30 Aout 1763
La créature hurlait maintenant depuis des heures et elle ne voyait plus aucun des bipèdes appartenant à son lié, engloutit par ce qu’elle pensait être un souffle gigantesque. Pour autant, elle continuait d’avancer, une patte après l’autre, le bout des cornes et du museau gelé par la tourmente. Elle devait trouver cette créature qui faisait tant de bruit et la chasser, afin que le nid glissant puisse repartir sans dommages et sans rien laisser derrière lui. Les ailes du nid glissant n’aimaient pas le souffle de cette créature froide et invisible. Et il était hors de question que cette créature, quoi qu’elle soit, puisse ainsi menacer son nid. Il était naturel pour elle d’aller au-devant de cette ennemie pour la défaire une bonne fois pour toute. Forte de cette conviction, elle avançait, encore et toujours, malgré un épuisement de plus en plus présent. Déterminée, elle s’accrochait de toute la force de ses griffes sur le sol froid et blanc, jusqu’à ce que le souffle devienne trop fort pour elle et qu’elle soit contrainte de chercher un refuge sous un amas de roches. Se roulant sur elle-même, Kaiikathal gronda tout bas et chercha à tâton la présence de son lié à l’autre bout de son âme. Elle était là mais très faible. Pourtant elle n’avait pas envie de revenir vers lui sans avoir trouvé ce qu’elle cherchait. Ce serait humiliant ! Mais le hurlement devenait de plus en plus fort et elle ne voyait plus rien du tout. Incapable d’aller de l’avant pour l’heure, l’abyssale décida de dormir pour conserver ses forces et repartir à l’assaut dès qu’elle le pourrait.
Lorsqu’elle s’éveilla à nouveau, la première sensation qui la pénétra fut l’immobilité. Plus de hurlement, plus de souffle à faire vibrer les écailles mais une fine pellicule, comme une seconde armure sur la sienne, toute raide et froide, luisante. Crispant les muscles, la dragonne s’ébroua aussi fort qu’elle le pu jusqu’à être capable de se mouvoir de nouveau correctement. Affamée, Kaiikathal huma l’air alentours en espérant capter le fumet d’une proie potentielle. Au début, il n’y eut qu’un vague inconfort dans ses naseaux, l’air piquant lui donnait envie d’éternuer, puis elle attrapa enfin quelque chose et décida de suivre cette piste. Ce n’était pas aussi loin qu’elle le pensait, mais plus l’odeur se faisait forte, plus elle se mouvait dans les roches pour éviter que sa proie ne la repère. En retour, elle ne l’a voyait pas très bien , mais elle entendait suffisamment pour repérer où elle se trouvait. Se tapissant sur elle-même, elle chercha de bons appuis, grattant légèrement le sol froide de ses griffes. Yeux étrécis par la concentration, elle attendit que les bruits se rapproches puis elle bondit hors de sa cachette et plongea sur sa proie avec un sifflement de victoire. Percutant une chose à la couleur de chair bipède, l’abyssale se prit la corne dans quelque chose, peut-être une corne de sa proie, et tomba, entraînant la chose avec elle dans un roulé-boulé en éjectant des paquets de chose blanche poudreuse froide tout autours d’eux. Quand elle parvint enfin à s’arrêter en plantant ses piquants de queue dans le sol, elle dû forcer pour récupérer sa corne et claqua des mâchoires avant de se tapir sur le sol, prête à bondir sur sa proie.
La vision de la proie en question l’arrêta cependant. Elle ne s’était pas attendue à trouver à la place d’une proie juteuse, un autre dragon. Rétrécissant de nouveau les yeux, elle se redressa légèrement en abaissant sa queue, pour montrer qu’elle ne lui était pas hostile, et allongea le cou vers l’autre pour la renifler.
Lorsqu’elle s’éveilla à nouveau, la première sensation qui la pénétra fut l’immobilité. Plus de hurlement, plus de souffle à faire vibrer les écailles mais une fine pellicule, comme une seconde armure sur la sienne, toute raide et froide, luisante. Crispant les muscles, la dragonne s’ébroua aussi fort qu’elle le pu jusqu’à être capable de se mouvoir de nouveau correctement. Affamée, Kaiikathal huma l’air alentours en espérant capter le fumet d’une proie potentielle. Au début, il n’y eut qu’un vague inconfort dans ses naseaux, l’air piquant lui donnait envie d’éternuer, puis elle attrapa enfin quelque chose et décida de suivre cette piste. Ce n’était pas aussi loin qu’elle le pensait, mais plus l’odeur se faisait forte, plus elle se mouvait dans les roches pour éviter que sa proie ne la repère. En retour, elle ne l’a voyait pas très bien , mais elle entendait suffisamment pour repérer où elle se trouvait. Se tapissant sur elle-même, elle chercha de bons appuis, grattant légèrement le sol froide de ses griffes. Yeux étrécis par la concentration, elle attendit que les bruits se rapproches puis elle bondit hors de sa cachette et plongea sur sa proie avec un sifflement de victoire. Percutant une chose à la couleur de chair bipède, l’abyssale se prit la corne dans quelque chose, peut-être une corne de sa proie, et tomba, entraînant la chose avec elle dans un roulé-boulé en éjectant des paquets de chose blanche poudreuse froide tout autours d’eux. Quand elle parvint enfin à s’arrêter en plantant ses piquants de queue dans le sol, elle dû forcer pour récupérer sa corne et claqua des mâchoires avant de se tapir sur le sol, prête à bondir sur sa proie.
La vision de la proie en question l’arrêta cependant. Elle ne s’était pas attendue à trouver à la place d’une proie juteuse, un autre dragon. Rétrécissant de nouveau les yeux, elle se redressa légèrement en abaissant sa queue, pour montrer qu’elle ne lui était pas hostile, et allongea le cou vers l’autre pour la renifler.