-15 Mars de l'an 1764 - Non Loin d'Ipse Rosëa
Le soleil se levait doucement sur Calastin. Dans d'autres circonstances Toryné aurait sûrement voulut allez admirer les reflets de l'astre de flamme sur la surface du lac d'émeraude. Peut-être même se serait-il offert une baignade qui sait ? Malheureusement la Mère de la nuit n'était pas venue profiter du paysage d'une quelconque manière qui soit, une mission de la plus haute importance attendait son clan.
Ipse Rosëa était en proie à un mal des plus intriguant que Toryné ait pu connaître. Une maladie qui touchait toutes les races sans distinctions et qui étaient extrêmement contagieuse. Le destin, dont Toryné finissait par croire qu'il était l'ennemi de tous, avait décidé que cette maladie viendrait tourmenter l'île de Calastin, abritant très certainement la plus grande concentration d'être intelligent de l'archipel. Entre la guerre, Cordont, les Ekkynopires, les ambarhùniens semblaient avoir choisi le plus hostile des foyers. Et lui-même avait fait ce choix, car en s'alliant avec Claudius le Cygne blanc avait lié son destin et celui de son clan à l'île en croissant de lune. Par conséquent, Toryné allait se battre pour Calastin.
Lorsque Toryné avait appris l'apparition de cette maladie et que la reine Victoria lui avait transmis un contre-rendu des possibles décisions des trois femmes de pouvoir de Calastin, le parangon avait vite compris qu'il devait agir. Toryné avait envoyé ses informateurs récupérer toutes les informations possibles et s'était penché avec les têtes pensantes de son clan pour trouver une solution à cette peste magique. Cependant il y avait peu d'information à récolter et par conséquent, il était difficile d'agir en conséquence. Une information, cependant, poussa le clan à faire le voyage jusqu'à Ipse Rosëa, l'immaculation avait purger un elfe de la maladie ! Une idée alors émergea de la mère de la nuit. L'immaculation était certes encore un phénomène aux paramètres inconnus, mais Toryné la voyait comme finalement très similaires aux vampirismes, mais d'une manière disons... Inversé ? L'immaculation était la vie, le vampirisme la mort, mais les deux imprégnaient leur hôte d'une forte concentration magique.
Le vampirisme pouvait donc être une solution contre la peste du corail, si on mordait les infectés et que ces derniers restaient éloignés des autres malades, alors il était possible de porter un coup fatal à l'épidémie naissante. Beaucoup des malades étaient des elfes, impliquant une possibilité immunité au venin vampirique, mais pas celui de la Mère de nuit, rien n'arrêtait son venin ! Avec l'aide de son clan, elle pourrait alors offrir la salvation aux Roséens, mais encore fallait-il que ces derniers acceptent.
Devenir un vampire était une mort en soi, notamment avec la perte de mémoire. Les elfes avaient combattu son peuple pendant toutes leurs vies et étaient un peuple fier, il allait donc falloir les convaincre d'accepter la nuit. Certain préférait sûrement ce sacrifice plutôt que de mourir dans d'atroces souffrances et de risquer de contaminer les siens, mais Toryné ne voulait pas se contenter de certain. Le parangon désirait la grande majorité des Roséens sous sa coupe ! Sauver Calastin d'une dangereuse épidémie était une chose, mais s'il pouvait renforcer son clan par la même occasion alors il réaliserait un coup de maître !
La décision prise, le clan Dalis dans sa grande majorité avait entrepris un voyage vers le sud de Sélénia, seul les agents de l'ombre était resté dans le royaume pour d'autres affaires. Après une courte escale à Cyrène, le clan avait installé un camp non loin de la ville confinée, suffisamment proche pour les habitants puissent les voir au loin.
Il y avait des nombreuses tentes, bien plus qu'il n'en fallait pour les Dalis bien évidemment. Il y avait notamment des tentes bien plus grandes que les autres, ces dernières étant là pour accueillir les malades et avaient été aménagé pour que la transformation en vampire se passe aux mieux. Il y avait plusieurs lits aux pieds desquels se trouvaient des bassines vides et des bidons remplis de sang. Toryné avait même prévue des chaînes si des nouveaux nés vampires étaient amener à être incontrôlables, mais bien entendu, ces chaînes ne seraient pas montrer afin d'éviter de décourager les volontaires.
Déjà qu'il allait falloir les convaincre. En dehors de toutes les raisons précédemment cités, il y avait un autre point... Problématique. L'assassinat de l'archonte de la ville par les Elusis, leur supposé allié vampire. Cela ne jouait pas en sa faveur, l'ironie étant qu'Ipse Rosëa était le "cadeau" que désirait offrir les Elusis aux Dalis et que cet assassinat avait sûrement été réalisé en partie dans cette idée. Désormais Toryné allait devoir rattraper la violence du clan de l'aîné... Il allait falloir être très convaincants que ce ne serait que les Roséens l'écoutent.
Pour cela Toryné allait se rendre avec une escorte très réduite devant les portes de la ville, seul deux gardes l'accompagneraient et resteraient très en retrait.
Dans sa tente privé, le parangon revoyait mentalement ce qu'il devrait dire, le ton qu'il faudrait employer, ses expressions faciales, les possibles réponses qu'il devrait donner et bien d'autres aspects de ce qui allait suivre. Son armure noire était prête, mais il ne la mettrait pas, il ne fallait pas venir en guerrier, mais en diplomate. C'était donc dans sa parure du Cygne qu'il irait à la rencontre de la ville, son armure ne serait que pour plus tard, lorsqu'il faudrait couvrir sa peau pour éviter tous contact avec la maladie.
Une fois qu'il se sentit prêt, le parangon du clan du cygne noir sorti du camp. Il était temps d'aller proposer à Ipse Rosëa la solution Dalis.
Ipse Rosëa était en proie à un mal des plus intriguant que Toryné ait pu connaître. Une maladie qui touchait toutes les races sans distinctions et qui étaient extrêmement contagieuse. Le destin, dont Toryné finissait par croire qu'il était l'ennemi de tous, avait décidé que cette maladie viendrait tourmenter l'île de Calastin, abritant très certainement la plus grande concentration d'être intelligent de l'archipel. Entre la guerre, Cordont, les Ekkynopires, les ambarhùniens semblaient avoir choisi le plus hostile des foyers. Et lui-même avait fait ce choix, car en s'alliant avec Claudius le Cygne blanc avait lié son destin et celui de son clan à l'île en croissant de lune. Par conséquent, Toryné allait se battre pour Calastin.
Lorsque Toryné avait appris l'apparition de cette maladie et que la reine Victoria lui avait transmis un contre-rendu des possibles décisions des trois femmes de pouvoir de Calastin, le parangon avait vite compris qu'il devait agir. Toryné avait envoyé ses informateurs récupérer toutes les informations possibles et s'était penché avec les têtes pensantes de son clan pour trouver une solution à cette peste magique. Cependant il y avait peu d'information à récolter et par conséquent, il était difficile d'agir en conséquence. Une information, cependant, poussa le clan à faire le voyage jusqu'à Ipse Rosëa, l'immaculation avait purger un elfe de la maladie ! Une idée alors émergea de la mère de la nuit. L'immaculation était certes encore un phénomène aux paramètres inconnus, mais Toryné la voyait comme finalement très similaires aux vampirismes, mais d'une manière disons... Inversé ? L'immaculation était la vie, le vampirisme la mort, mais les deux imprégnaient leur hôte d'une forte concentration magique.
Le vampirisme pouvait donc être une solution contre la peste du corail, si on mordait les infectés et que ces derniers restaient éloignés des autres malades, alors il était possible de porter un coup fatal à l'épidémie naissante. Beaucoup des malades étaient des elfes, impliquant une possibilité immunité au venin vampirique, mais pas celui de la Mère de nuit, rien n'arrêtait son venin ! Avec l'aide de son clan, elle pourrait alors offrir la salvation aux Roséens, mais encore fallait-il que ces derniers acceptent.
Devenir un vampire était une mort en soi, notamment avec la perte de mémoire. Les elfes avaient combattu son peuple pendant toutes leurs vies et étaient un peuple fier, il allait donc falloir les convaincre d'accepter la nuit. Certain préférait sûrement ce sacrifice plutôt que de mourir dans d'atroces souffrances et de risquer de contaminer les siens, mais Toryné ne voulait pas se contenter de certain. Le parangon désirait la grande majorité des Roséens sous sa coupe ! Sauver Calastin d'une dangereuse épidémie était une chose, mais s'il pouvait renforcer son clan par la même occasion alors il réaliserait un coup de maître !
La décision prise, le clan Dalis dans sa grande majorité avait entrepris un voyage vers le sud de Sélénia, seul les agents de l'ombre était resté dans le royaume pour d'autres affaires. Après une courte escale à Cyrène, le clan avait installé un camp non loin de la ville confinée, suffisamment proche pour les habitants puissent les voir au loin.
Il y avait des nombreuses tentes, bien plus qu'il n'en fallait pour les Dalis bien évidemment. Il y avait notamment des tentes bien plus grandes que les autres, ces dernières étant là pour accueillir les malades et avaient été aménagé pour que la transformation en vampire se passe aux mieux. Il y avait plusieurs lits aux pieds desquels se trouvaient des bassines vides et des bidons remplis de sang. Toryné avait même prévue des chaînes si des nouveaux nés vampires étaient amener à être incontrôlables, mais bien entendu, ces chaînes ne seraient pas montrer afin d'éviter de décourager les volontaires.
Déjà qu'il allait falloir les convaincre. En dehors de toutes les raisons précédemment cités, il y avait un autre point... Problématique. L'assassinat de l'archonte de la ville par les Elusis, leur supposé allié vampire. Cela ne jouait pas en sa faveur, l'ironie étant qu'Ipse Rosëa était le "cadeau" que désirait offrir les Elusis aux Dalis et que cet assassinat avait sûrement été réalisé en partie dans cette idée. Désormais Toryné allait devoir rattraper la violence du clan de l'aîné... Il allait falloir être très convaincants que ce ne serait que les Roséens l'écoutent.
Pour cela Toryné allait se rendre avec une escorte très réduite devant les portes de la ville, seul deux gardes l'accompagneraient et resteraient très en retrait.
Dans sa tente privé, le parangon revoyait mentalement ce qu'il devrait dire, le ton qu'il faudrait employer, ses expressions faciales, les possibles réponses qu'il devrait donner et bien d'autres aspects de ce qui allait suivre. Son armure noire était prête, mais il ne la mettrait pas, il ne fallait pas venir en guerrier, mais en diplomate. C'était donc dans sa parure du Cygne qu'il irait à la rencontre de la ville, son armure ne serait que pour plus tard, lorsqu'il faudrait couvrir sa peau pour éviter tous contact avec la maladie.
Une fois qu'il se sentit prêt, le parangon du clan du cygne noir sorti du camp. Il était temps d'aller proposer à Ipse Rosëa la solution Dalis.