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Naufrage


Début avril de l'an 1764 du troisième âge, début de mâtiné


Sous une bruine fine, Mimille l’étrille avance vers le corps qui traîne sur l’estran. Un homme qui ne bouge pas pas, une aubaine pour ce petit animal opportuniste, de la viande offert presque sur un plateau, il en claque d'avance les pinces.
Le petit crabe pince le corps de l’humain, qui sous la morsure remue. Le Necora puber, soudain s’arrête et contemple cette montagne de chaîne, pouvant s'effondrer sur lui et très courageusement, il prend rapidement, la fuit en reculant, activant fébrilement ses pinces et Mimille va se cacher sous du varech.

Pourtant le corps ne s'active pas immédiatement, c'est plusieurs minutes plus tard que le la tête bouge, et que un œil s'ouvre. Le marin connue sous le nom de Tom Bombadil, ou plutôt Tobold des Mangroves, reprend doucement conscience.

Il se revoit sur la pont du bateau, quand soudain venant d'une direction inattendu, une vague scélérate avait balayé le navire. Notre homme, se trouvait, pourtant une main sécurisée à un bout, malheureusement c'est carrément le pylône qui s'était brisé par la force des éléments, et Tobold se retrouva dans la mer déchaînée.

*Encore un naufrage..........*, Pense t'il en se relevant, en y repensant.

Cela fait combien de temps que cela c'est passé, une heure? Un jour? Plus? Il a perdu la notion du temps. Mais il a put s’accrocher à un débris qui flottait, et il c'est retrouvé être le joué des éléments.

La mer c'est calmé, mais ou ce trouve t'il exactement? Il verra plus tard!

Il est sur une plage, ses doigts tâte ses vêtements, il trouve la forme de sa dague, oui elle est là.
Il retrouve d'autre objets.
Son briquet amadou, sa cuillère de bois, la fronde qui lui servait de ceinture, de la garcette, et trois pièces d'or.

Tobold se retourne vers la terre.

Il voit maintenant la gréve, et plus loin, des arbustes rabougries, un petit cour d'eau serpentant de là.

Il a ses armes, avec à ses pieds, quelques galets qui peuvent servir de boulet pour sa fronde, il y a du bois, et il peu  faire du feu, de l'eau pour boire, et de quoi faire des pièges pour attraper des petits animaux.

" - Cela aurait pus être pire," Crie t'il à plein poumon.

descriptionQuand passent les Dragons (PV  Nephilith) EmptyRe: Quand passent les Dragons (PV Nephilith)

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Le courant s'éparpillait de plus en plus, ralentissant ainsi le jeune dragon doré dans l'océan. Se mouvant avec une agilité exaltante, Nephilith savourait pleinement sa route dans les fonds marins. Les quelques descentes en profondeur lui avaient permis de belles accélérations et les montées semblaient être parfaite pour observer la faune et la flore marine.

Il y avait tant à découvrir. Tant à voir, à observer et à comprendre. Virant avec aisance au détour d'une énorme pierre recouverte d'huîtres, le Gemme-Écaille leva ses yeux saphir vers la surface turquoise zébré de rayons lumineux. Voilà que le courant avait bientôt fini sa longue traversé. Il était temps pour lui de remonter à la surface. Car ce chemin n'était pas une simple balade de plaisir et de détente, bien sûr que non, il fallait bien que quelque chose, ou ici quelqu'un, ne l'empresse par quelques images et odeurs. Empresser, le mot était bien faible en sentant l'excitation et l'envie irrésistible de son jumeau Ssaadjith. Son exaspérant et amour de frère s'en était allé... encore. Mais pour une bonne raison, enfin le pensant du moins. Nephilith espérait sincèrement qu'il n'était pas entré dans un plan foireux de celui-ci. En ressentant les sensations voulu de Ssaadj, il penchait plus sur une vérité bien plaisante. Un troupeau de Stymphalis avait été trouvé par le dragon d'obsidienne. Fier et complètement rêveur de cette découverte, voilà maintenant qu'il attendait son frère pour partager ce succulent moment ensemble. Une chaleur se diffusa dans le corps de Nephilith. Oh qu'il aimait son frère, d'autant plus lorsqu'un jeu de chasse était annoncé. Une nouvelle aventure ! Encore et encore. Que la vie pouvait être belle si on écartait tout les soucis et les poids des idéaux et des rêves. Non, le doré s'était empêché de penser à ses tourments pendant son voyage.

Sortant la tête de l'eau, un ciel gris avec quelques brumes et passages de soleil ici et là s'offrait à lui. Les fonds marins donnaient bien plus envie que ce ciel tâché. Les côtes de Néthéril se dessinaient en couleur plus foncé encore. Une pensée bougonne l'assoma une seconde, lorsque des planches de bois, sûrement pas sortie tout droit de la nature, raclèrent sur ses écailles ruisselantes. Ni une ni deux, le dragon sortit de l'eau non sans difficulté et enveloppa les détritus flottants dans ses serres postérieurs. Battant des ailes, le vent soufflait sans être violent, la concentration restait de mise maintenant qu'il fallait faire travailler ses grandes membranes.

« Je t'attend... »

« Je ne suis plus très loin, mon frère. »

« Je t'attend tout de même moi. »

Nephilith plaça un petit sourire taquin en sentant l'impatience submerger peu à peu son jumeau.

« Je sais que tu m'attends, tu n'y arriveras pas tout seul. »

Un éclair. Non, une petite boutade, juste une petite boutade pour agacer Ssaadjith qui avait bien trop vite tendance à ne pas mesurer son ego. Il fallait bien, de temps en temps, le réveiller, non ?

« J'espère que c'est une plaisanterie Nephilith. Je suis le meilleur à la chasse, j'y arriverai très bien sans toi, pour qui me prends-tu ? »

Et voilà, il était agacé. Bien trop facile. Nephilith souriait en voulant arriver plus vite pour voir le regard de son frère et enfin commencer cette fameuse chasse ! Mais il allait falloir à nouveau attendre... car... quelque chose attira son attention. Rejoindre son frère tambourinait dans sa tête depuis la matinée, le Gemme-Écaille aurait donc très bien pu passer son chemin. Mais les débris de plus en plus important sur le littoral l’interpellèrent. D'abord son œil s'arrêta sur les débris puis sur un corps allongé et inerte. Piqué par sa vilaine curiosité, Nephilith plongea à nouveau dans l'eau pour se rapprocher. Bientôt, ses membres touchaient les sols sableux de la côte, son corps entièrement recouvert par l'eau. Abandonnant une seconde les planches qu'il avait récupérer plus tôt, il cessa d'avancer. Tel un crocodile, le jeune dragon ne sortit que le bout de son museau et ses petits saphir lui servant de yeux pour observer dans le claquement des vagues le bipède mort et les débris. Bipède mort, bien grands mots alors que celui-ci c'était redressé et avançait tel un crabe endormi. Pendant ce temps Nephilith se posait énormément de questions. La première, que faisait un humain perdu ici et surtout seul ? Deuxième question, pourquoi le doré restait planté là alors que de la viande l'attendait à quelques battements d'ailes tout au plus. Troisième questions, bon il n'allait pas toute les énumérer quand même !

Plissant les yeux en voyant le bipède ramassait des choses, la curiosité se transforma en réel source de réflexion. Les débris et sa solitude n'était pas sans réponse, Nephilith le savait. Mais était-il sincèrement raisonnable d'obtenir des réponses en ce mettant à jour ? Les êtres humains étaient très intéressant dans leur façon de créer des objets et autres. Mais leur cupidité et leur orgueil avait causé de nombreux problèmes amenant à de grands effondrements. Pas pour l'heure, certes, mais les images alors qu'il était encore dans son œuf restaient bien encré dans sa tête.
L'humain cria alors soudainement. Ce qui eu pour effet de décider enfin Nephilith.

- Qu'est-ce qui aurait pu être pire bipède salé ?

Le regard d'un serpent lorgnant l'humain, le dragon sortit sa tête tout en restant bien encré dans son élément favoris.

descriptionQuand passent les Dragons (PV  Nephilith) EmptyRe: Quand passent les Dragons (PV Nephilith)

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Débarquement


Une voix provenant de la surface de la mer fit se retourner le bipède à pied........ Il vit la tête d'une Tarasque sortant de l'onde.

Il y avait un Dragon, à quelques mètres de lui.

Ce n'était le premier que Tobold voyait, mais sa main se positionna aussitôt sur la poignée de sa dague en obsidienne. Il avait déjà croisé de ces merveilleuses bestioles. Son pote, son frère, son camarade, le Dragon d’Emeraude Ashy, avec qui il avait participé à la quête de la Volute, ou est tu, vieux copain, et puis il a le Grand Dragon Blanc Silarea,qui lui avait permis de voler dans le ciel, et il s'est retrouvé à participer à la Bataille de l'Aube Rouge, et comme souvenir il avait reçu une très belle brûlure. Quand à Moebius il l'avait entraperçu.

Il s'était promis depuis de ne plus participer à une bataille rangée. Il avait tenu cinq minutes.

Qui pouvait être ce dragon qui sortait de l’océan? Un ami ou un..............

" - Bienvenue sur Néthéril, J'aurais plus mal tombé, comme endroit. La mer qu'on voit danser, il y plein de chose à manger, des oursins, des praires, des huîtres, il n'y a qu'à se baisser, et puis je vois plein de bois de flottage sur la grève, pour faire du feu, pour se réchauffer, je suis un Naufragé pour vous servir, Crusoé, Robinson Crusoé, noble créature du ciel ...... et de la mer!"    

Le Flibustier plus ou moins Corsaire, Frère de la Côte, regardait, scrutait soupesait ce que pouvait être ce visiteur.

" - Si vous étiez venus quelques jours plus tard, j'aurais pu vous inviter à déjeuner, mais là aujourd'hui, je ne peux pas. J’étais sur un bateau, quand une vague traîtresse, m'a entraîné dans les flots, et je débarque!

Que me vaux la joie de vous croiser, Splendide Créatures Inégalée?"

descriptionQuand passent les Dragons (PV  Nephilith) EmptyRe: Quand passent les Dragons (PV Nephilith)

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Les pupilles du jeune dragon s'étrécirent pour ne former que deux fentes alors que le bipède portait ses petites mains cabossées vers ce qui ne pouvait être qu'une arme. Nephilith ne quitta pas sa position dans les basses eaux, même si ses longues serres se contractèrent dans le sable fin. L'hominidé avait l'intelligence de se méfier. Le doré observa de longues secondes la créature qui ne semblait pas toute jeune. La présence solitude et les déchets écrasés aux alentours ne faisaient plus aucune doute du « pourquoi » était-il là.
La vilaine curiosité du dragon avala les paroles de l'homme, lorsque celui-ci entama sa réponse. Il n'y avait rien à dire, ce bipède avait de bonne parole, d'un air presque poétique, il était facile d'en comprendre les ficelles comme un courant de marée.

Nephilith analysa une dernière fois les alentours avant de reporter son attention vers l'âgé. « Invité ». Qu'elle étrange personnage venait-il de rencontrer ?

"Nephilith !"

"Je serai retardé... tu n'es plus à quelques minutes prêt ?"

Le doré ignora la colère que son frère lui envoya soudain pour répondre à la question du bipède. À vrai dire, si la prudence était toujours de mise, les manières de quelqu'un qui avait tout perdu était intrigante. Quelque chose lui disait que la survie n'était pas méconnue pour cet homme. Ajoutant alors d'autres petites questions sans doute futile à sa longue liste.
Dans l'eau, ses longues ailes assuraient la stabilité de Nephilith tandis que les vagues venaient tapoter son coup.

- Les déchets de ton naufrage m'ont interpellé, humain débrouillard. Il y a toute une piste qui remonte jusqu'à cette plage à vrai dire. Je ne pense pas que l'océan apprécie cette offrande.

Nephilith persistait à sonder les pensées du naufragé. D'ou pouvait-il bien venir ? Était-il le seul survivant ? Où allait-il ?

- Ton invitation n'est pas tombée dans les oreilles d'un sourd. Ton aisance me laisse croire que ce n'est pas la première fois que les mers te recrachent sur la côte ?

Le jeune dragon curieux installa un petit regard malicieux à qui sait celui qui le comprendra. Puis son regard se pencha plus insistant sur l'arme du bipède.

- Je n'ai aucune intention désagréable à ton égard, tu peux lâcher ta lame. Après tout, des oiseaux m'attendent plus loin dans les terres chaudes de Néthéril. Dit-moi, qu'elle était la raison de ta présence sur les eaux turbulentes ?

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Danse avec les Dragons

Notre homme, regarde en souriant le ver. Il lâche la poignée de son arme et tend ses mains, en signe de paix.

" - Je m'appelle Robinson Crusoé, génie des ondes, et ce que tu vois là, n'est pas les trace de mon naufrage. Par une vague traîtresse, qui a balayé le pont de mon bateau je me suis retrouvé dans la mer. Une main pour soi et une main pour le bateau, disent les marins, j'ai raté la main, et dans l'océan je me suis retrouvé. La chance m'a porté, jusque-là, esprit du vent, et je suis entier. Je devrais pouvoir survivre. Sans, me vanter, je sais me débrouiller, je peux me contenter de peux de chose, mais j'aime le confort quand je suis en ville.

Je suis marin, et comme tous les marins, je vais de port en port, en passant de bateau en bateau. Ou j'allais, mon Capitaine ne m'a pas vraiment informé, d'où je viens, des sables brûlants de Keet-Tiamat, ou j'y ai passé pas mal de temps.

Mais je suis né beaucoup plus loin, Ambarhuna, merveilleuse créature, un continent par delà les mers, à l'Est d'ici, un long voyage pour nous les humains et un simple battement d'aile pour vous, les conquérantes du ciel et de la mer.

Je n'ai rien à vous offrir aujourd'hui, mais mon invitation, n'est pas un vain mot. Je vous raconterais peut-être une autre version de mon histoire, et j'aurais certainement un autre nom et un aspect totalement dissemblable. Vous serez toujours le bien venus."


Tobold parle, il parle en observant la tête du Dragon qui rase le flot. Il parle pour mettre en confiance l'être en face de lui. Il ne souhaite pas le combattre, de toute façon. Il n'est pas en état de l'affronter, de plus, il lit dans les yeux de la créature, de la curiosité.

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Le dragon suivit du regard la lame s'écraser sur le sol en saupoudrant le périmètre d'un sable fin et délicat. Si Nephilith s'était attendu à des explications, jamais il n'aurait pu se douter que ce bipède allait lui offrir une si longue tirade poétique.

- Tu parles bien, aventureux marin.

Il y avait, chez ce Robinson Crusoé, une certaine intelligence, le doré ne pouvait l'ignorer. D'autant plus si celui-ci avait déjà parcourut tant de mers et continents à la recherche de perles rares et objets uniques. L'hominidé, par son âge, avait certainement une vie bien chargé depuis le jour ou il avait ouvert les yeux sur le monde. Peut-être était-ce de là que la curiosité du Gemme-Écaille prenait tant d’ampleur. Si la vie des hommes correspondait à un battement d'aile chez son espèce, le marin avait tout de même parcourut un long chemin pour arriver ici. Nephilith avait notion de  l'esprit vif et dangereux de cette si petite espèce soit-elle. Ce qui ne faisait d'ailleurs qu’aggraver les problèmes de tous, mais il n'allait pas revenir là dessus pour le moment. En revanche, ce qui intriguait particulièrement Nephilith était la fin des dire de l'humain.

L'envie de sortir de l'eau pour s'approcher de ce Crusoé le tentait un peu plus même si la prudence ne devait pas s'installer chez lui. Que dirait son père s'il pénétrait si facilement sur un territoire dangereux ? Ssaadjith aurait été présent, il n'aurait sans doute pas hésiter une seconde à montrer ses belles écailles noires et son corps robuste pour qu'on ne lui fasse quelques compliments supplémentaires. Qu'en était-il de lui ? Le marin devait certainement être attiré par des richesses rares et choses insolites. Un peu comme le doré au final... Il y avait tellement à découvrir en même temps.

- Je serai capable de l'entendre, vos histoires sont plaisantes à entendre, Robinson Crusoé.


Une nouvelle planche l'attaqua par derrière ce qui assura le dragon.

- Alors le courant doit amener d'autres catastrophes sur ces côtes, je suppose.

Nephilith garda un œil sur l'humain alors qu'il commençait à collecter quelques débris plus où moins imprégnés d'algues et de coquilles. Les poussant vers l'abord de la plage, Nephilith sortit son corps de l'eau en gardant bien ses ailes plaqués contre ses flancs. Les vagues lui léchaient les membres. Il n'irait pas plus loin et resterait à distance du bipède. Il pouvait au moins l'observer plus en détail.

- Peut-être que ceux-ci vous aidera à rejoindre votre itinéraire, déclara t'il en montrant le bois. Vous êtes marchand, avez-vous perdu toute votre richesse pendant cette tempête ? Non, sans doute que non. Vous avez dû avoir de nombreuses occasions pour voir et collecter des choses extraordinaires, je me trompe ?

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Le conteur


" - Je suis un beau parleur Prince de la mer, c’est un peu mon métier conter, dans les tavernes, tant que ma chope est pleine je parle, je cause, je pérore, je discute, mais mes histoires son arrangé, son transformé, son embellie. Mais prenez histoires pour ce quelle sont, des histoires.  Bien sûr dans mes histoires, il y a fond de vérité, elles viennent de quelques parts, parfois vécus, souvent entendu, rarement inventé, ce cela qui les rend intéressantes. Mais ce qui compte quand on déclame une histoire c’est le publique, et aujourd’hui tu es mon publique, et je suis comblé. "

A ce moment-là de Mangroves remarque le bois flottant, que pousse son invité. Il la prend et il montre les moules accrochés dessus.

" - Je peux, les manger, crue. C’est meilleur chaud, dans un bouillon, mais aujourd’hui je les mangerai crue, et là il y a des patelles, un peu plus loin, ce trouve des herbes que je peux brouter, et encore plus loin dans le ciel il y a des oiseaux, que je pourrais attraper, mais qui dit oiseau dit aussi œuf, tout cela pour te dire que je ne mourrais pas de faim. Ceci dit ce qu’il faut c’est de s’organise. Construire une hutte, faire du feu, manger chaud, puis commencer à construire un radeau pour partir d’ici. Ceci ce fait petit pas par petit pas, mais cela ce fait."

Notre homme regarde la féerique créature. Tout en commençant à ouvrir et manger des Ormeaux. Il fait signe au dragon de manger ce qui lui plait, c’est à la fortune du pot.

"- Je suis un homme pauvre par choix, j’aime voyager léger, et donc, je n’ai pas perdu grand-chose dans m’a fortune de mer. Ce que je gagne, je le dépense aussitôt. J’ai beaucoup voyagé, en fait je n’ai pas de chez moi, je me déplace sans cesse, et cette vie-là me convient.
Il faudra que je vous raconte comment j’ai exfiltré une Princesse, et traversé pratiquement un continent, c’est plein d’enseignement. "

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Le doré était curieux des histoires que pouvait bien avoir vécu cet humain. Ce n'est pas avec une légère envie qu'il baissa sa garde une seconde, afin d'avoir mieux à entendre. Les idées et l'empressement de plus en plus pesant de son frère se faisait ressentir mais Nephilith s'accordait encore le temps pour en apprendre un peu plus sur ce Robinson Crusoé.
Au fur et à mesure que les paroles du vieil homme pénétrait dans l'esprit du jeune dragon, celui-ci voyait de plus en plus clairement les images d'océans et des visions encore plus riche en voyage. Que cela devait être captivant ! Le voyage, découvrir encore et toujours plus. S'enrichir afin de comprendre mieux les nœuds du monde et ainsi, rétablir l'équilibre qui manquait tant.

Du coin de l'oeil, le Gemme-Écaille nota les vieilles et épaisses mains qui serraient les moules dans leurs paumes. Il était tentant de partager quelques fruits des eaux avec le conteur naufragé, c'est pourquoi, d'un léger coup d'une griffe, Nephilith entama la destruction de quelques coquilles sur une planche devant. Délicatement, mais sûrement, le dragon continuait sa cogitation, tandis qu'un petit goût salé se répandait dans sa large bouche.

- J'aimerai bien entendre cette histoire de Princesse, si nos chemins se recroisent un jour.

Le doré cessa de mastiquer une moule en relevant le museau.

- On m'attend voyageur.

L'envie d'en apprendre d'avantage était si forte. C'était peut-être là une rare occasion d'avoir un pirate en face de lui. Car oui, il n'était plus difficile à comprendre la véritable nature de cet homme des terres et des mers. Nephilith avait déjà, à plusieurs reprises, survolait la cité pirate et son fonctionnement l'avait toujours interpelé. Ces bipèdes, avaient pour la plupart, de nombreux tords à se faire pardonner, mais encore une fois, le doré n'en connaissait que très peu. Le pirate qu'il avait en face de lui, était-il de ceux qui accélérait la destruction ? Où était-il de ceux qui divaguait sans jamais passer véritablement à l'acte ? Dans tout les cas, les pirates avaient mauvaises réputations. Mais Nephilith n'était pas de l'avis de mettre tout le monde dans le même bain dès le début.

Le dragon s'avança sur le côté, en gardant toujours bonne distance avec l'humain. Retenant une seconde la chaleur qui sommeillait en lui, Nephilith dilata sa poche à feu pour en lancer une fraction de seconde sur une vieille branche d'un arbre balayé depuis bien longtemps par les flots. La couleur orangé se répandit sur la petite plage. Le doré tourna un oeil bleu vers l'humain avec un léger sourire sur le museau.

- Voilà, si des moules chaudes vous font plus envies. Si ce que vous dites est véritable, alors j'ai bien compris que faire le feu n'est qu'un détail pour vous. Au moins, je vous aurez aidé à alléger votre journée déjà bien chargé. Dites-moi, n'êtes vous pas capitaine d'un navire ? Si oui, d'autres sont sans doute à votre recherche. Comment la Confrérie des Pirates se porte t'elle ?

Nephilith regarda droit dans les yeux ce Robinson Crusoé, curieux d'y voir sa réaction.

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Conversation sur la Dune

Si Robinson Crusoé ou plutôt Tobold des Mangroves, fut étonné d’entendre le Dragon mentionner la Confrérie des Pirates, il n’en laissa rien paraitre.

" - Cette histoire de Princesse oui bien sûr que je vous la raconterai, enfin une des versions, j’en ai plusieurs, plus ou moins long, notre voyage à pied a été éreintant, et les péripéties nombreuses, Empereur des Mers. "

Notre homme se servis en moules chaudes, en pensant que cela serait bien avec des frites et une bière, mais des moules c’était déjà bien, et puis il avait faim. Il fit un petit signe de remercîment.

" - Quand je vous reverrais, je vous ferrais un repas de Boucanier, c’est à se lécher les babines, Merveilleuse Créature."

Le voleur passe sa langue sur ses lèvres en signe de contentement.

" - Si vous êtes pressé vous pouvez y aller, je ne vous retiens pas. Je ne suis pas le Capitaine d’un fier vaisseau, je vous dirais simplement que je ne  suis qu’ un simple matelot, qu’il faut surveiller, quand il fait un nœud de chaise, ho, je sais un peu godiller, et ferler une voile, mettre un ris, regarder les étoiles, là... " dit le Brigand en montrant un point du ciel, " - C’est l’étoile de Mérithyn, la voute des étoiles tournent autour d’elle, avec elle je ne suis pas perdu, et je peux me diriger."

Regardant le Draken majestueux, droit dans les yeux, il rajoute :

" - Quant à la confrérie des Pirate, ne sait vraiment pas comment elle vat ! J’espère pour elle, qu’elle va mieux que moi."  

Faisant semblant de porter un chapeau le Naufrager salut d’un large geste la Royale Splendeur.

"– Ne vous en fait pas pour moi, je me débrouillerais. De vous avoir rencontré, m’a déjà énormément réchauffé le cœur, il y a de l’eau, de la nourriture, et du bois, Je pourrais me rétablir et quitter cette endroit ! "

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Toujours en observation, le jeune dragon écoutait les paroles de ce Robinson Crusoé. Un fin sourire s'échappa de sa gueule en entendant le pirate l'inviter, si jamais il y avait une nouvelle rencontre, à venir lui préparer un plat qu'il ne connaissait point. Cela plaisait bien au doré, découvrir les mélanges parfois curieux des bipèdes était intéressant.

Nephilith était étonné qu'il n'est en face de lui qu'un simple matelot, comme il s'était appelé. Plissant ses yeux de saphir un peu plus lorsque le pirate fit part de ses informations sur la Confrérie des Pirates. Un quelque chose lui disait qu'il était impossible pour un pirate de ne pas avoir des nouvelles de leur coeur. En réalité, pouvait-on réellement croire tout ce que disait ce Robinson ? Peut-être jouait-il un rôle très bien interprété après tout. Dans tout les cas, le Gemme-Écaille pensait que si c'était le cas, l'humain était bon parleur et possédait un long savoir pour une si petite tête.

L'homme salua poliment Nephilith en lui disant que tout irait bien pour lui. Étrangement, le doré n'en doutait pas une seconde. L'empressement de Ssaadjith était remplacé peu à peu par la colère. Le doré salua d'un bref signe de tête le pirate de façon solennelle. Cette rencontre avait été réellement plaisante. Mais en effet, il était temps de rejoindre son jumeau qui avait déjà bien patienter.

- Je ne doute pas que vous réussirez à vous débrouillez. Sur mon chemin du retour, ce sable sera à nouveau solitaire, j'en suis certain. Au revoir naufragé. Je garde en tête votre histoire de Princesse mais aussi votre repas de Boucanier.

Après un dernier regard vers le pirate, Nephilith s'éloigna un peu plus sur la plage et poussant lourdement de ses postérieurs, décolla de façon maladroite avec ses grandes ailes. Il s'éloignait maintenant de l'océan pour entrer sur les terres de Néthéril. Il s'éloignait d'un homme bien curieux.

"C'est pas trop tôt !"

Nephilith souriait en bâtant des ailes.

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Marche après marche.


Tobold regarde le Dragon s’envoler et partir.
Le Pirate souffle. On ne sait jamais comment cela se termine avec des inconnues, en plus si ce sont des Dragons.
Il aurait demandé s’il connaissait Ashy !

En attendant il fallait s’organise et vite. Il avait mangé des moules chaude mais c’était avec de l’eau de mer, donc salé. Il lui fallait trouver en premier, de l’eau douce, et c’était prioritaire.  Une urgence absolue.

Le Pirate vérifia qu'il avait bien , ses maigres processions, il ne devait pas les perdre, sa vie en dépendait.

Tobold quitta l'estran et marchait vers les terres, au milieux des dunes herbeuses, à la recherche d’un cour d’eau. En chemin il repensait à cette rencontre fougasse et ce qu’il avait appris : pas grand-chose, en fait. Il devait s’en souvenir pour en faire un rapport, quand il trouverait une plume, de l'encre et du papier. Cela pourrait servir un jour.
Notre homme pensait qu’il n’avait même pas demandé son nom, mais avec la description et la couleur il devrait finir par savoir qui était ce Dragon.

Des Mangroves vit un courant dans l’onde et mettant le doigt dedans et le gouta, c’était de l’eau, presque douce. Il devait le remonter plus haut pour pouvoir en boire tout son soûl.

Il savait que l’eau salée était un poison si on ne buvait que cela. Les reins souffriraient.

Après il devrait trouver un endroit abrité, chercher du bois sec de préférence, faire du feu, puis dormir.

Il était fatigué, la rencontre avec le Dragon la touché. Il était plutôt sympathique. Il devait aussi penser à lui !

L’eau n’était plus salée maintenant, alors il s'agenouilla et il y plongea les mains, en captura et porta le liquide dans sa bouche.

Une étape de faite, il devait les franchir une par une, calmement, s’il voulait survire.

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