Société Humaine
Le peuple humain est organisé en une société de type féodal médiéval et se répartit en de nombreux villages de petite ou moyenne taille, entre une petite dizaine d’habitants et une centaine, allant parfois jusqu’à deux cent dans les bourgades réellement développées ; ainsi qu’en quelques grandes villes concentrant un quart de la population totale de la race. Ils sont sédentaires et possèdent une strate sociale extrêmement bien établie qui régit leur vie au quotidien. En effet, la société humaine se décompose en trois grands rangs : Petit-peuple, Bourgeoisie, Noblesse.
Le petit-peuple représente la majorité de la race, réunissant les plus humbles individus. Cette classe sociale comprend les individus tels que : fermiers, éleveurs, serviteurs, la majorité des artisans, les gardes et soldats… Ils sont pauvres et vivent souvent difficilement.
La bourgeoisie représente une part appréciable de la race, réunissant des individus ayant une certaine aisance matérielle qui leur permet une meilleure vie. Ils sont en général à leur compte et possèdent des valeurs matérielles. Parfois, ils peuvent même s’avérer plus riches que les nobles et ont un poids certain dans la vie de la cité ou du village. Ce sont des maîtres artisans, des marchands ou des soldats élevés dans la hiérarchie.
La noblesse représente une minorité de la race, réunissant les individus de haut rang ayant une grande aisance matérielle le plus souvent et un impact de poids sur la vie de la société.
Ces classes sociales sont assez imperméables, au sens où il est souvent difficile de s’élever vers les strates de la noblesse, qu’elle soit haute ou petite, car l’individu qui le désire est très souvent mal vu et dédaigné : un parvenu. Pourtant il existe des cas d’ascension sociale importante, souvent au sein de l’armée mais parfois en dehors de celle-ci.
Les libertés sont souvent égales au rang social. Les nobles pourront toujours se permettre plus de libertés que le bas peuple. Il y a cependant des incontournables qui s’appliquent à tous.
Gouvernement
Le Royaume Sélénien est gouverné par un Empereur, une autorité suprême qui ne répond de ses actes à personne. Lui et sa famille vivent à Sélénia et sont placés au-dessus de tout, recevant les hommages et gouvernant les villes les plus développées, ainsi que beaucoup de villages plus humbles. C’est l’Empereur qui décide de tout, que ce soit par lui-même ou au travers de ses représentants. Tous lui rendent des comptes.
Représentants de l’Empereur, les ducs et grands seigneurs se chargent des villes les plus étendues et font partie du Conseil du souverain, qui comprend également les hauts dignitaires tels que l’intendant, les généraux, amiraux… Ils aident à la prise de décision et font état de leurs avancées et de leurs décisions par grands thèmes. Ils forment également le noyau de la Cour impériale, tout en en ayant chacun une, de moindre importance.
La noblesse dispose du petit-peuple, qui est à son service, mais entretient une relation plus harmonieuse avec la bourgeoisie, qui forme l’élan économique de la nation. Il est à noter aussi que le peuple humain n'est nullement autarcique.
L'Alliance des cités libres n’est pas un royaume à proprement parler mais une coalition de cités. Chaque cité a son propre dirigeant dont les titres diffèrent : duc, comte, préfet, gouverneur, magistrat, intendant, bourgmestre... mais jamais roi. Ils sont tous nommés de façons très différentes : hérédité, élection par de hauts électeurs, élection populaire, tirage au sort…
Ces cités représentent des ethnies qui ont pris leur indépendance sur la souveraineté de la lignée des Kohan qu’ils considèrent responsables de la fragilité de l’Empire en Ambarhùna et de la défaite contre les Chimères.
Toutes les cités n’ont pas la même influence, le même pouvoir. Cela dépend de sa taille, de son économie, de son armée…
Elles aspirent aujourd’hui à maintenir cette coalition et à vivre en paix aussi un tribunal a été fondé pour régler les affaires qui les opposent. Cependant, cette coalition a été créée pour faire face au royaume Sélénien. Le jour au ce dernier viendrait à disparaitre, la guerre entre les cités pourrait éclater.
La famille
Le modèle familial humain est celui d’une famille de type patriarcal, c’est-à-dire dirigée par le père et les membres masculins de la famille dans l’ordre de prétention. C’est le père qui prend les décisions et celles-ci sont irréfutables, que le reste de la famille les approuve ou non. C’est également lui qui pourvoit aux besoins des siens la majorité du temps. Lorsqu’il n’est plus là, ce sont ses frères qui prennent le relais, ou s’il n’y en a aucun, le fils aîné, qui le représente alors. La mère est secondaire, bien qu’ayant un rôle important : c’est elle qui veille à la tenue de la maison, à la santé de son époux et de ses enfants. Dans les familles bourgeoises, c’est également souvent elle qui tient les cordons de la bourse et s’occupe de gérer les dépenses. Chez les nobles, elle a le titre de maîtresse de maison et organise les festivités, les déjeuners et autres mondanités et peut être membre de la Cour ducale ou royale.
Malgré cette hiérarchisation plutôt fermée, les sentiments familiaux et l’affection sont bel et bien présents, surtout chez les petites gens.
L’éducation est très importante et varie énormément d’une famille à l’autre. Elle est adaptée à la famille selon de nombreux critères dont le premier est bien sûr le rang social. Une famille du bas peuple ne pourra donner une bonne éducation à ses enfants. Ils ne sauront certainement pas lire ni écrire, parfois simplement compter, n’auront guère de connaissances sur le monde, son histoire ou sa géographie. Une famille de la noblesse en revanche donnera la meilleure éducation possible à ses rejetons afin qu’ils puissent faire honneur et réussir leur vie. Un second critère est celui de l’activité familiale. Un enfant de marchand se verra certainement apprendre tout ce qu’il a besoin de savoir pour reprendre l’affaire de son père tandis qu’un fils de soldat se verra entraîné aux armes afin d’entrer à son tour dans l’armée.
Cas particulier : Les cités libres
Les cités libres étant fondées d’anciennes ethnies qui se sont désolidarisées du pouvoir royal, elles ne sont plus contraintes à respecter les lois influencées par la primogéniture et la masculinité. Aussi leur conception de la famille peut être différente. La femme peut être considérée comme l’égale de l’homme et il n’est pas étonnant de trouver des familles matriarcales et de voir les filles hériter par exemple d'un titre de noblesse masculin. Il n'est pas rare de voir des 'seigneurs' féminins. Il n’est pas, non plus, rare de voir des femmes membres de l’armée, car elles n’y sont pas interdites.
Moeurs
L’éducation, mais également le bain culturel dans lequel sont plongés les humains depuis leur naissance et jusqu’à la mort, conditionne beaucoup de réactions et de façons de penser qui, sans être standardisées, sont cependant répandues et générales. Ces idées et modes de pensées sont issus autant de l’expérience et de la transmission générale que de la condition humaine et du temps passé.
Rapport aux relations interraciales
Une relation amoureuse avec un elfe ou un vampire est extrêmement rare et provoque souvent de l'étonnement et des ragots dans l’entourage plus ou moins direct. On considère les individus ayant ce genre de relation comme étant à part ou sous un sort quelconque.
Une relation avec un elfe sera toujours mieux vue, car cela représente un certain ‘honneur’ que de voir un simple mortel choisi par l’une de ces créatures magnifiques et magiques. On sera donc bien moins virulent à l’égard d’un elfe, bien que l'étonnement soit bien présent. Pour un vampire cependant, les choses seront tout autres et cela dégoûtera nombre d'humains et attirera souvent leur mépris, même de la part de pas mal d'humains ouverts d'esprit qui auront du mal à se départir du malaise que provoquent presque systématiquement les vampires... Les vampires étant encore facilement perçus comme des monstres et des cauchemars sanglants pour les humains. Les humains sujets à ce genre de ‘pratiques’ seront parfois même vus comme des déviants.
Néanmoins, les réactions dépendront pour beaucoup de la mentalité des ethnies. Les relations interraciales seront mieux vues des ethnies issues de Caladon que de celles issues de Sélénia et de Delimar.
Les amitiés avec des elfes peuvent être vues avec indifférence au pire, mais seront souvent plutôt vues avec une certaine curiosité ou fascination. Mais il n'est pas mal considéré par beaucoup humains d'être ami avec un elfe, cela paraît même être une certaine forme d'honneur pour une bonne partie d'entre-eux, tandis qu'être ami avec un vampire sera supporté, mais probablement mal vu, ou engendrera la méfiance, les vampires étant considérés comme peu fiables et prompts à la tromperie et la manipulation. Être ami avec un vampire n'est donc pas une chose habituelle, de même qu'avec un elfe, et cela engendrera souvent des réactions plus ou moins extrêmes en rapport avec ces amitiés.
Enfin, par rapport aux Graärh, la majorité des humains les considèrent comme des animaux, des animaux certes très intelligents, mais des animaux néanmoins. Leur apparence bestiale et leur caractère primitif venant prédominés dans l’esprit des humains. Aussi les Graärh connaissent le même sort que ces derniers au sein de la société humaine, à la différence près que les humains ne les mangent pas. Les Graärh sont robustes et peuvent accomplir des tâches que des animaux lambda ne peuvent pas faire, c’est pour cette raison que les humains utilisent la race féline comme esclaves. Qui plus est, leur rapport à la richesse est diamétralement opposé, de même que le fonctionnement de leur société. Leur relation est plus qu’hostile.
Rapport au travail
Le travail est une chose vitale pour un humain puisque c’est lui qui lui procure de quoi vivre et un statut réel parmi ses pairs. Avoir un travail est un premier signe de reconnaissance chez les humains qui les différencie des proscrits et des enfants. A partir du moment où un enfant est capable de travailler, il sera vu différemment par la communauté. Le travail a souvent un rapport avec la classe sociale et le lieu de vie. Le genre de la personne aura une influence au sein du Royaume Sélénien, certains étant uniquement masculins, d’autres uniquement féminins et certains mixtes. Il est donc rare de trouver une femme soldate au sein de ce royaume. C’est l’inverse pour les cités libres où à de nombreux endroits la femme est l’égale de l’homme. Le travail est également un bon moyen pour les petites gens de pouvoir se hisser progressivement dans la strate sociale et passer du petit-peuple à la bourgeoisie. Avoir un travail honorable et qui rapporte est donc une très bonne chose dans la société humaine.
Rapport à la richesse
La richesse pour les humains est l’un des critères de réussite d’une vie : être riche signifie avoir un bon métier et assurer sa survie autant que celle de ses enfants et donc la prospérité de la lignée. Il faut de l’argent pour pouvoir acheter de la nourriture, être propriétaire de son terrain ou encore se défendre grâce à des armes ou des gardes. En posséder est donc primordial. Un homme riche sera un homme respecté et ayant une certaine influence dans la plupart des strates sociales, c’est d’ailleurs ainsi que les bourgeois ont pu se tailler une bonne place au sein de la société. Cependant l’argent ne fait pas tout, les titres de noblesse le dépassent encore, ce qui pousse certains très riches bourgeois à vouloir financer des nobles sur la paille, afin de former des alliances par mariage qui les élèvent dans la petite noblesse.
Certains accordent cependant plus d'importance aux hauts faits militaires, et aux accomplissements des autres qu'à leurs richesses. Tandis que d’autres se préoccuperont plus de la communauté et de la participation à la vie de cette dernière, en veillant à sa survie par le partage, par exemple, des denrées.
Rapport aux voyages
Tiamaranta est vaste, il faut plusieurs mois pour en faire le tour. Certains passent leur vie sur les routes ou sur les bateaux, d’autres encore les consacrent à leurs travaux. En majorité, le petit peuple, lui, ne se déplace pas trop. Parfois d’un village à l’autre, parfois vers une ville. Les chasseurs, mercenaires et soldats, eux, tendent à se déplacer beaucoup, tout comme certains marchands ambulants. L’avis des humains sur les voyages est donc majoritairement neutre, certains les valorisent, car ils forment la jeunesse, d’autres les craignent. Il est cependant à noter que la destination joue souvent dans les réactions à cet égard.
Il existe de nombreux moyens de voyager, mais certains sont plus utilisés que d’autres. La majorité des humains voyagent à pied, mettant ainsi longtemps pour advenir d’un point à un autre. Certains utilisent les chevaux, ou les carrioles afin de raccourcir le trajet, de même que les dragonniers voleront sur le dos de leur partenaire, le voyage par bateau s’est en revanche beaucoup répandu en raison du nouveau lieu de vie.
Relation au temps et à la mémoire
La vie humaine est extrêmement courte, au regard de celle des autres races. Tout juste une centaine d’années. La peur de la mort motive énormément la société humaine et est l’une des bases de sa vitesse de croissance et de son adaptabilité exceptionnelle. N’ayant ‘pas le temps’ d’agir comme les races à la longévité extraordinaire, les humains sont en général dotés d’un apprentissage rapide et d’une certaine impatience.
La plupart des humains ne recherchent pas l’immortalité, même si celle-ci fait office de beau rêve, ils recherchent simplement à perdurer au travers de leurs actes et de leurs descendants, que l’on se souvienne d’eux d’une façon ou d’une autre.
Pour ces êtres qui courent après les jours, le temps est une chose étrange, difficilement compréhensible et parfois effrayante. Il arrive qu’ils jalousent les elfes et les vampires pour leurs longévités. Mais ils sont également fiers de leurs propres réussites. Ils mûrissent vite, physiquement parlant, mais passent souvent toute leur vie à travailler leur esprit, n’acquérant une certaine sagesse que dans leurs vieilles années.
Quoi qu’il en soit, le temps n’est jamais tendre avec la race humaine. La plus frappante preuve de ceci, en dehors de leur vieillesse rapide, est la courte mémoire de leur peuple. Comparés aux elfes qui mettent un point d’honneur à se souvenir de tout, et aux vampires qui vivent éternellement et conservent les souvenirs pour leur utilité, les humains ne se souviennent guère de leur passé bien qu’il existe des lieux de souvenir comme les bibliothèques. Cette mémoire entière n’est pas une priorité, la race étant encore trop jeune pour saisir pleinement l’importance que peut avoir l’archivage du moindre détail.
Rapport à la Magie
La magie est un art que maîtrise le peuple humain comme les autres. Tous les humains n’apprennent pas à devenir de très grands mages, mais il est courant qu’ils expérimentent leurs capacités et les développent un peu afin de les servir dans la vie quotidienne. C’est une magie plutôt neutre, que les autres races se plaisent à apprendre et qui est plutôt active et équilibrée, ayant autant de qualités offensives que défensives. Il est également à noter que la magie est extrêmement utile aux humains car elle permet de se défendre efficacement contre les vampires qui sont plus avantagés physiquement parlant : un sortilège de feu sera très efficace pour éviter de se voir infliger un coup de crocs non désiré dans la jugulaire ! A noter que les humains n’ont pas de dispositions spéciales concernant la magie et peuvent très bien s’en passer et ne se battre qu’avec des armes.
Condition de vie
Les humains sont des créatures équilibrées et relativement fragiles qui n’ont pas une bonne résistance générale aux fortes températures (hautes ou basses), mais qui parviennent à s’établir dans de nombreux milieux peu propices au premier regard. La majorité du peuple vit dans les grandes cités. Espèce communautaire et prompte à l’entraide face à l’adversité, les humains forment des groupes de plus ou moins grande importance dans lesquels les individus évoluent librement. L’humain recherche avant tout un climat doux, et des terres fertiles afin de cultiver et d’élever des animaux. Il partage équitablement son temps entre l’extérieur pour les nombreuses tâches à accomplir et l’intérieur, la vie de la maison. Vivant le jour et dormant la nuit pour se reposer, il se doit d’effectuer de nombreuses tâches efficacement durant les heures éclairées par l’astre diurne.
L’humain est un omnivore se devant de manger autant de légumes et de fruits que de viandes afin d’offrir à son corps tout ce que celui-ci nécessite pour fonctionner. Cependant en fonction de son rang et de son activité ou même de sa région, il y aura des différences. Les petites gens mangeront moins bien qu’un bourgeois et beaucoup moins bien qu’un noble. Il arrive cependant que, par conviction personnelle, certains décident d’adopter le régime végétarien des elfes. Il n’est cependant jamais arrivé à l’heure actuelle que l’un d’entre eux se décide à imiter les vampires. Mais il ne faut jamais dire jamais après tout !
Fêtes, rites et croyances
Fête des dieux : Cette fête est célébrée tous les 5 ans aussi bien par les elfes, les hommes ou les vampires. Elle a lieu le premier jour de l'année et est constituée d'une succession de petites cérémonies chantées. Cependant, elle diffère chez les humains par rapport aux autres peuples. Alors qu’avant on honorait chaque divinité, l'une après l'autre dans un ordre strict (océan, vent, feu, terre, végétal, vie et mort), censé représenter la naissance du monde, à présent on honore le décès de chaque divinité, qui s’est sacrifiée pour que leurs créations survivent, les unes après les autres dans un ordre précis (Néant, Mort, Terre, Vent, Végétal, Feu, Océan, Vie). Entre chaque petite cérémonie, les convives doivent faire la fête en mangeant et en dansant. Elle dure entre 3 et 4 jours pendant lesquels une trêve totale est respectée entre tous les ennemis. Les peuples ne peuvent se faire la guerre, les adversaires ne peuvent se battre ni se disputer.
Fête de la Terre : cette cérémonie a beaucoup évolué chez les humains. Autrefois commune à tous les peuples, elle consistait à célébrer la déesse de la terre afin de l’encourager à lutter contre sa sœur océan, puis à offrir des présents à océan pour calmer sa colère. Aujourd’hui sa signification a évolué. En plus d’y célébrer la lutte de la déesse de la terre contre celle de l’eau, on cherche également à apaiser la terre elle-même. L’île de Calastin étant frappée régulièrement par des séismes.
Cette cérémonie a lieu sur les plages au milieu de l'hiver de chaque année. La tradition veut que les participants dansent et chantent sur les plages à partir du coucher jusqu'au lever du soleil.
Cette fête d'ailleurs n'est plus que symbolique étant donné que Océan et Terre sont morts, mais elle perdure tout de même en tant que tradition, et hommage adressé aux déesses, même si certains se questionnent quant à sa réelle utilité...
Cérémonie d’accueil à la vie : Il s’agit d’une cérémonie courte. Quelques heures, à une journée ou deux grand maximum pour les familles les plus aisées. Elle prend en général place quelques jours après la naissance, afin de donner l’opportunité à la mère de participer après s’être remise de l’accouchement. On présente tout d’abord le nouveau-né à la famille et aux amis réunis pour l’occasion, en le nommant par son nom. Pour certaines familles, et si la chance leur sourit, un Baptistrel se proposera de chanter le chant-nom de l’enfant, pour lui porter chance et bonne santé. Ensuite, les invités se pressent pour la remise de cadeaux destinés au nouveau-né, que l’on offre symboliquement à la mère qui le représente. Celle-ci est donc chargée de remercier personnellement chacun pour ces présents. Un déjeuner est organisé, souvent calme et peu fastueux, destiné surtout à pouvoir réunir l’entourage du nourrisson. Les femmes étant alors à l’honneur, ce sont elles qui président la tablée. Des jeux peuvent également prendre place.
Cérémonie des morts : Utiliser la magie pour s’occuper d’un mort serait lui faire offense. On s’occupe donc de la cérémonie du défunt sans y avoir recours une seule fois tout du long. Cela commence par la toilette mortuaire. Elle est effectuée par un guérisseur habilité à cela. On le pare souvent de ses vêtements favoris, de ses ornements les plus prisés. Au travers de cette partie de la cérémonie, on s’assure également que le défunt soit bel et bien mort, et ne fasse pas semblant grâce à un sort ou à une potion. On redouble même de prudence avec les victimes des vampires.
Pendant ce temps, on prépare le bûcher. Dans les campagnes, il s’agit d’une pile de bois de forme carrée ou rectangulaire, en pyramide montante. Le bois est enduit d’huile afin de le rendre plus inflammable. En ville, il existe des salles spécialement dédiées à la crémation des corps, qui sont entretenues avec le plus grand des soins.
Les individus présents se réunissent autour de l’autel, afin d’entonner la cérémonie d’adieu. Cette cérémonie culmine au moment de la combustion du corps et se termine ensuite. Elle a pour but d’inciter les dieux à veiller sur l’âme qui retourne à eux. Le corps, une fois brûlé, et réduit en cendres, est entreposé dans une urne remise à la famille qui décide soit de la conserver chez eux ou dans l’annexe, soit de répandre les cendres en un lieu choisi.
Les meurtriers et hors-la-loi, eux, ne sont pas brûlés mais enterrés afin que leurs âmes ne troublent pas celles des justes.
Enfin, l’usage veut que les endeuillés portent le noir, en signe de perte. Pendant au moins un mois.