Je sais que je n'arrive plus à respirer. Mon cœur cogne si fort, j'en ai le tournis. Les troncs d'arbres semblent défiler depuis des heures sans jamais être net dans mon champ de vision. Mes larmes ont cessé de couler sur mes joues. Je n'en ai plus. Mes yeux me brûlent tellement je souffre. Mais je n'ai pas le droit de m'arrêter, il ne faut pas s'arrêter.
"NYANA !!"
Son regard.... Le simple fait que je n'ai rien pu faire. Elle m'a hurlé de m'enfuir pendant qu'il était encore temps. Ce que j'ai fait lâchement. Nyana... Nyana... oh qu'ai-je fait ? Qu'est-ce que j'ai fait ? REYNAGANE QU'AS TU FAIS ?
Mon corps me lâcha soudainement lorsqu'une patte s'entrava dans une racine. Je m'écroulais comme un vulgaire chiffon, avalant de la terre au passage. Les membres tremblant, je posais mes coudes pour essayer de me redresser. Je sanglotais tellement, ma respiration était si rapide, je ne pouvais plus. C'était trop... est-ce que le groupe continué de me traquer ? Est-ce que j'allais vraiment retourné à Caladon pour ne plus jamais en ressortir ? Nyana. Toujours au sol, une envie d'hurler le peu d'air qui me restait dans les poumons me traversa l'esprit. Haletante, la peur au ventre, la tristesse lancinante comment pouvais-je me voir dans un avenir maintenant ?
Un oiseau prenant son envol me fit sursauter. Me permettant de reprendre mes esprits, je me redressais, ramassais le tissu comportant nos affaires et reprenais ma course bien plus lente cette fois-ci. Je ne savais même pas où j'étais. Peut-être que depuis deux jours, je contournais Caladon sans jamais m'en éloigner ? C'était des arbres, des forêts à perte de vue. Plusieurs fois j'avais vu de grandes routes principales que j'avais bien évidemment tout fait pour les éviter. Mon espoir flanchait. J'avais en tout cas cette impression et cela me faisait encore plus peur.
C'était la troisième nuits passé dehors. Des flocons commençaient à tomber dans la forêt, le froid me mordait les joues. Je n'avais dormit que très peu depuis l'évasion. Une cachette dans un arbre creux me permit de reprendre quelque force. Je ne cessais de trembler. Plus d'angoisse que de froid peut-être... Les réserves de Dame Falkire étaient encore présentes. Que les Esprits-Liés chérissent ses pas. Mordant dans une tranche de jambon sec, je ne pouvais que ressasser encore et encore le moment où tout avait basculé. Nyana... Comment avait on pu en arriver là ?
À l'aube du quatrième jours. Je ne courais plus. Je marchais, la mâchoire serrée par la douleur des courbatures. Mon petit corps était déjà épuisé. Mais je ne me voyais pas perdre la vie dans cette forêt. Non. Je n'allais pas mourir ici. Quatre jours. J'osais au moins croire que les recherches avaient été abandonnés. Une grande prairie enneigée s'étala devant moi. L'observant d'abord, je ne pouvais que ressentir de l'angoisse devant un endroit si découvert. J'avais hérité de la carte et en l'observant pour la énième fois, je ne pouvais encore une fois que ressentir de la culpabilité et une profonde tristesse en imaginant sa sœur de cœur perdu elle aussi. Si elle s'en était sortit... Mes yeux me piquèrent encore et un éternuement bruyant gâcha le silence. Remettant mes esprits au clair, je rangeais la carte dans le semblant de sac et m'engageais dans la grande plaine. Si je ne me trompais pas, Delimar était dans cette direction. Je ne devais pensais qu'à Delimar... rien d'autre.
"NYANA !!"
Son regard.... Le simple fait que je n'ai rien pu faire. Elle m'a hurlé de m'enfuir pendant qu'il était encore temps. Ce que j'ai fait lâchement. Nyana... Nyana... oh qu'ai-je fait ? Qu'est-ce que j'ai fait ? REYNAGANE QU'AS TU FAIS ?
Mon corps me lâcha soudainement lorsqu'une patte s'entrava dans une racine. Je m'écroulais comme un vulgaire chiffon, avalant de la terre au passage. Les membres tremblant, je posais mes coudes pour essayer de me redresser. Je sanglotais tellement, ma respiration était si rapide, je ne pouvais plus. C'était trop... est-ce que le groupe continué de me traquer ? Est-ce que j'allais vraiment retourné à Caladon pour ne plus jamais en ressortir ? Nyana. Toujours au sol, une envie d'hurler le peu d'air qui me restait dans les poumons me traversa l'esprit. Haletante, la peur au ventre, la tristesse lancinante comment pouvais-je me voir dans un avenir maintenant ?
Un oiseau prenant son envol me fit sursauter. Me permettant de reprendre mes esprits, je me redressais, ramassais le tissu comportant nos affaires et reprenais ma course bien plus lente cette fois-ci. Je ne savais même pas où j'étais. Peut-être que depuis deux jours, je contournais Caladon sans jamais m'en éloigner ? C'était des arbres, des forêts à perte de vue. Plusieurs fois j'avais vu de grandes routes principales que j'avais bien évidemment tout fait pour les éviter. Mon espoir flanchait. J'avais en tout cas cette impression et cela me faisait encore plus peur.
C'était la troisième nuits passé dehors. Des flocons commençaient à tomber dans la forêt, le froid me mordait les joues. Je n'avais dormit que très peu depuis l'évasion. Une cachette dans un arbre creux me permit de reprendre quelque force. Je ne cessais de trembler. Plus d'angoisse que de froid peut-être... Les réserves de Dame Falkire étaient encore présentes. Que les Esprits-Liés chérissent ses pas. Mordant dans une tranche de jambon sec, je ne pouvais que ressasser encore et encore le moment où tout avait basculé. Nyana... Comment avait on pu en arriver là ?
À l'aube du quatrième jours. Je ne courais plus. Je marchais, la mâchoire serrée par la douleur des courbatures. Mon petit corps était déjà épuisé. Mais je ne me voyais pas perdre la vie dans cette forêt. Non. Je n'allais pas mourir ici. Quatre jours. J'osais au moins croire que les recherches avaient été abandonnés. Une grande prairie enneigée s'étala devant moi. L'observant d'abord, je ne pouvais que ressentir de l'angoisse devant un endroit si découvert. J'avais hérité de la carte et en l'observant pour la énième fois, je ne pouvais encore une fois que ressentir de la culpabilité et une profonde tristesse en imaginant sa sœur de cœur perdu elle aussi. Si elle s'en était sortit... Mes yeux me piquèrent encore et un éternuement bruyant gâcha le silence. Remettant mes esprits au clair, je rangeais la carte dans le semblant de sac et m'engageais dans la grande plaine. Si je ne me trompais pas, Delimar était dans cette direction. Je ne devais pensais qu'à Delimar... rien d'autre.