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L'histoire des Hommes


Le peuple humain est le plus jeune des peuples de Tiamaranta.

L'humain de base n'est pas une créature très effrayante, il peut même paraître bien faible à côté des autres races, mais sa fécondité est bien plus importante. Pour cette raison, les humains sont les créatures les plus nombreuses du continent. Les armées impériales sont les plus puissantes de toutes.


Un nouveau départ


Alors que la paix régnait entre tous les peuples, un nouvel ennemi vint la menacer. Les Chimères, créatures éthérées venues d’un autre plan, bien décidées à s’en prendre à toutes les créations des Dieux, envahirent le continent d’Ambarhùna. Les Humains s’allièrent aux Elfes et aux Vampires afin de repousser cette menace. Si dans un premier temps leur alliance parvint à tenir cet ennemi en respect, un événement vint déséquilibrer le rapport de forces. L’ouverture d’une faille entre le plan astral et le plan physique permit de saturer le continent de haute magie et ainsi permit aux Chimères de s’y déplacer en toute liberté. Il ne fallut pas longtemps à ces dernières pour prendre le dessus et mettre en échec l’alliance. Bientôt les capitales des deux royaumes humains furent assiégées. Une fois les deux villes tombées, la race humaine trouva refuge dans le désert comme par le passé. Poussés dans leur dernier retranchement, les hommes furent une fois de plus attaqués. Au prix d’une terrible bataille, ils parvinrent à repousser ces créatures. Mais cette petite victoire n’était que temporaire. Bientôt la seule solution pour survivre et continuer à se battre fut la fuite.

En compagnie des elfes et des vampires, les humains montèrent à bord de grands navires et prirent la direction des flots inexplorés, en quête d’un nouvel espoir. Après une traversée périlleuse, guidée par les dragons, la terre apparut à l’horizon. Ou plutôt les terres. Les humains accostèrent dans l’archipel de Tiamaranta et décidèrent de s’établir sur une des îles qu’ils nommèrent Calastin.

Malheureusement une fois arrivés, une violente dispute éclata. L’autorité de la famille impériale fut remise en question et une partie de la population se souleva pour obtenir leur indépendance vis à vis de l’Empire, fondant leur propre cité avant de construire une coalition pour résister à l’influence du royaume de la famille Kohan.



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Caractéristiques et compétences


A première vue, l'humain peut paraître bien démuni face à des adversaires comme les vampires ou même à côté de leurs alliés les elfes. Il ne faut néanmoins pas se laisser abuser par les apparences. L'humain reste un choix intelligent pour un joueur souhaitant garder un maximum de liberté d'expression et d'évolution de son personnage. Et il possède bel et bien quelques petits avantages bien pratiques...

Le joueur qui incarne un humain voit ses dépenses en XPs réduites de la façon suivante, marquant ainsi la capacité des Hommes à s'adapter et à évoluer rapidement :

Médiocre à très faible = 0.5
Très faible à faible = 1.5
Faible à moyen = 2.5
Moyen à bon = 3
Bon à très bon = 4
Très bon à maître = 5
Maître à grand maître = 6
Grand maître à exceptionnel = 7



A quoi s'attendre en incarnant un Humain


Vous l'avez compris, le peuple humain, bien que dernier arrivé sur l’ancien continent, est depuis longtemps le plus nombreux. Le taux de fécondité des humains est bien plus élevé que celui des elfes, ce qui leur permet de posséder de très nombreux représentants d’Esprits-liés de deuxième ou troisième niveau. Ce n'est pas un mince avantage dans un affrontement armé, en particulier lorsqu'il s'agit d’esprits-liés offensifs, défensifs, ou particulièrement rares/puissants. Souvenez-vous toujours qu'on validera plus facilement un humain d’esprit-lié de niveau 3 qu'un elfe ou un vampire du même niveau !

Malgré leur nombre démentiel, les humains n'en sont pas moins très organisés. Bien qu’aujourd’hui divisés en deux royaumes : le Royaume Sélénien et l'Alliance des cités libres.

Le Royaume Sélénien n’a pas qu'un empereur à sa tête, mais toute une structure de seigneurs (ducs et comtes notamment) et autres officiels qui rendent tous des comptes à la couronne. Il possède aussi une armée puissante que ce soit par le nombre, l'équipement ou même les compétences. Une mobilisation très rapide du peuple est possible dans les cas où cette armée professionnelle ne suffit pas.

L'Alliance des cités libres n’a en revanche pas de roi, il s’agit simplement d’une coalition de cités opposées à la suzeraineté de la lignée des Kohan. Chaque cité a son propre chef, avec un titre et un mode de nomination distincts. Il s’agit souvent d’anciennes ethnies ayant décidé de prendre leur indépendance sur le pouvoir impérial. Ensemble elles n’en possèdent pas moins une armée puissante capable de faire jeu égal avec le Royaume Sélénien.

Pris seul, l'être humain peut tout de même se sentir quelque peu désavantagé. Il ne possède pas la vitesse, la force, la résistance, ni même la grâce des créatures magiques telles que les elfes ou les vampires. Quant à sa longévité, elle semble ridicule et les elfes considèrent très souvent les humains, aussi âgés soient-ils, comme des enfants ! Plusieurs avis s'opposent là-dessus, il paraît logique de mépriser la sagesse d'un être qui a vécu cent fois moins longtemps que vous malgré sa barbe blanche ! Néanmoins certains érudits elfiques émettent l'hypothèse que la vie humaine représente un concentré d'expériences tel qu'on ne peut le prendre à la légère. D'autant plus que l'humain mûrit plus vite que l'elfe. Tout ceci est une question de point de vue.

Il est donc un peu en dessous physiquement, et n'a que très peu de chances de vaincre un elfe ou un vampire en combat singulier (même de jour pour ce dernier). Il demeure par contre un adversaire redoutable en groupe et possède aussi l'avantage de ne pas naître bénéfique ou maléfique. L'humain naît parfaitement neutre, il évolue ensuite très librement grâce à ses actes contrairement à un elfe qui aura beaucoup de mal à s'éloigner de la lumière tandis qu'un vampire sera naturellement attiré par l'ombre.

Sa magie enfin peut s'avérer puissante. La magie humaine est en effet à l'image de ce peuple, très neutre. Elle compte des sorts aussi bien offensifs que défensifs et même de nombreux sorts de soins ou d'autres domaines.


Description physique


Les hommes sont les plus nombreux en Tiamaranta. Tous très différents les uns des autres, toutes les morphologies sont représentées.

Leur peau connait une variété de teintes, une gradation continue de marron-foncé au mat clair presque blanc, avec parfois des tons rosés ou cuivrés. Ils peuvent porter les cheveux longs comme courts, mais leur pilosité ne prend que des teintes naturelles (blond, brun, noir, châtain, roux etc.) à moins d’y appliquer quelques artifices, qui toutefois seront temporaires. La majorité des humains ont les yeux marron, mais on retrouve également du bleu, du vert ou du gris. Parfois, il est même possible de croiser un regard vairon. Les particularités génétiques, telles que l’albinisme, sont rares.

Bien entendu, il existe des exceptions, mais rarement pour de bonnes raisons.


En comparaison avec les autres races


Moins développé < Plus développé

Vue : Humains < Elfes < Graärh, Sainnûr et Vampires  < Dragons
Particularité : Les Graärh, Sainnûr et Dragons voient dans le noir

Ouïe : Humains < Elfes < Sainnûr et Vampires < Graärh < Dragons
Particularité : Les Vampires et les Sainnûr peuvent percevoir le battement cardiaque à proximité

Odorat : Humains < Elfes, Sainnûr et Vampires < Graärh < Dragons
Particularité : Les Graärh, Vampires et Sainnûr perçoivent mieux l'odeur du sang que les autres

Magie : Les Dragons, Sainnûr et toute race ayant un niveau maître ou plus en magie peuvent percevoir la présence de magie (ex: provenant d'objets magiques, de glyphes, de races magiques telles que les elfes, les vampires, les sainnûr et les dragons, de sortilèges, etc.)


Reproduction inRP



Jet de 10:
- 1 : Triplés
- 2 à 4 : Jumeaux
- 5 à 8 : Un enfant
- 9 à 10 : Echec.




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Société Humaine


Le peuple humain est organisé en une société de type féodal médiéval et se répartit en de nombreux villages de petite ou moyenne taille, entre une petite dizaine d’habitants et une centaine, allant parfois jusqu’à deux cent dans les bourgades réellement développées ; ainsi qu’en quelques grandes villes concentrant un quart de la population totale de la race. Ils sont sédentaires et possèdent une strate sociale extrêmement bien établie qui régit leur vie au quotidien. En effet, la société humaine se décompose en trois grands rangs : Petit-peuple, Bourgeoisie, Noblesse.

Le petit-peuple représente la majorité de la race, réunissant les plus humbles individus. Cette classe sociale comprend les individus tels que : fermiers, éleveurs, serviteurs, la majorité des artisans, les gardes et soldats… Ils sont pauvres et vivent souvent difficilement.

La bourgeoisie représente une part appréciable de la race, réunissant des individus ayant une certaine aisance matérielle qui leur permet une meilleure vie. Ils sont en général à leur compte et possèdent des valeurs matérielles. Parfois, ils peuvent même s’avérer plus riches que les nobles et ont un poids certain dans la vie de la cité ou du village. Ce sont des maîtres artisans, des marchands ou des soldats élevés dans la hiérarchie.

La noblesse représente une minorité de la race, réunissant les individus de haut rang ayant une grande aisance matérielle le plus souvent et un impact de poids sur la vie de la société.

Ces classes sociales sont assez imperméables, au sens où il est souvent difficile de s’élever vers les strates de la noblesse, qu’elle soit haute ou petite, car l’individu qui le désire est très souvent mal vu et dédaigné : un parvenu. Pourtant il existe des cas d’ascension sociale importante, souvent au sein de l’armée mais parfois en dehors de celle-ci.

Les libertés sont souvent égales au rang social. Les nobles pourront toujours se permettre plus de libertés que le bas peuple. Il y a cependant des incontournables qui s’appliquent à tous.


Gouvernement


Le Royaume Sélénien est gouverné par un Empereur, une autorité suprême qui ne répond de ses actes à personne. Lui et sa famille vivent à Sélénia et sont placés au-dessus de tout, recevant les hommages et gouvernant les villes les plus développées, ainsi que beaucoup de villages plus humbles. C’est l’Empereur qui décide de tout, que ce soit par lui-même ou au travers de ses représentants. Tous lui rendent des comptes.

Représentants de l’Empereur, les ducs et grands seigneurs se chargent des villes les plus étendues et font partie du Conseil du souverain, qui comprend également les hauts dignitaires tels que l’intendant, les généraux, amiraux… Ils aident à la prise de décision et font état de leurs avancées et de leurs décisions par grands thèmes. Ils forment également le noyau de la Cour impériale, tout en en ayant chacun une, de moindre importance.
La noblesse dispose du petit-peuple, qui est à son service, mais entretient une relation plus harmonieuse avec la bourgeoisie, qui forme l’élan économique de la nation. Il est à noter aussi que le peuple humain n'est nullement autarcique.


L'Alliance des cités libres n’est pas un royaume à proprement parler mais une coalition de cités. Chaque cité a son propre dirigeant dont les titres diffèrent : duc, comte, préfet, gouverneur, magistrat, intendant, bourgmestre... mais jamais roi. Ils sont tous nommés de façons très différentes : hérédité, élection par de hauts électeurs, élection populaire, tirage au sort…

Ces cités représentent des ethnies qui ont pris leur indépendance sur la souveraineté de la lignée des Kohan qu’ils considèrent responsables de la fragilité de l’Empire en Ambarhùna et de la défaite contre les Chimères.

Toutes les cités n’ont pas la même influence, le même pouvoir. Cela dépend de sa taille, de son économie, de son armée…

Elles aspirent aujourd’hui à maintenir cette coalition et à vivre en paix aussi un tribunal a été fondé pour régler les affaires qui les opposent. Cependant, cette coalition a été créée pour faire face au royaume Sélénien. Le jour au ce dernier viendrait à disparaitre, la guerre entre les cités pourrait éclater.


La famille


Le modèle familial humain est celui d’une famille de type patriarcal, c’est-à-dire dirigée par le père et les membres masculins de la famille dans l’ordre de prétention. C’est le père qui prend les décisions et celles-ci sont irréfutables, que le reste de la famille les approuve ou non. C’est également lui qui pourvoit aux besoins des siens la majorité du temps. Lorsqu’il n’est plus là, ce sont ses frères qui prennent le relais, ou s’il n’y en a aucun, le fils aîné, qui le représente alors. La mère est secondaire, bien qu’ayant un rôle important : c’est elle qui veille à la tenue de la maison, à la santé de son époux et de ses enfants. Dans les familles bourgeoises, c’est également souvent elle qui tient les cordons de la bourse et s’occupe de gérer les dépenses. Chez les nobles, elle a le titre de maîtresse de maison et organise les festivités, les déjeuners et autres mondanités et peut être membre de la Cour ducale ou royale.

Malgré cette hiérarchisation plutôt fermée, les sentiments familiaux et l’affection sont bel et bien présents, surtout chez les petites gens.

L’éducation est très importante et varie énormément d’une famille à l’autre. Elle est adaptée à la famille selon de nombreux critères dont le premier est bien sûr le rang social. Une famille du bas peuple ne pourra donner une bonne éducation à ses enfants. Ils ne sauront certainement pas lire ni écrire, parfois simplement compter, n’auront guère de connaissances sur le monde, son histoire ou sa géographie. Une famille de la noblesse en revanche donnera la meilleure éducation possible à ses rejetons afin qu’ils puissent faire honneur et réussir leur vie. Un second critère est celui de l’activité familiale. Un enfant de marchand se verra certainement apprendre tout ce qu’il a besoin de savoir pour reprendre l’affaire de son père tandis qu’un fils de soldat se verra entraîné aux armes afin d’entrer à son tour dans l’armée.

Cas particulier : Les cités libres

Les cités libres étant fondées d’anciennes ethnies qui se sont désolidarisées du pouvoir royal, elles ne sont plus contraintes à respecter les lois influencées par la primogéniture et la masculinité. Aussi leur conception de la famille peut être différente. La femme peut être considérée comme l’égale de l’homme et il n’est pas étonnant de trouver des familles matriarcales et de voir les filles hériter par exemple d'un titre de noblesse masculin. Il n'est pas rare de voir des 'seigneurs' féminins. Il n’est pas, non plus, rare de voir des femmes membres de l’armée, car elles n’y sont pas interdites.


Moeurs


L’éducation, mais également le bain culturel dans lequel sont plongés les humains depuis leur naissance et jusqu’à la mort, conditionne beaucoup de réactions et de façons de penser qui, sans être standardisées, sont cependant répandues et générales. Ces idées et modes de pensées sont issus autant de l’expérience et de la transmission générale que de la condition humaine et du temps passé.

Rapport aux relations interraciales

Une relation amoureuse avec un elfe ou un vampire est extrêmement rare et provoque souvent de l'étonnement et des ragots dans l’entourage plus ou moins direct. On considère les individus ayant ce genre de relation comme étant à part ou sous un sort quelconque.

Une relation avec un elfe sera toujours mieux vue, car cela représente un certain ‘honneur’ que de voir un simple mortel choisi par l’une de ces créatures magnifiques et magiques. On sera donc bien moins virulent à l’égard d’un elfe, bien que l'étonnement soit bien présent. Pour un vampire cependant, les choses seront tout autres et cela dégoûtera nombre d'humains et attirera souvent leur mépris, même de la part de pas mal d'humains ouverts d'esprit qui auront du mal à se départir du malaise que provoquent presque systématiquement les vampires... Les vampires étant encore facilement perçus comme des monstres et des cauchemars sanglants pour les humains. Les humains sujets à ce genre de ‘pratiques’ seront parfois même vus comme des déviants.

Néanmoins, les réactions dépendront pour beaucoup de la mentalité des ethnies. Les relations interraciales seront mieux vues des ethnies issues de Caladon que de celles issues de Sélénia et de Delimar.

Les amitiés avec des elfes peuvent être vues avec indifférence au pire, mais seront souvent plutôt vues avec une certaine curiosité ou fascination. Mais il n'est pas mal considéré par beaucoup humains d'être ami avec un elfe, cela paraît même être une certaine forme d'honneur pour une bonne partie d'entre-eux, tandis qu'être ami avec un vampire sera supporté, mais probablement mal vu, ou engendrera la méfiance, les vampires étant considérés comme peu fiables et prompts à la tromperie et la manipulation. Être ami avec un vampire n'est donc pas une chose habituelle, de même qu'avec un elfe, et cela engendrera souvent des réactions plus ou moins extrêmes en rapport avec ces amitiés.

Enfin, par rapport aux Graärh, la majorité des humains les considèrent comme des animaux, des animaux certes très intelligents, mais des animaux néanmoins. Leur apparence bestiale et leur caractère primitif venant prédominés dans l’esprit des humains. Aussi les Graärh connaissent le même sort que ces derniers au sein de la société humaine, à la différence près que les humains ne les mangent pas. Les Graärh sont robustes et peuvent accomplir des tâches que des animaux lambda ne peuvent pas faire, c’est pour cette raison que les humains utilisent la race féline comme esclaves. Qui plus est, leur rapport à la richesse est diamétralement opposé, de même que le fonctionnement de leur société. Leur relation est plus qu’hostile.

Rapport au travail

Le travail est une chose vitale pour un humain puisque c’est lui qui lui procure de quoi vivre et un statut réel parmi ses pairs. Avoir un travail est un premier signe de reconnaissance chez les humains qui les différencie des proscrits et des enfants. A partir du moment où un enfant est capable de travailler, il sera vu différemment par la communauté. Le travail a souvent un rapport avec la classe sociale et le lieu de vie. Le genre de la personne aura une influence au sein du Royaume Sélénien, certains étant uniquement masculins, d’autres uniquement féminins et certains mixtes. Il est donc rare de trouver une femme soldate au sein de ce royaume. C’est l’inverse pour les cités libres où à de nombreux endroits la femme est l’égale de l’homme. Le travail est également un bon moyen pour les petites gens de pouvoir se hisser progressivement dans la strate sociale et passer du petit-peuple à la bourgeoisie. Avoir un travail honorable et qui rapporte est donc une très bonne chose dans la société humaine.

Rapport à la richesse

La richesse pour les humains est l’un des critères de réussite d’une vie : être riche signifie avoir un bon métier et assurer sa survie autant que celle de ses enfants et donc la prospérité de la lignée. Il faut de l’argent pour pouvoir acheter de la nourriture, être propriétaire de son terrain ou encore se défendre grâce à des armes ou des gardes. En posséder est donc primordial. Un homme riche sera un homme respecté et ayant une certaine influence dans la plupart des strates sociales, c’est d’ailleurs ainsi que les bourgeois ont pu se tailler une bonne place au sein de la société. Cependant l’argent ne fait pas tout, les titres de noblesse le dépassent encore, ce qui pousse certains très riches bourgeois à vouloir financer des nobles sur la paille, afin de former des alliances par mariage qui les élèvent dans la petite noblesse.

Certains accordent cependant plus d'importance aux hauts faits militaires, et aux accomplissements des autres qu'à leurs richesses. Tandis que d’autres se préoccuperont plus de la communauté et de la participation à la vie de cette dernière, en veillant à sa survie par le partage, par exemple, des denrées.

Rapport aux voyages

Tiamaranta est vaste, il faut plusieurs mois pour en faire le tour. Certains passent leur vie sur les routes ou sur les bateaux, d’autres encore les consacrent à leurs travaux. En majorité, le petit peuple, lui, ne se déplace pas trop. Parfois d’un village à l’autre, parfois vers une ville. Les chasseurs, mercenaires et soldats, eux, tendent à se déplacer beaucoup, tout comme certains marchands ambulants. L’avis des humains sur les voyages est donc majoritairement neutre, certains les valorisent, car ils forment la jeunesse, d’autres les craignent. Il est cependant à noter que la destination joue souvent dans les réactions à cet égard.

Il existe de nombreux moyens de voyager, mais certains sont plus utilisés que d’autres. La majorité des humains voyagent à pied, mettant ainsi longtemps pour advenir d’un point à un autre. Certains utilisent les chevaux, ou les carrioles afin de raccourcir le trajet, de même que les dragonniers voleront sur le dos de leur partenaire, le voyage par bateau s’est en revanche beaucoup répandu en raison du nouveau lieu de vie.


Relation au temps et à la mémoire


La vie humaine est extrêmement courte, au regard de celle des autres races. Tout juste une centaine d’années. La peur de la mort motive énormément la société humaine et est l’une des bases de sa vitesse de croissance et de son adaptabilité exceptionnelle. N’ayant ‘pas le temps’ d’agir comme les races à la longévité extraordinaire, les humains sont en général dotés d’un apprentissage rapide et d’une certaine impatience.

La plupart des humains ne recherchent pas l’immortalité, même si celle-ci fait office de beau rêve, ils recherchent simplement à perdurer au travers de leurs actes et de leurs descendants, que l’on se souvienne d’eux d’une façon ou d’une autre.

Pour ces êtres qui courent après les jours, le temps est une chose étrange, difficilement compréhensible et parfois effrayante. Il arrive qu’ils jalousent les elfes et les vampires pour leurs longévités. Mais ils sont également fiers de leurs propres réussites. Ils mûrissent vite, physiquement parlant, mais passent souvent toute leur vie à travailler leur esprit, n’acquérant une certaine sagesse que dans leurs vieilles années.

Quoi qu’il en soit, le temps n’est jamais tendre avec la race humaine. La plus frappante preuve de ceci, en dehors de leur vieillesse rapide, est la courte mémoire de leur peuple. Comparés aux elfes qui mettent un point d’honneur à se souvenir de tout, et aux vampires qui vivent éternellement et conservent les souvenirs pour leur utilité, les humains ne se souviennent guère de leur passé bien qu’il existe des lieux de souvenir comme les bibliothèques. Cette mémoire entière n’est pas une priorité, la race étant encore trop jeune pour saisir pleinement l’importance que peut avoir l’archivage du moindre détail.


Rapport à la Magie


La magie est un art que maîtrise le peuple humain comme les autres. Tous les humains n’apprennent pas à devenir de très grands mages, mais il est courant qu’ils expérimentent leurs capacités et les développent un peu afin de les servir dans la vie quotidienne. C’est une magie plutôt neutre, que les autres races se plaisent à apprendre et qui est plutôt active et équilibrée, ayant autant de qualités offensives que défensives. Il est également à noter que la magie est extrêmement utile aux humains car elle permet de se défendre efficacement contre les vampires qui sont plus avantagés physiquement parlant : un sortilège de feu sera très efficace pour éviter de se voir infliger un coup de crocs non désiré dans la jugulaire ! A noter que les humains n’ont pas de dispositions spéciales concernant la magie et peuvent très bien s’en passer et ne se battre qu’avec des armes.


Condition de vie


Les humains sont des créatures équilibrées et relativement fragiles qui n’ont pas une bonne résistance générale aux fortes températures (hautes ou basses), mais qui parviennent à s’établir dans de nombreux milieux peu propices au premier regard. La majorité du peuple vit dans les grandes cités. Espèce communautaire et prompte à l’entraide face à l’adversité, les humains forment des groupes de plus ou moins grande importance dans lesquels les individus évoluent librement. L’humain recherche avant tout un climat doux, et des terres fertiles afin de cultiver et d’élever des animaux. Il partage équitablement son temps entre l’extérieur pour les nombreuses tâches à accomplir et l’intérieur, la vie de la maison. Vivant le jour et dormant la nuit pour se reposer, il se doit d’effectuer de nombreuses tâches efficacement durant les heures éclairées par l’astre diurne.

L’humain est un omnivore se devant de manger autant de légumes et de fruits que de viandes afin d’offrir à son corps tout ce que celui-ci nécessite pour fonctionner. Cependant en fonction de son rang et de son activité ou même de sa région, il y aura des différences. Les petites gens mangeront moins bien qu’un bourgeois et beaucoup moins bien qu’un noble. Il arrive cependant que, par conviction personnelle, certains décident d’adopter le régime végétarien des elfes. Il n’est cependant jamais arrivé à l’heure actuelle que l’un d’entre eux se décide à imiter les vampires. Mais il ne faut jamais dire jamais après tout !


Fêtes, rites et croyances


Fête des dieux : Cette fête est célébrée tous les 5 ans aussi bien par les elfes, les hommes ou les vampires. Elle a lieu le premier jour de l'année et est constituée d'une succession de petites cérémonies chantées. Cependant, elle diffère chez les humains par rapport aux autres peuples. Alors qu’avant on honorait chaque divinité, l'une après l'autre dans un ordre strict (océan, vent, feu, terre, végétal, vie et mort), censé représenter la naissance du monde, à présent on honore le décès de chaque divinité, qui s’est sacrifiée pour que leurs créations survivent, les unes après les autres dans un ordre précis (Néant, Mort, Terre, Vent, Végétal, Feu, Océan, Vie). Entre chaque petite cérémonie, les convives doivent faire la fête en mangeant et en dansant. Elle dure entre 3 et 4 jours pendant lesquels une trêve totale est respectée entre tous les ennemis. Les peuples ne peuvent se faire la guerre, les adversaires ne peuvent se battre ni se disputer.

Fête de la Terre : cette cérémonie a beaucoup évolué chez les humains. Autrefois commune à tous les peuples, elle consistait à célébrer la déesse de la terre afin de l’encourager à lutter contre sa sœur océan, puis à offrir des présents à océan pour calmer sa colère. Aujourd’hui sa signification a évolué. En plus d’y célébrer la lutte de la déesse de la terre contre celle de l’eau, on cherche également à apaiser la terre elle-même. L’île de Calastin étant frappée régulièrement par des séismes.

Cette cérémonie a lieu sur les plages au milieu de l'hiver de chaque année. La tradition veut que les participants dansent et chantent sur les plages à partir du coucher jusqu'au lever du soleil.

Cette fête d'ailleurs n'est plus que symbolique étant donné que Océan et Terre sont morts, mais elle perdure tout de même en tant que tradition, et hommage adressé aux déesses, même si certains se questionnent quant à sa réelle utilité...

Cérémonie d’accueil à la vie : Il s’agit d’une cérémonie courte. Quelques heures, à une journée ou deux grand maximum pour les familles les plus aisées. Elle prend en général place quelques jours après la naissance, afin de donner l’opportunité à la mère de participer après s’être remise de l’accouchement. On présente tout d’abord le nouveau-né à la famille et aux amis réunis pour l’occasion, en le nommant par son nom. Pour certaines familles, et si la chance leur sourit, un Baptistrel se proposera de chanter le chant-nom de l’enfant, pour lui porter chance et bonne santé. Ensuite, les invités se pressent pour la remise de cadeaux destinés au nouveau-né, que l’on offre symboliquement à la mère qui le représente. Celle-ci est donc chargée de remercier personnellement chacun pour ces présents. Un déjeuner est organisé, souvent calme et peu fastueux, destiné surtout à pouvoir réunir l’entourage du nourrisson. Les femmes étant alors à l’honneur, ce sont elles qui président la tablée. Des jeux peuvent également prendre place.

Cérémonie des morts : Utiliser la magie pour s’occuper d’un mort serait lui faire offense. On s’occupe donc de la cérémonie du défunt sans y avoir recours une seule fois tout du long. Cela commence par la toilette mortuaire. Elle est effectuée par un guérisseur habilité à cela. On le pare souvent de ses vêtements favoris, de ses ornements les plus prisés. Au travers de cette partie de la cérémonie, on s’assure également que le défunt soit bel et bien mort, et ne fasse pas semblant grâce à un sort ou à une potion. On redouble même de prudence avec les victimes des vampires.

Pendant ce temps, on prépare le bûcher. Dans les campagnes, il s’agit d’une pile de bois de forme carrée ou rectangulaire, en pyramide montante. Le bois est enduit d’huile afin de le rendre plus inflammable. En ville, il existe des salles spécialement dédiées à la crémation des corps, qui sont entretenues avec le plus grand des soins.

Les individus présents se réunissent autour de l’autel, afin d’entonner la cérémonie d’adieu. Cette cérémonie culmine au moment de la combustion du corps et se termine ensuite. Elle a pour but d’inciter les dieux à veiller sur l’âme qui retourne à eux. Le corps, une fois brûlé, et réduit en cendres, est entreposé dans une urne remise à la famille qui décide soit de la conserver chez eux ou dans l’annexe, soit de répandre les cendres en un lieu choisi.

Les meurtriers et hors-la-loi, eux, ne sont pas brûlés mais enterrés afin que leurs âmes ne troublent pas celles des justes.

Enfin, l’usage veut que les endeuillés portent le noir, en signe de perte. Pendant au moins un mois.



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Territoire et Organisation : le Royaume Sélénien


Les humains se sont installés sur l’île de Calastin, où ils se sont divisés en deux royaumes : l’Alliance des cités libres et le Royaume des Kohan. C’est de ce dernier dont nous allons parler. Son influence s’étend sur toute la partie nord de l’île jusqu’aux environs du lac d’émeraude. En Calastin la terre est peu fertile, mais suffisante pour l’élevage largement favorisé par la faune riche et abondante. Mais derrière cette faible fertilité se cachent dans le sol de nombreux filons de minerais.


Patriotisme



Blason :


Devise de l'Empire Kohan :

Le royaume peut-être mis à genoux, mais jamais vaincu et toujours victorieux il sera.

Merci à Alford pour cette devise

Hymne de l'empire Kohan :

Vive la liberté
Qui fait notre fierté
Vive notre nation
Pour laquelle nous combattrons

Loué soit l'Empereur
Notre protecteur
Loué soit son règne
Apportant prospérité à son domaine

La tradition est notre mère.
Qui rend notre nation fière.
Le droit est notre père.
Qui protège l'humanité entière.

Vive la liberté
Qui fait notre fierté
Vive notre nation
Pour laquelle nous combattrons

Qu'importe la mort
Tant que le royaume est fort
Qu'importe la difficulté
Si cela apporte la prospérité

Au nom du peuple nous vivrons
Au nom du royaume nous nous battrons
Au nom du roi nous bâtirons
Pour eux trois nous vaincrons

Vive la liberté
Qui fait notre fierté
Vive notre nation
Pour laquelle nous combattrons

Que terrorisés soient nos ennemis
Car jamais nous ne laisserons tort impuni.
Que respectés soient nos alliés.
Car une main tendue nous savons honorer.

Merci à Alford pour cette hymne


Lois vigueur


Liberté de circulation et de résidence

Chacun possède la liberté de circuler et de résider où il le souhaite à l’intérieur du pays. Les étrangers sont également libres d’y circuler et de s’y installer, à la condition qu’ils respectent les lois et les protocoles en vigueur et ne représentent pas de menace pour la sécurité des citoyens ou du Royaume.

L’interdiction de discrimination

Les Elfes et les vampires résidant sur le territoire disposent des mêmes droits et des mêmes devoirs que les humains et nul ne peut être discriminé sur base de son appartenance raciale.

L’incorporation à l’armée

L’incorporation se fait sur base volontaire et tout citoyen, âgé de 16 ans, peut décider de s’engager dans l’armée afin de servir la patrie. Les différents corps d’armée sont ouverts aussi bien aux hommes qu’aux femmes (même si elles se font rares dans l’armée), et la montée en grade dépend des faits d’armes et des états de service.

La Justice


  • Nul n’est autorisé à se faire justice soi-même et des poursuites judiciaires pourront être attentées envers quiconque s’y risquerait.

  • Nul ne peut être condamné sans avoir bénéficié au préalable d’un procès équitable.

  • Les jugements seront rendus par des juges et auront lieu au palais de justice. Les personnes qui le souhaitent sont libres d’assister à l’audience, sous réserve qu’elles ne perturbent pas le bon déroulement du procès.

  • Les peines encourues en cas de condamnation vont de l’amende, des travaux d’intérêt général, à des peines d’emprisonnement plus ou moins sévères pouvant aller jusqu’à la perpétuité. La peine de mort, quant à elle, n’est requise que dans les cas les plus extrêmes.

  • Le meurtre, les agressions physiques, le vol, le viol, l’escroquerie et la corruption sont considérés comme des crimes et peuvent être passibles de poursuites judiciaires.

  • Il est possible de déposer une plainte dans un poste de garde et de demander justice et réparation si l’on estime avoir été lésé.

  • L’Empereur possède la possibilité de gracier un condamné ou de commuer une peine.


Sécurité et criminalité


  • Les citoyens ayant un comportement suspect peuvent être interpelés par des représentants des forces de l’ordre en exercice.

  • Un individu pris sur le fait ou envers qui pèsent de lourdes suspicions peut être conduit jusqu’à un poste de garde et maintenu en détention préventive pendant une durée limitée, en attente d’éclaircissements ou de son procès.

  • Le refus d’obtempérer à un représentant des forces de l’ordre constitue un délit et peut représenter une circonstance aggravante lors d’un jugement.

  • Les criminels en fuite font l’objet d’un mandat d’arrêt de la part des autorités et peuvent voir leur tête mise à prix.


Audience avec le souverain

Le souverain ayant à cœur d’être à l’écoute de son peuple organise régulièrement des audiences dans son palais où les citoyens peuvent attirer son attention sur des problématiques sociétales ou environnementales voire suggérer certaines réformes. Durant cette entrevue, il est d’usage de s’incliner et de s’adresser à l’Empereur en employant les termes « votre Majesté » ou « votre Altesse ».

Anoblissement

L’Empereur dispose de la prérogative d’anoblir un citoyen selon son bon vouloir ; cependant, cet honneur sera exclusivement réservé aux personnes ayant contribué au rayonnement du Royaume ou œuvré pour la patrie.

La piraterie

La piraterie est autorisée et une lettre de marque de la Couronne pourra même être délivrée à certains navires pirates, œuvrant pour son compte et qui porteront le nom de corsaires.

Esclavage


  • Le Royaume pratique une politique abolitionniste en matière d’esclavage et nul n’est autorisé à le pratiquer.

  • La possession et la vente d’esclaves sont passibles de poursuites judiciaires.

  • L’asile politique est accordé aux esclaves en fuite qui, une fois la frontière passée, sont considérés comme des individus libres.



Loi de succession


En matière de succession, le peuple humain respecte et utilise la loi connue sous le nom de "primogéniture masculine". Voici les applications strictes de cette loi :

→ A la mort du suzerain en place, son premier fils hérite de tous les titres, de toutes les terres et de tous les pouvoirs que possédait son père.

→ Les titres qui ont été éventuellement distribués par l'ancien suzerain reviennent de droit à son fils (exemple : comté et duché) qui peut décider de les réaccorder à la même famille, de les distribuer à d'autres ou même de les supprimer purement et simplement. Ainsi chaque génération au pouvoir est en mesure de choisir ses vassaux.

→ Dans le cas où le suzerain n'aurait engendré aucun fils, le pouvoir retombe sur le frère cadet de celui-ci et sur ses propres fils.

→ Dans le cas extrême où il n'existerait plus aucun héritier mâle, le pouvoir retombe sur les femmes. D'abord la fille ainée du suzerain venant de disparaitre, puis ses cadettes, les tantes et les cousines (idem que pour les hommes donc), à la différence près que leur règne ne peut en aucun cas durer et qu'elles se doivent de redonner le pouvoir à leur premier fils le jour de ses 15 ans. A noter que le mariage qu'elle ferait alors nécessairement avec un homme ne portant pas le nom de Kohan serait "Matrimonial", c'est à dire que l'enfant à naître porterait le nom de la mère.

→ A noter que dans tous les cas un prince Kohan ne peut hériter avant ses 15 ans. Un régent peut-être nommé pour tenir les rennes de l'empire jusqu'à ce qu'il soit en âge de régner.


Protocole


Le roi et la reine : tous se prosternent devant eux à l'exception des invités d'autres races, des gardes en service et des membres de la famille royale. On sort à reculons des pièces où ils se trouvent. Ils ne s'inclinent devant personne.

Les membres de la famille royale : ils posent un genou à terre devant l’Empereur et sa femme. Tout le monde pose un genou à terre devant eux, ils se saluent entre eux en s'inclinant.

Les ducs : ils se prosternent devant l’Empereur, posent un genou à terre devant les membres de la famille royale, ils se saluent entre eux en s'inclinant.

Les comtes : ils se prosternent devant l’Empereur, posent un genou à terre devant les membres de la famille royale, s'inclinent devant les ducs et entre eux.

Les barons :  ils se prosternent devant l’Empereur, posent un genou à terre devant les membres de la famille royale, s'inclinent devant les ducs, les comtes et entre eux.

Les autres nobles inférieurs :  ils se prosternent devant l‘Empereur, posent un genou à terre devant les membres de la famille royale, s'inclinent devant les ducs, les comtes, les barons et entre eux.



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Territoire et Organisation : l'Alliance des cités libres


Les humains se sont installés sur l’île de Calastin, où ils se sont divisés en deux royaumes : l’Alliance des cités libres et le Royaume des Kohan. C’est de ce premier dont nous allons parler. Il s'agit de coalition de cités. Son influence s’étend sur toute la partie sud de l’île jusqu’aux environs du lac d’émeraude.

Deux grandes cités monopolisent l’influence au sein de cette coalition, elles en sont à l’origine. Bien que les deux cités soient rivales, elles assurent la survie de cette alliance pour résister au Royaume Sélénien. Ces deux cités sont nommées : Caladon la revenante et Delimar l’océanique. Ce sont toutes deux des villes portuaires à l’exception que Caladon est une ville marchande et Delimar une ville militaire.

En Calastin la terre est peu fertile, mais suffisante pour l’élevage largement favorisé par la faune riche et abondante. Mais derrière cette faible fertilité se cachent dans le sol de nombreux filons de minerais.


Caladon la revenante


Caladon est l’une des villes libres à l’origine de la coalition contre le pouvoir impérial. Très attachée à son indépendance, elle mettra toujours tout en œuvre pour la conserver. De l’Alliance des cités libres, elle est l’une des plus influentes, la seconde étant Délimar sa rivale. Du fait de son indépendance, la ville possède sa propre juridiction, son propre gouvernement et ses propres lois. Bien que située sur l’île de Calastin, elle est une ville multiethnique. Elle est essentiellement basée sur le commerce, qui est sa première fonction.


Fonctionnement politique


Le bourgmestre de Caladon est élu par les citoyens, hommes et femmes, de la cité pour une durée de cinq ans. Il en va de même pour le onseil composé de vingt-cinq membres, les élections se tenant un mois après celle du bourgmestre. Ensemble ils dirigent la cité. Dans les faits, le bourgmestre est doté du pouvoir exécutif et le conseil du pouvoir législatif. Le pouvoir judiciaire, lui, est partagé entre les deux. Chaque décision prise par le bourgmestre doit être votée par le conseil, et si celui-ci la rejette, elle est annulée. Éventuellement le bourgmestre peut, s’il veut éviter de passer par le conseil, exiger un référendum, mais il n'a le droit de faire cela que 3 fois par an.

La démocratie Caladonienne en elle-même ne vise pas à être un système élitiste. Néanmoins sa formation a incité à la création du métier de politicien qui regroupe souvent des individus riches et influents qui sont éduqués dans l'idée d'être élus et de régner. Cela ne veut pas forcément dire qu'ils font de mauvais dirigeants, mais signifie surtout que les dirigeants sont fréquemment des individus d'un certain niveau social. Que ce soit grâce à leurs richesses ou aux amitiés qu'ils ont nouées.

L'état Caladonien se limite au strict minimum quant à la gestion de la cité, notamment en se concentrant surtout sur la sécurité et les lois régulant le commerce. Pour le reste, l'économie est laissée en grande partie aux citoyens et il est considéré que des impôts bas sont bénéfiques pour la prospérité (la cité se rattrape ailleurs pour faire rentrer de l'or dans ses caisses). La notion de propriété individuelle est ainsi très forte à Caladon et il n'est pas rare que la valeur d'un homme dans la haute société soit au final estimée à celle de ses richesses.


Us et coutumes


Les marchands de Caladon sont parmi les meilleurs marchands qui soient, au point qu'ils ont élevé le marchandage et la négociation au rang d'art. Mais c'est aussi à Caladon que se font certaines des meilleures affaires, nombreux sont donc les étrangers qui viennent commercer ici dans l'espoir de faire de juteux profits, ce malgré la réputation des marchands locaux.

A Caladon, tout se vend, que ce soit légalement ou non. Si vous cherchez bien, vous pourrez donc sans doute trouver plus ou moins aisément des marchandises de toutes sortes. Néanmoins, faites attention au prix de telles marchandises, si elles sont rares et/ou illégales, elles sont souvent très chères…

Les Caladoniens ne sont pas fermés aux étrangers, même ceux qui désirent s'installer dans la cité, pour peu qu'ils aient de l'argent et obéissent à ses lois. Ainsi ils sont particulièrement ouverts d'esprit envers les étrangers tant que ces derniers respectent les lois de la cité et payent les impôts locaux. Néanmoins ils ne se privent pas d'une légère hostilité envers les citoyens vivant sous l'égide du roi Kohan et d'une grande condescendance envers les Delimariens.


Lois particulières


Remboursement des dettes : Si quelqu'un ne rembourse pas ses dettes à Caladon, son créancier a tout à fait le droit d'exiger qu'il travaille pour lui gratuitement jusqu'à ce que la dette puisse être considérée comme remboursée. Les modalités de ce travail forcé sont décidées par un tribunal officiel.

Loi contre les usuriers : Prêter de l'argent est accepté à Caladon et bien vu pour le bien de l'économie et du commerce, mais il est très mal vu de prêter cet argent à des taux d'intérêt très élevés comme ceux que pratiquent les usuriers. Tous ceux qui prêtent de l'argent doivent faire une déclaration officielle et ceux qui le font à un taux d'intérêt trop élevé verront les gains obtenus par ce remboursement confisqués par l'Etat.

Impôts sur le revenu : Les impôts que paye chaque citoyen de la cité se font selon ses richesses, plus le citoyen est riche, plus il paye et inversement. Les impôts ne sont bien entendu jamais très élevés, mais cette mesure a été prise pour que chacun participe au fonctionnement de Caladon selon ses propres moyens.


Armée et mode de défense


En plus d'une garde civile permanente, Caladon dispose d'assez d'argent pour engager si nécessaire une véritable armée de mercenaires. En cas de guerre, Caladon peut donc rapidement lever une armée conséquente de mercenaires si besoin. Néanmoins, la nature très coûteuse d'une telle force fait qu'il vaut mieux qu'elle ne soit pas levée trop longtemps.

Caladon n'hésite pas en temps de guerre à corrompre si possible le plus de chefs militaires ou de troupes de l'armée ennemie. Que ce soit pour obtenir des renseignements ou pour essayer de saboter l'effort de guerre adverse. Cette tactique peut s'avérer assez efficace et oblige l'armée ennemie à faire particulièrement attention à sa discipline et à la loyauté de ses troupes.

L'une des craintes courantes des Caladoniens est qu'un chef militaire charismatique fasse un jour un coup d'état et prenne le pouvoir. De ce fait, au lieu d'avoir un seul homme à la tête de l'armée officielle de la cité, celle-ci est commandée par le conseil gouvernant la cité. Avec toutes les qualités et les inconvénients d'une telle méthode. Les mercenaires par contre disposent d'une plus grande autonomie.


Delimar l’océanique


Délimar est l’une des villes libres à l’origine de la coalition contre le pouvoir impérial. Très attachée à la race humaine et à sa suprématie, elle n’hésitera pas à combattre ce qui viendrait l’affaiblir. De l’Alliance des cités libres, elle est l’une des plus influentes, la seconde étant Caladon sa rivale. Du fait de son indépendance, la ville possède sa propre juridiction, son propre gouvernement et ses propres lois. Très hermétique à l’influence étrangère et aux autres races. Elle est essentiellement basée sur la puissance militaire.


Fonctionnement politique


L’intendance de la cité est confiée à la famille Svenn dont la mission est d’assurer le fonctionnement de la cité au travers de sa charte.

Toutes les décisions de la cité sont soumises au vote des citoyens. Pour voter, ces derniers doivent au moins se présenter au nombre de deux mille au sein du palais du peuple lors d'une réunion où sont prises les décisions. Les prises de décisions seront ensuite faites selon un vote majoritaire et tous les citoyens qui le désirent lors de telles réunions seront invités à prendre la parole pour exposer leur point de vue. Sont considérés comme citoyens tous ceux qui ont servi au moins 6 ans dans l'armée.

Chaque citoyen de la cité est sommé de venir au moins 3 fois par an au conseil du peuple qui se réunit toutes les semaines au palais du peuple, sauf circonstances exceptionnelles. Si le citoyen ne le fait pas, il sera soumis à des amendes ou même à une perte de citoyenneté s'il récidive sans raison valable.

Tout ce qui n'est pas étranger à Delimar est considéré comme appartenant à l'Etat de Delimar et donc à tous ses citoyens. Personne n'a réellement de richesses au niveau individuel au sein de la cité et les richesses sont redistribuées selon les besoins. Tous les citoyens sont assignés à des tâches précises, militaires et civiles, qui visent le bien-être de la cité. Chaque citoyen est d'ailleurs invité, mais pas forcément obligé, de participer à sa manière aux fêtes et événements sociaux ayant fréquemment lieu au sein de la cité. Un fort esprit de corps et de camaraderie est encouragé au nom d'une cause commune.


Us et coutumes


Les combats d'arènes sont fréquents à Delimar même si rarement à mort. Ils sont considérés comme une occupation saine et surtout comme un excellent entraînement. Tous les citoyens sont invités à y participer occasionnellement et les champions des arènes sont fortement estimés par le peuple.

Les habitants de Delimar estiment pour beaucoup que la pauvreté et la criminalité existant dans les autres cités sont dues à une organisation sociale décadente de ces dernières, qui se concentre sur le bien-être des élites au détriment du peuple. Les Délimariens sont donc aisément réticents à toute possibilité d'influences étrangères, de peur que cela finisse à terme par corrompre leur cité. Ils sont d'ailleurs fiers de leur patrie et de leurs accomplissements et surtout dévoués à l'idée de se faire les défenseurs des cités libres.

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les arts sont particulièrement florissants à Delimar, même si souvent tournés vers la guerre. La danse et la musique y sont fortement reconnues et appréciées. Il est souvent estimé que ceux au corps trop malingre pour faire de bons guerriers ou d'excellents travailleurs manuels se tournent vers de telles occupations. À défaut de savoir bien se battre, au moins ils pourront ainsi égayer le quotidien des guerriers et avoir leur utilité.


Lois particulières


Taxes sur la magie : au sein de Delimar la magie est très mal vue. Mais elle n'est pas non plus totalement interdite. Les êtres de magie pour pénétrer dans la cité doivent payer une taxe (assez haute) et toute pratique de magie est soumise à une forte taxe. Le port ou la possession d'objets magiques aussi. Néanmoins cette taxe est fortement réduite pour ceux qui sont citoyens de la cité.

Justice à deux niveaux : au sein de Delimar, les crimes les plus graves se règlent de deux manières. Un duel entre les parties lésées soumis au jugement d'un tribunal officiel si cela tient de la justice privée, ou un bannissement à vie ou à long terme si c'est de la justice publique. Ainsi, les voleurs multirécidivistes, les violeurs et les meurtriers sont sommés de quitter la cité au plus vite sous peine de mort. Et il n'y a pas de deuxième chance si malgré cela ils reviennent à Delimar, sauf s'ils obtiennent le pardon de la cité.

Mort aux esclavagistes : l'esclavage est puni de mort à Delimar, sauf dans le cas de l’asservissement des Graärh, qui sont vus comme des animaux. Quiconque détient un esclave humain, elfe ou vampire, ou est connu comme en ayant vendu, est interdit de séjour dans la cité. Si quiconque s'amuse malgré tout à y entrer ou à réduire un Delimarien en esclavage, il sera condamné à mort aussitôt.

Pendaison des pirates : toute personne coupable d’actes de piraterie, ou aidant une personne coupable d’actes de piraterie, sera pendue jusqu’à ce que mort s’ensuive. Il existe néanmoins de très rares exceptions de pirates travaillant pour le compte de Delimar, ils sont dès lors des corsaires soumis à l’autorité de l’Etat Delimarien et quatre-vingts pour cent de leur butin doit être reversé à la ville. Pour être reconnu comme pirate de Delimar, il faut obtenir une lettre de course. Mais quand bien même, ils n’ont pas une bonne réputation, Delimar étant connue pour sa marine forte et fière.


Armée et mode de défense


L'armée de Delimar mise avant tout sur la qualité de ses troupes, plus que sur le nombre de ses hommes. Chaque soldat doit être le mieux équipé possible et le plus entraîné possible. Chacun d'entre eux est formé pendant plusieurs années et en continu par la suite. Cela fait que l'armée de Delimar se sent à l'aise à l'idée de combattre une armée ennemie en supériorité numérique, confiante qu'elle est quant à la qualité de son armée.

L'honneur de chaque individu et les exploits personnels sont une valeur hautement considérée à Delimar. Un homme qui s'honore et honore sa cité par un comportement héroïque sera fortement estimé, tandis qu'un lâche qui abandonne les siens ou se comporte avec déshonneur sera rejeté jusqu'à ce qu'il fasse vraiment preuve de bravoure. Dans les faits la lâcheté n'est pas punie de mort, sauf si elle rime avec désertion ou conséquences graves, mais ledit lâche sera l'objet d'un fort mépris de la part des autres citoyens.

La flotte de Delimar est connue pour être redoutable quand il s'agit de combat en mer ou pour défendre la cité. Elle n'est pas la meilleure pour envahir une autre cité ou l’attaquer, mais elle connaît parfaitement bien les environs maritimes de l'archipel et les marins de Delimar font preuve d'une fougue immense dès lors qu'il s'agit de défendre leur patrie. Elle peut des fois être sujet de railleries étant donné qu'on la voit rarement en dehors des alentours maritimes de Delimar, mais il ne vaut mieux pas la sous-estimer.



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