendant et Prince, avait fini par douter de moi. Moi-même je venais à douter de ma décision. Pourquoi servions nous le même Dieu et ne parvenions à nous mettre d’accord ? Pourquoi une telle divergence ? Pourquoi Aldakin refusait de m'entendre ? […] Bientôt, on me prenait pour un menteur. Ô Néant, on disait que j’usurpais ta parole pour imposer ma loi, que j’étais un imposteur. Je savais qu’Aldakin était derrière ces mensonges. […] Les prêtresses m’avaient renié. J’ordonnais de rester en Almara et la colère montait encore. J’étais désemparé. Etais-je un imposteur ? Je jurais que Néant ne pouvait pas vouloir de cette guerre, de cette domination exécrable. Le Néant était le commencement, pas une fin. Et si je m'étais trompé... Et si j'avais pris la mauvaise voie ? [...]

Nous eûmes un échange très houleux avec Aldakin. Notre peuple se déchirait et je perdais ma légitimité. Nous en vînmes aux mains alors que je le giflais d’impatience. Je n’en pouvais plus de ses manœuvres perfides et de ses blasphèmes. Ô Néant, je n’aurais pas du nourrir sa colère. Il est repartit mais je me doutais qu'il n'en resterait pas là. Je t'ai prié, Néant, jour et nuit. Je ne savais plus comment agir […] Une nouvelle fois, nos volontés s’affrontaient et ce fut la foi de trop. D’un hoquet, je sentis la lance noir me transpercer : la sentence d’un hérétique. Je m’écroulais, si plein de doutes, tandis qu’Aldakin partait avec mon peuple. […]

Je ne sais si je fus soulagé ou profondément effrayé lorsque Néant m’absorba à nouveau. S’il m’aimait toujours au point de m’arracher à Mort, s’il désirait encore me voir servir sa cause, c’était que je ne m’étais pas trompé. Je me rassurais à cette pensée et je pleurais le sort des miens qui avaient été bernés. Ô Ambarhùna, aies pitié des miens qui versèrent le sang sur tes terres. Aies pitié du peuple d’Almara : il avait vu tomber son dernier roi.



Ma main tremblante reposait la plume et je refermais l’ouvrage achevé. Aujourd’hui, je ne suis plus un roi. Je suis tombé mais ma civilisation ne s’est pas éteinte. Le peuple d’Almara vivrait toujours tant que la foi qui le caractérisait perdurait. Je fais la promesse de ne jamais la laisser se faire étouffer.




Décembre 1757 – Ambarhùna, auprès du peuple de Glacern et d’Almara



« Au commencement, il n’y avait rien. C’est comme cela que prélude notre croyance, et c’est comme cela qu’elle aurait du indéfectiblement demeurer, loin de l’abâtardissement de son sens premier. Nous avons commis une épouvantable erreur, aveuglés par un Dragon Blanc. Puisse Néant nous absoudre d’avoir collaboré avec son insidieux bourreau. Il nous a abusé et dans notre obstination à servir, nous n’avions su faire la lumière sur ses boniments. Pour mon peuple, j’implore pardon. Il a pêché par excès d’adoration. » Des larmes vinrent à couler, d’autres hères se mettaient à genoux. Nos fautes étaient exécrables. Beaucoup s’en étaient rendu compte à l’époque de la Théocratie du Tyran Blanc. Ils s’en étaient mordu les doigts. Je trouverai le coupable, celui qui avait poussé à croire en des mensonges. Le Prêcheur. Le Traître. Mais pour l’heure c’était à moi de refaire leur éducation et les remettre sur le droit chemin. Celui de notre Seigneur à tous, Néant.

Je posais la main sur la tête de Thelem, pour le bénir. Il était à genoux et sa femme Tryghild m’avait fait l’honneur de le rejoindre pour recevoir le sceau de notre lignée. Je les mariais. Si je réprouvais l’idée que ma descendance se lia à une hérétique, je ne pouvais qu’être soulagé qu’elle ne soit un berceau de magie et qu’elle ait dans le cœur cet honneur brillant qui la poussait à l’union des peuples. A défaut d’accepter les préceptes de Néant, j’espérais qu’elle soit capable d’éduquer son enfant et de répondre à ses questions… Lorsqu’il en aurait. Car je ne serai pas là pour le faire. J’avais échoué. Face à Aldakin du Néant, j’avais perdu la vie et mon peuple. Je ne rêvais que de vengeance et je pleurais le Dieu que j’avais tant adoré. « Au commencement, il n’y avait rien. Cela ne s’est jamais signifié qu’au terme, il n’y aurait rien non plus. Le Néant n’est pas la destruction, il n’appelle pas le vide. Il n’existe qu’au commencement, il est l’origine de toute création, la matière première invisible d’où naît le monde. Il est le socle de l’inventivité et du génie, tout ce qui se forme à partir de rien. Toutes les émotions, tous les sentiments, cela vient du Néant. Puisse votre amour, né de Lui, perdurer jusqu'à la fin des temps. »

J’avais appris cela à mes dépens, en faisant mes propres erreurs. Il était si facile de tomber dans le faux d’une croyance basée sur l’annihilation du monde. Ô Néant, puisses-tu les pardonner...



Octobre 1758, quelque part à l’ouest d’Ambarhùna




« Aldakin, pourquoi as-tu réduit en cendres toutes ces conceptions ? Pourquoi as-tu cru que nous avions besoin de la belligérance et de l’annihilation? Pourquoi m’as-tu tué en croyant avoir raison ? Tes mots si charismatiques n’étaient que le poison d’un dragon que tu répandais aveuglément. Le Néant est au commencement. » La traque s’était enfin montré fructueuse. Mes suivants avaient débusqué ce rat déguisé en mendiant, menant sa pathétique campagne solitaire. La Théocratie du Tyran avait fait des adeptes et Aldakin les trouvait pour les réduire à néant. Pauvre fou. Croyait-il pouvoir ainsi se racheter ? C’était fini, à présent. Nous le tenions.

« Ô Aldakin, mon frère, tu as fait couler tant de sang au nom du Tyran, mais sur tes lèvres, il n’y avait que le Néant. Te voilà maintenant à chasser les derniers adeptes du Blanc. Peut-être as-tu enfin compris toute l’aberration que tu as prêché… » Mais j’en doutais. Il était au-delà de toute raison. Il était l’abjecte outil qui avait conduit mon peuple en Ambarhùna. J’étais le Roi et l’Oracle d’un monde croyant et nous prospérions dans la gloire de Néant. Nous, les Serviteurs, entretenions un lien privilégié avec l’Unique. Nous avions droit à des messages, et moi, l’Oracle de  Néant, en bénéficiait d’avantage. J’étais l’être qui dirigeait Almara, c’était assez normal que je reçoive directement les volontés de l’Esprit Supérieur. Néant nous avait demandé d’envahir Ambarhùna, de convertir le berceau de la magie et de tuer tous les hérétiques qui se dresseraient en travers de notre chemin. Je ne voulais pas y croire, cela ne ressemblait pas au Néant que j’avais connu des siècles durant. Mais Aldakin n’avait pas la même réserve que moi. Il obéissait. Et l’Homme que j’avais formé aux préceptes de la foi me reniait.

« Ô Aldakin, comme tu parlais si bien. Ta voix a porté plus loin que celle de ton Roi. Tu as détourné le peuple de la raison et de sa véritable foi.Tu as servi les desseins du Tyran Blanc. Tu es un traître. » La lance du Prêcheur fut brisée, d’un geste sec et j’en étais satisfait. J’aurais voulu le rompre de la même manière. Ô Néant, comme je suis désolé… Le Tyran Blanc avait pris ton cœur, et il avait corrompu tes serviteurs. Aldakin lui a obéi et moi, je n’étais pas un aussi bon orateur. Mon rôle légitime de roi, il l’a massacré, il l’a piétiné, il l’a décrédibilisé et lorsque j’ai donné l’ordre de rester en Almara, il m’a tué. Pardonne ma faiblesse… Aujourd’hui, je mets un terme à l’existence de ce monstre que tu avais gracié d’une vie éternelle et qui t’as été déloyal. Je respire mieux, l’affront est lavé par son sang impur et blasphémateur.

« Moi, Naal du Néant, Roi d’Almara, je te condamne à mort. Que Néant ait pitié de toi et puisse-t-il te pardonner tes crimes. » Mais j’en doutais. Néant était mort. Je le sais… Ô Néant, je le sais. Pourquoi m’as-tu infligé cela ?



Octobre 1757, quelque part en Ambarhùna



Respirer. Calmement. C'était la deuxième fois que je revenais à la vie... Mais cela restait toujours aussi perturbant. Mon corps me semblait plus fragile cette fois, plus faible. Mon cœur s'emballait, je toussais, mes yeux rivées sur mes mains crispées au sol. Il y avait quelque chose d'étrange dans cette situation : je reconnaissais mes propres dextres, mon propre corps. Celui qui avait péri dans les flammes d'un dragon voilà près de 2000 ans. En mon for intérieur, je louais déjà Néant de ce prodige : j'étais persuadé que cela ne pouvait qu'être de lui.

Respirer. Calmement. Je fermais les yeux pour me concentrer sur ma respiration, je ne devais pas me hâter. Une chose à la fois. Lorsque je me sentis un peu mieux je me redressais, mais une nouvelle fois mon cœur et ma respiration s'emballèrent à la vue de l'être Tout Puissant qui se tenait à mes côtés. Je n'avais pas besoin qu'Il se présente : je savais déjà qui Il était. La beauté de son avatar n'avait d'égal que le caractère divin de Celui qui l'empruntait. Je tombais à genoux, le souffle coupé. Si je m'étais attendu un jour à Le rencontrer. Je sentais Son aura hors du commun et toutes ces vibrations à laquelle ma foi s'accrochait.

Je tremblais de tout mon être lorsque je relevais les yeux sur l'Unique. Il se montrait patient. Cela n'avait rien d'étonnant : contrairement à moi, Il avait toute l'éternité. Du moins le croyais-je. Il posa un genoux à terre pour se mettre à ma hauteur. Hypnotisé, je ne le lâchais pas des yeux, la bouche stupidement ouverte, incapable de former le moindre mot. Je n'avais jamais été très charismatique et je pense que si Néant l'ignorait encore, cela venait lui prouver. Ce qui m'avait rendu unique à ses yeux, c'était ma foi. « Apaise-toi... Nous avons du temps devant nous. »

Effectivement, nous en avions, j'avais la sensation d'être hors du temps. J'obéissais à Sa volonté. Je lisais dans ses yeux une fatigue en détresse, je crois que je ne pourrai jamais oublier cette émotion qui me traversait. J'avais tellement mal de savoir Néant à l'agonie. Que lui était-il arrivé ? Il répondait à mes questions, une à une. Il me parlait du Tyran Blanc,  de la façon dont il avait abusé de Lui pour être à la hauteur d'un Esprit. Il me confirmait ce que je savais : Il avait été le premier et il avait été le pendant de toutes ses sœurs. L'Unique aussi puissant que les déesses réunies comme les représentantes du Temps. Il me parlait des dragons et des chimères. Il me parlait du peuple d'Almara, ce qu'il était devenu depuis ma dernière mort, ce qu'ils avaient fait sur Ambarhùna. Il me parlait du Contrat Originel. Il me parlait de Sa fin.

Mes épaules s'effondraient devant le désastre et la culpabilité. Elles s'effondrèrent plus encore à ce qu'Il m'ordonnait. Tout l'or de notre glorieux passé n'était plus que des cendres. J'étais accablé, jusqu'au plus profond de mon âme. Lorsqu'Il me tendit l'épée déicide, je m'effondrais. Ô Néant, tu savais que je t'obéirais. Ce n'était que pour cela que tu m'avais fait revenir. Tu étais incapable, privé de cœur, d'y parvenir par Toi-même. Tu savais que je T'aimais, que je ne T'aurais pas laissé souffrir, dussé-je me repentir pour l'éternité pour que Tu reposes en paix. Je T'ai supplié, je T'ai imploré mais Tu avais cette même rigueur implacable que je Te connaissais. Les Enfants des Dieux avaient échoué, seul le respect du Contrat Originel demeurait pour ultime option. Les Chimères allaient se déverser sur notre monde... Mais, à mes yeux, cela ne m'était pas aussi grave que Ta disparition.

Je me souviens de t'avoir conjuré de nous laisser notre foi, de m'aider à la préserver au sein de notre peuple, jusqu'à ce que les Chimères nous anéantissent. Ô Néant, tu étais un  Dieu bon. Tu apposais tes doigts fin le long de mes tempes pour m'offrir ton présent. Par toi, j'étais béni. J'ai lutté longuement contre moi-même, mais ma foi était forte et ma dévotion totale. J'ai hurlé, j'ai pleuré et dans ton cœur j'avais planté cette foutue épée astrale. Ta volonté, Ô Mon Dieu... Ta volonté était mes ordres. Ta volonté était exhaussée.



Décembre 1762, par delà les flots, sur un vaisseau des chimères



Je me réveillais à côté d’une créature immense qui n’avait rien d’un dragon. J’étais sonné, avec la sensation d’avoir manqué beaucoup d’heures et de jours de mon existence. Nous avions mis fin à l’errance d’Aldakin du Néant… Et puis nous étions probablement trop près de ce brouillard à l’ouest du continent. Nous avons suffoqué et puis… Plus rien. Jusque maintenant. « Gardez-le moi de côté. » La chose avait parlé et sa voix me hérissait les poils. Plus tard j’apprenais qu’il s’agissait de Gilgamesh. J’avais été son réceptacle le temps qu’il retrouve son propre corps. Je comprenais que ‘Gardez-le moi de côté.’ sous-entendait que j’étais sa solution de retranchement si les choses tournaient mal pour lui. J’imagine que se réserver le favori de Néant, déicide de surcroît, comme poupée de chiffon lui offrait une certaine satisfaction ironique et je n’allais pas m’en plaindre : par cet ordre, j’eus la chance d’être épargné des possessions chimériques. Il me gardait, au cas où. Mes compagnons d’infortune n’eurent pas cette sinistre aubaine.

L’environnement était saturé de néant. Cela me rappelait Almara, en quelques sortes. Ces chimères m’intriguaient mais Vehasiel répondait à mes questions. Je savais bien qu’il jouait avec moi, les informations qu’il me donnait n’étaient destinées qu’à orienter mon esprit dans un sens bien précis : celui qu’il voulait. Il prenait soin de moi pour son Maître. De ma geôle, je le voyais faire ses expériences macabres. Ô Néant, étais-je faible d’avoir parfois fermé les yeux ? La vision était insupportable mais les cris et les odeurs nauséabondes l’étaient d’autant plus. Seigneur Tout Puissant, je l’avoue honteusement : tout cela m’intriguait. L’ancien manipulait le néant, comme nous, jadis, les Serviteurs. Et même plus encore. Si le Contrat Originel avait été respecté et que les nés d’Origine n’étaient plus… Pourquoi les Chimères étaient-elles à ce point liées à Néant ? Ou Néant était-il lié à elles ? Lui, le premier, avait été tiré de ces chimères ?

Je comprenais. Le Dieu que j’avais tué n’avait été qu’un ersatz de l’immense tout du Néant, un avatar, un fragment ô combien puissant. Comme le pendant à tout l’Être, il y avait ce Néant immense qui allait bien au-delà des déesses, bien au-delà de l’Unique. Bien au-delà de tout les Esprits. J’étais transcendé par cette vérité. Le Néant Créateur ne s’était pas éteint. Il perdurait par delà le temps et l’espace, omnipotent. Ô Néant, tu étais bien plus grand que je ne l’avais imaginé et les Chimères, comme Aldakin, l’utilisaient à des fins de destruction. Elles aussi, elles avaient été créées à partir de rien.

« Tu sais ce que c’est ? » Je me rapprochais de mes barreaux, plissant les yeux pour voir ce qu’on me montrait. « Des œufs de dragon. » Je détestais voir Vehasiel sourire. C’était hideux et effrayant. En général, cela ne présageait rien de bon. « Tout à fait. Des œufs liés plus exactement. Ils ont des centaines d’années et de languissent de leur partenaire. » Je reculais de mes barreaux, me renfrognant au fond de ma cellule. « Des monstres. » Parler de dragon me mettait de mauvaise humeur. « Des esclaves. » Il piquait ma curiosité et mon désir de vengeance. Je savais qu’il le faisait exprès, et il savait que je n’étais pas stupide. Mais je n’avais plus rien à vivre vraiment : nous avions comme un accord tacite où j’acceptais qu’il me manipule. Je revenais vers les barreaux pour l’écouter.

« Des créatures auxquelles les Déesses ont donné une vie et une conscience. » Je voyais rouge, la colère battait à mes tempes à cette évocation. Les Entités Inférieurs avaient donné vie à ces monstres destructeurs qui s’en étaient pris à Néant. Je fulminais. Je n’avais jamais eu dans mon cœur les sept,  et cette piqûre de rappel n'était pas en leur faveur. Vehasiel se délectait du courroux qu’il avait insufflé en moi. Une bonne base pour la suite. « Les créations des déesses, les Tarenths… Ont formé un tournant dans l’histoire en créant le Lien. Un ordre contre les déesses, un échec dans la mission que leur avait confié notre père. Un pas de plus vers notre retour. » Le Contrat Originel stipulait qu’en cas d’échec des Huit, les chimères s’échapperaient du plan astral pour détruire les erreurs commises. Le Lien avait été une grave erreur. Une erreur fatidique.

Il me tendait un œuf doré. « Tu as envie de les détruire, n’est-ce pas ? » Je prenais l’œuf entre mes mains et d’un geste plein de violence, je venais l’écraser contre le sol. Je répétais mon geste infructueux plusieurs fois, y joignant une hargne aussi virulente que ma foi. Vehasiel me laissait faire quelques minutes, contemplant ce qu’il avait créé. « Naal… Les détruire comme des monstres seraient une fin bien trop douce. Je t’ai dit que ce seraient des esclaves. Je veux les asservir. » Et je le voulais aussi. Vehasiel avait eu le doigté pour me lier à son projet. J’étais plus acharné et dévoué que ses sbires avec une telle colère.



Fin juillet 1763, Délimar



Cela faisait plus de deux mois que les Délimariens m'avaient retrouvé, sur l'un des vaisseaux chimères où on m'avait placé pour le voyage final. L’œuf de dragon d'un bleu dragée, que j'avais martelé jusqu'alors, m'avait échappé dans une explosion, lors de la bataille, et j'en avais perdu connaissance. Je m'étais réveillé dans la cité fortifiée et si j'avais répondu aux questions de mon médecin pour lui expliquer que j'allais bien, ce furent bien les rares paroles que j'octroyais. Je m'étais levé et j'avais réclamé un autel à Néant sur lequel prier. Mon peuple avait survécu aux chimères. Rien dans les grandes lignes du Contrat Originel ne semblait l'avoir prévu. Leur fuite n'avait été alors qu'un acte désespéré pour échapper à la fatalité. Je n'avais pas imaginé une victoire mais j'en étais satisfait. J'ai prié Néant pour le remercier d'avoir veillé sur eux et je lui ai demandé pardon de n'y avoir vu aucun espoir.

J'apprenais que Thelem était mort et comment il était mort. Les nouvelles me parvenaient aisément quand on venait dans mes appartements en espérant avoir des réponses de ma part. L'on engageait la discussion, ou plutôt le monologue, avant de se heurter à mon silence et mon regard lointain. On me demandait ce qui s'était passé avec les chimères, comment j'avais survécu alors que tous ceux qui avaient été possédés sur Ambarhùna étaient morts, comme des coquilles vides, lorsque les chimères avaient été aspirées par le Baôli. Je me disais rien, je ne voulais pas parler, malgré l'insistance des uns, et l'inquiétude des autres. J'avais besoin de digérer ce qui s'était passé, maintenant que je n'étais plus sous l'emprise de Vehasiel. J'avais besoin de ce temps pour moi.

Je passais mes journées entre la méditation, les prières, l'écriture, parfois les arts, et les besoins nécessaires à ma survie et à mon hygiène. Il m'arrivait de sortir pour découvrir la ville, mes pieds nus sur les pavés encore neufs. J'y voyais une cité en construction, quelques temples... Trop rares à mon goût. Et une Araignée qui me suivait discrètement. Il faudrait que je parle à Avente. Je sentais les regards qui se posaient sur moi. Certains almaréens s'agenouillaient à mon passage et réclamaient d'être bénis. Je les bénissais, bien sûr, c'était mon devoir. D'autres avaient le regard fuyant et coupable. Ils s'étaient habitués à mon silence, beaucoup s'étaient fait à l'idée qu'ils n'auraient pas de réponses et avouaient que j'étais un miraculé qui avait été sauvé par Néant. Je laissais grandir cette rumeur, elle était le gage d'une foi renouvelée, mais je n'ignorais pas ceux qui en venaient à la suspicion et m'observaient comme si j'étais une arme prête à commettre un crime odieux et complice avec les chimères. Il n'en était rien, mais comment leur faire comprendre ?

Il y avait une chapelle dans l'un des quartiers que j'avais visité. Elle m'avait marqué. Outre le fait qu'elle soit édifiée en l'honneur de Néant, j'étais consterné par sa petite taille. Qu'étais devenus les édifices colossaux d'Almara, les nefs aussi larges que des avenues et les tours aussi hautes que des échelles vers les cieux ? Qu'étaient devenues les iconographies sublimes, des statues d’obsidienne et de verre noir dressées comme les étendards de notre foi ? Je savais bien qu'il n'était possible, en si peu de temps, de bâtir de telles merveilles, mais... Tout de même ? Ce temple-ci était particulièrement petit. Une fois à l'intérieur, nous ne pouvions tenir qu'à dix tout au plus et je décidais de me servir de cette image pour amorcer le retour de la foi, car la taille de cette chapelle était à l'image des braises sous la cendre qu'étaient devenues nos croyances éparses : faible et mourantes. C'était au cœur de ce pulsant agonisant que je décidais d'allumer les flammes de nos croyances.

Ce jour-là, je refusais mon petit déjeuner. Je priais à la place et j'allais me purifier. Et pour la première fois depuis longtemps, je m'habillais avec Kivio Syndro, l'Habit du Roi. La chasuble sacerdotale était d'un bleu céruléen, richement brodée de fils argentés formant des prières en langue ancienne, pour la gloire de Néant, porté sur une aube blanche. Le regard des almaréens, dans la rue, changea. Je ne portais d'ordinaire qu'une longue tunique noire et la nouveauté les intrigua. Je n'ai jamais été un bon orateur. Mais j'étais calculateur. Au fond, ce que je portais n'était revêtu que pour les célébrations de l'Oracle de Néant. Dans cet habit, je m'effaçais. Mes affects personnels n'avaient plus lieu d'être. Ce n'était pas de la magie, c'était tout simplement ma foi. Dans ce vêtement, je devenais le serviteur de Dieu, son messager. Naal n'existait plus, Naal n'était personne à cet instant. Il n'y avait plus que la Parole de notre Seigneur, dans ma bouche. Mais contre toute attente, il n'y eut pas de discours.

Je me suis rendu dans cette petite chapelle et j'ai prié sans m'arrêter. J'entendais les questions fuser à mon attention, sans réponse, toujours, mais aussi les chuchotis intrigués. Je continuais de prier. Au bout d'une journée sans boire ni manger, je commençais à inquiéter mon entourage et les hautes sphères de la Cité. Mais je ne bougeais pas, je continuais de prier en silence. Le second jour, des fidèles m'avaient rejoint, pour prier avec moi. Ils n'étaient pas plus de cinq, il me semble, à jeûner et prier sans relâche, et à la fin de la journée, la petite chapelle était pleine. Je commençais à fatiguer et à ressentir la soif mais je ne voulais pas arrêter. Le troisième jour, des croyants avaient commencé à s'agenouiller et prier en dehors du petit temple. Une poignée au début, puis tout au long de la journée, ils avaient rejoint la prière commune. Le soir, la place était pleine et les ruelles alentours également, dans un silence religieux. Il y avait des almaréens à genoux, principalement, mais aussi quelques des autres peuplades. Ils priaient, de plus en plus convaincus que quelque chose d'extraordinaire allait se produire. Les forces de l'ordre n'étaient pas intervenues : plus la foule grandissait et plus ils risquaient de marcher sur des œufs.

A l'aube du quatrième jour, j'étais exténué. La chaleur estivale n'aidait pas à tenir bon. La soif me dévorait mais les prières m'aidaient à m'accrocher. Je décidais d'ouvrir les yeux et de me lever doucement, lentement, pour ne pas risquer de m'évanouir. J'étais faible mais transcendé par mes prières. Néant, tu m'avais donné la force de me tenir debout et de marcher. Je t'en suis reconnaissant. On me regardait, on contemplait cette marche lente alors que je quittais la chapelle. Sur le parvis, je balayais la foule du regard. Un sourire venait enfin sur mes lèvres craquelées par la déshydratation. Je n'avais jamais été un très bon orateur, mais j'étais calculateur. Je les avais fait prier de leur plein gré, je les avais rendus réceptifs à ce que j'allais leur dire. J'étais un homme de foi et je savais qu'elle avait un pouvoir démesuré sur les individus.« Mes frères. Mes sœurs. » Je posais mes mains sur une rambarde de pierre après avoir fait un pas, pour tenir bon. « Nous vous rassemblez devant moi... Déracinés... Égarés... Espérant un miracle de moi. Aldakin vous a guidé vers des terres que vous n'auriez jamais du faire saigner et trahis, vous avez laissé lentement mourir la ferveur de votre foi. Chaque jour, l’hérésie rogne un peu plus notre singularité et notre force. »

Le souffle de la voix portée haute était difficile à expulser. J'étais épuisé, mais tu me donnais la force, Néant. Je n'étais que ton messager. « Fils d'Almara, vous êtes au bord du gouffre ! Vos rois ont failli... » Il parlait de lui, mais également des Kohans. « Et maintenant vous vous tournez vers Dieu ! Pourtant, jusqu'à aujourd'hui, je n'entendais nulle supplique. Je ne voyais personne à genou, se couvrir la tête de cendres. Au lieu de cela, vous gémissiez 'Pourquoi Néant nous a-t-il abandonné ?' » Je voyais flou. Je fermais les yeux et respirais lentement. Je suppliais Néant de me laisser terminer. Lorsque je portais de nouveau mon regard sur la foule, je me sentais mieux. « La réponse se trouve dans nos échecs passés... Jadis, notre peuple chassait les dragons, dans une traque visant à ne pas les laisser nous approcher et nous corrompre. Les déesses avaient permis à ces monstres de se répandre dans notre monde. Le résultat de leur inconscience fut cette force abjecte appelée magie... Et au lieu de la bannir, nous avons étudié cette arcane maudite qui rendait les dragons indispensables ! Pour en tirer profit et richesse... »

Tant de facilités, plutôt que d'approfondir la science et le labeur ouvrier. « Quant aux monstres survolant nos terres, les dragons qui se liaient aux vies des bipèdes comme la gangrène... Avons-nous tiré l'épée à leur encontre ? Ou les avons-nous laissé faire ?! Laissé naître des dragonniers... Des enfants royaux, Kohans... Ataliel... Perdus, corrompus par un ignoble Lien, leurs esprits déformés par des considérations intemporelles... Envoyés diriger nos peuples, alors qu'ils ne sont même plus comme nous ! La flamme de leur humanité a été broyée depuis bien longtemps par ces dragons en quête de pouvoir... Le Tyran Blanc ne vous a-t-il pas suffisamment éclairé ? Il a dévoré Néant à petit feu... Comme le Lien a dévoré la prison qui tenaient les Chimères loin de nous ! Leur simple existence nous couvre tous de honte ! » L'ire me donnait la force, Ô Néant, j'étais tellement en colère. Ma foi et ma peine parlaient pour moi : « L'humanité saigne, brisée par la guerre ! Regardez... Comme l'espace que nous remplissons tous ensemble pour prier peut être vaste. Comme nous sommes unis, soudés pour une cause ! »

Les temples devaient pouvoir nous rassembler et non pas nous cloisonner. La foi devait pouvoir nous unir, pas nous mettre de côté, pas faire de nous des singularités éparses et désordonnées au milieu d'une foule qui ne nous comprend pas. « Je ne vous blâmerai pas... Je ne blâmerai personne. Nous n'avons pas toujours le choix. » Je soupirais, serrais les dents : « Mais lorsque nous l'avons... » Fermerons-nous à nouveau les yeux sans rien faire ? « Retrouverons-nous le chemin vers la lumière ? Trouverons-nous la force de chasser des créatures méprisables de nos royaumes ? Nous unirons-nous dans loyauté du Tout-Puissant ? Voici venir le temps de la Foi et de la Libération... » Les traits de mon visage changeaient pour prendre ceux de l'avatar de Néant. Trop irréel pour ne pas être divin et j'étais bien trop impuissant dans l'art de la magie pour qu'il s'agisse d'une illusion. Ce n'était que le fragment de Néant que j'avais en moi qui m'appuyait et tous savaient quel visage j'arborais. « Personne ne mènera cette guerre pour nous ! Ne laissez pas leurs griffes nous arracher encore nos terres et nos enfants... Néant nous guide. » Je tombais d'épuisement. Mon visage revenait.

 

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Sorts Uniques


Sans Visage

Lors de sa rencontre avec Néant, Naal a été subjugué par le visage divin de l'Unique et profondément traumatisé par la mort de celui-ci. Des jours durant, celle émotion a macérée jusqu'à la démence, gravant en lui un amour macabre des visages des morts qu'il a cherché à faire sien. Ce n'est qu'en parvenant à canaliser l'énergie de sa foi dans Odrikatas, qu'il en vient à former une illusion de cet amour macabre.

En utilisant l'énergie magique  d'Odrikatas, Naal a la possibilité de prendre les visages de ceux qu'il a vu morts. La perfection est d'autant plus satisfaisante lorsqu'il s'agit de personne qu'il a lui-même tué et vu mourir. L'illusion peut durer jusqu'à une heure.
Cas particulier du visage de Néant : S'agissant d'un visage divin, l'illusion ne peut pas être maintenu plus de 5 minutes.


Apostolat du Néant

Provenance : Jadis, il était aisé de reconnaître un almaréen : ils avaient un tatouage qui commençait sur le dos de leur main et qui s'étendait plus ou moins selon leur degré de dévotion au Néant. Depuis la mort du Dieu, ces tatouages ont cessé d'évoluer mais Naal a cherché à leur redonner naissance, en puisant dans la magie née de la foi d'Odrikatas.

Naal est l'une des très rares personnes à être entièrement recouvert des symboles du Néant, gravés dans sa chair. Il va tâcher d'étendre sa foi au delà de lui même et transmettre ce tatouage.
Baptême : En touchant le dos  d'une main d'une personne croyante envers Néant, Naal peut étendre son tatouage sur la peau du fidèle. Pour ce faire, sa foi doit entrer en résonance avec celle de la cible pour s'en trouver semblable et se diffuser.
Communion : En touchant le tatouage d'une personne croyante envers Néant, Naal peut l'étendre sur la peau du fidèle déjà marqué, que ce soit par lui même ou par Néant jadis (pour les anciens convertis avant la mort de Néant). Le tatouage s'étendra alors en fonction de son degré de dévotion. Pour ce faire, sa foi doit entrer en résonance avec celle de la cible pour s'en trouver semblable.
Onction :  En touchant le tatouage d'une personne croyante envers Néant, Naal peut l'étendre sur la peau du fidèle et s'il devient complet, le fidèle reçoit de Naal toutes les sensations que l'ancien Serviteur du Néant à perçu pendant deux siècles, incorporé dans le Néant. C'est une bénédiction, un don de savoirs.
Excommunication : En touchant le tatouage d'une personne ayant perdu sa foi envers Néant, ou faisant semblant de croire, Naal est capable de l'absorber le tatouage jusqu'à le faire totalement disparaître. Pour ce faire, sa foi tente d'entrer en résonance avec celle de la cible, et lors de l'échec, le reflux reprend les traces d'une croyance démentie. Pour la cible, cela peut, en fonction de la personne, soit être vécu comme une libération, soit comme honte et damnation.


La Foi est mon Glaive !

A condition qu’il prononce à haute voix une incantation envers Néant et qu’il prie très fort, l’objet suivant que Naal touche peut subitement avoir les propriétés basiques d’une arme de son choix, alors qu’il n’en a pourtant pas du tout l’apparence. (ie : Si Naal touche une planche de bois, et qu’il prie très fort pour que ça devienne un marteau à deux mains, l’objet aura la contondance d’un marteau de guerre, tout en restant une planche de bois.)

L’effet disparaît aussitôt que Naal se sépare de l’objet, laissant les non-initiés dans l’incompréhension la plus totale sur ce qui vient de se passer. L’arme fonctionnait simplement parce qu’il y croyait très fort.

Précision : “les propriétés basiques de l’arme de son choix” peut s’interpréter selon le panel des armes dans la boutique des essentiels, à définir en RP pour savoir si c’est valide ou non.


Pangoball

Hérité de son esprit-lié, le pangolin, Naal a concentré son endurance dans un sort. En s’enroulant sur lui même, le dévot prend la forme d’une sphère d’environ 30cm de diamètre, protégée par les plaque d’écailles, tel un pangolin recroquevillé.

Dans cette forme, Naal :
- Est réduit à 30cm
- Est immunisé aux dégâts de chute non mortelle
- Subit une blessure lourde en cas de chute mortelle (en lieu et place de mourir)
- Double le nombre de coups physiques ou magiques que l’armure éthérée peut encaisser (seulement celle portée par Naal)
- Ne peut parler ou agir
- Ne peut lancer d’autres sorts


Les Fleurs du Vide
Provenance : Le Bouclier de Néant confère à Naal la capacité de transformer des morceaux de son propre corps, forgé par l’Unique, en armes. Il sait aussi que les combats où s’entrechoque l’acier ne sont que vains. Aussi a-t-il cherché à en faire d’autres choses, créations fragiles, telle une graine que l’on plante dans la terre stérile d’Almara pour en faire jaillir une Fleur du Vide.
Effet(s) : Par ce sort, Naal peut transformer des parties de son corps (cheveux, ongles, peau morte etc…) en graine du Vide. Ces graines sont minuscules, noires et lisses. On les sème dans la terre, même dans un sol stérile fait de cendres et elle ne requiert ni eau, ni soleil, ni minéraux pour pousser. Elle n’a besoin de Rien, si ce n’est la foi. C’est pourquoi l’intérieur du temple, à Délimar, contient un jardin auprès duquel il est possible de prier.
Il existe deux types de graines. La première est uniformément noire, sa seconde possède un poinçon argenté.
Une pour nourrir le peuple : la fleur grandit et produit un unique fruit contenant les nutriments et l’eau nécessaire à la vie d’une personne pour près d’une semaine. Elle pousse en deux jours.
Une pour protéger le peuple : la fleur, plus rare, grandit très lentement et ses pétales, épaisses, noires, se cristallisent pour former un nouveau verre noir. Bien que moins puissant que celui de jadis, il n’en demeure pas moins répulsif à l’égard de la magie. Elle met trois mois à pousser depuis sa plantation et requiert une prière quotidienne pour la nourrir. Elle peut être utilisée ensuite comme alliage unique pour un objet.
Cet alliage unique possède un et un seul effet en fonction de son support.
- S’il s’agit d’une arme tranchante, l’alliage permet d’empêcher la personne blessée d’user de magie pendant 10 secondes ou 1 tour d’intrigue.
- S’il s’agit d’un autre support, l’alliage réduit d’un quart des effets / dégâts magiques subis par le porteur.
Cet alliage est gratuit si la plantation est effectuée au cours d’un RP et que le délai de trois mois de pousse avant récolte est respecté (cela correspond à une récolte, en général, au cours de la période de jeu suivante.
La description de l’alliage est la suivante :
« Résurrection du verre noir : L’alliage est formé à partir des pétales noires d’une Fleur du Vide dont Naal du Néant est l’origine. Les pétales sont réduits en poudre et mélangés avec une cire de vernissage qui est appliqué délicatement sur la surface d’un objet ou d’une lame. Il est parfois possible d’utiliser les pétales brutes, cristallisées, pour les sculpter et en faire de petites pierreries à bijoux. »


Nüuhdysm
Provenance : Est-ce qu’il y avait encore quelqu’un sur cet archipel qui n’ait pas vu Naal nu ? Si oui, ce n’est plus qu’une question de temps. Son affection pour la beauté des corps bipèdes ne requiert aucun vêtement pour les mettre en valeur. Aussi parvient-il souvent à passer au-delà des bonnes mœurs pour un naturel davantage almaréen. Plus qu’un confort, c’est une philosophie de vie d’où il tire une force singulière.
Effet(s) : Libre de ses mouvements, libéré du carcan des obligations vestimentaires, Naal bouge plus rapidement et plus précisément pendant 10 minutes ou 2 tours d’intrigue (+1 rang en coordination). S’il parvient à convaincre son entourage à en faire de même, ils bénéficient eux aussi, par cette glorieuse découverte, de ce même bonus.
Informations complémentaires : /

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Objets légendaires

Anávasi, torque de l’élu unique (objet légendaire) (Cliquez pour dérouler)
Le bijou semble de prime abord extrêmement simple : une bande d’acier sombre d’excellente facture, serrant le cou. Ce n’est qu’en s’en rapprochant que l’on constate le travail d’orfèvre appliqué à cet ornement des plus humbles. La bande est torsadée sur elle-même en un dessin complexe, prenant la forme du tatouage principal de celui qui le porte, dans la langue secrète du vide. Elle ne possède aucune fermeture, ceignant simplement le cou de son possesseur, chaque embout étant sculpté avec une infinie précision et possédant, sur l’intérieur les sceaux liturgiques de Néant. Dans le fluide mouvement des sillons a été fait une incision de verre noir extrêmement discrète, à la ciselure parfaite représentant une prière au dieu unique. La toute première prière jamais faite à Néant.

Cet objet à l’humble apparence est un monument d’histoire et de foi. Il fut forgé et orné par le tout premier humain à avoir adoré Néant, le premier ayant reçu l’illumination et le don de l’unique. La torque n’était cependant pas destinée aux mains mortelles. Elle était un don fait à Néant, pour lui, en symbole de dévotion, une prouesse artistique et d’orfèvrerie pour l’époque, prémice des exploits d’Almara bien des années plus tard. Lorsque le bijou reparu, ce fut au cou de Néant, juste avant son trépas. Il en fit don à son Oracle, dans l’intimité de ses derniers instants et resta vide et en sommeil, simple bande de métal silencieuse, pendant des mois entiers, pendant des années. Un témoin de ce qui avait été, et de l’amour reçu un jour par l’unique.

Plus récemment, au contact de l’énergie de Néant pure, non corrompue par les Chimères, la torque s’est réveillé. Le verre noir sur elle revint à sa pleine gloire, et les sillons changèrent pour prendre l’aspect des tatouages de Naal du Néant. D’abord discrète, la puissance renfermée par l’objet ayant reposé longtemps auprès de la divinité pulsa davantage avec les mois qui passaient, venant vibrer dans l’âme même de l’enfant de Néant, comme un second coeur, mêlant à sa foi les accents d’antan. Au début, ce n’était qu’un écho dans la voix du monarque, mais cet écho n fit que grandir, lentement, jusqu’à fendre le ton humain pour vibrer avec justesse. L’éveil complet de la torque offrit alors son nom et son antique histoire à son non moins antique porteur.

Anávasi renferme la voix de Néant, un second présent offert à Naal en plus du visage de la divinité. Lorsque la puissance de la torque est activée, Naal voit sa voix déformée et transformée en la voix de Néant, un ton divin fragmenté en quatre ordres de pure puissance qui fendent la création des déesses pour la plier aux besoins de son élu et lui permettre ainsi de protéger ce qui doit l’être.
1/ Mot de pouvoir : Mortalité “Thanatos”
Lorsque Naal énonce cet édit de Néant, il insuffle à une cible la certitude irréfutable de sa friabilité, de sa mortalité, de sa fin comme toute chos en possède devant le vide premier et éternel auquel tout retournera un jour. Cet édit impose l’humilité par la remise à sa juste place de la cible dans l’immensité. La victime prend conscience de n’être qu’un minuscule grain de sable dans un sablier lui-même limité. Infligé à un dragon, celui-ci est cloué au sol et ne peut plus voler tant que l’édit tonne à ses sens (3 tours). Cette incapacité survient instantanément, y compris si le dragon est en plein vol, il doit alors effectuer un atterrissage immédiat (résultat selon capacité de vol). Une seule cible possible à la fois dans un rayon de 500 mètres.

2/ Mot de pouvoir : Infinité “Ora”
Lorsque Naal énonce cet édit de Néant, il invoque le droit d’aînesse du dieu unique et se rend maître de la création de déesses cadettes, le temps. Il le plie à sa volonté et peut ainsi l’accélérer ou le ralentir selon son bon vouloir (à décider en début de tour, dure 3 tours). Maître du temps, il lui est possible de n’affecter que certains individus ciblés ou bien tout être vivant dans un zone de cinq mètres autours de lui.

3/ Mot de pouvoir : Voyage “Fylí”
Lorsque Naal énonce cet édit de Néant, il renie et défait son ancrage au sein du monde des déesses, n’étant donc plus restreint par les lois du monde physique. Sans ces chaînes, il lui est possible de se téléporter jusqu’à n’importe quel point de l’archipel. Il est également capable de détacher une autre personne du monde physique afin de l’emporter avec lui. Ce pouvoir nécessite de laisser une journée à Naal pour récupérer s’il est utilisé pour voyager sur de grandes distances, mais peut être utilisé à loisir pour des distances de moins de 60 mètres. Un usage répété fatigue néanmoins la voix.

4/ Mot de pouvoir : Equilibre “Enochos”
Lorsque Naal énonce cet édit de Néant, il fait appel à la puissance de l’équilibre apporté par le dieu aîné, son symbolisme de la balance juste et vraie, infligeant la pénitence à ceux qui se gorge de la magie et des bienfaits des dragons. La cible frappée par l’édit se voit affaiblie d’autant qu’elle se repose sur une puissance surnaturelle : les elfes, vampires et sainnur auront temporairement des capacités égales à celles des humains. Les dragonniers sont davantage affectés et perdent temporairement leurs capacités empathiques et de télépathie. Les dragons perdent la capacité à cracher du feu. Dure 3 tours.



Gierūljagon, bouclier-miroir de Néant (objet légendaire) (Cliquez pour dérouler)

Il s’agit d’un bouclier de type targe, d’un noir profond au lustre mat. Sur la surface du bouclier est gravé le symbole de Néant tout puissant, au centre, entouré d’un cercle. Sur le pourtour est gravé le symbole de chaque aspect de la divinité, aux points cardinaux. Malgré ces gravures, la surface reflète parfaitement, comme celle d’un miroir. Les bords sont gravés dans la même langue divine que les tatouages des almaréens. Les sangles du bouclier, si on décide d’en user comme d’un véritable bouclier, sont en cuir tanné de dragon, une lanière blanche cassée comme le corps du tyran blanc. Lorsqu’il n’est pas porté, il lévite près de son possesseur.

Cet objet fut conçu par Néant lui-même aux premiers temps du monde, à l’époque des Tarenth. En cet âge, les huits étaient plus proches de leurs créations, venant régulièrement à prendre contact avec Dragons et Tarenth, et ils avaient été trahis par les Tarenth, menant à leur exile. Il existait une île, alors, au large de ce qui est désormais le vieux continent, une île disparue dans les conflits qui eurent lieu entre les huits bien des années plus tard. Sur cette île se trouvait une communauté de Tarenth et de Dragons qui n’avaient pas de contact avec leurs parents du continent. Cette île se nommait Al’Amanra et outre cette communauté réduite, elle était un lieu où Néant aimait s’isoler en compagnie de Vraorg, son soupirant.

Vint un jour, cependant, où un Tarenth décida de troubler la retraite silencieuse et confortable de Néant. Il se présenta devant le vallon où la divinité venait retrouver le grand dragon albinos et se prosterna en demandant pardon pour son intrusion. La divinité, encore lucide à l’époque, décida d’entendre la raison pour laquelle le Tarenth venait en ces lieux. L’intrus expliqua donc que Al’Amanra se trouvait exactement sous le point du Zénith de la course quotidienne de Feu dans le ciel, sous son incarnation solaire et que la conjugaison de cette immense radiance se reflétant sur les écailles blanches de Vraorg tendait à assécher toute l’île, la soumettant à une lente désertification.

Néant, qui n’avait nullement l’intention de réduire l’île à une coquille déserte à cause du dragon, conçu alors Gierūljagon, un miroir large et haut, qui devait rediriger la trop grande radiance de Feu sur lui, pour l’absorber et ainsi épargner Al’Amanra. Au moment de le positionner cependant, le miroir absorba également une image de Néant, accidentellement. Cette absorption involontaire augmenta considérablement la puissance de l’objet et l’île ne recevait plus du tout de lumière, la plongeant dans une nuit éternelle. De nouveau, le Tarenth se tourna vers Néant, qui décida de changer l’enchantement apposé sur le miroir et de faire en sorte que seules des mains Tarenth le mettent en place, afin qu’il ne capturer plus rien de lui. Cette fois, plutôt que de simplement absorber toute la lumière de Feu solaire, le miroir n’en absorbait qu’une partie, donnant une chance à l’île et ses habitants de connaître encore la lumière.

Pendant longtemps, le bouclier resta juché sur la montagne la plus haute d’Al’Amanra jusqu'à ce que que Néant perde son coeur. Lorsque Vraorg se rendit maître de la divinité, le bouclier perdit lentement de sa puissance, se délitant progressivement. Les déesses affrontèrent le dragon albinos et le scellèrent sous le vieux continent, dans une prison spécialement construite pour lui. Chaque déesse offrit un artefact de pure puissance pour compléter cette prison mais Néant, diminué, ne contribua pas directement à cet ouvrage. Océan, néanmoins, décida de renforcer la serrure de haute magie en prenant justement le miroir afin de compléter leur oeuvre. La disparition du miroir acheva de détruire l’île, qui sombra plusieurs années plus tard dans l’océan, en raison de l’érosion accélérée et de tremblements de terre.

Néanmoins, le miroir ne resta pas indéfiniment en sommeil sous terre. Une des toutes dernières Tarenth, prénommée Shaarilla, revint discrètement sur le vieux continent et trouva l’objet. Elle le connaissait d’ailleurs très bien, puisqu’elle avait vécu sur Al’Amarna. Elle espérait que le reste de pouvoir au sein de l’objet puisse aider les siens, comme le miroir avait aidé par le passé. Cependant, si elle avait été invisible seule, la présence du miroir entre ses mains la transformait en phare, car même résiduel, le pouvoir de Gierūljagon restait un pouvoir divin. Elle fut contrainte de faire ce que nul Tarenth n’avait fait : combattre. Elle combattit alors que les vampires et les elfes s'entre déchiraient et que les dragons tombaient du ciel par centaine. Elle combattit pour sa survie et pour rapporter son trésor auprès des survivants de son peuple.

Malheureusement, si elle avait pu venir en usant de magie, repartir avec le bouclier signifiait abandonner l’idée d’user de cette même magie. Incapable de rentrer, Shaarilla refusait également d’abandonner le bouclier qu’elle avait retrouvé. Pétrifiée entre deux destins extrêmes, partir en défaite et mourir ou rester et chercher une autre issue, elle manqua être tuée par les belligérants. Son salut vint d’une dragonne nommée Sharda qui la confondit avec sa dragonnière, une vampiresse antique nommée Hael’Aedh. Sharda emporta Shaarilla avant de se rendre compte de son erreur et sa dragonnière fut capturée par les elfes. Pour remercier Sharda, Shaarilla décida de l’aider à libérer la vampiresse. Ensemble, elles parvinrent à sauver Hael’Aedh, ainsi que deux autres vampires : une femelle nommée Llan et un mâle nommé Heimr.

Malgré elle, la Tarenth se retrouva mêlée à la quête de la dragonnière et de ses deux écuyers qui recherchaient une alternative pour le peuple vampirique à ces guerres continuelles. Hael’Aedh avait entendue parler de reliques que le souverain des humains aurait dissimulé quelque part sur la côte, près de Lyssa la Vagabonde : un vol-au-vent, un navire magique datant de l’arrivée des humains sur le continent. L’Antique ayant vécu ce temps, elle avait elle-même vu ces navires et savait leur puissance. Et cela aiderait aussi la Tarenth qui offrit de montrer où les tous derniers Tarenth se dissimulaient, une île pouvant accueillir la race de la nuit également. Shaarilla aida la dragonnière et les chefs de guerre vampiriques à mettre les lambeaux épars de leurs peuple en sécurité en leur conseillant de se dissimuler dans les galeries de l’est, près de l’entrée de la prison du dragon albinos. Puis, une fois les vampires saufs, ils s’engagèrent dans leur quête.

S’ils parvinrent à mettre la main sur le navire, ils furent contraints de fuir en abandonnant les deux écuyers  à une mort certaine. Sharda blessée, sa dragonnière et la porteuse de bouclier n’eurent d’autre choix que d’essayer de manipuler le navire pour s’en sortir, après avoir été poussées au large par une forte tempête.

Le navire magique fit naufrage au large, et les trois passagères advinrent sur les côtes d’Almara. En terre étrangère, fatiguées et désespérées, les trois aventurières furent bien vite séparées et perdues. Sharda, la dracène, fut tuée par des chasseurs Almaréens, entraînant sa dragonnière dans la mort sans que personne ne le remarque. Shaarilla, elle, réussit à s’échapper, mais en perdant le bouclier. Celui-ci fut trouvé par un jeune prince du nom de Dȳñes Sarawyn, qui le rapporta auprès du grand temple de Néant et de son père, le roi Naal. Dans ce haut lieu de la foi de Néant, le bouclier produisit un ‘miracle’ en montrant une image du dieu unique au prince et à son père.

Persuadé d’avoir été choisi pour porter les couleurs de Néant, comme champion, Dȳñes affronta un puissant dragon sauvage, Thoohorrh qu’il parvint à tuer. L’esprit enflammé par cela et par les prières d’Aldakin du Néant, Dȳñes se jeta à corps perdu dans la croisade contre les dragons, tant et si bien qu’il se pensa même invincible. Malgré les tentatives d’appel à la sagesse de Naal, il décida finalement d’armer une flotte de quatre navire pour tenter de reprendre possession de leurs anciennes terres en Anghelan. Sans grande surprise, l’Oracle de Néant reçu une vision de la fin de cette flotte et retrouva le bouclier sur le rivage de la capitale un mois plus tard.

Considéré comme un objet saint qu’aucun homme ne pouvait porter, le bouclier miroir fut entreposé pendant de nombreuses années dans le grand temple de Néant et il était dit que les plus fervents dévots, souvent de futurs serviteurs ressuscités, voyaient le reflet du dieu unique sur l’objet. Il fut mystérieusement volé, des centaines d’années plus tard, la même année où le discours d’Aldakin tourna à la haine. La voleuse, Shaarilla, avait survécu tout ce temps et étudié les Almaréens, attendant de pouvoir remettre la main sur l’objet. Ayant vu les changements chez le Prêcheur, elle se refusait à laisser le puissant artefact entre ses mains.

Volant un tout petit navire, elle fit voile vers Ambarhuna et réussi à retrouver son chemin. Ces terres avaient beaucoup changé et par réflexe, elle décida de retourner là où le peuple vampirique aurait dû attendre leur retour triomphant : les galeries de l’est. Elle y découvrit une société complexifiée mais qui perdurait envers et contre tout. Arrivée au bout de ses forces, elle dissimula de nouveau le bouclier, pensant que, si elle ne pouvait le ramener, elle empêcherait au moins que sa force résiduelle soit utilisée pour de mauvaises intentions. Le bouclier resta là, alors qu’elle-même s’étiolait et mourrait.

Il fut retrouvé par les marcheurs et servit à rouvrir la prison du dragon Albinos, Vraorg avant d’être simplement abandonné sans respect pour ce qu’elles représentaient… sauf pour un tout petit nombre. Les derniers survivants d’une ancienne guilde dédiée au savoir, ironiquement surnommée guilde du dragon blanc, retrouvèrent, lors d’une dangereuse mission, les anciennes clefs et les protégèrent. Et lorsque Naal du Néant reparut, le bouclier-miroir sembla également reprendre vie, poussant ses gardiens à le remettre entre les mains du dernier serviteur de Néant. Un serviteur qui connaissait le potentiel de cet objet au terrible passé.

Reflet 1 - Néant lōtirī (Néant pieu) : Lorsque le pouvoir est activé, le bouclier-miroir offre le reflet de l’aspect ‘pieu’ de Néant, une image de la divinité dans l’une de ses plus puissantes symboliques. En présence de cette image, tout dévot de Néant ayant reçu le don de l’apostolat de Néant par Naal peuvent partager avec lui le pouvoir d’un de leurs esprits-liés, ou l’une de leur expertise, en unissant leur coeur et leur foi avec celle du monarque (dure 3 tours). La présence de ce reflet rend également à Naal ses capacités surhumaines de Serviteur du Néant (capacités physiques égales aux elfes, vampires et graärh) en permanence. C’est également ce reflet qui, en permanence, permet au bouclier de léviter près de son possesseur.

Reflet 2 - Néant eglives (Néant souverain) : Lorsque le pouvoir est activé, le bouclier-miroir offre le reflet de l’aspect ‘souverain’ de Néant, une image de la divinité dans l’une de ses plus puissantes symboliques. En présence de cette image, Naal gagne la capacité de se faire obéir des éléments primordiaux des déesses cadettes à l’égal de la puissance de sa foi, au travers des flux de magie de la trame : eau, feu, terre, air, nature. Un seul flux à la fois. L’énergie est tirée de la foi et de l’objet légendaire, et non pas de la trame directement (n’est donc pas bloqué par le talent forgé par Néant). C’est également ce reflet qui, en permanence, permet au bouclier d’être indestructible.

Reflet 3 - Néant ūndegon (Néant omniscient) : Lorsque le pouvoir est activé, le bouclier-miroir offre le reflet de l’aspect ‘omniscient’ de Néant, une image de la divinité dans l’une de ses plus puissantes symboliques. En présence de cette image, Naal gagne la capacité de l’oracle qu’il était autrefois et peut observer les différents chemins de l’avenir. Il ne sait pas lequel sera emprunté, car ils sont mouvants et changent en permanence, mais il peut en voir les possibilités, les opportunités qui s’offrent à lui et aux autres. Il peut également tourner son regard vers le passé, afin de connaître les détails des chemins empruntés précédemment et les possibilités laissées de côté (extension du pouvoir de la corneille). C’est également ce reflet qui, en permanence, permet au bouclier de rester fidèle à son possesseur.

Reflet 4 - Néant sētenon (Néant créateur) : Lorsque le pouvoir est activé, le bouclier-miroir offre le reflet de l’aspect ‘créateur’ de Néant, une image de la divinité dans l’une de ses plus puissantes symboliques. Lorsque ce reflet est activé, il offre un pouvoir créateur à Naal, lui permettant d’user de son corps (chair, os, sang, corne, cartilage, etc) pour créer des objets, des armes, à volonté (gros ou petits). De plus, Naal peut temporairement enchanter n’importe quel objet avec un de ses propres glyphes ou un glyphe dans le champ de vision, même si l’objet visé a déjà 4 glyphes, et le glyphe reste, utilisable par le possesseur de l’objet, pendant 3 tours. C’est également ce reflet qui, en permanence, permet au bouclier de changer de forme selon le besoin de son possesseur.



Tenue commune

Tête (Cliquez pour dérouler)
Suaire Mystique
Grande pièce d’étoffe, tissée dans une soie noire fine et soyeuse, elle permet d’envelopper tout le corps en en épousant les formes, comme formant un cocon protecteur. (Cousue sur la doublure de sa capuche)

Voile de l'éveillé : Tissu très léger et transparent fait de fils de soie affinés pour donner, au toucher, la sensation de la caresse de l'eau. Le tissage ne peut être fait qu'à la main et demande près d'un mois de fabrication assidue, ce qui le rend particulièrement rare. Le teindre est tout aussi délicat et demande une dextérité rarement trouvée. Le voile est ensuite enchanté pour me pas se déchirer aisément et le préserver dans le temps.
Bonus :
+ Inaltérabilité :
L’objet devient insensible aux dégâts du temps et des éléments.
+ Esthétisme : L'objet est très beau, il attire l’œil et aide au charisme de son porteur (+1 rang de charisme).

Effets :
+ Illumination :
Octroie un bonus de +5 de MR sur les jets d'Intuition.
Glyphe 1: Transe – Draconique : Permet d'aider à entrer en transe, que ce soit la transe méditative ou la transe vampirique, et permet d’améliorer la concentration nécessaire à cet art. Permet d’atteindre un état méditatif ou de transe plus poussé, jusqu’à un état de dépassement de soi rarement rencontré.
Très prisé par les vampires adeptes des magies touchant à la psyché.
Glyphe rare

Glyphe 2 – Corneille du Néant – Glyphe unique draconique : A l'activation, la Corneille efface l'histoire d'un lieu pendant un laps de temps défini par le porteur, avec un maximum d'une heure. Le porteur doit se trouver à l'endroit où l'histoire doit être effacée (ne peut le faire à distance) et les faits à effacer doivent s'être produits au cours des dernières 48h. L'histoire de ce lieu ne peut plus être retrouvée par quelques moyens que ce soit (glyphe, sort, esprit-lié, vibrations baptistrales...)  : elle a été envoyée au Néant. Seules les personnes ayant vécu ou vu la scène par un quelconque moyen (Corneille, glyphe, partage de souvenirs, sort...) avant l'effacement pourront s'en souvenir.

Glyphe 3 – Corneille Bénie – glyphe unique draconique : A l'activation, le porteur peut orienter les vision de la Corneille sur une information qu'il souhaite connaître. Il doit néanmoins avoir quelques informations sur cette scène (au moins deux parmi les suivants : la certitude de son existance, sa date, son lieu, ses protagonistes, ses événements, des objets présents dans la vision, des paroles prononcées, etc...)

Glyphe 4 – Corneille Éveillée – Glyphe unique soutien : Le porteur n'a plus besoin d'être en pleine transe pour obtenir des visions de la Corneille, seul son état naturel de dévotion et de foi suffisent à cela. Le porteur doit se couvrir néanmoins la tête du suaire de transe pour éveiller son esprit.



Cou (Cliquez pour dérouler)
Foulard d'anonymat
Foulard sombre destiné à caché la partie basse du visage afin d'être moins facilement reconnu.

Non glyphé


Vêtements (Cliquez pour dérouler)
Bosys Bantis - ''Longue nuit'' en almaréen (Coule – vêtement)
La longue tunique allant jusqu'aux pieds, de couleur noire aux manches évasées, serrées à la taille par un cordon rituel décoré de perles d'ambre et de verre noir, est l'unique vêtement porté quotidiennement par Naal, le capuchon rabattu sur la tête, tel un priant voué au Néant.

Habit du dévot : Tissu d'une simplicité déconcertante, souvent noir ou brun, très épuré dans la coupe et sans aucun fioriture. C'est un tissu obtenu avec beaucoup d'humilité, se détachant des apparats dorés de la Cour, qu'on revêt souvent lorsqu'on mène une vie pieuse et dévouée aux Esprits-Liés, aux Dieux, ou à toute entité de foi.

Bonus :
+ Poids : L’objet est léger et peut se manier avec une Force de niveau Très faible au minimum. Rapidité +1 (n'est pas un bonus en caractéristique mais offre l'initiative à l’attaque).
+ Furtivité : Donne 10 pts en jets de Furtivité par effet d'humilité.

Effets :
+ Souffle spirituel :
L’objet double l’efficacité des pouvoirs des Esprits-Liés.
+ Bonus aux Esprits-Liés : L’objet donne +10 pts aux jets sur les pouvoirs d’Esprits-Liés.


Malus :
- Absorption des chocs : Coups reçus normalement, ne sert pas d'armure.

Glyphe 1 : Tissu Métamorphose - Soutien : Le vêtement prend l'apparence désirée par le porteur. Le temps nécessaire pour la métamorphose augmente (jusqu’à 1h) en fonction de la complexité demandée.


Kivio Syndro – ''L'habit du Roi'' en almaréen (Chasuble – vêtement)
Le vêtement sacerdotal à deux plans et sans manches, avec une ouverture pour la tête est la tenue de célébration de l'Oracle de Néant. Il est revêtu par dessus une aube blanche.
D'un bleu céruléen, il est richement brodé de fils argentés formant des prières en langue ancienne, pour la gloire de Néant. Porté pour les offices, il n'a plus aucune utilité aujourd'hui, si ce n'est l'attachement que Naal lui porte, dans un deuil difficile à achever.

Non glyphé


Tabard de l'armée almaréenne
Il a appartenu à Thelem Sarawyn, semblable à ceux que portaient les soldats lors de l'invasion d'Ambarhùna. Le tissu est noir et les prières à l'Unique sont brodées avec des fils d'argent. Beaucoup de ces tabards ont été brûlés, reliques d'un passé honteux et fautifs, mais quelques uns sont passés entre les mailles destructrices du regret, en faisant un objet de mémoire et de recherche d'unité.
Non glyphé




Dos (Cliquez pour dérouler)
Cape forestière
Cape classique de couleur brune, disposant d’une capuche souple et serrée, et d’un laçage pour la fermeture. Le tressage est robuste mais peu délicat et la cape est renforcée de cuir.
Glyphe 1 : Cicatrisation ambrée – Soutien : Le sang qui s’écoule des blessures du porteur est transformé en ambre, de sorte à colmater les plaies et à éviter une hémorragie.


Ecaille de Jade
Il s'agit d'une petite écaille de Firindal récupéré dans l'une de ses plaies après son combat fatal avec le saurien. Octogonale, d'environ deux centimètres de diamètre, Naal a remplacé l'une de ses écailles de spirite du pangolin par celle-ci, en l'incrustant dans sa peau par chirurgie almaréenne. Elle est située entre ses omoplates et il est fier d'avoir constaté que ses tatouages ont marqué l'écailles comme s'il s'agissait de sa propre peau, comme si les dragons ne pouvaient plus arrêter le Néant. Jamais plus.
Glyphe 1 - Victoire du Néant – glyphe unique soutien : Assouplit la mobilité du spirite au niveau des écailles sur sa colonne vertébrale ce qui a pour effet d'anéantir le malus d'un rang en coordination causé par l'esprit-lié du Pangolin (niv. 1)

Glyphe 2 - Dernière Plaie – glyphe unique draconique : La peau du spirite ne peut plus être déchirée par les écailles d'un dragon. Celles de Firindal causèrent sa dernière plaie. Il s'agit d'une extension des pouvoirs du spirite du pangolin.


Main droite (Cliquez pour dérouler)
Odrikatas – ''Épargner'' en almaréen (Komboloï – accessoire)
Ce petit objet est composé de magnifiques perles d'ambres d’environ un centimètre de diamètre, percées en leur centre et au travers desquelles passe un cordon dont les extrémités son reliées par un nœud enchâssé d'une gravure d'argent, le sceau des élus du Néant.
Les perles du komboloï sont mobiles et peuvent librement glisser le long du fil. L'objet sert à se détendre ou à s'occuper les mains en déplaçant les perles, lentement, l'une après l'autre à l'aide de ses doigts, ou en le faisant tourner plus rapidement autour de ses doigts étendus pour produire un son régulier.
Il est un moyen pour Naal de temporiser ses décisions et choix, lui qui est si impulsif, mais également de s’apaiser. On le trouve très souvent avec Odrikatas dans les mains et sans lui, il serait probablement déjà mort plus d'une fois à foncer tête baissée.

Il est dôté également d'une petite perle délicate, de la taille d'un œil de chat à la profonde couleur noire soyeuse, semblant sans fond, sans cœur, comme le chant de Néant qu'il renferme. A la fois froide et chaude, vibrante et inerte, sombre et étrangement claire, elle possède une aura magnétique à celui qui a assez de sensibilité pour la percevoir. Perle parfaite, sa surface ne possède aucun défaut, aucune ligne de taille, aucune fin ou commencement, et est d'une rondeur équilibrée au plus juste. Elle dispose encore de son accroche de mithril, très délicate et minimaliste. (offert par Kehlvehan et ajouté au komboloï)
Glyphe 1 – Fanatique – glyphe unique draconique : Le glyphe se nourrit de la foi extrême du croyant pour la convertir en ''magie''. Cette "magie" facticement créée ne peut pas être utilisée pour lancer des sorts (sauf sorts uniques). En revanche, elle peut tout à fait nourrir tous les glyphes et alliages de Naal en "magie" et les faire fonctionner, malgré son impuissance.(Niveau Maître minimum en Chance/Espérance)

Glyphe 2 – Odrikatas – glyphe unique draconique : Odrikatas signifie épargner en almaréen. En bénissant une ou plusieurs cibles au nom de Néant ou en priant pour se bénir lui-même, le glyphe épargner les cibles et le porteur du vide magique imposé par le talent « Forgé par Néant ». Les cibles et le porteur peuvent utiliser la magie et leurs glyphes comme s'ils étaient épargnés pour servir Néant.



Main gauche (Cliquez pour dérouler)
Anneau de corail
Très bel anneau fait de palladium et orné d'un morceau de corail blanc ou orangé, gravé selon les souhaits du propriétaire, ou à défaut un symbole lié à la vie.
Glyphe : Soins et énergie – Draconique : Une fois par jour, permet de rendre au porteur son énergie et de soigner ses blessures en fonction de son niveau d'Éducation.
Moyen ou moins : Toutes ses blessures légères
Bon et Très bon : Toutes ses blessures lourdes et légères
Maître et plus : Toutes ses blessures quelle qu'en soit la gravité, y compris mortelles
Glyphe rare



Pieds (Cliquez pour dérouler)
Bracelet de liberté
Bracelet de cheville fait de perles de bois de rose, rougies par un vernis naturel visant à les protéger de l’usure et du temps.
Glyphe 1 : Perfectionnement de la Coordination (+1 rang) – Draconique

Glyphe 2 : Déplacement – Soutien : Contre tout effet de paralysie, blocage et ralentissement pendant 5 minutes / 1 tour d’intrigue.


Sac (Cliquez pour dérouler)
Livre de l'apôtre
Livre d'une main et demi de long sur une main de large, de l'épaisseur d'un pouce, au cuir noir tanné par les années, recouvert de gravures représentant un homme priant à genoux devant un immense cercle entrelacé de boucles à l'infini. Il se ferme par des armatures métalliques de fer noir ressemblant à s'y méprendre à l'ancien verre noir tant prisé par les almaréens. D'aucuns disent d'ailleurs qu'il s'agit d'un alliage forgé avec ce composant mythique.
Offert par Ilhan Avente.
Glyphe 1 : Paroles de foi - Unique Draconique :
En faisant toucher le livre à une cible, le porteur permet à cette cible de mieux comprendre sa foi. Permet de réduire le nombre de RP nécessaire de -1RP pour monter la foi de la cible, et donc sa caractéristique Espérance/chance.

Glyphe 2 : Foi convertie - Unique Draconique :
En faisant toucher le livre à une cible, le porteur peut stocker dans son livre un sort maitrisé par la cible (ce sort doit appartenir aux flux et aux sorts maitrisés de base par la cible qui touche le livre, sorts jusqu'au niveau grand maître), que le porteur pourra utiliser ensuite en faisant appel à sa foi (lancer du sort sur le niveau de Espérance/chance du porteur). Peut stocker jusqu'à trois sorts de la sorte. Un sort utilisable toutes les heures ou 2 tours d'intrigue.


Tenue de chirurgie



Vêtements (Cliquez pour dérouler)
Habit du chirurgien almaréen :
Ensemble en coton blanc, souvent bouilli au lavage pour stériliser l'habit. Il le revêt pour pratiquer une chirurgie. Le vêtement est très simple mais de bonne qualité, manches courtes et confortable pour ne pas être incommodé.
Gants du chirurgien almaréen :
Gants obtenus par un procédé long et rigoureux à partir d'une peau d'amphibien. Élastiques, les gants épousent parfaitement la forme des doigts, opaques, et sont facilement stérilisables.



Gants de chirurgien (Cliquez pour dérouler)
Originaire d'Almara, ils sont aujourd'hui encore très utilisés par les chirurgiens. Cette paire de gants souples, de couleur blanche opaque et d'aspect parfaitement banal a été réinventé dans une résine élastique récemment trouvée sur Néthéril. Le procédé, long et rigoureux, offre un ensemble légèrement plus long que son ancêtre d'almara -couvrant poignets et début de l'avant bras- avec une épaisseur remarquable d'à peine quelques milimètres. Facilement stérilisables, ils peuvent se réutiliser à volonté. Attention toutefois ; ils restent fragiles et peuvent aisément se déchirer.
Glyphe 1 : Efficacité – Draconique : Donne +1 rang d’Expertise en Poignards et Dagues.

Glyphe 2 : L'assurance du chirurgien – Soutien : Le gant absorbe le sang qui s'échapperait de la blessure du patient. Très pratique lorsqu'on veut garder la blessure propre et visible en pleine opération.
Glyphe rare.



Tenue de bataille (à ajouter sur la tenue quotidienne)


Armurerie (Cliquez pour dérouler)
Vestiges des guerres antiques (rare)
Armure faite d'écailles et d'os de dragon. Les os sont rivetés à des plaques d’orichalque et les écailles forment une seconde couche protectrice agencée souplement. Les épaulières sont constituées d’os de pattes, ou d’articulations renforcées via des fibres magiquement formées de mithril et disposant également d’un renfort extérieur d’écailles, tandis que les protège-bras et les jambières sont entièrement formées de rangées d’écailles. Les grèves et protège-pieds sont des os sur lesquels ont été fixés des plaques d’orichalque mouvantes. Le casque est formé de l’os de la pointe du museau. La ceinture a été faite dans des bandes issues des cornes et traitées en utilisant un vernis spécifique.
Offert par Ilhan Avente

Béni par Néant : Là sont les principaux matériaux de cette rareté des temps jadis. Véritable joyau, Naal a confié cette armure à un artisan almaréen et à un enchanteur pour perfectionner la force draconique contenue dans les reliques qui le composent. Enduite d'une huile sainte comme une princesse ointe, l'armure est ensuite bénie par l'ancien Serviteur du Néant selon les rites pour quérir les faveurs de son Dieu, imprégnant les os et les écailles de sa foi pour effacer le pêcher et l'horreur de la nature saurienne si propice à la quête d'un pouvoir induit. Par de longues et dévouées prières, il replace le Néant à son ascendance ultime sur toutes vies, y compris les dragons qui ont tant osé rogner la puissance de l'Unique. L'armure est placée une semaine sous les constantes fumées de l'encens sacré avant d'être liée intrinsèquement à la dévotion de Naal par un chant baptistral du Néant.  

+ D'os : L'armure est faite d'os de dragon, dont la puissance d'artefact offre un emplacement de glyphe supplémentaire.
+ Et d'écailles : L'armure est faite d'écailles de dragon, dont la puissance d'artefact offre un emplacement de glyphe supplémentaire.
+ Un vestige : Double l'effet des glyphes de type draconique

Effets :
- Dévoué : Lorsqu'elle est matérialisée, l'armure réduit d'un rang les blessures subies par le porteur
- Au Néant : L'armure, hors combat, devient impalpable (n'offre plus d'armure physique mais les glyphes et alliage continuent de fonctionner). Elle se matérialise par appel mental.

Glyphe 1 : Perfectionnement de Force (+1 rang) – Draconique
(effet doublé par le bonus d'alliage Vestige)

Glyphe 2 : Protection élémentaire – Élémentaire (feu) : Produit une résistance à l’élément de feu (réduction des dégâts de cet élément de moitié).

Glyphe 3 : Écailles de dragon – Draconique : Lorsque le porteur est ciblé par autrui par un sort de tout type, l'armure portée.
- Bloque les sorts jusqu'au niveau Moyen à 100%
- Bloque 50% des sorts de niveau Bon et Très bon
- Bloque 25% des sorts de niveau Maître
- Ne bloque pas les sorts de niveau Grand-maître ni de niveau Exceptionnel
- Bloque les glyphes non draconiques
(effet doublé par le bonus d'alliage Vestige)

Glyphe 4 : Réprobation divine - draconique : Chaque coup reçu par Naal entame l’envie de poursuivre le combat : l’attaquant est frappé par la réprobation divine, une culpabilité à frapper l’Oracle de Néant. Pour poursuivre le combat, l’assaillant doit réussir un jet de force mentale, avec un malus de 5 points au dé par coup reçu par Naal depuis de début du combat avec l’assaillant.
(effet doublé par le bonus d'alliage Vestige)

Glyphe 5 : Armure du Néant – draconique : Lorsque le support reçoit un coup, l’armure renvoie un trait de Vide qui entame l’énergie vitale de la cible (- 1 rang d’endurance) (Jet de sauvegarde : résistance magique).
(effet doublé par le bonus d'alliage Vestige)

Glyphe 6 : Solidité - Soutien : L’objet devient incassable et inaltérable.






- Impossibilité d'ajout d'un quatrième bonus
- Impossibilité de glyphes funestes
- Armure lourde : force physique bonne minimum pour pouvoir porter l'armure
- Fanatique : l'armure ne peut être portée qu'avec une chance/espérance niveau exceptionnelle



Gants de dextérité (pugilat)
Gants de cuir souple et brun longuement travaillé à la main par un maroquinier, taillés sur mesure, pour s’adapter à la morphologie de son porteur. Il est possible de les teindre d’un autre couleur, selon le désir de l’acheteur. Ils sont fabriqués par un artisan caladonien qui a tendance à faire payer plus cher ses fabrications qu’il ne le devrait. On trouve son poinçon taillé dans le cuir.
Glyphe 1 : Perfectionnement de la Coordination (+1 rang) – Draconique
Glyphe 2 : Frappe accélérée – Soutien : Concentre l’énergie pour retirer le blocage naturel du cerveau sur les capacités physiques de l’utilisateur qui voit sa vitesse de frappe augmenter (prise d’initiative OU 1 coup supplémentaire sur le tour au choix). Néanmoins, il doit réussir à se contrôler pour être efficace (jet de Coordination réussi avant toute attaque)


Vigilantes
Protections d’avant-bras en palladium, sculptées de prières adressées à Néant, en almaréen. Elles sont d'un vert clair au reflets de jade telles les écailles du premier dragon Lié que Naal ait tué. Solides, elles recouvre les avant bras, jusqu'aux coudes, sans gêner ses mouvements.
Glyphe 1 : Détection – Soutien : Dans un rayon de 5 mètres, toute intention négative à l’égard du porteur lui est signalée par un murmurre de la voix de Néant, que l'Oracle seul perçoit. (Jet de Sauvegarde : Protection mentale / Glyphe de dissimulation d’intentions)



Baudrier de dagues
Ensemble de sangles de cuir noirci tenant les fourreaux de ses dagues contre son torse, par dessus ses vêtements, de façon à placer des armes de façon accessible pour un combat. Elles passe sur l'une de ses épaules et entourent son torse :  sa confection almaréenne le rend particulièrement adapté à l'aisance des mouvements. Le cuir et gravé, selon la tradition de prière au Néant.

Tannage avancé : Alliage non magique. Il s'agit d'une méthode de finition qui assouplit la peau et lui confère un aspect finement texturé ou veiné. Il est obtenu en battant et brassant les peaux dans tous les sens dans un foulon (moulin hydraulique aménagé). Des lors, ce cuir n'est fabriqué que dans un seul atelier, à Calastin, là où l'eau quitte le lac d’Émeraude pour aller se jeter dans l'océan. Cette réalisation plus mécanique rend le cuir bien plus malléable et confortable, bien qu'il soit déconseillé de l'utiliser pour une armure solide. On le retrouve principalement entre les mains de cordonniers pour la réalisation de chausses, bottes, sacs et ceintures.

Bonus :
+ Bonus aux améliorations technologiques :
Double la puissance des améliorations technologiques par la grande adaptabilité du cuir.
+ Confort : Octroie un bonus de +10 de MR sur les jets d'Endurance lorsque le porteur combat ou pratique une activité physique (course, escalade...).

Effets :
+ Initiative :
Lors d'un combat, le porteur attaque en premier (Bonus non magique conféré par la malléabilité du cuir).


Malus :
- Absorption des chocs : Coups reçus normalement, ne sert pas d'armure.

Amélioration technologique 1 – Poison à dragon : L'un des fourreaux du baudrier est imprégné d'un poison narcotique almaréen spécialement conçu pour endormir un dragon dès lors que la lame de l'arme est plongée dans la chair d'un dragon. Le dragon s'endort en autant de tours/minutes qu'il a de niveau supérieur à moyen en résistance physique. Le sommeil ne dure que 15min. Spécialement connu pour dragon, le narcotique est inefficace sur toute autre espèce (fourreau habituel de Valar Morghulis).

Amélioration technologique 2 – Narcotique : L'un des fourreaux du baudrier est imprégné d'un poison narcotique efficace uniquement sur les bipèdes, dès lors que la lame entre en contact avec la peau (sans blessure) d'un bipède. Le bipède s'endort en autant de tours/minutes qu'il a de niveau supérieur à moyen en résistance physique. Le sommeil ne dure que 15min. (fourreau habituel de Valar Perzys, dague de main-gauche, pour parer, non tranchante)





Armes (Cliquez pour dérouler)
Valar Dohaerys – ''Tous les hommes doivent servir'' en almaréen (Lance brisée du Prêcheur – Dague)
Jadis, elle fut la longue lance de verre noir d'Aldakin du Néant, dotée d'une pointe à chaque extrémité, le manche gravé de prières à la gloire du Néant. Elle possédait la propriété d'annuler la magie sur plusieurs mètres autour du Prêcheur. Aujourd'hui, elle a perdu toute sa puissance.
Rompue par Naal après avoir assassiné son précédent propriétaire, la lance brisée du serviteur est devenue une dague composée pour un tiers de la lame (20cm environ) et de deux tiers du manche, octroyant une maniabilité remarquable. Outre une certaine allonge, il permet d'enfoncer l'arme au travers un corps pour la récupérer de l'autre côté sans avoir à refermer la main sur la lame mais bel et bien sur le manche qui dispose une longueur adéquate pour cela.
La lame est plate, d'un noir de jais, presque irréelle dans la perfection de sa couleur, lisse. Le manche est recouvert d'un cuir ténébreux, durci autour de son socle métallique. Les prières à la Gloire de Néant, qui y sont gravées, sont tronquées comme un serment brisé, une promesse révolue.
Sur l'extrémité, est enchâssée une petite sculpture de marbre en forme de tête de serpent.
Glyphe 1 : Énergie pure - draconique : La partie blessante de l’arme (ex : lame, pic de la lance, tissu du fouet, etc.) devient pure énergie et brille lorsque le glyphe est activé. Dans cet état, elle peut briser, couper ou blesser n’importe quoi (écailles de dragon comprises). Cependant, elle puise énormément d’énergie chez le porteur qui ne peut le maintenir dans cet état pour plus d’un court instant (1 à 3 tours sur jet de Résistance) sans risquer la perte de conscience ou la mort.


Valar Perzys – ''Tout les hommes doivent supplier'' en almaréen (Main-gauche – Dague)
Arme du Roi, cette dague est faite pour être tenue en main faible.
La lame est large, plate et robuste mais rarement aiguisée et pour cause : elle ne sert pas à se battre mais à parer. Fleuron de l'artisanat almaréen, la richesse de ses gravures révèlent le rang hiérarchique qui fut jadis de sien. On y trouve en outre un serpent et un rameau d’olivier. Lame du suppliant, elle a été consacrée lors de rites à la gloire de Néant pour être le bouclier de son Oracle.
Amélioration technologique 1 - Parade : La confection sur-mesure rend la parade solide. Augmente la MR de 10 points si un coup est paré avec cette arme.
Amélioration technologie 2 - Désarmement impossible : Il est impossible de désarmer le porteur.


Valar Morghulis – ''Tous les hommes doivent mourir'' en almaréen (Percemaille – Dague à rouelles) (Dague morale - objet rare)
Cette dague d'estoc possède des pointes ovales en mithril, le corps sculpté en son centre avec une précision magique. La garde est également sculptée, à l’image d’un oiseau. Son manche est un bois de chêne blanc, superbement sculpté selon la foi spécifique de celui qui la porte. Ces dagues ont été fabriquées sur l’ancien continent d’Ambarhùna, par la guilde disparue du Dragon Blanc voilà près de quatre cents ans.
Le pommeau est cerné de deux rouelles métalliques qui ont pour but de former une masse inattaquable lorsque le poing est refermé dessus. La lame de 30cm est très épaisse pour être rigide, mais étroite afin de passer entre les défauts de l'armure adverse et même de percer les côtes de maille. Sa section est triangulaire, perforante, causant des blessures mortelles, puisque profondes et donc impossibles à soigner avec la médecine traditionnelle.
Sa maigre constitution ne permet pas de parer avec en main faible, il ne s'en sert qu'occasionnellement, lors d'assassinat discret.
Glyphe 1 : Code de la foi – Draconique : Si le porteur contrevient à sa foi (Néant), à son code de morale, le métal de la lame fond et vient fusionner avec le bras porteur, causant d’atroces souffrances et marquant l’hérétique à vie.
(Glyphe rare)

Glyphe 2 : Puissance de la foi – Draconique : La gravité des blessures dépend de la puissance de la foi du porteur au moment de la frappe :
- Espérance / chance jusque Maître : augmente la gravité des blessures d’un rang.
- Espérance / chance Grand-maître et Exceptionnel : augmente la gravité des blessures de deux rangs.
(Glyphe rare)

Amélioration technologique 1 - Lame vive : Permet aux lames aiguisées de s’enfoncer plus profondément que la normale. Augmente la gravité de la blessure infligée d'un rang.

Amélioration technologique 2 - Perce-écaille : Inspiré directement de la perce-maille capable de passer au travers de la protection fine des côtes d'armures, la forme des armes et leur résistance ont été spécialement conçues pour passer au travers des écailles, à l'endroit plus fragile de leurs jointures. Il s'agit souvent de reformer la lame d'estoc avec une griffe, un croc ou un écaille tranchante d'un dragon déjà mort afin de s'attaquer à celles de ceux encore en vie. La force nécessaire pour transpercer totalement l'écaille dépend de l'endroit frappé et de l'âge du dragon. Il ne permet néanmoins que de planter l'arme et non de trancher.


Monlyth (dagues)
Il s’agit d’une dague unique, tant en raison de sa composition que par la personne qui l’a créé. Elle a été fabriquée par la reine Karapt en personne et remise à Naal afin de tuer celui contrôlé par Rog, une des couronnes de cendres. De ce fait, l’arme est faite à partir de chitine de Karapt, mais pas de n’importe quelle espèce de Karapt, de chitine de reine Karapt. L’arme est ainsi d’une résistance extrême et son tranchant n’a rien à envier aux plus grands forgerons des royaumes de Tiamaranta. Cependant, en plus de sa nature exceptionnelle, l’arme recèle deux autres secrets. Tout d’abord, elle a été assermentée par la reine Karapt et ne peut donc être levée que contre les couronnes de cendre. Ensuite, il ne s’agit pas d’une dague, mais de deux dagues ayant la possibilité de se séparer et de fusionner en une.

Alliage unique : Bénédiction de Danalieth

Unique en son genre, la lame a été fabriquée par la Reine Karapt elle-même avec de la chitine. Non pas celle du peuple du Canyon, mais celle de Danalieth en personne. D'une résistance extrême et parfaitement tranchante, la lame recèle d'une bénédiction toute destinée à trouver et détruire les Couronnes de Cendres afin de protéger les Karapts de la menace séculaire qui pesait sur eux et qui avait été nettoyée par les vibrations baptistrales.

Bonus :
- Résistance extrême : L'arme ne peut être brisée
- Puissance des coups tranchants : Augmente d'un niveau le rang des blessures infligées à un ennemi des Karapts (à savoir Rog et ses suppôts (alliés et possédés))

Effets :
- Couvert de cendres : A proximité (moins de 5m) d'un ennemi des Karapts (à savoir Rog et ses suppôts (alliés et possédés)), la teinte de la chitine vire à un gris cendré de plus en plus charbonneux à mesure qu'on est proche d'un ennemi.
- Les yeux de Danalieth : Lorsque 'Couvert de cendres' s'active, Danalieth est avisée de l'emplacement de ses ennemis détectés par la lame.
Glyphe 1 : Serment Karaptien : La lame ne peut blesser que les ennemis de la reine Karapt, à savoir Rog et ses suppôts (alliés et possédés).

Glyphe 2 : Chant de Néant - glyphe unique draconique : A la manière dont le Gardien du Domaine a libéré les Karapts et les possédés de Rog, les vibrations baptistrales contenues dans la lame empêche la possession de sbires par les Couronnes de Cendres dans un rayon de 5m autour du porteur.

Amélioration : Lame Karaptienne : La dague est capable de se diviser en deux pour ainsi former deux dagues. Elles possèdent toutes deux les mêmes glyphes, car elles sont une seule et même arme.






Monture (Cliquez pour dérouler)
Inexorable, Destrier de guerre Almaréen
Destrier de guerre ayant appartenu à Thelem Sarawyn, Inexorable est aussi haut qu’une monture glacernoise, de robe isabelle, avec une musculature noueuse et puissante, une encolure massive et des sabots ferrés de chausses de combat. De caractère fougueux et parfois rétif, il a vu de très nombreuses batailles et n’est pas même perturbé par la présence des dragons. Il fut nommé selon l’une des aspects de Néant que le prince vénérait le plus, et qui complimentait la charge inarrêtable de cette lourde monture de guerre.
Atout 1 : Dressage avancé : La monture peut porter un engin de siège miniature.
Atout 2 : Héritage de Néant : La monture ressent les fluctuations de la trame (+10 pts aux jets d’esquive de la magie lorsque monté).


ērinnon, baliste de la foi
Il s’agit d’un chef d’oeuvre de mécanique almaréenne, une baliste miniaturisée qui est portable par un destrier de guerre entraîné à cet usage. Véritable révolution dans l’art de la guerre, ērinnon est la première de son genre et a été construite dans les ateliers délimariens avant d’être bénie par les pouvoirs de Néant et offerte à Naal. La baliste possède des accroches spécifiques pour être installées à l’arrière de la selle du destrier et un système de maniement de chaque côté du cavalier, lui permettant de manier l’arme et de tirer sans se contorsionner. L’arme s’accompagne de projectiles adaptés placés à portée afin que la recharge soit possible sans démonter.
Glyphe 1 - Traits bénis - Draconique : La baliste peut être contrôlée par le pouvoir de l’esprit et de la foi, il est donc possible de l’utiliser via l’espérance ou la force mentale.


Dernière édition par Naal du Néant le Ven 4 Sep 2020 - 16:09, édité 1 fois

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Divers

Récompenses (Cliquez pour dérouler)

- 2 Objet ou animal légendaire (Fil rouge RP Noël, festival d'automne 2020)
- Objet, alliage ou sort unique (Fil rouge RP Noël)
- 2 Alliages uniques (festival de Pâques 2020, festival estival 2020)
- 2 Sort uniques (festival estival 2020 X2)
- 2 Objets uniques (boutique estivale 2019, festival estival 2020)
- 3 Bonus effet d'alliage unique (Fil rouge RP Noël, chasse aux œufs 2020, awards 2020)
- 3 Glyphes uniques ou de boutique (festival de Paques 2020 X 3)
- 1 Glyphe unique (jeu de l'oie avril 2021)
- 3 Glyphe, bonus/effet d'alliage unique (loterie de décembre 2019, festival de pâques 2020 X)
- 1 bonus/effet d'alliage unique ou de boutique (festival de pâques 2020)

- 7 artefacts de dragon (boutique estivale 2019, Fil rouge RP Noël, festival de Pâques 2020 X2, festival estival 2020 X2)
- 8 Runes (chasse aux cadeaux de Noël, intrigue du cœur de l'Essaim, festival de Pâques 2020 X2, loterie avril 2020, festival estival X3, loterie awards 2020)
- 5 Gemmes de Sang (Loterie février 2020, festival estival 2020 X4)
- 7 Cristaux de magie (Fil rouge RP Noël, festival de Pâques 2020, festival estival 2020 X4, loterie awards 2020)
- 2 contrefaçons d'atghalan

- Orbe de conscience (cadeau de Noël d'Ilhan)
- 1 Eveil (comprend l’achat PP de toutes les étapes de légendarisation par usage d’un objet, il faudra ensuite fournir en plus une orbe de conscience pour que l’objet devienne légendaire. Attention la justification RP reste, le nombre de RPs requis reste aussi) (festival estival 2020)

- Rabais de 1000 PO (chasse aux œufs 2020)
- Rabais de 400PO (festival d'automne 2020)
- Rabais de 300PO (Festival de Pâques 2020)


- Rabais de 2 rp de justification pour up (festival estival 2020)
- 2 Rabais de 1 rp de justification pour up (chasse aux cadeaux Noël, chasse aux œufs 2020)
- 2 Entrainements gratuits (loterie de décembre 2019, Fil rouge RP Noël)
- 11 éclats de génie (réduit de 3/4 le nombre de rp justificatifs pour un up (festival d'automne 2020 X11)

descriptionNaal du Néant EmptyRe: Naal du Néant

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