Il existe six types de magie : La haute magie, l’énergie du néant, les esprits-liés, la trame, la magie de l’âme et la magie baptistrale.

La haute magie et l’énergie du néant forment l’équilibre du monde. Leur contrôle est inaccessible aux Tiamarantiens. Il est très rare de retrouver ces énergies sur le plan physique (Elysion), car elles ne sont pas censées s’y trouver. Dans le cas contraire, leur présence dans le plan physique entraîne de lourdes conséquences, pouvant bouleverser totalement ce qui s’y trouve. Ces énergies sont, en revanche, omniprésentes dans le plan astral. La haute magie et l’énergie du néant s’annulent l’une et l’autre, formant ainsi un équilibre. Anciennement contrôlées par les huit dieux qui maintenaient cet équilibre, leur trépas ayant rompu ce dernier, force est de constater que l’équilibre s’est reformé après quelques incidents. Ces énergies se sont-elles stabilisées d’elles-mêmes ? Ou y a-t-il quelqu’un à l’œuvre derrière ?

Le Néant est aujourd’hui connu comme étant le vide, mais il s’agit bel et bien d’une énergie dans laquelle baignent toutes choses. Magie, si on peut l’appeler ainsi, la moins connue, mais la plus crainte tant elle est destructrice. Elle semble aujourd’hui être en possession des Chimères qui n’hésitent pas à l’utiliser pour parvenir à leurs fins.

La haute magie est une puissance brute et créatrice à l’origine de toutes choses et du monde. Elle se définit plus facilement, car elle était symbolisée par les sept sœurs déesses : Océan, Feu, Végétal, Vent, Terre, Vie et Mort. Cette magie est le contraire du Néant et aide à définir cette dernière. La haute magie peut être vue comme l’énergie de la création alors que celle du néant peut être vue comme l’énergie de la destruction. On ignore aujourd’hui entre les mains de qui elles peuvent se trouver.

La magie des esprits-liés :

Il s’agit d’une forme de magie particulière qui découle directement de la haute magie. Les esprits-liés sont des créations des sept déesses auxquelles elles ont donné une forme, en se basant sur certains êtres vivants créés par Vie, et auxquelles elles ont octroyé des pouvoirs afin de remplir une mission. Cette mission est d’entretenir, guider et protéger leurs créations et plus particulièrement les races en ayant le plus besoin. Il s’agit d’un grand pouvoir qui est lié à l’évolution de la sagesse du protégé.

Cette magie n’est en rien comparable avec la trame et les sorts qui peuvent en résulter. Elle est bien plus puissante que cette dernière.

La trame :

La Trame est une magie qui baigne l’environnement du plan physique. Là où elle se trouve la vie prospère. Là où elle est absente, la mort et la ruine dominent. Elle est vitale pour toutes les créations des déesses, mais par opposition elle est un poison pour les Chimères. La Trame provient de la haute magie. Mais elle ne se déverse pas telle quelle sur le plan physique, elle est transformée par les dragons par un processus parfaitement inconscient qui la relâche ainsi à travers le monde, si bien que les dragons sont l’unique source de la trame dans ce monde. Sans eux, pas de Trame. Et sans Trame, pas de vie.

En plus d’être le pilier de la vie en ce monde, il s’agit également de la magie utilisée par les différentes races.

La magie du Lien :

Il s'agit de la magie qui lie les dragons et leurs dragonniers. Ce n'est en vérité pas une magie à part entière puisqu'il s'agit d'une manipulation de la trame et de l'âme des concernés (dragonniers et dragons). Mal vue par les dieux, elle a été pendant longtemps étouffée à défaut d’être détruite. Avec la mort de ces derniers, elle a pu faire son retour et se faire connaître aux Tiamarantiens.

La magie baptistrale :

La magie Baptistrale est une magie singulière aux nombreux prérequis et obligations, maîtrisée par une poignée d’individus. Cette magie utilise la musique et plus précisément les notes et vibrations qui composent le monde. Magie de grande puissance et de la vérité, seuls les êtres les plus bénéfiques sont capables de l’utiliser.

En dépit de la mort des Dieux, les Tiamarantiens restent des individus assez croyants. Ils n’ont pas pour particularité de construire des temples, des statues ou toute autre icône et lieu de culte. Les Tiamarantiens honorent les Dieux, ou plus exactement leur mémoire, et les remercient pour tout ce qu’ils ont fait pour eux, au travers de fêtes annuelles et de prières.

Dieu du Néant : Aîné des huit dieux et unique icône masculine de la fratrie. Longtemps apparu comme une entité maléfique et destructrice, la vérité à son sujet s’est lentement répandue, devenant une entité douce et aimante que l’on a trompée et fait terriblement souffrir.

Déesse de l'Océan : Longtemps considérée comme l’aînée et la déesse originelle jusqu’à la découverte de son frère Néant. C'était une déesse connue pour son côté colérique et impétueux. Crainte par tous, elle était plus souvent priée par peur que par amour pour elle.

Déesse du Feu : Considérée comme une déesse égoïste et capricieuse, mais n’ayant pas un mauvais fond. Elle passait le plus clair de son temps à se disputer avec sa sœur Végétal, prenant un malin plaisir à détruire ses créations, mais avait une peur bleue de sa sœur Océan.

Déesse du Végétal : Déesse très énergique et un peu étourdie, elle était néanmoins dotée d’une très grande patience et prenait grand plaisir à voir les êtres vivants se développer.

Déesse du Vent : Déesse impérieuse et ne supportant pas l’injustice. Elle fut connue comme ayant pris le parti de sa jeune sœur Terre et mena une terrible bataille à Océan parvenant même à la faire reculer.

Déesse de la Terre : Déesse la plus jeune de toute la fratrie et la plus appréciée des peuples, bien que timide et timorée. Elle est aimée car on la considère comme la déesse nourricière.

Déesse de la Vie : Déesse à l’origine de la création de tous les êtres vivants. Jumelle de Mort, elle est la plus calme de tous les dieux.

Déesse de la Mort : Déesse la plus crainte et la moins appréciée en raison de ce qu’elle représente, elle reste néanmoins la plus douce et la plus bonne de tous les dieux.

Les Tiamarantiens croient tous, sans exception, en la réincarnation. La Déesse de la Mort récupère les âmes des défunts et les réunit au sein de son linceul. Une fois les âmes récupérées, elles peuvent demeurer auprès de Mort pour un temps infini ou au contraire très bref. C’est la Déesse de la Vie qui décide de les récupérer pour les renvoyer sur le plan physique. On dit que les âmes les plus méritantes et les plus torturées sont réincarnées en priorité, mais au final toutes les âmes finissent toujours par être réincarnées.

Il s’agit cependant d’une croyance, nul n’a pu le confirmer, mais elle est profondément ancrée dans la culture Tiamarantienne. Le comportement de l’individu n’ayant aucune influence sur la réincarnation ou non.

Cependant, avec le décès de la Déesse de la Mort, le sujet du trépas est devenu une vive inquiétude. Nul ne sait ce qu’il est advenu du cycle de la réincarnation. Toutefois, en l’absence des jumelles Vie et Mort pour s’occuper de cette charge, la majorité croit que la réincarnation n’a plus lieu. La mort est donc définitive.