Le 20 Novembre 1763 - Sous le claire de lune
La journée avait été rude. Je ne sentais plus mes membres. Mes pas étaient lourds, lents. Le soleil venait à peine de se coucher. Nos maîtres n’avaient plus besoin de nous à cette heure-ci, enfin, la plupart du temps. C’est vrai, après tout, il faut bien faire travailler ses employés. Ce n’est pas comme s’il pouvait s’habiller seul, c’est un chose tellement compliquée. En fin de journée, je n’en pouvais plus. Mes nerfs étaient à deux doigts de lâcher, comme bien souvent. Mais Rey était là. Elle était-là pour m’aider à garder mes paroles peu agréables.
L’hiver arrivait à grand pas, pour le moment, la fraîcheur était supportable. Mon pelage plus épais que ceux des Gräarhs roux naissant à Néthéril, me permettait de supporter le froid de ce mois de novembre. Je pourrais rester dehors avec des vêtements d’été sans problème. Contrairement, à Rey qui devra se couvrir un peu plus dans les jours qui vont suivre. A contrario, durant l’été, j’étais bien moins à l’aise que Rey. Nous nous complétions, j’étais l’obscurité et elle était la lumière. L’une sans l’autre, la mort nous attend.
J’étais sortie, monté sur le toit pendant que nos maîtres faisaient leur petite affaire. Rey avait accepté de finir notre corvée sans moi. Elle avait senti que j’avais besoin de prendre l’air, de penser à autre chose pour ne pas exploser. Chaque jour devenait un nouveau champ de mines. Un endroit où je risquais de m’emporter facilement. Mais elle était là, elle était présente pour me soutenir et m’aider à garder le contrôle de mes pulsions. Ce n’est pas toujours évident, mais elle avait la force de supporter mon sale caractère, alors qu’elle était tout aussi épuisé que moi.
Sous le clair de lune, je m’étais assise. Observant avec attention la lune qui était maintenant haute dans le ciel. Dans la maison, tout était calme, ils semblaient s’être endormis. J’entendis la porte se fermer dans la pièce, et l’odeur de Rey venait de pénétrer mon museau. Les oreilles en avant, je tourne la tête vers la petite lucarne. La tête de mon amie, de ma moitié se dessina à travers le paysage, éclairé par la lueur de l’astre lunaire.
Un sourire fendit mon visage. Je la voyais me rejoindre pour s’asseoir près de moi. Je colle mon front contre le sien en signe d’amitié, puis ronronne tendrement. Après quelques secondes, mon visage reprend sa place en direction de la lune. Je gardais le silence, profitant du chant des insecte résonnant à travers la nuit.
L’hiver arrivait à grand pas, pour le moment, la fraîcheur était supportable. Mon pelage plus épais que ceux des Gräarhs roux naissant à Néthéril, me permettait de supporter le froid de ce mois de novembre. Je pourrais rester dehors avec des vêtements d’été sans problème. Contrairement, à Rey qui devra se couvrir un peu plus dans les jours qui vont suivre. A contrario, durant l’été, j’étais bien moins à l’aise que Rey. Nous nous complétions, j’étais l’obscurité et elle était la lumière. L’une sans l’autre, la mort nous attend.
J’étais sortie, monté sur le toit pendant que nos maîtres faisaient leur petite affaire. Rey avait accepté de finir notre corvée sans moi. Elle avait senti que j’avais besoin de prendre l’air, de penser à autre chose pour ne pas exploser. Chaque jour devenait un nouveau champ de mines. Un endroit où je risquais de m’emporter facilement. Mais elle était là, elle était présente pour me soutenir et m’aider à garder le contrôle de mes pulsions. Ce n’est pas toujours évident, mais elle avait la force de supporter mon sale caractère, alors qu’elle était tout aussi épuisé que moi.
Sous le clair de lune, je m’étais assise. Observant avec attention la lune qui était maintenant haute dans le ciel. Dans la maison, tout était calme, ils semblaient s’être endormis. J’entendis la porte se fermer dans la pièce, et l’odeur de Rey venait de pénétrer mon museau. Les oreilles en avant, je tourne la tête vers la petite lucarne. La tête de mon amie, de ma moitié se dessina à travers le paysage, éclairé par la lueur de l’astre lunaire.
Un sourire fendit mon visage. Je la voyais me rejoindre pour s’asseoir près de moi. Je colle mon front contre le sien en signe d’amitié, puis ronronne tendrement. Après quelques secondes, mon visage reprend sa place en direction de la lune. Je gardais le silence, profitant du chant des insecte résonnant à travers la nuit.