Naufragé solitaire
Robinson Crusoé, ou plutôt Tobold des Mangroves, commençait à s’organiser. Il avait beaucoup de chance, il avait fait naufrage sur une côte ou il pouvait ramasser beaucoup de bois, dont quelques morceaux pouvaient servir à la construction d’un radeau. Il trouva aussi des boutes, une voile, de la garcette. Il pourrait établir une voilure.
Il avait construit, dans un renfoncement, dans les grèves une cabane, en roseau, ou il pouvait dormir, faire du feu et tenir le bois au sec. La région était giboyeuse, et des Mangroves, avait installé, quelques pièges et deux collets, ils attrapaient des petits animaux, pas plus grand qu’un marcassin, mais il avait de quoi boucaner la viande et la conserver pour un voyage. Dans les buissons, il y avait des baies, et il y avait aussi des plantes comestibles. Il ne mourrait pas de faim.
Le véritable souci était l’eau, l’eau de source ne manquait pas, mais le Pirate, n’avait pas d’outre. Cela posait un problème s’il s’élançait en mer avec un radeau…. Il faudrait revenir sur la côte tous les jours, avec ce problème d’eau, sauf s’il trouvait des peaux pour faire des outres.
Le plant de Tobold était de rejoindre Athgalan ou du moins ce qu’il en restait en longeant la côte et là notre homme connaissait l’existence de cache dans des grottes ou il pourrait trouver des barques, et pouvoir affronter la haute mer.
Quand à traverser Néthéril à pieds cela lui paraissait difficile. Cette région était peuplée par des individus n’apprécient pas trop l’œuvre civilisatrice des humains.
Sa fortune actuelle se composait de sa dague en obsidienne, d’une fronde avec cinq galets, d’une paire de gants, de sa gibecière, de sa cuillère en bois, et de trois pièces d’or.
Survivre dans cette région seule, ne faisait pas peur à Tobold. Il avait vécu dans les Mangroves avec ses frères, c’était bien, et les Mangroves pouvait être considéré comme pire qu’ici !
Au soleil, c’était l’heure de relever les collés.