Sélénia l’Imbrûlée
Histoire
Selenia l’Imbrûlée est la nouvelle capitale politique de l’Empire Sélénien. Construite à même le plateau de Calastin, on peut qualifier cette cité de “neuve”, car sa construction n’était pas le fait d’un Kohan régnant auparavant sur le territoire, mais bien de Claudius de Havremont qui a décrété qu’elle serait le nouveau lieu privilégié où l'Empire Sélénien se construirait.
Peuple Sélénien, songez que, du haut de ces statues, un millénaire d’histoire vous contemple.
Le peuple Sélénien est un peuple avant tout humain, s’étant épanoui sous l’Égide d’Empereurs éclairés, qui ont longtemps régné sans partage dans une grande partie de L’Ancien Continent. Cette part de l’histoire est fondamentale car elle constitue le ciment de ce qu’est Sélénia l’Imbrûlée : non pas une cité totalement nouvelle qui compte briser tous les codes établis jusqu’à présent, mais plutôt où chaque partie de la ville est un hommage avoué à ce qu’était l’Empire, avant que la décadence ne le frappe.
Ici, il ne sera pas question de châteaux, autour desquels sont massés des bicoques en pierre ou en bois, où on n'y laisse que des ruelles très étroites pour passer, mais plutôt de grandes voies pavées, à coté desquelles on trouve de grands hôtels particuliers pour les plus méritants, mais aussi des immeubles sur plusieurs étages dans lesquels peuvent être logés une grande partie de la population, et des jardins raffinés agrémentés de statues à l’effigie de personnalités grandioses ayant marqué l’histoire de l’Empire à travers les âges.
L’Imbrûlée n’entend pas faire du neuf avec du vieux, ni réinventer la roue, mais plutôt de reprendre cette place perdue de Joyau de l’Humanité, qui s’annonce comme un incontournable de Calastin une fois qu’elle sera mise sur pied.
Ici, il ne sera pas question de châteaux, autour desquels sont massés des bicoques en pierre ou en bois, où on n'y laisse que des ruelles très étroites pour passer, mais plutôt de grandes voies pavées, à coté desquelles on trouve de grands hôtels particuliers pour les plus méritants, mais aussi des immeubles sur plusieurs étages dans lesquels peuvent être logés une grande partie de la population, et des jardins raffinés agrémentés de statues à l’effigie de personnalités grandioses ayant marqué l’histoire de l’Empire à travers les âges.
L’Imbrûlée n’entend pas faire du neuf avec du vieux, ni réinventer la roue, mais plutôt de reprendre cette place perdue de Joyau de l’Humanité, qui s’annonce comme un incontournable de Calastin une fois qu’elle sera mise sur pied.
Description évolutive
Des fondations solides pour un Empire encore fragile (~ Avril - Mai 1764) :
A l’heure actuelle, l’Imbrûlée n’est encore qu’à l’état de projet dans la tête d’un Empereur qui doit panser ses blessures et celles de sa Nation. Néanmoins un message fort doit être envoyé à l’Archipel (et particulièrement aux vampires de l'ancienne Nevrast) : le peuple est peut être meurtri et sans domicile fixe, mais l’Empire n’est pas mort, et doit renaître de ses cendres.
C’est dans ces conditions que le Baptistrel Valmys Neolenn Elusis se déplacera en Sélénia pour apporter son aide aux plus démunis, et poser les premières fondations à une Imbrûlée qui n’attendait que cette étincelle avant de pouvoir commencer ses travaux.
A ce stade, seuls les bâtiments officiels les plus importants sont terminés : Palais Impérial, Villas des différents dirigeants… La plupart des bâtiments sont encore en construction, ou du moins le peuple travaille à poser les fondations d’une grande cité : beaucoup de travail reste encore à faire. Les petites gens les plus motivées à construire la ville élisent domicile au fur et à mesure aux alentours de la cité, dans des campements d’appoint aux allures militaires, le temps que les conditions de vie à l’intérieur de la cité en elle-même s'améliorent.
Bien que différents bâtiments et aménagements soient sortis de terre, on peut encore difficilement parler de ville à ce stade de la construction.
Quelques bâtiments primaires, et des matières premières qui manquent.(~ Mai - Mi-juin 1764) :
Après une première avancée percutante : la construction du grand palais impérial et quelques petites villas des personnes les plus aisées, le rythme ne faiblit pas. Les différentes routes composant le cœur de la cité vont être terminées et aménagées, et bientôt de nouveaux immeubles vont venir garnir ces routes : des immeubles qui sont encore sommaires, mais suffisants pour permettre de loger quelques personnes sous un toit.
Les conditions de vie restent cependant assez précaires pour les moins biens lotis, un élan de solidarité vient cependant de l’ancienne capitale : à Portus Regius, un rationnement est décrété. On décide de partager les ressources alimentaires avec ceux vivant sur le chantier de l’Imbrûlée.
Semblable désormais à un petit village dans lequel quelques dirigeants y auraient posé leur résidence secondaire, l’Imbrûlée continue de se construire, mais va bientôt devoir se heurter à un problème de taille : le manque de matières premières va grandement ralentir le chantier, et forcer les autorités et ouvriers présents dans la cité à trouver des solutions pour que les travaux ne prennent pas plus de retard.
Une solution venue des sous-sols (~ Mi-juin - Juillet - Août 1764) :
Après de nombreux jours et semaines à se creuser la tête, les organes dirigeants de l’Empire décident de résoudre leur problème de matières premières en prenant un gros risque : explorer les sous-sols de Calastin. Le résultat est très attendu, et bien vite la manœuvre devient un enjeu politique et populaire.
Après de très longs jours, les explorateurs reviennent avec d’heureuses nouvelles : dans les souterrains se trouvent des golems inactifs, dont les matériaux qui les composent vont pouvoir apporter au peuple humain de quoi se reconstruire. On organise aussi vite que possible de quoi sécuriser l’exploitation minière en devenir, et les premiers matériaux vont commencer à être récoltés.
En parallèle, Claudius de Havremont fait jouer de ses relations à l’Océanique pour obtenir de l’aide des délimariens. Ceux-ci vont répondre à l’appel avec des forces vives, et des matières premières.
Le chantier reprend ainsi de plus bel, et se construit sous différentes influences : différents immeubles sommaires, à mi-chemin entre un style sélénien et almaréen, vont voir le jour sur une rue vide. On appellera désormais cette route “L’Avenue de la Réconciliation”.
Les délimariens présents pendant cette construction vont suggérer que soit implantée une arène dans l’Imbrûlée : une suggestion qui ne sera pas tombée dans l’oreille d’un sourd, Claudius rajoutera cet ambitieux projet dans son cahier des charges.
Désormais plus semblable à un plus grand village, grâce aux efforts notables de tous, Sélénia l’Imbrûlée prend petit à petit vie, et quelques personnes dans les terres alentour vont faire le choix de venir s’installer directement dans la grande cité en devenir.
A ce point clé de la construction de l’Imbrûlée, en fin août, on retrouve :
- Le Palais Impérial et les petites villas de quelques personnes importantes faisant partie de l’entourage proche des Havremont.
- Un grand aqueduc destiné à alimenter de grands thermes, conçus pour que chaque sélénien puisse garder une hygiène corporelle adéquate.
- Une grande place, aussi appelée “Forum”, où chacun se retrouve pour commercer, échanger, prier les Huit, travailler… C’est le lieu d’interaction privilégié entre les habitants.
- Des immeubles sommaires destinés à accueillir les quelques personnes ayant décidé de venir vivre à l’Imbrûlée.
- Des campements militaires tout autour, destinés à accueillir la grande majorité des ouvriers travaillant activement au chantier.
Pour l’instant, le confort de vie est plus que sommaire, identique à l’état général dans lequel se trouve l’Empire, mais chacun travaille à sa reconstruction.
Grand village devient Petite Ville (~ Août - Septembre - Octobre 1764) :
Trouvant désormais un rythme de croisière, les ouvriers séléniens vont avoir à cœur de finir rapidement les immeubles autour du forum, et les quelques petits quartiers destinés à construire le cœur battant de l’Imbrûlée : on va notamment y construire un Temple des Huit, destiné à être un lieu de culte officiel (qui sera là encore le fruit d’une collaboration avisée entre délimariens et séléniens), mais aussi des échoppes plus ou moins grandes, destinées aux commerçants voulant s’installer dans les rues et des petites auberges qui vont venir agrémenter les rues de l’Imbrûlée. Les quartiers de logement vont également s'agrandir, promettant de la place à ceux désireux s’installer dans la cité.
A ce stade, les conditions de la vie en Sélénia l’Imbrûlée se font meilleures, sa réputation commence doucement à croître, et l’immigration des petits villages alentour se fait plus importante. La densité d’habitants permanents croit constamment, l’expansion de la petite cité se fait plus forte.
Petite cité fait grandir son influence (~ Octobre - Novembre - Décembre 1764) :
Les politiques migratoires du gouvernement, couplées à l’aura grandissante de la cité, font que l’Imbrûlée va croître, mais c’est aussi à ce moment qu’elle va se doter de multiples fortifications. Bien que la présence militaire fut continue, à travers des casernes qui étaient là pour assurer l’ordre dans la cité notamment, on parle ici de murs d’enceinte et de multiples tours sur ces murailles qui vont venir renforcer la sécurité de la cité.
A ce point clé de la construction, est donc érigé un mur d’enceinte tout autour de l’Imbrûlée : cela pour renforcer les défenses de la cité en cas d’attaque, mais aussi pour contrôler la migration.
En effet, les arrivées ne désemplissent pas, et les architectes et bâtisseurs cherchent à contrôler le plan d’urbanisation pour éviter une expansion catastrophique : c’est donc ainsi naturellement que vont venir se construire de nouveaux quartiers derrière ce premier mur d’enceinte.
Dès lors une scission se fait dans la gestion de la population : les pionniers et citadins résidant autour du premier mur d’enceinte, et une autre catégorie de la population plus rurale qui va venir s’installer autour du deuxième mur.
C’est ici le point marquant qui fera passer l’Imbrûlée de petite cité à une cité de taille moyenne : les établissements et les immeubles les plus anciens sont pratiquement terminés, un confort de vie certain est atteint dans ces parties-là de la cité. Néanmoins, le travail est loin d’être terminé, et des ajustements seront nécessaires afin de maîtriser l’expansion de la cité dans certains quartiers : on ajuste la taille de certaines maisons et immeubles, mais aussi des rues, afin que chacun puisse vivre dans un espace décent et circuler normalement.
Routes, jardins et espaces de vie divers (~ Janvier - Février 1765) :
Alors que la cité se construit de plus en plus vite, des multiples problèmes se posent pour les constructeurs et architectes, et en priorité celui de l’accessibilité de la cité. A la vue de l’influence grandissante de l’Imbrûlée, l’Empereur exige qu’on puisse y accéder rapidement et simplement.
Commence alors (encore) un chantier de taille pour les ouvriers de l’Empire : faire de cette cité non seulement la plus grande de l’Empire, mais aussi la plus accessible. Dès lors, à l’extérieur du mur d’enceinte, vont être construites de multiples voies pavées pour que chaque type de population puisse facilement se rendre à l’Imbrûlée.
A cette occasion, va être notamment construit un point d’accès à la cité depuis Portus Regius : on va aménager la montée du plateau de Calastin afin que son ascension puisse se faire en douceur. De nombreuses routes vont également s’ajouter autour de la cité, et un véritable effort sera fait à travers des signalétiques multiples pour désigner où se trouve la cité, à travers tout l’Empire.
Dès lors, il ne sera pas rare d’entendre cette maxime : “Tous les chemins mènent à l’Imbrûlée”.
Par ailleurs, à l’intérieur même de la cité, des réclamations se font entendre : bien que les conditions de vie y soient meilleures, l’Empereur exige que le peuple ait de la place, et entend créer des grands jardins accessibles à tous.
Ainsi, des jardiniers et artistes les plus talentueux sont dépêchés à travers tout l’Empire pour faire de ces jardins publics un havre de paix pour les habitants de l’Imbrûlée. On compte deux jardins publics majeurs :
- Le Jardin de Vie : Attenant au temple des Huit de Sélénia, et en partie couvert par l’édifice religieux, c’est un petit jardin carré conçu pour les officiants du temple désireux de se détendre, ou encore pour les croyants et non-croyants désireux d’un moment de calme dans leurs vies. On y trouve notamment deux petites fontaines, et huit grandes statues à l’effigie des sept déesses et de Néant, qui délimitent le jardin.
- Le jardin du Palais Impérial : Plus grand jardin de l’Imbrûlée, celui-ci tient son nom du fait qu’il est installé à côté du Palais, et des petits hôtels particuliers des proches de la famille impériale. Grand espace rectangulaire, on y trouve des arbres et quelques pelouses sur lesquelles peuvent venir se détendre les citoyens et citoyennes de l’Empire.
Agrémenté de nombreuses statues représentant des figures majeures qui ont fait l’histoire de l’Empire (à l’exception de toutes les personnalités Kohan), la pièce maîtresse de ce jardin est sans doute l’immense fontaine ovale à travers laquelle tout le jardin est construit : en son centre, est posé là un grand édifice encore couvert : le Monument aux morts de la Bataille des Cendres.
Sélénia l’Imbrûlée, le Nouveau Joyau de Calastin (Mars ~ Avril 1765) :
Près d’une année après le commencement de sa construction, l’Imbrûlée est quasiment finie. La fin des grands travaux sera décrétée par l’Empereur, qui révélera à cette occasion le grand monument aux morts de la Bataille des Cendres dans le jardin du palais impérial.
A ce stade de la construction de la cité, de nombreuses choses se démarquent :
- A l’intérieur du grand mur d’enceinte : on y trouve une cité pleine de vie, avec ses quartiers commerçants, résidentiels, mais aussi son grand Forum qui n’a pas bougé depuis la création de l’Imbrûlée, ainsi que trois grands établissements thermaux. C’est également là que se trouvent le Palais Impérial et les quelques hôtels particuliers destinés aux proches de la famille impériale. On y trouve également le grand Temple des Huit de l’Imbrûlée, un grand et haut édifice fait de pierres blanches, soutenu par des colonnes ioniques apparentes.
- A l’extérieur du grand mur d’enceinte : plus on s’éloigne du mur d’enceinte, plus il s’agit là d’un milieu plus rural. De manière relativement proche des murs, on y trouve des grandes maisons conçues pour héberger des familles plus nombreuses, mais aussi tous les grands établissements nécessitant beaucoup d’espaces pour fonctionner de façon optimale.
Dans les établissements notables, on y trouve :
- Une grande université destinée à l’apprentissage par tous les séléniens de notions basiques comme la lecture, l’écriture, les mathématiques, mais aussi l’Histoire. S’y trouve également une aile destinée à l’enseignement de la magie de façon pratique, et de sa mise en perspective par rapport à la science humaine développée de nos jours.
- Une grande arène, où des jeux et combats divers seront organisés pour divertir le peuple : symbole de l’incrémentation de la culture délimarienne au sein de l’Empire, y seront joués divers spectacles ayant pour but de divertir le peuple mais aussi des duels officiels, plus sérieux.
Si l’on s’éloigne un peu plus de ces terres proches du mur, sont construits des édifices plus modestes et agricoles, qui n’ont pas encore succombé à l’expansion de la cité.