13 Aout de l'an 10 du Quatrième Âge
Le soleil se couchait au loin, derrière les montagnes abritant la seule végétation sauvage de l'île. La chaleur de la journée avait crée un phénomène encore étrange pour les elfes, brouillant légèrement la perception de la distance dans la vaste étendue de sable. Les elfes n'étaient pas encore habitué aux habitudes du désert, mais ils parvenaient à survivre depuis quelques mois en cette citée qu'ils avaient construit dans un lieu aussi hostile à la vie. Les survivants luttaient pour trouver un équilibre avec le monde qui les entouraient.
Les bouleversements avaient été nombreux et à plus d'un titre. Même pour les individus qui avaient tout perdu dans la fuite des peuples.
Harthea se tenait droite sur la Muraille de la cité, contemplant l'obscurité qui gagnait progressivement le monde tandis que le jour cédait sa place à la nuit. Régulièrement, elle venait là, sans prévenir qui que se soit. Et lorsque la fraicheur arrivait, elle se rendait dans le désert pour y écouter les bruits qui vivaient là, s'imprégnant de la vie du Désert. Progressivement, elle commençait à reconnaître les pas de certains animaux propres à ces terres. Déjà, là, l'elfe percevait le cris lointain d'un fennec qui courant hors de sa tanière pour aller chasser. Ici, elle percevait le battement d’ailes des oiseaux du désert.
Un léger cris retentis au dessus de la ville et bientôt, Sy'el vint se poser sur le bras qu'Harthea tendait pour l'accueillir. L'oiseau de proie l'avait suivit, ainsi que sa Famille durant l'Exode, et maintenant qu'ils s'étaient installée, l'animal s'était rapidement adapté à son nouvel habitat, trouvant ses proies au loin ou venant chercher les morceaux de chaires fraîches qu'Harthea ne manquait pas d'avoir avec elle. Ce soir encore, elle en portait dans une bourse étanche pour son compagnon animal. Mais celui ci avait déjà mangé, aussi il ne demanda pas de nourriture à sa "Mère".
La jeune femme demeurait ainsi, l'animal sur son épaule, tout juste vêtue d'une tenue légère. Loin d'offrir la moindre protection physique, au moins l'ensemble de tissu lui épargnait de souffrir de la chaleur. La Commandante de la Garde Royale avait toutefois mit ces mois depuis l'installation de son peuple, à contribution et elle avait étudié les animaux et leurs habitudes, cherchant à s'en inspirer pour la suite des choses. Et ce soir, elle comptait collecter les ingrédients nécessaires à l'une de ses idées. Une idée simple, mais qui pourrait changer pas mal de choses dans le mode de vie et de déplacement des elfes dans le désert. Mais avant de ce lancer dans cette entreprise, elle avait demandé à Orfraie de la rejoindre lorsque la Générale des Rôdeurs aurait un moment de libre, car elle voulait lui en parler et avoir son opinion et son aide. Car cette idée pouvait fort bien profiter amplement aux Rôdeurs, voir même plus à eux qu'aux autres elfes, car ils sont souvent amené à se déplacer hors de la cité.
L'idée concernait une tenue faite à partir du cuir des animaux du désert qui captent la moindre parcelle d'eau et la stockent pour ne pas en perdre. L'idée serait donc de prendre de tels animaux pour fabriquer un vêtement près du corps, venant comme une seconde peau, qui absorberait les humeurs sécrétées par les bipèdes pour les recycler et en tirer de l'eau potable. Dans l'idéal, il faudrait que le porteur ne puisse perdre la moindre goûte d'eau avec ce dispositif, mais cela relevait de l'utopie, alors Harthea espérait pouvoir le réduire autant que possible. Et comme il s'agirait d'un vêtement collant au corps, l'on pourrait aisément le porter en dessous d'une armure. Un dispositif utile et pratique donc.
La jeune elfe espérait pouvoir convaincre Orfraie pour ce projet et avait bon espoir de pouvoir y parvenir. Et qui sait, il était peut être possible de l'adapter par la suite pour l'adapter à d'autres milieux.
Et puis, une pareille entreprise pouvait être l'occasion d'un bon entraînement. Et Harthea ne crachait jamais sur une occasion de s'entraîner.
Elle attendait donc là, guettant le moindre bruit provenant autant du désert ni de l'activité nocturne de la ville.
Les bouleversements avaient été nombreux et à plus d'un titre. Même pour les individus qui avaient tout perdu dans la fuite des peuples.
Harthea se tenait droite sur la Muraille de la cité, contemplant l'obscurité qui gagnait progressivement le monde tandis que le jour cédait sa place à la nuit. Régulièrement, elle venait là, sans prévenir qui que se soit. Et lorsque la fraicheur arrivait, elle se rendait dans le désert pour y écouter les bruits qui vivaient là, s'imprégnant de la vie du Désert. Progressivement, elle commençait à reconnaître les pas de certains animaux propres à ces terres. Déjà, là, l'elfe percevait le cris lointain d'un fennec qui courant hors de sa tanière pour aller chasser. Ici, elle percevait le battement d’ailes des oiseaux du désert.
Un léger cris retentis au dessus de la ville et bientôt, Sy'el vint se poser sur le bras qu'Harthea tendait pour l'accueillir. L'oiseau de proie l'avait suivit, ainsi que sa Famille durant l'Exode, et maintenant qu'ils s'étaient installée, l'animal s'était rapidement adapté à son nouvel habitat, trouvant ses proies au loin ou venant chercher les morceaux de chaires fraîches qu'Harthea ne manquait pas d'avoir avec elle. Ce soir encore, elle en portait dans une bourse étanche pour son compagnon animal. Mais celui ci avait déjà mangé, aussi il ne demanda pas de nourriture à sa "Mère".
La jeune femme demeurait ainsi, l'animal sur son épaule, tout juste vêtue d'une tenue légère. Loin d'offrir la moindre protection physique, au moins l'ensemble de tissu lui épargnait de souffrir de la chaleur. La Commandante de la Garde Royale avait toutefois mit ces mois depuis l'installation de son peuple, à contribution et elle avait étudié les animaux et leurs habitudes, cherchant à s'en inspirer pour la suite des choses. Et ce soir, elle comptait collecter les ingrédients nécessaires à l'une de ses idées. Une idée simple, mais qui pourrait changer pas mal de choses dans le mode de vie et de déplacement des elfes dans le désert. Mais avant de ce lancer dans cette entreprise, elle avait demandé à Orfraie de la rejoindre lorsque la Générale des Rôdeurs aurait un moment de libre, car elle voulait lui en parler et avoir son opinion et son aide. Car cette idée pouvait fort bien profiter amplement aux Rôdeurs, voir même plus à eux qu'aux autres elfes, car ils sont souvent amené à se déplacer hors de la cité.
L'idée concernait une tenue faite à partir du cuir des animaux du désert qui captent la moindre parcelle d'eau et la stockent pour ne pas en perdre. L'idée serait donc de prendre de tels animaux pour fabriquer un vêtement près du corps, venant comme une seconde peau, qui absorberait les humeurs sécrétées par les bipèdes pour les recycler et en tirer de l'eau potable. Dans l'idéal, il faudrait que le porteur ne puisse perdre la moindre goûte d'eau avec ce dispositif, mais cela relevait de l'utopie, alors Harthea espérait pouvoir le réduire autant que possible. Et comme il s'agirait d'un vêtement collant au corps, l'on pourrait aisément le porter en dessous d'une armure. Un dispositif utile et pratique donc.
La jeune elfe espérait pouvoir convaincre Orfraie pour ce projet et avait bon espoir de pouvoir y parvenir. Et qui sait, il était peut être possible de l'adapter par la suite pour l'adapter à d'autres milieux.
Et puis, une pareille entreprise pouvait être l'occasion d'un bon entraînement. Et Harthea ne crachait jamais sur une occasion de s'entraîner.
Elle attendait donc là, guettant le moindre bruit provenant autant du désert ni de l'activité nocturne de la ville.