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descriptionDe bonnes relations... diplomatiques [Sigvald] EmptyDe bonnes relations... diplomatiques [Sigvald]

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15 Aout 1763, terrain d'entraînement de la garde, Cordont


Il voulait avoir un second oeil sur ce qui pouvait se tramer à la frontière Cordontaise, et plus généralement à l’intérieur même des limites de l’Alliance. Choisir de passer par Caladon aurait certes été plus simple, comme humble marin sur n’importe quel navire de contrebande partant d’Athgalan pour rejoindre le coeur du commerce de l’Archipel. Cependant, ayant décidé de prendre une part plus active à son rôle de Comte Sélénien, le pirate avait sacrifié la simplicité sur l’autel de ses plans en cours. Le seigneur de Courbelune était nouvellement introduit dans la cour de la capitale, revenu d’un long voyage, avait suggéré plusieurs spécialistes pour le bureau d’étude botanique… il était naturel qu’il veuille venir voir sur place ce qui pouvait bien se tramer, les progrès qui avaient été fait et pour confirmer l’usage qu’on avait fait de ses dons. Obtenir un passe-droit pour Cordont n’avait pas été simple, loin de là même, mais il avait finalement réussi, en mettant justement en avant son implication pour la bonne march du bureau et la collaboration avec l’Alliance. Une collaboration qui l’arrangeait pour l’heure car les artisans travaillant sur la question de la Chue était un nid parfait pour ses espions. Il avait donc effectué le voyage jusqu’à Cordont avec l’une des caravanes de ravitaillement, avant présenté son laisser-passer et avait rejoint le camp principal d’étude et reconstruction afin de pouvoir s’entretenir avec ses protégés et observer ce qui se faisait.

La crue vérité, cependant, c’était qu’en arrivant à la mi-journée, les chercheurs et les artisans étaient tous occupés, l’obligeant à prendre son mal en patience jusqu’en soirée. Officieusement, ce n’était pas dérangeant, il constatait ainsi ce qui pouvait bien se passer sur place, s’informant sans en avoir l’air. Prenant grand soin de ne gêner personne, il avait guidé ses pas autours des chantiers, puis avait rejoindre les zones où la garde délimarienne s’entraînait pendant ses temps de repos. Pouvoir jauger des meilleurs combattants de l’Archipel n’était pas un mince plaisir, même s’il devait sembler étonnant de voir un noble sélénien observer les soldats qui se gardaient en forme. En réalité, sans dout était-ce effectivement étrange. En simple chemise de soie d’un bleu soutenu et braies sombres, il ne donnait pas vraiment l’air d’être là pour participer, malgré une musculature parfaitement harmonieuse et intelligemment développée. En comparaison de ces guerriers impressionnants, il faisait extrêmement pâle figure. Pourtant, intérieurement, l’immaculé était parfaitement conscient de pouvoir leur tenir tête. L’image n’en changeait pas moins, de façon fort amusante. Mais les coups d’oeil qu’il recevait pouvait être tout autant le fait de la bénédiction de l’Antilope, en fin de compte. Cela aussi l’amusait grandement. perturber ces grands gaillards même l’espace de quelques secondes était amusant.

Salutation général Elusis

Il avait reconnu l’immense silhouette sans guère de mal, avec la déférence que les gardes présents semblaient lui montrer. Peu attaché à écraser les autres, il l salua avec autant de respect qu’en montrait les autres et attendit de savoir ce que le nordique lui voulait. Il n’avait pourtant posé aucune question dérangeante, pour le moment. Est-ce qu’il n’était pas sensé se trouver là ? Rien ne l’indiquait et personne ne l’avait mit dehors mais peut-être simplement parce que le général était le seul à gérer cela ? Peut-être bien. Se redressant de la barrière contre laquelle il était appuyé, il releva son regard de gemme vers le Glacernois et nota avec une certaine surprise qu’il était certainement encore plus grand que son père.

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Le stationnement prolongé de ses troupes à Cordont était, comme bien d’autres choses, une menace en soit. Les hommes s’ennuyaient facilement surtout lorsque les activités, comme les chantiers de constructions, se réduisaient comme peau de chagrin pour chaque mois qui passait. Les manœuvres dans les collines au Sud ou celles en bordure du Lac, voire sur la plage, ne suffisaient guère à les occuper bien longtemps. Même les plantes magiques, une fois la bonne tactique adoptée, n’étaient plus que de mauvaises herbes agaçantes pour ses soldats. La routine était le pire qui pouvait leur arriver, aussi Sigvald s’assurait qu’un roulement régulier parmi ses hommes soit maintenu et renvoyait chaque trimestre un tiers d’entre eux à Délimar, puis en faisait venir tout autant près du gouffre pour garder ses bords déchiquetés avec une vigilance toujours renouvelée. Les entraînements aux abords des casernes étaient ininterrompus, l’on entendait les cris des hommes et des femmes, le claquement des armures, des boucliers avec en rythme plus saccadé le crissement et les tintements d’armes qui se fracassaient les unes aux autres. Des milliers de pieds mettaient un sol à nu à force de le piétiner et la terre meuble devenait aussi tassée et lisse qu’une route commerciale. Les duels faisaient voler dans l’air chaud de ce mois d’Août une légère poussière qui se collait aussitôt aux musculatures puissantes en sueur.

Bouillonnant d’énergie, le Général venait passer plusieurs heures par jour parmi ses soldats dès qu’il était incapable de tenir une minute de plus dans son bureau. Traiter des rapports et documents urgents était une prérogative à sa position, mais cela ne l’empêchait pas de le voir comme une véritable corvée. Il menait alors les entraînements des Loups d’une voix rauque et autoritaire, s’économisant par des mots lâchés abruptement, concis et qui roulaient dans l’air comme une avalanche avec cette langue glacernoise presque oubliée. Il ne portait qu’un pantalon sombre, des bottes à semelles souples qui montaient jusqu’aux genoux, ses brassards et pour finir un harnais de cuir à lamelles croisées qui couvrait son pectoral gauche ainsi que son épaule et avant-bras d’un mélange de cuir de métal. A ses hanches pendaient ses deux épées longues. Sa peau pâle s’assombrissait à peine aux épaules et sur la nuque par ce soleil cuisant, incapable de bronzer malgré une longue et intraitable exposition à l’astre. La sueur qui brillait sur l’épiderme roulait ensuite entre le jeu impeccable de sa musculature puissante, puis finissait absorbé par le pantalon de toile. Ses cheveux avaient été coupé, dégageant la nuque large et les tempes tout en laissant des mèches plus longues couvrir le front et le sommet de son crâne quand bien même le Général les repoussait généralement en arrière. Assombris de transpiration, les cheveux d’un blond cendré paraissaient presque gris et rendaient le visage austère du soldat plus sévère encore.

Ou bien était-ce la présence du noble sélénien qui le mettait d’une telle humeur ? Cela faisait un petit bout de temps maintenant que l’étranger observait leur entraînement, appuyé à la barrière qui délimitait les terrains d’exercices. Supposant dans un premier temps qu’il ne s’agissait que d’une curiosité polie comme c’était souvent le cas avec les sudistes, Sigvald ne s’était pas plus que ça attardé sur la question et il était bien vite retourné à son duel avec l’un de ses lieutenants. Pourtant, quand il sortit à nouveau la tête de son entraînement, l’autre n’avait toujours pas bronché et une gêne s’était depuis propagée par ses soldats. Les coups sonnaient moins furieux, les piétinements moins groupés alors que visiblement l’attention et la concentration de ses hommes semblaient s’égayer à cause de l’autre qui posait sur la barrière comme un sublime morceau de jambon que l’on agiterait sous le museau de prédateurs affamés. Le glacernois tiqua : venait-il de qualifier un autre homme de « sublime » ? Non. C’était sûrement un jeu de son esprit. Interrompant son combat, il salua son ami et fendit la foule des soldats en collant à l’arrière du crâne de certains une bonne taloche histoire de leur remettre les idées en place. Pour sa part, ses yeux d’un bleu arctique ne lâchaient pas le noble et il devait admettre qu’il n’était pas… trop mal, pour un sudiste. Sa musculature semblait correctement développée, non pas pour l’esthétique pure, mais aussi pour la pratique. Était-il un dueliste renommé ?

« - Salutation comte de Courbelune. »

Sa voix grave gronda toute proche alors qu’il s’arrêtait à quelques mètres tout juste. Il dépassait sans peine l’individu, comme il dépassait la majorité des habitants de l’Archipel dès qu’il mettait un orteil hors de Délimar. Sa respiration était à peine altérée par l’intense exercice qu’il venait de fournir et il attrapa une serviette proprement pliée dans une panière afin de la passer sur son visage, sa nuque puis son torse et ses bras, essuyant une partie de sa sueur, mais surtout de la poussière qui le couvrait presque de la tête aux pieds. Il finissait de se rendre un minimum présentable -sans savoir pourquoi exactement l’intention lui importait autant- quand il croisa les yeux de gemmes du noble. Un moment déstabilisé de croiser des yeux pareils, il resta interdit bien que son expression n’ait pas vraiment changé tant il était de nature peu expressif. Face à face, il pouvait voir la perfection de ses traits, leur finesse sans qu’ils ne deviennent efféminés. Une peau si sombre en comparaison de la sienne et dont le contraste avec une chevelure de neige ne rendait son éclat satiné que plus flagrant encore. Il lui fallu quelques secondes pour s’arracher à la contemplation du sélénien et il se massa la nuque pour cacher son trouble, faisant mine de réfléchir à ce qu’il voulait lui dire avant de l’ouvrir et de lâcher une ânerie qu’il regretterait le restant de ses jours.

« - Bienvenue à Cordont. Votre visite est inattendue, avez-vous trouvé le temps de parler avec les chercheurs et artisans ? »

Il eut du mal à détourner la tête de l’homme pour observer les toits lustrés d’ardoises en direction des bâtiments affectés au Bureau d’Étude justement. Il avait lu le rapport concernant l’arrivée du Comte et avait longtemps râlé sur le fait d’accepter sa visite avant de céder et de finalement accepter au nom de la collaboration qui unissait les deux partis. Visiblement, les rapports qu’ils envoyaient régulièrement à Sélénia ne suffisaient plus ? Tsch. Jouant de la mâchoire, Sigvald retourna son attention sur le noble lorsqu’il entendit sa réponse et hocha distraitement de la tête. La voix riche et caressante de son vis à vis éveillait au creux de ses reins des désirs et des sensations… dangereuses. Une crispation gagna les épaules massives du glacernois qui préféra à nouveau observer autre chose que l’homme en face de lui. Il le fit cependant avec suffisamment de naturel et de lenteur pour ne pas donner l’impression de le fuir et prétexta surveiller l’entraînement de ses soldats, bras croisés sur son torse, alors qu’il ajoutait :

« - Ils seront moins occupés aux crépuscule. Ils se reposent généralement avant d’accompagner les troupes pour l’abattage des Ekkinoppyres. Ils dorment généralement en seconde partie de nuit et premier tiers de matinée. Vous aurez une fenêtre entre dix heures et midi en ce cas avant qu’ils n’étudient ce qu’ils auront collectés la nuit précédente. »

Le soldat pencha la tête sur le côté. Ils avaient bien attribué une chambre pour leur invité de marque, dans les bâtiments restaurés au cœur de la nouvelle Cordont. Il hésitait à lui dire de décamper de là et d’arrêter de troubler ses soldats, mais lui-même se révéla réticent à laisser l’autre disparaître à sa vue, mais il ne pouvait simplement pas le laisser en plan et retourner à son entraînement alors Sigvald pondéra une troisième solution. Après quelques instants de silence, il finit par proposer sans décrocher son regard des zones d’entraînements  :

« - Puisque vous êtes là, pourquoi ne pas nous rejoindre ? Vous pouvez aller dans la caserne et vous changer. Les armes sur les râteliers au mur Sud sont libres d’accès, vous n’aurez qu’à vous servir. Je vous attendrai sur le terrain Ouest, proche des écuries. »

Il lui coula un regard et s’éloigna ensuite à grandes enjambées. L’arrière de son crâne lui semblait engourdie et ses pensées vaguement confuses. Cela ne lui ressemblait pas de s’intéresser à un sudiste, à plus forte raison d’un noble, mais il y avait quelque chose dans celui-ci qui l’intriguait. Il voulait le tester, le pousser à bout, l’entendre gronder et le voir transpirer, haleter… Sigvald s’arrêta près d’un tonneau rempli d’eau et y plongea la tête plusieurs secondes, espérant se rafraîchir les idées. Il s’éclaboussa la nuque et les épaules, se redressa et s’essuya à nouveau avec la serviette qu’il gardait à la main.

Définitivement ; un entraînement s’imposait. Il allait devoir se tuer de fatigue ou bien rentrer à Délimar plus tôt que prévu et… et côtoyer une Tryghild tout juste remise de son accouchement. Un soupir lui échappa, dépité. Question de se changer les idées et expulser sa frustration, on repassera. Après, il aurait l’occasion de voir sa fille. Un sourire plus léger lui vint et il reprit sa route vers l’aire d’entraînement réservée aux officiers, chassant d’un haussement d’épaules le trouble qui l’avait habité quelques minutes plus tôt.

descriptionDe bonnes relations... diplomatiques [Sigvald] EmptyRe: De bonnes relations... diplomatiques [Sigvald]

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Passé l’instant de surprise de découvrir un spécimen d’une telle taille, son attention se porta surtout sur l’expression qu’arborait le nordique qui lui faisait face. S’il ne paraissait pas lui être antipathique, il n’était pas non plus des plus amicaux, et l’intensité soudaine de la mire le fit ciller. Il savait que son allégeance sélénienne, toute prétendue qu’elle soit, ne lui offrait guère d’amis en ces lieux, mais tout de même, il lui semblait n’avoir fait montre d’aucune prétention pouvant encourager les tensions. Cependant, les Glacernois étant un peuple naturellement austère, aussi ne se formalisait-il pas encore d’être en but à une telle mise. Coi en attendant sa réponse et la raison de son approche, le pirate se passa de toute réaction supplémentaire, en bien comme en mal. Un instant plus tard, il cillait doucement sans se défaire de ses bonnes résolutions. Selon toute vraisemblance, si on lui donnait son titre officiel, c’était que l’on avait nulle intention, au moins, de le mettre dehors à coup de botte. Et comme les nordiques n’étaient guère friands de jeux politiques, il ne voyait pas l’ombre d’une menace plus insidieuse que ce probable coup de botte.

Il se tourna pleinement vers le général, détaillant la musculature du guerrier sans rien dire de plus. Il n’était pas déformé, comme beaucoup d’épéistes. Et il avait moins de cicatrices qu’il ne l’aurait pensé… à moins que cela ne soit une illusion créée par la poussière qui lui collait à la peau ? Ah, peut-être. Ils avaient l’air d’avoir eu la même idée, à le voir se nettoyer. Leurs regards se croisèrent, et il ourla légèrement les lèvres en un sourire courtois. Il était doué pour se dissimuler, bien plus que le pirate ne l’aurait cru de la part d’un soldat et il aurait sans doute davantage cru à son déplaisir s’il n’avait sentit l’intensité de l’attention qu’on lui vouait. Cela, c’était quelque chose dont il avait davantage l’habitude, pour avoir été mignon auprès de la cour humaine pendant des années. C’était inattendu. Et flatteur. La suite eut le don de le faire sourire davantage. Soit il était sérieux, et c’était une attention bienvenue, dans sa candeur, soit il cherchait un prétexte pour lui parler, ou le faire parler, et c’était sans nul doute amusant. Dans tous les cas, le Svenn semblait perturbé. Il secoua négativement la tête, dans un premier temps, avant de répondre.

Non. Je n’ai pas trouvé un bon moment pour ne pas les déranger. Je pensais attendre ce soir

L’excuse à sa visite n’était pas totalement une excuse, il était réellement intéressé. Suivant l’exemple du général, il se prit à observer l’entraînement des soldats, une fois encore. Ces soldats étaient les meilleurs des royaumes humains, sans équivalents. La domination martiale de l’ancienne glacern et des almaréens était toujours écrasante, même dans l’exile. Des millénaires de culture militaire avait fait de ces hommes des prédateurs, même pour les créatures magiques. Cela l’impressionnait réellement. Et lui donnait quelques idées. Tiré de ses pensées immédiates par la voix rauque du nordique, il tendit l’oreille et hocha la tête. Comme il s’en était douté, il était arrivé à la mauvaise heure pour converser avec les lettrés. Tant pis, il était patient et avait de quoi occuper son temps, en attendant. Etudier les manoeuvres délimariennes était une excellente opportunité, et puisqu’on ne le mettait pas dehors… Il répondit donc avec légèreté, sans grandes envolées ni jérémiades et se contenta du minimum, sans avouer qu’il était très satisfait de pouvoir étudier du nordique à la place de plantes belligérantes.

Je vous remercie, j’irais donc m’enquérir de leurs avancées demain

Pour la troisième fois en peu de temps, cependant, le Svenn le surpris et cette fois, il lui décocha un regard sceptique. Comment ça il l'attendait sur le terrain ? Il voulait combattre ? Contre lui ? De toute évidence mais… d’où venait cette idée exactement ? Enfin, pourquoi pas ? Ce n’était pas une mauvaise façon de passer le temps. Son sourire se fit torve. En fait, c’était même une excellente façon de passer le temps, un corps à corps. Et… il était là en tant que noble de Sélénia. Il se devait de renforcer leurs liens avec Délimar, non ? C’était le souhait de l’Impératrice. Il se devait de tout faire pour renforcer leur bonne entente. N’était-il pas un loyal sujet de sa Majesté ? Il avait là une occasion en or de nouer davantage leur entraide, de se rapprocher d’eux. Aucune raison de refuser quelques passes d’armes et hm… de développer une fraternité soldatesque. L’opportunité était servie sur un plateau. Non seulement il établissait une entente avec les nordiques mais il aidait un peu Victoria. Convaincu, donc, il alla à la caserne pour demander des armes, et se présenta au général au terrain ouest, vêtu d’un simple pantalon brun et de bottes hautes et souples.

Je ne manie pas l’épée, général, j’espère que vous m’en pardonnerez...

D’une main, il montra les longues griffes fixées sur des gants de cuir. Il avait également un fouet, attaché à la ceinture, et un léger sourire à cette pensée avant de redevenir sérieux.

Ne doutez cependant pas de mon sérieux. Choisissez l’arme qui vous sied, je vous ferais face quoi qu’il en soit

Il voyait, du coin de l’oeil, d’autres soldats s’intéresser à leur future duel, sans surprise aucune. Laissant le glacernois confirmer ou infirmer, et se mettre en position, le pirate lui décocha un sourire qui se voulait charmeur… tout en relevant ouvertement sa longue queue de scorpion à la chitine noire et luisante. Les nordiques étaient réputés pour combattre les vampires, il voulait donc éprouver sa force. Ils se tournèrent autours, pendant quelques instants, se faisant au sol et au rythme de l’autre. Puis, vif comme l’aspic, l’immaculé fut sur l’humain, l’acier de ses griffes rencontrant celui de la lame de l’autre dans un claquement vibrant. L’entournure de sa bouche s’ourla de nouveau, il expira légèrement et au battement de coeur suivant il fit siffler les griffes de son autre main d’un côté et son dard de l’autre. Ce n’était pas parce que ce n’était qu’un entraînement qu’il devait le prendre à la légère. Ou plutôt, c’était un entraînement et il doutait que le galcernois le prenne à la légère alors il n’avait aucune intention de le faire lui-même. Cela lui permettait de tester la valeur de cet ennemi déclaré de la piraterie.

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