Bijoux :

Boucles d'oreilles : Quatre anneaux en nacre incrusté de minuscule perles brillantes qu'elle n'enlève jamais à son oreille droite. Deux plus longue viennent descendre de chaque côté de son visage. D'un argent pure, celles-ci portent chacune une perle nacré d'une couleur douce et un petit losange délicat.

Sur le dernier anneau de son hélix :



Ornement pour cheveux : Il s'agit là d'une magnifique broche que l'on vient mettre au-dessus d'un chignon. En argent, ce bijou est lui aussi incrusté de petites perles faisant penser à un ciel étoilée.

Collier : Plus précisément, un ras du coup tout simple en fil argentée.

Tenues :

Robes : Toutes longues au tissu léger. La brise vient facilement faire de belles ondulations lorsqu'elle marche. Peu centrée à la taille, il n'y a là aucun corset pour son plus grand bonheur.
Caches-épaules : Elle en a de toute sorte. En dentelle pour l'été, en fourrure pour l'hiver, chacun décoré avec des perles ou des broderies.




- Une robe de mage. Grise quoique légèrement bleuté, cette robe possède un épais tissu qui se fond en dessous de sa cape-armure.

Avara peut être considérée comme une jeune femme de grande taille. Élancée, elle tourne autour des 1m75. En terme de physique, elle vous dira qu'elle se trouve lambda. Voilà, une jeune femme grande, avec une peau plus pâle que la normal. Des taches de rousseurs venant habiller son jolie nez arrondis.

Sa corpulence tant plus vers la finesse. Pas de grosse poitrine, pas de bassin large ni de jolie fesses. Lambda vous dira t'elle de nouveau.

S'il y a quelque chose qu'elle apprécie dans toute cette banalité, c'est ses cheveux. De longs cheveux blonds. Aussi clair qu'un champ de blés. Ils sont souvent joliment coiffés avec des petites perles ou bouclés lors de réceptions. Son port de tête fin est également habillés par ses boucles d'oreilles tombantes.

Avara n'est pourtant pas coquette voyez-vous ? C'est plus une habitude de bien séance ; comme devoir être présentable en toute circonstance. Portait t'elle des robes et des perles en pleine guerre ? Bien sûr que non. Les bijoux ne sont que des couvertures pour masquer la mocheté de nos actions.

Autrefois, ses yeux étaient plutôt gris. Si son œil de gauche est resté le même depuis son enfance, celui de droite a subit quelques traumatismes. Car oui, d'une part, Avara est borgne. Un noir complet est venu s'installer du côté droit. Blessure de guerre. Puis, d'autre part, le chamboulement de la trame et l'explosion de Baoli est venu encore rajouter une couche à son handicap en transformant l'invalidité en une source bien intrigante. L'œil pâle est devenu vert électrique. Elle n'a cependant pas retrouvé la vue. Elle a entamé, dès lors, de grandes recherches dans les livres pour essayer de comprendre comment cela était possible et s'il y allait avoir à nouveau d'autres changements.

Enfin, le dernier détail qui est plus qu'un détail chez elle et bien sûr ses tatouages sur son visage. Ayant pris une couleur verdâtre lors de l’événement de Baoli, il n'en reste pas moins un attire regard. Marqué à nouveau par un passé, qu'elle aimerait de temps à autres oublier. Avara le considère maintenant comme un rappel de qui elle est vraiment.

Tout n'est que froideur dans son regard si vous ne connaissez pas Avara. Son visage reste maître de toute émotion. Comme une neutralité parfaite, la jeune femme a préféré ne plus afficher la moindre émotion pour que personne n'arrive à percevoir ce qu'elle pense et ce qui lui passe par l'esprit de temps à autres. C'est un choix, pas une obligation. Avec le temps et sa vie qu'il reste encore à tracer, peut-être que ce choix changera.

Certains individus peuvent tout de même faire exceptions à la règle. Sa famille proche et ses amis peuvent arriver à voir un petit sourire en coin où un regard malicieux ce qui prouvera une bonne humeur où un amusement.

De ce fait, on peut qualifier Avara de mystérieuse. Son œil et ses tatouages n'arrangent pas l'affaire. Cette sorte de timidité est aussi dû à ces deux caractéristiques collés à son visage.

Si la vie n'a pas toujours était tendre avec elle, Avara sait aussi que d'autres ont connu bien pire. Elle n'est pas modeste, déteste l'hypocrisie et n'est pas très drôle. En réalité, la jeune femme passe la plupart de son temps dans la bibliothèque à lire, apprendre et enrichir ce qu'elle ne connaît pas.

D'avoir subi ses temps de guerre au sein de l'armée ne lui ont laissé que de sombres images de son passé. Une impression de non liberté dans cette famille qu'elle aime pourtant plus que tout. Deux sentiments partagés dont elle n'arrive pas à nouer les ficelles. Peut-être qu'un jour elle y parviendra.

De son excellente éducation, Avara à tout de la jeune femme de noblesse que voulait voir un jour devenir sa mère. Difficile de croire une seconde que les guerres et les complots font parties d'un point important de son passé.

Elle reste tout de même très froide quant aux rôles de la femme dans ce milieu de richesse. Elle se considère elle-même comme un petit pantin qui n'est utile que pour faire belle présence, perpétuer la lignée et être utile pour un partie (dans son cas) en temps de guerre.

Enfin, pour quelques anecdotes, Avara n'a que très peu confiance envers les vampires en général. Un mauvais souvenir lors de l'invasion des vampires quand elle était petite, pour commencer. Puis une opinion de plus en plus affirmait par différents évènements récents, qui sont venu remuer le couteau dans un plaie infectée. Elle n'arrive pas à les voir d'un bon oeil, elle les trouvent perfides et sournois. Toujours à vouloir plus en se multipliant. D'une certaine façon, il s'agit plus ici d'une rancœur naissante envers le clan Elusis. Avara n'est pas dupe, l'extermination, oui l'extermination des Kohan n'est qu'un premier pas dans un plan plus terrible encore. Elle était bien ravie, même si elle n'en a rien laissait ressortir, lorsqu'il a été décrété que les vampires n'étaient plus la bienvenue à Sélénia. Même si cela était le début d'une nouvelle ère sombre.  

En revanche, même si elle sait pertinemment que les pirates sont les ennemis de l'Empire, elle envie leur semblant de liberté. Elle a un peu cette impression qu'ils font ce qu'ils veulent, quand ils le veulent et c'est quelque chose dans son milieu qui lui paraît tellement improbable.
Les pirates sont de dangereux ennemis. Il ne faut pas qu'elle l'oublie.

Comme  l'oiseau voyageur
Je suivrai cette route
Et même si je dois y passer des années, des jours ou seulement quelques heures
J'y arriverai quoi qu'il en coûte

L'hiver givrait les sols. Les arbres semblaient être endormis. La brise s'était transformée en morsure. Nous étions ici, le six Janvier de l'année 1739.

C'est dans cette nuit glacée qu'un enfant poussait là son premier cri. La grande demeure de Lucilius et Lysséa de Havremont, qui était restée silencieuse depuis le crépuscule, semblait soudain avoir repris vie. Une vie fragile, bruyante et douce battait de nouveau ici. « Bienvenue dans la famille des Havremont ma douce enfant ». « Avara de Havremont ».

Comment Avara aurait-elle pu rêver mieux ? De ces premières années dans Gloria, elle n'en garde que de brefs mais excellents souvenirs. La jeune enfant était née dans une famille ancrée dans la noblesse, loyaliste envers la Couronne Impériale. En pleine ère de paix, Avara était une enfant naïve, enfantine et désintéressée par bien des choses. Des souvenirs tels que les immenses couloirs de marbre pour faire la course avec ses quatre sœurs aînées. Des jardins colorés et des fontaines bleutés pour y faire de grandes parties de cache-cache. Des baisers chaleureux sur le front, des regards attendris venants de ses parents. Des jeux avec ses cousins et cousines lors de grandes réunions de famille. Non, on ne pouvait pas dire qu'Avara ai eu ses premières années gâchées par quoique se soit.

Certes, si c'était elle qui comptait cette histoire, elle ne tournerait pas ses phrases de la sorte. Si Avara avait eu énormément de chance de naître dans une grande famille qu'étaient les Havremont, son enfance était également fondée sur un système strict connoté par une importance capitale de trouver bon partie pour chaque sexe féminin. Et on ne pouvait pas dire que l'importance de la mission était faible dans la branche de Lucilius et Lysséa. Cinq filles, aucun garçon. Si Lucilius de Havremont était l'aîné  du Duc et de la duchesse des Havremont, la lourde responsabilité de faire perdurer le nom de famille revenait à Valerius de Havremont, fils de Claudius de Havremont, son oncle. Avara l'avait élu comme son cousin préféré, elle  qui a ses huit ans n'avait que son jeune cousin pour occuper les longs repas des grands.

Je m'égare.

En grandissant, Avara se voyait suivre le même chemin que ses sœurs. Ses précepteurs lui apprenaient de tout. De la poésie, jusqu'à l'art de bien se tenir à table, comment tenir une tasse, comment tourner même la page d'un livre... Sa mère surveillait de prêt son avancée et les regards si doux de sa jeune enfance s'étaient transformés peu à peu en note dure et stricte. Lysséa voulait le meilleur pour ses filles et Avara pouvait bien le comprendre. Elle n'en restait pas moins l'enfant la plus compliquée sans doute en comparaison de ses quatre autres sœurs. Non pas parce qu’elle refusait tout exercice, bien sûr que non. Avara était une enfant docile, silencieuse et très intelligente. Mais facilement influençable. Un oiseau passant dans le jardin. Un crépitement dans la cheminée. Ou simplement une tache d'encre sur la main de son professeur d'écriture, Avara était une grande rêveuse. On ne pouvait certainement pas lui reprocher de ne pas suivre les cours de lecture, la jeune enfant adorait lire. En grandissant, ses sœurs adolescentes n'étant plus là pour jouer avec elle, ainsi les livres étaient une source d'évasion infinie. Quitter Gloria, pour se retrouver à naviguer sur des flots fantastiques, pillant des trésors, galopant sur un cheval fougueux ou encore escalader la plus grande des montagnes, la lecture était sincèrement un monde spectaculaire.

Puis il y eut une chose étrange qui se passa à l'âge de ses 10 ans. Si Vera, sa plus grande sœur était déjà marié et que Lucie, la seconde allait bientôt l'être à son tour, Avara se retrouva nez à nez avec son destin. Ce pour quoi elle avait enduré bien des ennuis. Bien des colères. Il est étrange pour un enfant, même quelqu'un qui le sait depuis longtemps déjà, d'avoir la preuve qu'un jour, votre destinée finira tôt ou tard par se produire.

Il s'appelait Marcus. Il était brun, avec des yeux noisette, un sourire amical, un tout petit peu plus grand qu'Avara mais sans plus. Marcus faisait partie d'une grande famille de noble portant la Couronne Impériale avec estime. Un jour, Avara serait mariée à ce garçon. Voilà qu'elle rencontrait, l'année de ses dix ans, le destin que l'on avait choisi pour elle.

Après la rencontre avec son futur mari, les choses avaient pris une bien autre tournure pour l'enfant. Il s'agissait également du fait que la jeune Avara de Havremont grandissait. Fut-il des moments où elle regrettait amèrement ces jeux entre sœurs et cousinades.

Ses journées étaient chargées de bonne conduite, de « fait ceci », « non, pas ainsi ». Le seul moyen pour s'échapper était encore et toujours la lecture. Dès cet âge-là, Avara commençait à ressentir une légère lassitude sur les ordres que l'on voulait absolument lui voir acquis. Elle ne rechignait rien, elle savait l'importance qu'était son devoir et elle ne voulait pas décevoir sa famille qu'elle aimait tant. Le visage d'enfant rêveur laissa peu à peu place à un visage plus intéressé et réceptif. Si tel était sa mission, il était temps pour Avara de l'accepter et de cesser de faire l'enfant. C'était sans compter un détail qui venait d'embraser le ciel d'Ambarhùna et qui allait pour ainsi dire, changer sa vie à jamais.

Nous sommes en 1750, l'année de ses onze ans lorsqu'elle entend parler d'une histoire bien étrange qui attise, rassure et alarme à la fois le monde des adultes. Les dragons n'étaient-ils pas des créatures que l'ont retrouvé seulement dans les contes et les légendes ? Dans le monde des rêves ? Apparemment non, comment réagiriez-vous, en tant que jeune enfant, si un certain Dragon-Esprit revenait sur les terres pour y annoncer le retour des dragons ? Ce que je peux vous dire, c'est qu'à ce moment-là, Avara ne voyait, plutôt ne pouvait en rien, s'imaginer ce que cette conséquence allait engendrer par la suite. Non, le retour de dragon pour un enfant était plutôt magique. Les légendes étaient donc vraies ! Si encore une fois, Avara n'avait connu que la magie dans les histoires, entendre qu'il y avait là peut-être un nouveau souffle d'espoir était tout bonnement incompréhensible. Comment aurait-elle pu savoir ? S'en soucier même ? De ce qu'elle savait, le retour des dragons et de la magie n'était pas non plus son problème. Alors certes cela réveillait en elle de beaux souvenirs et de jolis rêves mais jamais elle n'aurait pu aller plus loin dans son raisonnement.

Pourtant, ce qu'elle ne savait pas, c'est que les années paisibles qu'elle venait de passer allaient être les dernières avants un très long moment. On l'extirpait de l’insouciance pour la mettre devant un monde totalement absurde qui était pourtant le sien. Encore jeune, elle ne comprit pas réellement le besoin de vengeance qu'avaient les vampires envers les humains. Ce dont elle se souvient cependant, ce sont les longs jours d'incertitudes, d'angoisses qu'elle vécut. Ses proches, des membres de sa propre famille se voyaient partir dans une guerre qu'elle ne pouvait comprendre. Ce furent des temps douloureux et jonchés de moment trop intense pour une enfant de onze ans. Et si la vie n'avait pas choisi d'en rester là, quelque chose qui allait bouleverser à jamais ses espérances la frappa une nuit de pleine lune.

En cachette, alors qu'elle n'arrivait pas à trouver le sommeil depuis plusieurs heures, Avara était sortie hors de sa chambre sur la pointe des pieds. La demeure était plongée dans l'obscurité, son père absent pour soutenir l'Empire déjà souffrant, il ne restait plus qu'elle, une de ses sœurs, sa mère et enfin tous les domestiques de leur maison. Elle se dirigeait, tel un chat en chasse, vers le bureau où y étaient accessoirement retenus une multitude de livres qui pouvait apaiser ses angoisses. Ce qu'elle ne savait pas, c'était que sa chère grande sœur la suivait de prèt. Un chat chassant, se faisant chasser. Ironie ? Une bien étrange tournure de phrase que voilà.

La jeune fille avait saisi dans une de ses petites mains un livre rempli de dessins sur diverses créatures du monde et avant qu'elle ne puisse s'asseoir, un vertige vînt à sa rencontre. Cette impression désagréable ne resta que quelques secondes avant que sa sœur ne lui fasse pousser un cri d'effroi. Ysa de Havremont, les bras croisés contre sa poitrine la jugeait sombrement du regard.

« Mais qu'est-ce que tu fais Avara ? » chuchota-t-elle en s'approchant.

Calmant son petit cœur tout affolé, la jeune fille s'était laissée glisser contre la bibliothèque en poussant un long soupir.

« Tu m'as fait tellement peur. »

Serrant un peu plus son livre entre ses doigts, Avara lançait un regard vers sa sœur presque suppliant. Et étonnamment, Ysa prit place à ses côtés avant de lui arracher le livre de sa main pour l'ouvrir.

Les rayons du clair de lune éclairaient bien la pièce. Cette nuit-là, Avara écouta sa sœur dans un silence mortel. Des larmes s'étaient mis à couler sur ses joues et lorsque'Ysa lui avait demandé ce qui se passait, l'enfant avait seulement répondu « J'ai peur ».
Peur de ce qu'il se passait dehors. Peur de ne plus connaître ses joies du passé. Peur.

La tête enfouie dans ses longs cheveux blonds, Avara ne pouvait plus s'arrêter de pleurer, évacuant ainsi le stress des derniers événements et des cauchemars refoulés. Puis cette nuit-là, il y eut un silence dans le bureau. La main d'Ysa s'était crispée dans son dos. Et avant qu'elle ne comprenne quoique se soit, sa sœur s'était écartée.

« Qu'est-ce que...Ava vient tout de suite ! »

La jeune fille avait levé ses yeux humides sans comprendre et ce qu'elle distingua dans la pièce était complètement sortie de l'imaginaire. Sans bouger, alors que sa sœur se redressait pour venir la récupérer, Avara ne pouvait plus décrocher son regard des livres qui voletaient dans la pièce. Et si l'enfant poussa un cri de frayeur quand Ysa parvînt enfin à lui prendre la main, la suite ne fut pas non plus très sympathique. Désemparée, Avara n'aperçut qu'une pluie de livres sur elle et sa sœur et sentit bien plus la douleur des couvertures sur sa tête.
Les deux sœurs restèrent un long moment sans bouger, de peur que les livres ne leur sautent dessus puis Ysa attrapa enfin sa petite sœur pour la faire sortir de la pièce. Essoufflée, apeurée, l'incompréhension pouvait se lire sur son visage. Puis de l'incompréhension passa à l'effroi lorsqu'Avara comprit qu'un livre n'avait pas fait que de tomber sur la tête de sa sœur mais lui avait bien ouvert la tête. Du sang s'écoulait doucement sur son front. Il n'y avait donc plus aucune autre alternative, il fallait réveiller la maison. Raconter ce rêve étrange qu'elles venaient toutes les deux de vivre.


Ce pouvait-il que ?

Quelques jours passèrent, après cette étrange nuit. Avara détesta ces jours, car elle ne cessait de voir ces livres en l'air sans avoir aucune réponse à ses questions. Elle n'avait pas rêvé. Le bandage sur la tête d'Ysa était un bon témoin. Mais alors que c'était-il donc passé ? Magie. Magie. Comme une scène d'un de ces livres pour enfants. Était-ce de la magie ? Mais alors qui ? Pourquoi ? Ysa était-elle une magicienne ? Le retour du Dragon-Esprit avait-il envoyé de la magie jusque dans le duchet des Havremont ? La réponse n'était pas la meilleure réponse qui soit pour Avara. Si la magie avait bien pris possession d'un membre des Havremont, il ne s'agissait pas là de sa sœur Ysa, mais bien d'elle. La petite Avara la rêveuse. Celle à qui on avait choisi un prétendant. Celle qui savait bien écrire et bien se comporter lors des repas. Comment elle et sa famille le surent vraiment ? Lorsque Avara apprit la mort de Vera, sa plus grande sœur, décédée lors d'une fausse couche. La colère mêlée à la tristesse lui firent perdre quelques-uns de ces moyens. Encore une erreur qu'elle apprit à ne plus jamais reproduire. Les assiettes, les verres, les couteaux et même les poulets tout chauds, tout avait giclé tel un coup de tonnerre dans la salle à manger. Il y en avait bien partout. Ysa réfugiée sous la nappe, Lysséa, une assiette devant le visage, seul Avara avait regardé la scène tel un fantôme enrubanné sous le choc du décès de Vera. Pourquoi le sort avait-il décidé de s'en prendre à cet enfant ? Elle ne pouvait pas sincèrement avoir un quelconque lien avec la magie. Cela signifierait alors... beaucoup de changement.

Il n'y a pas d'équilibre
Sans perdre de la hauteur

Ce fut comme un véritable raz-de-marée dévastant toutes les fondations qu'avait pu construire la jeune fille. La nouvelle ne resta pas longtemps dans la bouche de sa mère qui était bien désemparée par la situation. Que faisait-on quand une de nos filles possédait la capacité d’utiliser la magie ? Devait-on la cacher ? Devait-on avoir peur de l’incontrôlable ? De cette dangerosité et de l'inconnue ? Eh bien Avara avait peur. Complètement perdue au fin fond des abysses, c'était comme si on l'a regardé maintenant avec intérêt et scepticisme mêlés. Si la jeune adolescente détestait cela, elle ne le faisait pas savoir. Elle ne contrôlait rien, ni émotion, ni ce pouvoir qu'elle avait maintenant en elle, pourtant, c'était comme si elle se retrouvait à les cacher comme un jaune d’œuf dans une coquille.

En ce temps-là, elle se souvient parfaitement de l'aide que lui apporta son oncle entre deux problèmes bien plus graves à gérer en extérieur. En effet, si ses parents ne savaient pas très bien s'il fallait porter une attention particulière à la magie de leur fille, son oncle Claudius, qui avait bien entendu était mis au courant pendant ce temps suggéra à son frère, d'engager un précepteur, capable de lui apprendre à contrôler un peu ses pouvoir.  D'en comprendre les ficelles principales. Avara se doute que sans cette suggestion, elle serait restée pendant un long temps en possession de magie dont elle aurait été incapable de la contrôler.

Si elle en avait extrêmement peur, elle savait aussi qu'il pouvait s'agir ici d'un don. L'année 1752 fut une année des plus extraordinaire. L'année qui reste à ce jour la plus enrichissante, et peut-être même la plus incroyable pour une jeune fille de 12 ans censé avoir pour but premier, le mariage et de futures enfants.

Avara partit ainsi en compagnie de son professeur dans une aventure qui lui fit ouvrir les yeux sur le monde autour d'elle. Gloria n'était pas toute seule et c'est en le voyant de ses propres yeux, que l'on peut se rendre réellement compte. Son précepteur avait décidé de l'emmener au domaine baptistrale, derrière le royaume elfique. Ouverture d'un monde, ouverture d'esprit, cette année au domaine baptistrale reste à ce jour, presque comme une parenthèse, dans cette vie de furie. Avara rencontra de nombreux baptistrels, des hommes et des femmes passionant, capable de voir le bon et une paix dans les problèmes. Elle y suivit également des cours, tout les jours ou presque, elle apprenait à se concentrer et contrôler cette force en elle. Avec calme et intérêt, elle apprit des mouvements pour déplacer des objets par télékinésie. C'était fabuleux. Magique.

Un an plus tard, elle se sentait plus grande. Plus forte. Mais c'était avant un rappel à la réalité lors de l'arrivée en 1753 de cette flotte inconnue guidée par un plus grand inconnu encore. La pause était terminé.

Avara, encore bien naïve, n'avait même pas imaginer devoir faire partie des guerres futures. Elle qui avait réussit à devenir fière de posséder de tel pouvoirs, elle réalisa que ce don n'était qu'un cadeau empoisonné.

Le chaos, si on pouvait appeler cela ainsi à l'époque, régnait maintenant en dehors. Comme l'avait fait son oncle, son père suivit Fabius Kohan, fier et protecteur de l'Empire. Avara vécut alors le déchirement de sa propre famille. Deux mondes en un seul. C'était un désastre. Une boucherie d'un côté seulement. Le néant imposa sa loi, la magie fut interdite.
Avara ne savait que trop  penser de tout ceci. Ces envahisseurs était des extrémiste bien étrange ? Et sa famille les soutenaient pour l'Empire ? S'agissait t'il de pirate d'un de ces vieux livres d'enfant sauf que cette fois-ci, il s'agissait de la vrai vie ? On pouvait les voir comme tel. Surtout après ce fameux jour...

La magie étant interdite, Avara n'osait même plus se montrer de peur qu'un jour, un adepte ne découvre son secret. Elle avait de se que l'on pouvait lui faire, même en faisant partie de cette alliance avec les envahisseurs. Pourquoi y aurait-il un traitement de faveur, si la magie était maintenant interdite ?

Cependant, les secrets ne peuvent pas rester enterrer à tout jamais. Et dans un famille qui était la sienne, Avara ne pouvait pas rester invisible sans attirer l'attention. Un voyage d'un an au domaine baptistrale ne passe pas inaperçu. Tout comme un père se retrouvant dans une situation délicate, devoir cacher une fille et se faire sans doute traîté de traître par la suite, oui cela reste délicat. Avara fut un jour demander. Au départ, elle ne savait pas ce qu'il l'attendait, mais lorsqu'elle vit la petite assemblée d'adeptes ainsi que des membres de sa famille ensemble, c'était comme si le sol se dérobait sous elle. La jeune fille avait déglutit longuement, les yeux rivés sur les tatouages d'un homme qui recouvrait son visage. Il n'avait ni l'air heureux, ni l'air furieux. Il était d'une froideur mordante. Son père et cet homme parlèrent. Longuement. L'adepte posant de temps à autres des question à la jeune fille. Dans sa tête, tout tournait au ralentit. On n'allait pas la condamner, elle faisait assez confiance à sa famille pour cela. ... . On lui demanda ce jour là de déplacer un objet afin qu'une preuve soit vu. La première chose qui était passée dans la tête d'Avara était de nier. Nier tout. Mais c'était inutile. Elle dévoila avec maladresse et main tremblante sa magie et elle se souviendra toute sa vie du sourire qui s'était affiché sur le visage de l'adepte.

"Néant doit te purifier si tu veux faire partie de ce monde."

Ce fut la seule phrase qu'elle pu entendre et comprendre avant de se retrouver dans une impasse.

Il était de coutume qu'en ce temps là, les Almaréens baptisés les populations à  cette puissance nommée Néant. Des marques tatouées sur le corps pour incruster à jamais une foi et des idéaux. Jeune magicienne dans un milieu anti-magie, il valait mieux marquer cette enfant pour reconnaître ou balançait son cœur. On tatoua sur Avara des anneaux au bord de son œil droit, avec une encre aussi noire que la nuit. Elle ne se dégagea pas. Elle accepta ce devoir alors que pour la première fois au fond d'elle, elle ressentait un profond dégoût pour ce qu'on l'obligeait à faire. Elle était trop jeune. Trop naïve pour porter un tel poids. Trop gentille.


Le temps passa, et la paix qui fut mise en place ne fut pas tellement considérée comme tel pour la jeune fille. Mais comme elle s'en doutait maintenant, cela ne dura qu'un bref instant. Une seconde peut-être.
Le Tyran Blanc amena avec lui de nouveaux changements. Retirée dans le Protectorat, Avara entra à ses 16 ans dans le milieu qu'était celui de l'armée. De sa magie, on  avait besoin . Tout était à prendre en ce temps de guerre.

La jeune femme prit part alors dans de nombreuses batailles. Si sa magie était puissante, elle n'avait bien sûr pas percer tous ces mystères et elle doutait d'ailleurs de pouvoir y arriver un jour. S'il suffisait de boire un liquide pour augmenter sa magie et envoyer des colonnes dans les rangs de ses ennemis d'un simple claquement de doigts, Avara suivait les ordres docilement. Il n'y avait aucun mérite à recevoir. Rien...tout était triste là-dedans. Au grand jamais elle ne le dira de vive voix. Il fallait sauver ce qui pouvait être sauvé ! Sauver sa famille ! Comme elle l'avait compris.

Il y eu cependant le devoir de la femme à cette époque qui vînt s'immiscer entre deux orages de guerres. Et oui, comment pouvait-on oublier le rôle premier d'une femme dans ce système totalement délusoire. Avara ne voulait pas se marier. Comme ses sœurs pourtant, elle devait devenir. Il y avait là un non sens. On se servait de sa magie. On se servait de son nom. On se servait de son corps. Elle était pourtant un être vivant capable de parler et de raisonner seule ! Bien sûr, elle n'échappa pas à ce fameux jour avec le Marcus Roneran. Il avait grandit. Il était devenue... un homme, quel surprise ! Au moins pouvait-elle voir la chance qu'il n'était pas plus vieux qu'elle. Ce fut un beau mariage. Si on ne regarde pas le sourire crispé de la mariée. Voilà, elle était devenu Avara Roneran. En lui plaçant ce nouveau nom, elle avait l'impression qu'on l'arrachait encore un peu à ce qu'elle possédait. Non, ils n'avaient pas le droit de lui retirer l'une des seules choses qui lui appartenait vraiment. C'était un caractère d'enfant mais elle s'en moquait. Pour elle, il n'y avait qu'une Avara et c'était Avara de Havremont. Qu'elle était la suite après le mariage ?

La guerre.

Ce n'est pas la réponse pourtant prévu après cette question mais c'est malheureusement ce qui attendit les nouveaux époux et tout le pays en général.

Les forces ennemis étaient encore là et puissante. Si Avara pensait qu'à chaque fin de bataille, se serait la dernière et la plus sanglante, elle se trompait lourdement.
Cris de douleurs et épées d'aciers. Tous devenus des meurtriers.

Une pluie fine tombait ce fameux jour. Les sols étaient glissants et boueux. Avara, comme souvent suivait la bataille en arrière ligne auprès d'autres mages bien puissant. Dans ce chaos générale, il était difficile de voir qui avait le dessus.
Le temps passait et l'énergie diminuait avec lui. Ce que faisait Avara à ce moment là ? On pouvait voir des épées de cadavres s'élever pour venir se planter ailleurs. Il y avait du feu, il y avait des éclairs tout autour d'elle. Il y avait la mort.

Une percée était alors apparut proche de son groupe et Avara n'hésita pas une seconde pour s'y engouffrer en compagnie d'autres. C'est là qu'elle aperçut une armure familière. Dans tout ces cris et ce sang, dans sa propre course qu'elle menait autour du désordre collectif, il eu ce laps de temps ou son cerveau tourna au ralenti. Claudius, son cher oncle, était juste là. Ce détail à vrai dire était futile. Oui, de nombreux membres de sa famille se battait en ce lieu. Mais qu'elle était la chance qu'à ce moment précis, Avara perçoivent ce soldat rebelle arrivant derrière son oncle dans une course acharné, l'épée et le bouclier en avant.

Une expiration. Une inspiration.

Et Avara se détachait du groupe de mage pour foncer sur ce même ennemi qui allait frapper bientôt, tel un lâche, son oncle par derrière. Les mains comme bouillantes de la magie qui était en elle, la jeune femme alla percuter le lâche. Tendant une main vers une hache au sol, l'arme vibra un moment avant de s'élever rapidement vers elle. L'adversaire qui avait repris un équilibre s'acharna à essayer de planter la magicienne. Esquivant les coups, tout ce passa très vite. D'abord, elle reçut un coup violent sur le visage qui lui fit hurler de douleur. Puis une lame venant tout droit des calottes polaires s'inséra dans le bas de son ventre. Après ce moment, Avara distingua une forme flou qui se tenait devant elle s'écrouler à son tour, avant que le noir ne l'enveloppe elle aussi.

Cette bataille marqua à vie la jeune femme. Si la chance décida qu'elle n'en avait pas fini avec ce monde, Avara dû se plier à de nombreux changements. Longtemps elle resta  cloué à son lit pour se faire soigner. Durant cette bataille, la hache avait, en effet eu le temps de se planter dans le corps du lâche alors qu'il enfonçait lui même son épée dans le corps d'Avara. Son oncle avait lui aussi survécu à la cette bataille et si elle avait perdu la vu de son oeil droit pour sauver un membre de sa famille, alors elle pouvait être fière.
La jeune femme ne perdit cependant pas que la vue lors de cette bataille. La chance ne pouvait pas non plus être clémente. De cette épée dans le ventre, elle perdit sa fertilité. Mauvais oeil, mauvais coup, une fois la guerre finit, car elle se finirait bien un jour, comment pouvait-on se faire une place dans le système en ne pouvant plus engendrer d'enfant ? A ce moment là, je l'avoue, la jeune femme y voyait plus une libération. Une chose dont on ne l'obligerait pas à faire. Mais plus tard, peut-être que cet avis allait changer. Ne pas avoir d'enfant dans toute une vie était quelque chose de triste.

Qu'elle disgrâce pour une femme mariée ! Oui, cela allait impliqué encore des changements. Cependant, ce mauvais oeil qui aurait dû tomber sur elle à partir de ce moment là fut atténué par ce don du sacrifice qui l'avait poussé à choisir l'Empire plutôt que sa propre petite vie. Par la suite, Avara fut nommer lieutenant d'un bataillon de mage. De son point de vue, elle ne savait pas si elle serait vraiment à la hauteur, mais d'un autre côté, elle était tout de même une femme à qui on offrait un tel privilège. Elle, la petite Avara bien élevé, coincé dans ses livres. On l'a mettait en face de nouvelle responsabilité et réellement, elle avait peur de ne pas être fait pour ça. Comme toujours, elle ne broncha pas, pour le coup, on lui offrait un semblant de possiiblité et d'ouverture, elle ne pouvait cracher dessus. Dans tout les cas, Avara n'avait eu qu'un but ce jour là, sauver son oncle et rien d'autre.

Le Tyran Blanc disparu. Laissant un monde aussi faible qu'un nourrisson.

En août 1759, la mort de Fabius Kohan électrisa Gloria. Si on parlait d'assassinat, Avara su soutenir sa famille affectée par cette mort. Était-elle affectée ? Elle ne saurait dire... La jeune femme qu'elle était en train de devenir avait sincèrement du mal à voir le bon et le moins bon dans toute cette histoire.

La chose dont elle peut au moins donner appui, c'est lors de l'arrivée des Chimères. Il n'y avait pas d'autres choix que de sauver ce qui pouvait l'être et c'est sans doute l'action qui réveilla un véritable but chez elle. L'union de tous pour lutter contre ce mal puissant, il n'y avait que ça de vrai.

Cette période fut cauchemardesque. Se replier, attaquer, y croire, pour se replier de nouveau. Le monde était en déclin. La solution ? Fuir pendant qu'il en était encore temps. Avara avait 21 ans lorsqu'elle quitta, avec le reste de sa famille ces terres qui était en proie aux flammes.

Je n'aime pas le vert
C'est arrogant et froid
Comme de la terre
Comme toi

Le voyage sur les flots fut long. Naviguant sur des océans dans l'attente d'un nouvel espoir, Avara apprit avec intérêt l'art de la navigation. Débutante encore, était pourtant enfin capable de comprendre ce vocabulaire si particulier et à savoir, elle adorait ça. Ce n'est qu'en 1761 que de nouvelles terres apparurent au loin.

Il fallait reconstruire. Tout. Et alors qu'Avara y voyait là un moyen de faire différemment de l'ancien système, les engagés ne voyaient pas ce nouvel horizon de la même façon. De petites constructions naquirent des villes. L'Empire, du moins ce qu'il en restait, avait élu résidence dans un nouveau Royaume, le Royaume Sélénien. Sélénia la Majestueuse était devenue une belle ville avec le temps.

C'est en 1762 que le tonnerre gronda de nouveau contre l'empereur Nolan Kohan. Avara dû repartir au front pour soutenir celui-ci contre ces opposants et accusateurs. La solution ne fut qu'un déchirement en deux de Calastin. D'un côté le Royaume Sélénien et de l'autre, l'Alliance des Cités Libres.

La jeune femme qu'elle était devenu était devenu le plus souvent froide d'aspect.

Pour la jeune femme qu'était devenue Avara de Havremont, le retour à une vie « normale » fut bien difficile. Marqué à vie d'un passé qu'elle aimerait plus que tout oublier cloisonné d'un ce monde qui était redevenu noble , puissant et si instable.

Puis en début de l'an 1763, les poursuiveuses Chimères réapparurent. Ou plutôt les retrouvèrent. Obstinées comme des sangsues, la dernière et ultime bataille contre ces créatures de l'ombre fut accompagné d'un déferlement magique entraînant un chamboulement de la trame.

On appela ça, l'explosion de Baoli. La magie et ses porteurs changèrent en un tout.

De cette explosion, l'ouverture des connaissances entraîna une modification importante lors de l’événement. Sans rien comprendre, alors que la trame vibrait partout, Avara ne put refouler un cri lorsqu'une douleur considérable atteignit son œil aveugle.
Ce jour-là, son œil pâle devint aussi brillant qu'une pierre précieuse. Aussi vert qu'un péridot. Ses tatouages noirs marqués par les fils du Néant prirent une teinte verte à leur tour. De cette abomination Avara en trouva une force. L’événement qui avait chamboulé le monde magique avait également apporté des modifications chez les magiciens. Et même si cela fut difficile, la jeune femme s'y est maintenant habitué. Les Chimères disparurent.

Après ce nouveau calme, Avara apprit la nouvelle de Gilgamesh sur la magie du lien. Encore une chose qui allait venir apporter de nouvelle tention mais Avara pouvait le comprendre. Personne ne pouvait être d'accord sur tout d'autant plus avec un sujet pareil qui les entourés de part et d'autre de l'archipel. C'est sans doute grâce à cette obstination du lien que Victoria Kohan accéda à la couronne.

Durant l'hiver 1764, la famine s'installa dans les ruelles de Sélénia. Avara et sa famille essayèrent d'aider les démunis mais lorsque le dragon Lié Cynoë mourut, ce fut une chose qui annonçait un tournant décisionnaire dans les évènements qui allaient suivre. On accusa en partie son oncle devenu un homme bien important auprès de l'Impératrice. Si Claudius ne se cacha dans aucun faux semblant, Avara ne fut que peu étonné de ce revirement de situation. L'Empire d'un côté, les vampires accusés de l'autre, le calme ne pouvait pas s'instaurer. Dès lors, tout s'enchaîna très vite.
Lorsqu'Avara comprit que les vampires dirigés par le clan Elusis avait décidé de passer à l'action pour soulever la couronne et l'Impératrice, il était déjà trop tard.

La nuit fut longue. Sans savoir ce qui allait bien se passer par la suite. Avara prit part à la défense de Sélénia alors qu'un tout autre jeu se passait au palais.

Le Prince Noir mourut sous les mains de son oncle. L'Impératrice n'était plus. Sélénia était devenu un royaume en flammes.

Le clan Elusis a été banni du Royaume Sélénien. Son oncle va devenir le nouvel empereur. Oui, tout c'est enchaîné très vite et si Avara a maintenant 25 ans, elle est inquiète pour l'avenir du royaume. Les vampires ne vont pas en rester là et le goût de la vengeance va être violent. Elle fait confiance à Claudius qui a maintenant énormément de travail à faire pour rebâtir la cité et essaiera de l'aider dans cette reconstruction en attendant la suite.