Aucune lettre n'accompagne le cadeau. Ce dernier est emballé d'un sac de jute grossièrement découpé à la dague il semblerait, puis cousu ensemble au fil de chanvre. Un vieux ruban élimé sert de fermeture, maladroitement disposé de guingois, probablement pour essayer de lui donner un peu de fraicheur et d'élégance. En vain.
A l'intérieur se trouve une petite boite en carton aux bords enfoncés et tâché d'huile ou de gras, voire de sang sur le fond. Surement servait-elle de récipient sur un étale de boucher ou pour des cadeaux beaucoup plus sinistres d'un baron du crime à un autre. Le genre à emporter. Le genre morceaux d'un membre de la famille visée, si vous voyez...
Bref, dans le carton cabossé, il y a un collier. Il semble banale, presque identique à des milliers d'autres. Un collier produit par un orfèvre feignant, bijoux que des filles faciles s'enroulent autour du coup pour cacher les strangulations laissées par des clients un peu trop enthousiastes. Un peu trop imbibés de vinasse.
Et pourtant, lorsqu'on y regarde de plus près, il y a une réelle finesse dans le détail. Des arabesques se découpent dans le noir et semblent plus noir encore que le reste du métal. Des veinules au bleu profond, comme de l'encre, peuvent se voir à la lumière des bougies. Des tracés élégants, timides au regard et qui se fondent les uns dans les autres en une exquise dentelle laquée.
Un petit papier, tout froissé et aux bords inégaux, arraché à un coin d'affiche publique, se trouve coincé sous le bijou. Des lettres maladroites y sont couchées en pattes de mouches. On peut lire :
A l'intérieur se trouve une petite boite en carton aux bords enfoncés et tâché d'huile ou de gras, voire de sang sur le fond. Surement servait-elle de récipient sur un étale de boucher ou pour des cadeaux beaucoup plus sinistres d'un baron du crime à un autre. Le genre à emporter. Le genre morceaux d'un membre de la famille visée, si vous voyez...
Bref, dans le carton cabossé, il y a un collier. Il semble banale, presque identique à des milliers d'autres. Un collier produit par un orfèvre feignant, bijoux que des filles faciles s'enroulent autour du coup pour cacher les strangulations laissées par des clients un peu trop enthousiastes. Un peu trop imbibés de vinasse.
Et pourtant, lorsqu'on y regarde de plus près, il y a une réelle finesse dans le détail. Des arabesques se découpent dans le noir et semblent plus noir encore que le reste du métal. Des veinules au bleu profond, comme de l'encre, peuvent se voir à la lumière des bougies. Des tracés élégants, timides au regard et qui se fondent les uns dans les autres en une exquise dentelle laquée.
Un petit papier, tout froissé et aux bords inégaux, arraché à un coin d'affiche publique, se trouve coincé sous le bijou. Des lettres maladroites y sont couchées en pattes de mouches. On peut lire :
Lettre au Roi des Pirates a écrit:"Pour mon airo.
Mon roua ke je suifiairfiér davouar, je vou souéte un bon nowel. Grasse a vou jé une [s]mézon[/s] méson méme si sé de la paye dan la granje du vieu Chicot. Sé toujour mieu ke la potansse a Selenia, come me di mon métre.
Longue vie a vou !
Se cado sé mes économi, mai surtou un cou de chanse ! L'a bien mérité l'otre ki me donai des cou de piés kan je trainé tro pré de sa boutik. Maintenant cé a vou et j'aispère k'il vou plé.
Toujour a vokocoté,
Juste un p'tit oursin d'Athgalan.
Collier de contrainte
Objet commun
Un collier noir forgé dans un métal aussi froid que ce que son usage permet. Il semble simple et lisse à premier abord, et son épaisseur le rend suffisamment discret pour en faire un ornement en tout occasion : il ne fait que quelques millimètres. En l'observant de plus près l'on peut se rendre compte que de délicates gemmes au bleu d'encre profond y sont sertis avec une telle élégance et délicatesse que l'on dirait une dentelle arrachée directement d'un ciel sans lune.
→ Glyphe : Contrainte – Funeste : Une fois le collier mis autour du cou d’une personne, seul celui qui l'a imposé à un être peut le lui retirer. Le porteur ne peut plus utiliser aucune forme de magie et peut être soumis à une douleur atroce à tout instant, où qu'il se trouve. Douleur qui peut le tuer, idéal pour châtier un prisonnier évadé.
Glyphe rare
Glyphe rare